Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 3 – Chapitre 1 – Partie 10

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Chapitre 1: Lorelei VS Raikiri

Partie 10

« Shizuku paraissait vexée, » en se dirigeant vers l’extérieur depuis le couloir du cabinet médical du dortoir, Stella toussait.

« ... C’est tout à fait compréhensible. La route vers le Festival des Sept Étoiles vient probablement d’être coupée pour elle, » répondit Ikki.

Il y a quelque temps, Ikki avait été informé de première main par Oreki que ces batailles de sélection ne feraient ressortir que six noms en tant que représentant, et ces places seraient comblées par les étudiants invaincus. Comme ils viseraient ces places, ces combats ne permettraient jamais une défaite.

« Mais Shizuku n’a rien à en être gêné, » continua Ikki.

Ikki se souvint de la main droite de Shizuku qui avait saisi la cheville de Touka. La volonté qu’elle avait montrée à la fin du combat était vraiment magnifique.

« C’est un combat serré qui ne permet pas même une erreur, non ? » demanda Stella.

« Oui, mais... ce n’est pas le problème de quelqu’un d’autre, » déclara Ikki.

Tout le monde combattait selon les mêmes règles. Shizuku, Ikki, Stella... Aucune des personnes qui visaient le sommet des Sept Étoiles ne pouvait subir une seule défaite. Il s’agissait de la règle établie par la nouvelle directrice, Kurono Shinguuji. Une falaise qui filtrait les prétendants pour le bien de la création d’un Roi des Épées des Sept Étoiles de Hagun. Cela permettait de réunir les personnes les plus fortes afin qu’ils deviennent des compagnons, puis de sélectionner uniquement la personne la plus forte parmi elles. Car à la fin de la journée, il ne restait qu’une seule personne qui prendrait le sommet des Sept Étoiles.

« Nous sommes déjà proches de la ligne d’arrivée pour les Batailles de Sélection. Même nous, nous devons concentrer notre énergie plus que jamais, non ? » demanda Ikki.

« Tu sais, je ne perdrai pas, » Stella fit cette déclaration d’une voix forte et emplie de volonté.

Ikki tourna son regard vers Stella qui venait de parler. Et Stella regardait Ikki, avec des yeux qui contenaient des flammes ardentes et étincelantes d’un fort esprit combatif.

« Je ne perdrai absolument pas parce que je vais me battre et gagner contre toi, Ikki. Et cela sera cette fois lors de la finale du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, » annonça-t-elle.

Face à cette expression de sa volonté et de son affection, Ikki sentit un bonheur apparaître dans sa poitrine. La promesse qu’ils avaient échangée cette nuit-là, il savait qu’il n’était pas le seul à attendre avec impatience son accomplissement.

« ... De mon côté, je pense la même chose. Après tout, je ne perdrai certainement pas, » déclara Ikki.

« Hehe. Bien sûr. Je ne vais pas te permettre de disparaître au milieu du trajet ♪, » déclara Stella.

Stella fit un doux sourire sur tout son visage face à la réponse d’Ikki. Face à ce visage souriant, les joues d’Ikki se détendirent. Récemment, cette fille était devenue de plus en plus insupportablement belle. Plus il la connaissait, plus il s’approchait d’elle et plus il aimait cette fille. Son parfum de fleur, sa température légèrement élevée... tout cela était charmant selon lui. Et parce qu’il voulait tomber encore plus en amour avec cette fille, il maintiendrait une motivation encore plus élevée que ce qu’il avait soutenu jusqu’à présent. Il se poussait plus haut que là où il était maintenant, et tout cela, afin de se rendre digne de la plus forte rivale qui se tenait en ce moment à côté de lui, de la jeune fille qui était sa bien-aimée. En ce qui concernait Ikki, sa rencontre avec elle était une fortune irremplaçable.

« Eh bien ! Afin de ne pas perdre, ne devrions-nous pas faire un petit entraînement ? » demanda Ikki.

« C’est parfait. Pour le dire franchement, après avoir regardé le match de Shizuku, mon corps à des élancements, » répondit Stella.

« Haha, c’est tellement toi, Stella. Alors, dépêchons-nous et allons-nous-en d’ici, » dit Ikki.

En disant cela, Ikki avait vérifié que personne d’autre n’était présent dans le couloir, puis avait pris la main de Stella et avait entrelacé leurs doigts. Au moment où il avait fait ça, Stella avait également serré la main d’Ikki. Lors de leur sortie à la piscine, comme ils avaient fait un pas vers avant en tant que couple, ils s’étaient peu à peu mutuellement habitués à avoir plus souvent des contacts peau à peau. Récemment, quand ils étaient allés dans des lieux hors de l’œil du public, l’un d’eux saisissait spontanément la main de l’autre. Les doigts serrés, reconnaissant la température et la présence de leur amoureux. Ikki et Stella étaient tous deux venus à aimer faire ce genre d’acte au quotidien.

