Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 3 – Chapitre 1 – Partie 11

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Chapitre 1: Lorelei VS Raikiri

Partie 11

« Ah ! Présidente ! Bonjour... ! »

« Bonjour, Mishima-san. »

« Présidente ! Félicitations pour le match d’aujourd’hui ! »

« Merci pour votre soutien, Sayama-san. »

« Présidente Toudou, bonjour ! Merci de m’avoir aidée à chercher mon porte-monnaie l’autre fois ! Je suis vraiment désolée d’avoir dû vous faire m’accompagner pendant toute une journée. »

« Ne vous en faites pas, Itagaki-san. D’ailleurs, il a été trouvé grâce à Uta-kun, et je n’ai pas du tout été utile... Ah ! S’il vous plaît, prenez soin de ne pas le perdre à partir de maintenant, d’accord ? »

Au fur et à mesure qu’ils avancent mètre après mètre, des étudiants de diverses années scolaires et des deux sexes avaient accueilli Touka, et Touka avait répondu individuellement par leur nom.

Ikki et Stella tenaient les documents qu’elle portait il y a quelque temps et regardaient cette scène en marchant à plusieurs pas derrière elle.

« Les personnes idolâtrent Touka-san, non ? » Soudain, Stella parla de ce qui était présent dans ses pensées.

Face à cela, Touka se mit à sourire de joie comme si cela l’amusait. « Après tout, je ne fais que les choses qui sont naturelles pour un président du conseil étudiant. Mais mettons ça de côté, je dois tous les deux vous remercier. Non seulement pour avoir rassemblé les documents pour moi, mais aussi quant au fait que vous les avez portés... »

« Non, ce n’est pas nécessaire. C’était dès le départ une quantité trop difficile à porter pour une seule personne, » déclara Ikki.

« Hahaha... J’étais un peu trop confiante et j’ai essayé de les transporter tous d’un coup. En fin de compte, je suppose que je ne devrais pas essayer de couper les coins. Je dois y réfléchir avec plus d’attentions la prochaine fois, » déclara Touka.

Touka sortit timidement sa langue après avoir dit ça. Ce geste était extrêmement charmant, et c’était impensable pour la même personne qui avait précédemment utilisé la puissance d’un féroce dieu pour mettre Shizuku à bas.

« Mais... j’ai été surprise. J’ai déjà vu le visage de Stella-san dans le journal avant de la voir en personne, mais pour vous devez être l’Ikki Kurogane-san des rumeurs... Je pense que c’est un moment quelque peu maladroit pour nous rencontrer en face à face. »

Incroyable minutage que nous avions là. C’était probablement parce que Shizuku était la sœur d’Ikki qu’elle disait ça.

Face à ces paroles, Ikki avait répondu en secouant un peu la tête. « ... S’il agissait du match alors Shizuku a tout donné et s’est magnifiquement battue. Et vous avez accepté ce défi en face à face, et y avez répondu sincèrement. Voici ce que c’était selon moi. Je suis très reconnaissant envers vous pour avoir accepté le désir de ma sœur, et je n’ai donc aucune rancune envers vous. »

Il s’agissait des véritables pensées d’Ikki. Mais...

« Je suis du même avis, mais il y a quelque chose qui me préoccupe, » déclara Stella.

Tout en acceptant les mots d’Ikki, Stella regardait Touka avec un regard qui affichait une humeur légèrement dangereuse. Elle avait quelque chose qu’elle avait besoin de demander à Touka et cela quoiqu’il arrive. Et c’était... « Touka-san. Nous avons vu la situation lors de la précédente scène, et alors que vous aviez le genre de vision qui vous empêche de voir beaucoup de choses sans lunettes, mais vous n’avez même pas mis de lunettes pendant le match, non ? Pourquoi avez-vous fait ça ? »

En effet, pourquoi Touka, dont la vue était si mauvaise, enlevait-elle ses lunettes pendant le match ?

« ... Peut-être, vous n’avez pas été à fond contre elle ? » demanda Stella.

« N-Non, ce n’est pas vrai ! » s’exclama Touka.

« Hein !? » s’exclama Stella.

« Eh ? ... Ah ! ... C-Ce n’est pas vrai du tout ~, » déclara une Touka agitée.

Était-elle vraiment agitée par la question de Stella ? Un énorme accent était apparu tout à l’heure. Avec ses joues rougies, la tentative confuse de Touka de l’ignorer était déjà trop tardive. Néanmoins, Touka s’était un peu éclairci la gorge et elle fit que son ton revint à la normale. « Comment dois-je le dire, c’était plutôt l’inverse. Parce que Shizuku-san était une adversaire qui ne pouvait pas être traitée par des moyens ordinaires, il n’y avait aucune chance que je puisse accepter son défi tout en portant mes lunettes. Si je n’avais pas amélioré l’exactitude de ma perception en coupant ma vue, affronter un adversaire de la classe de Shizuku-san aurait été très difficile pour moi. »

« Perception, vous dites... qu’entendez-vous par là ? » demanda Stella.

