Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 3 – Chapitre 4 – Partie 15

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Chapitre 4 : Une frappe

Partie 15

Les acclamations sont... vraiment lointaines, pensa Ikki.

En ce moment, Ikki avait l’impression que ces acclamations n’étaient que le bruit de la pluie à l’extérieur d’une fenêtre. Sa conscience était complètement séparée de son corps. S’il ne concentrait pas totalement le peu de lucidité qu’il avait encore, il tomberait immédiatement au sol pour ne plus se relever.

Non, c’était déjà acceptable de se laisser aller dès maintenant. Après tout, le match avait été décidé, et Ikki avait gagné le fait de continuer selon ses désirs. Mais même ainsi, Ikki s’empressait encore d’aller de l’avant vers sa prochaine étape.

― Car il y avait un endroit où il voulait absolument aller avant de pouvoir prendre un peu de repos. Il y avait quelqu’un qu’il voulait rencontrer avant que les ténèbres n’arrivent.

En ce moment... il y a quelque chose que je veux absolument lui transmettre..., pensa Ikki.

Ainsi, il avait marché vers sa destination. Avec les acclamations dans le dos, il passa par la porte bleue.

« Ikki... ! »

Et la personne qu’il voulait rencontrer était également venue à sa rencontre.

... Je lui en suis reconnaissant..., pensa Ikki.

Parce qu’en toute honnêteté, le fait de marcher jusqu’aux sièges des spectateurs serait gênant pour lui dans cet état. Stella avait accueilli Ikki avec les bras écartés alors qu’elle lui sautait presque dessus.

Ikki s’était effondré contre sa bien-aimée. De son côté, Stella avait étreint Ikki en le plaquant contre sa poitrine voluptueuse, et — .

« Bien joué... Ikki... ! » Elle avait déclaré ses paroles qui s’étaient entrecoupées comme si elle avait eu le hoquet. Sur son visage, des larmes ruisselaient.

« Étais-tu si... inquiète ? » lui demanda Ikki.

« Je l’étais ! Bien sûr que je l’étais ! *larmes*. Tu m’as été enlevé et tu n’es pas revenu pendant des semaines ! Et quand tu es revenu, tu es arrivé à moitié mort ! Et malgré ça, tu as fait quelque chose d’absurde en allant défier Raikiri lors d’un affrontement en face à face... quel genre d’idiot es-tu ! Incroyable ! Stupide, oui, tu es un idiot, idiot, idiot ! » répondit Stella.

Ha ha ha... tout a été exposé, pensa Ikki.

« Mais... moi aussi, je suis une idiote, » continua Stella.

Hmm ? pensa Ikki.

« Parce qu’Ikki, celui qui continue à défier les autres de cette manière, est celui que j’aime, » en disant cela, Stella avait étreint Ikki avec plus de force. Et à travers la peau qui le serrait fermement, Ikki pouvait sentir la chaleur de Stella.

Ahh, cette chaleur, pensa Ikki.

Cette chaleur avait donné énormément de force à son corps gelé. Cette fois-là, quand il était tombé au milieu du blizzard, il pensait que c’était vraiment sans espoir. Il pensait qu’il ne restait plus aucune force dans son corps. Cependant, cette chaleur lui avait donné la force de continuer. Et même s’il ne se souvenait pas de son nom, son corps désespéré s’était quand même relevé.

... Merci, pensa-t-il.

Si Stella n’avait pas été là, il n’aurait jamais pu venir jusqu’ici. Alors qu’il avait été rejeté de façon décisive par son père, sombrant ainsi dans le désespoir, il aurait été enseveli sous le blizzard pour ne jamais plus refaire surface. Mais si cette fille était là... il pourrait encore se lever. Si cette fille était là, il pourrait continuer à se battre.

Et ainsi, afin de lui dire tout ça, il avait décidé d’aller de l’avant. Il avait ainsi décodé que quand le combat aura pris fin, s’il gagnait, il dirait quelque chose de crucial à Stella.

« ... Stella. »

Ikki avait pris une profonde respiration puis il avait serré Stella dans ses bras avec toute la force qu’il lui restait.

 

 

Et après ça, il lui avait déclaré ce qu’il avait décidé. « Je veux que nous soyons une famille. »

Ce n’était que quelques mots. Mais l’affection qu’il ressentait avait été transportée sur eux et lui avait été clairement transmise. Il s’agissait des paroles décisives qu’il n’avait jamais prononcées auparavant. C’était des mots qui indiquaient noir sur blanc que la relation entre eux n’était déjà plus celle d’amoureux ordinaires.

