Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 15 – Chapitre 10 – Entracte

Une fois le sommet de Balm terminé et la Déclaration de Balm sur la médecine adoptée, les peuples du Royaume de Friedonia, de l’Empire de Gran Chaos et du Royaume du Grand Tigre de Haan étaient prêts à retourner dans leurs pays respectifs. Normalement, lorsqu’un si grand nombre de dirigeants se retrouvaient au même endroit, le pays hôte organisait un banquet, ce qui était l’occasion d’approfondir les relations entre tous les participants. Mais Souma, Maria et Fuuga étaient tous très occupés, et ils devaient rentrer chez eux pour travailler sur le problème de la maladie de l’insecte magique, ils n’avaient donc pas le temps de passer une nuit dans ce pays. Cela dit, il s’agissait d’une occasion rare, et du temps avait donc été réservé à la fraternisation. Souma et Julius essayaient d’aider Fuuga et Sill à s’entendre. « Dans ce cas, tous nos pays doivent coordonner leurs efforts. Il y a peut-être du ressentiment entre vous, et je ne dis pas qu’il faut le laisser s’exprimer, mais gardez-le au moins pour quand la maladie sera derrière nous. » « Pour l’instant, j’ai l’intention d’oublier aussi ce qui s’est passé à Lastania. » Bien qu’ils aient décidé de se coordonner,…

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Strike the Blood – Tome 10 – Chapitre 1 – Partie 2

L’île d’Itogami était une île d’été éternel flottant au beau milieu de l’océan Pacifique. Même en plein hiver, les températures dépassaient les 20 degrés Celsius, et le soleil qui éclairait tout le monde était toujours aussi intense. Les arbres qui bordaient les rues de la ville étaient pleins de vie et de feuilles, projetant des ombres épaisses sur les trottoirs. C’est derrière le tronc d’un de ces arbres de bord de route qu’une silhouette suspecte dissimulait sa présence. Cette personne portait un uniforme de collégien et un étui de guitare basse sur le dos. Les traits de son visage étaient aussi modelés que ceux d’une poupée, et son physique semblait délicat, mais la façon dont elle se déplaçait sans effort lui donnait l’air d’être forte et souple à la fois. C’était Yukina Himeragi, une Chamane Épéiste de l’ Organisation du Roi Lion. « Oh, bon sang… Qu’est-ce que cette personne pense faire ? » En sortant la tête par une ouverture dans les branchages, Yukina se murmurait à elle-même, visiblement consternée. L’objet de son regard était Kojou Akatsuki qui sortait de l’école. Yume Eguchi, vêtue d’un uniforme scolaire flambant neuf, était appuyée contre son flanc. Asagi Aiba se tenait juste derrière eux, comme pour…

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Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 8 – Chapitre 14 – Partie 1

Le tube de bambou se renversa avec un bruit sourd. Remarquant le bruit, une paire d’yeux violets se dirigea vers la source. La vapeur et une légère odeur de soufre remplissaient l’air. La lumière du soleil était faible. Il se faisait tard et il n’y avait personne d’autre dans les environs. Se demandant pourquoi le tube de bambou avait été placé à un tel endroit, Mariabelle le toucha du doigt, mais ne trouva pas de réponse. Le dispositif, fait de bambou ordinaire, semblait simplement conçu pour basculer une fois qu’il était rempli de suffisamment d’eau. Toujours troublée par cet objet déroutant, elle laissa échapper un petit rire. Les habitants du Japon avaient quelque chose d’étrange en eux. Il s’agissait d’un groupe de personnes qui recherchaient en fin de compte l’efficacité et qui avaient une profonde admiration pour la diligence. Pourtant, les objets conçus pour le culte religieux faisaient partie de la vie quotidienne et ils passaient leur temps libre après le travail à faire ce qu’ils voulaient. En fait, beaucoup considéraient le fait de ne rien faire comme une vertu. Mariabelle retira son doigt du tube de bambou, le faisant basculer sous le poids de l’eau et produisant un autre…

