Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 3 – Chapitre 4 – Partie 2

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Chapitre 4 : Une frappe

Partie 2

« C’est une invitée inattendue, n’est-ce pas ? » demanda Utakata.

« ... Je ne pensais pas non plus être appelée ici si tard dans la nuit par la même personne qui m’a donné une telle marque noire sur mon dossier, » déclara froidement Shizuku.

« Hahaha. C’est tout à fait naturel. Oh, c’est vrai, voulez-vous une tomate ? C’est très sucré et délicieux, vous savez, » demanda Utakata.

« ... Je me suis déjà brossé les dents. Donc non merci. D’ailleurs, je n’ai probablement pas été appelée jusqu’ici pour simplement manger des tomates. — Alors, Présidente des étudiants, qu’attendez-vous de moi ? » Shizuku avait exhorté Touka avec froideur à se diriger vers le sujet principal.

... Elle agissait d’une manière enfantine et Shizuku elle-même le pensait. Mais le fait de rencontrer et parler avec la personne qui avait détruit son rêve, et son but de se diriger devant tout le pays avec son frère, la mettait après tout mal à l’aise.

Touka avait exactement le même sentiment. C’est pourquoi elle était allée droit au but et avait expliqué pourquoi elle avait appelé Shizuku ici. « La vérité est que Madame la Directrice a envoyé un message il y a quelque temps... et parce que vous n’êtes pas sans lien de parenté, Shizuku-san, je voulais vous le transmettre... »

Ce que Touka disait, c’était que l’horaire des compétitions de demain avait été soudainement modifié. Et qu’Ikki parierait tout son avenir dans ce combat, et qu’il devrait relever un défi. Peu à peu, à mesure que Shizuku écoutait la réalité si méprisable, son expression devenait pleine de colère. Et peu de temps après, elle avait fini d’entendre tout ça,

« ... Salopard... ! » Avec des yeux verts qui brillaient d’une fureur, elle avait craché une malédiction sur quelqu’un qui n’était pas là. Et après ça, elle avait demandé à Touka. « ... Présidente, allez-vous vraiment vous battre ? Alors même qu’Onii-sama est dans une condition physique qui est fortement altérée ? »

« La présidente du Conseil des Étudiants n’est rien de plus qu’un étudiant ordinaire. Même si je soulève des objections, je n’ai pas le pouvoir de changer contre qui je suis confrontée, » répondit Touka.

Même si c’était Touka, qui hésitait à se battre, elle ne pouvait rien faire pour ça. Cependant — même si cela n’avait rien changé et qu’elle n’avait pas réussi à convaincre Shizuku, Touka avait quand même appelé Shizuku ici.

« Par conséquent, Shizuku-san, j’ai une demande pour vous, la famille de Kurogane-kun, » déclara Touka.

« Pour moi... ? » demanda Shizuku.

« Oui... Shizuku-san, pouvez-vous conseiller à Kurogane-kun de ne pas le faire ? » demanda Touka.

« ... Hein ? » s’exclama Shizuku.

« La condition physique de Kurogane-kun semble être très mauvaise, » déclara Touka. « Au mieux, il a une pneumonie... j’ai même entendu dire que ça pourrait être encore pire que ça. En clair, il ne peut pas se battre avec son corps dans un tel état… Cependant, je n’ai eu que quelques jours d’interaction avec lui, mais j’ai vu le genre de chevalier qu’est Ikki Kurogane. En parlant de cette impression, je pense qu’il se traînerait jusqu’au combat, même avec tout son corps couvert de blessures et à moitié mort. Et il ne le fera pas en désespoir de cause, mais pour me combattre sérieusement. Il aura certainement des perspectives de victoire et une résolution en lui. »

Et — .

« Et moi aussi, je suis une fille qui ne laissera pas l’adversaire que j’affronte s’échapper. S’il vient au combat, je l’affronterai de toute mon âme. Par conséquent, même si un accident désastreux se produisait…, » déclara Touka.

À cet instant, un frisson avait traversé tout le corps de Shizuku.

Cette personne... est sérieuse, pensa Shizuku.

Derrière les lunettes, elle voyait clairement la lueur dans les yeux de Touka, et Shizuku était convaincue. Touka n’exagérait pas. En effet, elle pensait même à la possibilité de tuer Ikki. Et voyant le pire avenir possible, elle avait appelé Shizuku ici.

« Je vous en supplie. S’il vous plaît, arrêtez Kurogane-kun. Je pense que la seule personne qui pourrait le faire, c’est vous qui êtes sa famille, » déclara Touka.

Shizuku n’avait pas réagi immédiatement.

Qu’est-ce qu’elle devrait faire ? Quelle serait la bonne chose ? Sans savoir que...

« ... Un soir, donnez-moi une nuit pour y réfléchir…, » le mieux qu’elle pouvait faire, c’était de laisser sortir ces mots.

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2 commentaires :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

  2. Merci pour les 2 parties du chap ^^

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