En un instant, le corps de Stella qui le serrait dans ses bras trembla légèrement.

Mais cela n’avait duré qu’un instant.

Immédiatement après ça, Stella avait serré le corps d’Ikki encore plus fortement, avant de lui répondre — .

« Oui. Ikki, je veux que tu fasses de moi ton épouse. »

Avec une voix qui résonnait comme si elle allait fondre en larmes, mais avec une timidité vraiment remplie de délicatesse, elle lui donna sa réponse. Dès qu’il avait entendu ces mots, le cœur d’Ikki avait été enveloppé de soulagement — et il avait finalement lâché prise, sombrant instantanément dans les ténèbres.

« Ikki... ? Non, Ikki ! Ressaisis-toi ! » cria Stella.

Perdant toute sa force, le corps d’Ikki s’appuyait maintenant langoureusement contre elle. Même s’il respirait... c’était terriblement faible. D’un seul coup d’œil, elle pouvait dire qu’il était dans un état de santé très critique.

Et Stella avait remarqué quelque chose. Tout le corps d’Ikki saignait sous ses vêtements. Le corps qu’il avait amplifié plusieurs centaines de fois avait été endommagé. C’était déjà au-delà des limites qu’un corps humain pouvait supporter.

Si je ne l’emmène pas rapidement à l’infirmerie..., pensa Stella.

« Stooooop ! »

Mais devant Stella qui essayait de transporter Ikki à l’infirmerie, il y avait un homme qui ressemblait à un tonneau qui s’était mis dans son chemin. Avec des yeux injectés de sang, et une sueur huileuse qui ruisselait sur tout son visage, il s’avançait vers eux. Il s’agissait de Mamoru Akaza.

Ces yeux ne contenaient plus rien indiquant qu’il avait autrefois été sain d’esprit. Il avait échoué. Par conséquent, il devrait assumer la responsabilité de cet échec. Et si c’était le cas, il n’y avait aucune chance qu’il soit promu. Il était même évident qu’il perdrait son poste actuel et sa position au sein du clan.

À moins qu’il n’agisse drastiquement afin de gommer ça.

Cette impatience avait ainsi enlevé tout bon sens à cet homme d’âge mûr. Akaza avait fait surgir son Dispositif en forme de hache puis il s’était approché d’Ikki qui était inconscient.

« Hehehehe ! Attendez un peu, Princesse ! Laissez-moi m’occuper de ce morveux ! » déclara Akaza. « Je dois tout de suite me battre en duel avec lui ~ ! En vérité, celui qui devait être son adversaire n’était pas Touka Toudou, mais moi ! Il s’agissait d’une promesse entre hommes que nous avons faite ! Alors, donnez-moi tout de suite ce gamin, hein ? »

À ce moment-là, Stella avait disparu de devant Akaza. Non, pas disparu — ce n’était pas qu’il l’avait perdue de vue, mais que Stella avait agi entre les intervalles de sa prise de conscience.

Le jeu de jambes en provenance des arts martiaux anciens, le Pas sans Trace. Pour quelqu’un de l’envergure de Stella, tant qu’elle comprenait le principe, il ne s’agissait pas d’une technique difficile à reproduire. Stella avait porté Ikki bien au-delà de la position d’Akaza sans qu’il s’en rende compte.

— Et alors qu’elle passait à côté d’Akaza, elle avait donné un coup de revers qui avait fait voler ce corps pitoyable.

« Buhyaaaaaaaaaaaaaaa !? »

Le corps d’Akaza avait été soufflé comme s’il avait été heurté par un camion, et après s’être écrasé contre la porte bleue, il avait rebondi encore et encore comme une balle en caoutchouc pour finalement s’arrêter au centre du ring.

« Wôw ! Ce vieil homme a vraiment volé ! »

« Qu’est-ce qu’il a, ce vieil homme ? Je crois que je l’ai déjà vu quelque part. »

« Que devrais-je dire ? On dirait que son dos est plié dans un angle extravagant, n’est-ce pas ? »

« Et c’est un sacré mouvement qu’il vient de nous faire. Je me sens mal rien que d’y penser. »

« Est-il encore en vie ? »

L’extérieur devenait légèrement bruyant, mais Stella s’en fichait. Afin de faire qu’Ikki puisse immédiatement être examiné par un médecin, elle s’était dirigée à toute vitesse vers l’infirmerie. Et quant au visage de la personne qu’elle venait d’envoyer voler, il n’avait pas la moindre trace dans son esprit.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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