« De mon côté, je suis capable de sentir les signaux subtils en provenance du corps de mon adversaire dans les cas où je neutralise ma vue. Une telle chose est une application pratique de la capacité d’utiliser la foudre, comprenez-vous ça ? » demanda Touka.

Comme l’avait dit Touka. Les humains étaient des machines vivantes. Leurs mouvements étaient basés sur la transmission autonome des signaux venant toujours du cerveau. Être capable de percevoir ces signaux était extrêmement bénéfique.

Elle pouvait même voir la ligne de vue de l’adversaire à partir des signaux contrôlant ses muscles oculaires. Elle pouvait connaître les mouvements de l’adversaire à partir des signaux circulant dans ses nerfs. On pouvait donc les comprendre tout à fait distinctement.

« Quand on parle de ce genre d’informations, il s’agit des véritables sensations mises à nu de l’adversaire qui ne peuvent pas être falsifiées. C’est un peu comme l’état d’esprit de l’adversaire. Cela indique aussi comment l’adversaire prévoit d’agir après ça. Dans la pratique, il y a beaucoup de choses que je comprends au-delà de ce que l’œil se limite à voir dans mon adversaire. Et si je saisis ces choses, lire et analyser ce que pense mon adversaire devient très simple. Ainsi je peux voir à travers les pièges et les attaques-surprises sans jamais pouvoir être vaincue par ça. »

« ... Je vois. C’est ainsi que Touka-san a pu éviter l’attaque-surprise de Shizuku ? » demanda Stella.

Touka hocha positivement la tête face aux paroles de Stella.

« Ceci est mon Art Noble, la Vision Inversée, » déclara Touka « Je suppose qu’il ressemble à la Vision Parfaite du Pire, n’est-ce pas ? Bien que si la Vision Parfaite du Pire est le fruit du discernement, le mien est une ruse tout à fait ordinaire... Eh bien ! C’est comme ça. Mais ce n’est pas comme si je n’allais jamais en douceur face à un adversaire, vous savez ? »

« D’accord... Je me sens bien mieux d’entendre ça. Désolée d’avoir demandé ça, il s’agissait d’un étrange soupçon que j’avais, » déclara Stella.

« Non, non. Hahaha, » répliqua Touka.

« Vous semblez enchantée, non ? », demanda une Stella intriguée.

« Oui, car Stella-san était inquiète pour son amie... c’était bien ce que je pensais dès le départ, » répondit Touka.

Les joues de Stella devinrent rouges comme si un feu avait été allumé par ces paroles. « Quoi !? C-Cette personne et moi ne sommes pas du tout des amies ! »

« Oh ? Est-ce vraiment ainsi ? » demanda Touka.

« Non, je crois qu’elles sont en réalité en très bon terme, » déclara Ikki.

« I-Ikki, même toi tu dis ça ! Arg, je m’en fous complètement ! » Alors qu’elle devenait soudainement de mauvaise humeur, Stella détourna les yeux d’Ikki et remonta les marches de l’escalier en marchant seule devant les autres.

... Je me demande si elle sait vraiment où se trouve le bureau du conseil étudiant.

Elle n’avait probablement aucun indice de l’endroit où elle devrait aller. Elle les attendrait très probablement après être arrivée au prochain croisement. Ikki n’avait pas poursuivi Stella, et avait à la place demandé à Touka. « Par ailleurs, est-ce une bonne chose de faire ça ? »

« De quoi parlez-vous ? » demanda Touka.

Ikki lui répondit alors. « Eh bien, je parle du fait de nous parler de votre propre capacité. Il ne reste pas beaucoup de matchs restants jusqu’aux finales de ses sélections, mais il y a encore une forte probabilité que nous puissions devenir des adversaires. »

« Ce n’est pas vraiment un problème. J’ai bien révélé le mécanisme derrière ma Vision Inversée, mais... ce n’est pas comme si je perdrais à cause de ça, » répondit-elle, pleine de confiance.

En un instant, comme si Ikki avait été frappé par un éclair, il sentit un esprit combatif engourdissant du haut de sa tête jusqu’à ses pieds. Il y a un moment, Touka avait affiché le sourire gai et calme d’une fille plus vieille. Mais maintenant, dans ses yeux plissés se trouvait une lumière de sauvagerie tel un couteau étincelant. C’était la preuve incontestable que cette fille était bel et bien Raikiri. Tout en ayant une confiance absolue quant à sa propre force, elle avait le désir de combattre face à des gens encore plus forts qu’elle. Elle était bien une personne qui était du même type qu’Ikki ou Stella qui avaient eux aussi des yeux brûlants de confiance en soi et d’ambition.

... Haha.

C’est ce qu’Ikki pensait en le voyant. Il pensait que cette fille et lui-même pourraient sûrement devenir de très bons amis.

Et encore plus que ça, il savait que dans l’avenir... il voulait essayer de combattre cette fille avec toute sa force.

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