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Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 8 – Chapitre 14 – Partie 3

Elle avait l’air un peu gênée, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. L’odeur de la sauce soja sur les assiettes chaudes ouvrait l’appétit et les clients affluaient vers les étals. Un homme à l’étal accueillit les clients avec bonne humeur, jeta des yakisobas garnis de nombreuses algues séchées dans un récipient et s’empressa de le refermer avec un élastique pour le donner à un autre client. Cet échange avait attiré l’attention de Marie, qui s’était arrêtée sur place avant d’atteindre sa destination initiale. À en juger par son visage, je pouvais dire que la faim l’avait vaincue. Me demandant ce qu’il en était, je lui ai dit : « Tu peux prendre les deux, si tu le veux. » « Argh… Tu vas aussi me tenter, n’est-ce pas ? Mais nous avons encore un dîner à l’auberge, alors je sais que je le regretterai si je mange trop maintenant. Et pourtant, c’est si difficile de résister ! » En la voyant lutter entre la raison et l’appétit, j’avais compris son dilemme. Il serait dommage de ne pas manger lors d’un festival. Il n’y avait qu’une solution à notre problème. « Et si on partageait ? Comme ça, nous pourrions tous les deux…

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Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 8 – Chapitre 14 – Partie 5

Je m’étais dit qu’elle était peut-être une adepte de la nourriture naturelle. Les sashimis étaient si frais que l’on pouvait dire qu’ils dégageaient l’essence de la vie. Je ne savais pas si c’était vraiment le cas, mais étant donné qu’elle était responsable du cycle de la vie, ce genre de plat était probablement tout à fait dans ses cordes. Cela ne me dérangerait presque pas de ne jamais goûter quoi que ce soit si cela signifiait qu’elle serait si heureuse à chaque fois que je mangerais. Soudain, Wridra m’attrapa le bras. « Qu’est-ce que c’est que ce poisson ? Ce n’est pas le poisson que je connais ! Il devrait sentir plus le poisson et être rempli de petites arêtes. Ce n’est pas simplement du poisson en tranches, n’est-ce pas ? », demanda-t-elle. « Hm ? Ce ne sont que des tranches de poisson. Mais le poisson doit être de très bonne qualité et le chef doit être compétent pour lui donner un tel goût. J’ai entendu dire qu’il fallait plus de dix ans de formation avant d’être considéré comme un véritable chef sashimi », avais-je expliqué. « Vraiment ? » dit-elle, surprise. « Hm… Il faut le nombre d’années nécessaires à un enfant pour…

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Jinrou e no Tensei – Tome 9 – Chapitre 9 – Partie 25

« Partiellement. Je le dois aussi à mon père. Mais ce n’est pas la raison principale. » Se grattant la tête maladroitement, Woroy changea soudainement de sujet. « Toi et Airia êtes amants maintenant, n’est-ce pas ? » « Hum ? Oh ouais. » Ce n’était pas comme si quelque chose avait vraiment changé, mais passer du temps avec Airia était bien plus amusant maintenant. Être avec elle était relaxant. « Je peux dire à ce regard sur ton visage que tu es vraiment amoureux d’elle. » Il soupira tristement. « Puisque tu comprends ce que l’amour fait à un homme, je vais te le dire. La vraie raison pour laquelle je fais tout ça pour Ryuunie, c’est à cause de sa mère. » « Tu veux dire ta belle-sœur ? » Qu’y a-t-il de si étrange à cela ? Fronçant les sourcils, Woroy croisa les bras et déclara : « J’étais amoureux d’elle. Bien avant qu’elle épouse mon frère, j’étais éperdument amoureux d’elle. » « Ahhhh. » Donc même un homme comme toi peut tomber amoureux. « La famille Doneiks avait besoin d’un mariage politique avec la famille Bolchevik, c’est pourquoi nous savions tous dès le début que ma belle-sœur épouserait l’un d’entre nous.…

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Le manuel du prince génial pour sortir une nation de l’endettement – Tome 8 – Épilogue

