Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 11 – Chapitre 3 – Partie 3
« C’est exact. Je pense que Fuuga serait probablement capable de jeter Yuriga pour son ambition. Mais il n’aimerait pas le faire. Il y a une légère différence de nuance entre “ne pas hésiter” et “ne pas pouvoir hésiter”. » Je pensais à un grand homme similaire, Oda Nobunaga. Il avait tué son jeune frère, et avait assassiné les familles de sa femme et du mari de sa sœur. On se souvenait donc de lui comme d’un roi-démon cruel et impitoyable, mais il pouvait être terriblement doux avec ses proches. Il avait pardonné plusieurs fois à son petit frère et à Matsunaga Hisahide de l’avoir trahi, et avait offert à ce même Hisahide et à Azai Nagamasa l’opportunité de se rendre jusqu’au dernier moment. En fin de compte, Nobunaga avait dominé l’époque en détruisant tous ceux qu’il avait à détruire, mais il avait un cœur fort, et ce n’est pas comme s’il n’avait pas lutté avec cela. « Le fait de devoir le faire malgré les objections de sa petite sœur devrait lui mettre une certaine pression psychologique, ne serait-ce qu’un peu. Si nous devons faire face à cet homme, je pense que nous allons devoir accumuler tous les petits avantages possibles, » déclarai-je.…