Rougo ni Sonaete Isekai de 8-manmai no Kinka wo Tamemasu – Tome 1 – Chapitre 9 – Partie 2

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Chapitre 9 : Mercenaires

Partie 2

De plus, ils voulaient vraiment établir un lien avec ce magasin. Le fait d’avoir potentiellement un plus grand nombre d’emplois dans l’avenir — et un plus grand nombre de ces délicieuses gâteries — était tout simplement beaucoup trop attrayant. Ce n’était véritablement même pas un choix. Les quatre se regardèrent et hochèrent la tête.

« On le prend ! », crièrent-ils à l’unisson.

Les mercenaires avaient dit à Mitsuha qu’ils partiraient dans deux jours. Une fois la pluie passée, Mitsuha fermerait le magasin et ils iraient tous à la guilde.

Oh, j’ai oublié d’en demander le salaire, pensa Sven, qui était pourtant le chef du groupe. Peu importe, ça ne me dérangera pas même si ce n’est que quelques pièces en argent. Inutile de dire que la pièce d’or qu’elle avait présentée à la guilde l’avait ému. Les choses s’améliorent vraiment !

Le lendemain, après la fermeture du magasin, Mitsuha commença à se préparer pour ce voyage de trois jours. Outre le strict nécessaire, elle bourrait son sac à dos de bric-à-brac, dont elle avait demandé l’utilité aux mercenaires à l’avance. C’était très bien, mais garder le sac à un poids qu’elle pouvait porter était un défi. Certains articles étaient légers, mais trop gros, tandis que d’autres étaient petits, mais trop lourds, et ainsi de suite.

La nourriture et l’eau étaient particulièrement lourdes. L’endroit où ils allaient s’installer était près d’un ruisseau, mais elle avait besoin d’eau pour s’y rendre. Au moins, un litre ne semblait pas suffisant. Elle ne serait probablement pas non plus capable d’utiliser son voyage entre les mondes pour s’approvisionner. L’un de leurs objectifs était de la protéger, ils la surveilleront pendant toute la durée du voyage, y compris les nuits. Essayer de retourner sur Terre dans cette situation serait trop dangereux.

Le jour du départ, Mitsuha s’était réveillée plus tôt que d’habitude. Elle avait pris un petit-déjeuner copieux, puis se rendit dans sa maison sur Terre pour aller aux toilettes, car elle ne voulait pas avoir à répondre à l’appel de la nature en cours de chemin. On lui avait dit qu’ils ne mangeraient que deux repas le premier jour, alors elle avait bien mangé le matin afin de pouvoir tenir jusqu’au soir. Elle avait néanmoins l’intention de prendre une collation ou deux.

Les voyageurs de ce monde avaient une relation délicate avec la nourriture, car elle était à la fois lourde et longue à préparer. Lors de tels voyages, ils pouvaient vivre des produits de la terre en mangeant des plantes et des animaux sauvages, mais les mercenaires préféraient ramener tout ce qu’ils pouvaient vendre, en combattant souvent la faim pour de l’argent.

À cause de tout cela, ils n’avaient apporté que le minimum absolu, puis espéraient se contenter des produits sauvages qui ne valaient pas grand-chose sur le marché. Et si ça ne marchait pas, ils se contenteraient du peu de nourriture qu’il y avait dessus. Ils avaient dit qu’ils prépareraient aussi des repas pour Mitsuha, mais elle avait refusé.

« Hé, je veux juste essayer cette nourriture ! Ne me regardez pas comme ça ! Il n’y a pas de quoi s’inquiéter ! La nourriture déshydratée est géniale ! »

Je me parle beaucoup ces derniers temps, se dit-elle. Je n’ai personne d’autre à qui parler. De toute façon… Couteau ? Check. Poignard ? Check.

Mitsuha avait renoncé à prendre l’épée courte. Elle était beaucoup trop lourde pour elle. Il y avait un monde de différence entre les épées courtes et les poignards à cet égard. La distinction entre « épée courte » et « épée longue » était en fait basée sur le type de soldat qui les utilisait — les premières étaient pour l’infanterie, tandis que les secondes étaient pour la cavalerie — donc il y avait de longues épées courtes aussi bien que de courtes épées longues. Cela signifiait essentiellement que les épées courtes étaient des armes utilisées par les fantassins adultes. Le terme « court » était assez trompeur.

Mitsuha avait besoin d’un objet deux fois moins long qu’une épée normale — un poignard, en gros, comme celui d’Ilse. Un poignard de 50 cm de long ayant une lame de 33 cm aurait été parfait. Quand elle en avait parlé au chef des mercenaires, il avait fait une grimace qui disait :

« Oui, j'ai le pressentiment que tu ne sais pas à quoi tu as affaire », à son grand dam.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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