« Aaah… » Dans une pièce du manoir préparé pour elle par Cosimo, Falanya fondait sur son bureau comme du sirop. « Nous avons quitté précipitamment Lushan pour Mealtars et nous avons dû entrer dans la ville sans nous faire prendre par l’armée de Cavarin… Je suis épuisée… » « Cependant, le plan a fonctionné », répondit son garde, Nanaki, depuis l’ombre. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On rentre ? » « Ah, c’est vrai… Je pensais que nous pourrions rester un peu plus longtemps. Je n’ai pas pu tout voir la dernière fois. » Bien entendu, tout dépendait de l’accord de Cosimo. Sirgis était également au garde-à-vous. Il prit la parole. « Eh bien, je vais envoyer une lettre au prince Wein pour l’annoncer. » « Merci, Sirgis, » répondit Falanya. « Tu m’as été d’une grande aide tout au long de cette affaire. J’ai eu raison de te recruter. » « Vous êtes bien trop aimable », répondit Sirgis en s’inclinant respectueusement. Falanya sourit. « Ah, et ça m’a surpris, de penser que mon frère et toi auriez la même idée. » De retour à Lushan, Sirgis avait proposé à Falanya et Cosimo d’entraver l’avancée des armées en utilisant…

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Nozomanu Fushi no Boukensha – Tome 10 – Chapitre 4 – Partie 4

« La voie est libre. Allez, on y va. » J’avais fait signe à Augurey d’avancer après avoir vérifié qu’il n’y avait personne au coin de la salle. Augurey avait une bonne vision nocturne — mais pas aussi bonne que la mienne — et il repéra facilement mon signe de la main et s’approcha. Je m’étais rendu au bout du couloir et j’avais répété l’opération. « J’ai l’impression qu’on les enlève ou quelque chose comme ça », marmonna Augurey, en jetant un coup d’œil aux dames sur ses épaules. « C’est le mieux que nous puissions faire. Nous sommes presque arrivés. Allons-y. » J’avais tourné au coin du couloir et je m’étais tenu devant la chambre de Lorraine, faisant signe à Augurey de venir me voir. Il s’approcha en traînant les pieds, quand… La porte de Lorraine s’était ouverte. Je n’avais pas frappé, Lorraine avait dû ouvrir. Elle avait passé la tête par la porte et avait dit : « C’est toi, Rentt. Ça tombe bien… » Elle tourna son regard vers Augurey, qui était toujours en train de porter deux jeunes femmes à moitié nues. « Oh. » « Non, je… Je peux te l’expliquer, Lorraine… » commença Augurey, clairement…

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Jinrou e no Tensei – Tome 9 – Chapitre 9 – Partie 24

« Il y a quelque chose que j’ai remarqué lors de ma tournée des villes de Meraldia. Il y a un problème avec vos murs. Ils servent à protéger contre les invasions et donnent aux habitants un sentiment de sécurité, mais ils limitent l’expansion. Lorsque la population d’une ville devient trop élevée, vous êtes obligé d’en créer de nouveaux plutôt que d’agrandir les murs actuels. » « Oui, j’ai remarqué que la capitale de Rolmund avait deux ensembles de murs. » Ryunheit était pareil maintenant, depuis que j’avais fait construire un autre mur pour protéger les nouveaux quartiers. « À bien y penser, Veira a aussi deux ensembles de murs », marmonnai-je. Forne se tourna vers moi et secoua la tête. « Le mur à l’extérieur de la ville n’est pas destiné à assurer une protection. C’est une peinture murale, une œuvre d’art. » « Mais avec sa hauteur et son épaisseur, il peut sûrement également fonctionner comme une structure défensive ? » Il était vrai que le mur extérieur de Veira était recouvert de nombreuses gravures et peintures. Ensemble, ils avaient tissé une histoire de Meraldia. Bien sûr, il s’agissait d’une histoire glorifiée, conçue davantage pour impressionner que pour éduquer.…

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