Bien sûr, leur type préféré de contact entre eux était le baiser. Dans cette situation, en ce qui concerne leur relation, le sujet qui avait commencé dans cette piscine avait certainement raccourci la distance entre les deux amoureux, et cela pourrait certainement être qualifié de progrès.

Cependant — pour dire la vérité, Stella se sentait un peu insatisfaite de la présente situation. Ou peut-être insatisfaite n’était pas tout à fait la bonne façon de le dire. Elle voulait se rapprocher et s’efforcer ― d’être plus proche d’Ikki comme une femme le ferait. Pour se rapprocher de lui et rétrécir la distance entre elle et Ikki, ce désir était de plus en plus présent en elle.

La nuit, en particulier, quand ils échangeaient des baisers avant d’aller dormir, et c’était encore pire au moment où leurs lèvres se séparaient. Par exemple, hier, elle avait laissé sortir un étrange gémissement quand leurs lèvres s’étaient séparées et cela avait surpris Ikki.

C’était tellement embarrassant...

Après avoir été surprise par ce doux bruit qu’elle n’avait pas imaginé laisser fuir de ses propres lèvres, elle avait immédiatement sauté dans son lit et s’était couvert la tête avec son futon. Néanmoins, il avait fallu du temps avant que le feu qui s’était allumé à l’intérieur de son corps se soit dissipé.

Est-ce que mon désir sexuel est si fort, je me le demande...

Il suffisait de se souvenir de ce simple fait pour que cela la rende très embarrassée. En premier lieu, elle n’avait pas cherché un endroit afin d’obtenir une réponse. Parce que pour Stella, il y avait sa position de deuxième princesse de l’Empire Vermillion. Cependant, en même temps, Stella et Ikki étaient tous des deux adultes matures au-delà de l’âge de quinze ans. (Les Blazers deviennent adultes à l’âge de quinze ans ce qui était une norme partagée par tous les pays participants aux Nations de la Ligue des Chevaliers-Mages.) En d’autres termes, ils étaient tous les deux... des adultes qui pouvaient même décider de se marier. Et en tant qu’adulte, ils avaient bien sûr, également le privilège de pouvoir tomber en amour sans que quiconque puisse l’empêcher.

Et que faire si, par hasard... Ikki me demande que...

S’il la regardait directement dans les yeux, posait ses mains sur ses épaules, et lui demandait cela... à ce moment-là, quelle réponse pourrait-elle choisir dans une telle situation ? Devrait-elle prendre la position officielle d’une princesse impériale ? Ou plutôt suivre ses propres sentiments ?

Si elle était la Stella d’avant, elle aurait sans doute donné une excuse ou autre et aurait refusé la demande d’Ikki. Mais en ce moment, que ferait-elle ?

Elle se le demandait, mais aucune réponse n’était venue.

Mais, si Ikki voulait vraiment et lui demandait cela, alors...

... J’aimerais...

« Qu’est-ce qui ne va pas, Stella ? Ton visage est vraiment tout rouge ? » demanda Ikki.

« Pffuuu !? Ah ! Ce n’est rien ! » répondit Stella.

« Tu sais, si ce n’était rien, alors ton visage ne serait pas rouge. Je me demande si tu ne pourrais pas couver un rhume. Peut-être, un peu de fièvre, non !? » demanda Ikki alors qu’il semblait être inquiet quant à l’état de santé de Stella.

Ikki s’approcha de son front afin de vérifier sa température. Face à cette bonté, Stella avait fait resurgir ses sentiments ce qu’avait fait pousser un petit cri.

N-N-N’approche pas ainsi de mon visage en ce moment !

« Je-je-je vais vraiment bien ! Vraiment ! Alors tu ne devrais pas te rapprocher si proche... ! » s’exclama Stella.

Elle avait forcé de nouveau Ikki à reculer, alors qu’elle était tout étonnée par son propre manque de chastes pensées. Le fait de s’imaginer qu’elle envisageait une telle inconduite à l’intérieur du bâtiment de l’école avant même que le soleil ne soit descendu était vraiment...

Une telle chose était mauvaise.

Une telle chose était interdite avant d’aller au lit.

Est-ce que cela veut dire que c’était correct si elle le faisait une fois dans son lit ? Stella avait ignoré la réplique envoyée par son propre cœur et avait réfréné ses sentiments érotiques.

Tout à coup, c’était à ce moment-là que... du coin du couloir se trouvant en face d’eux, avec un bruit bizarre, une chose étrange était venue dans leur champ de vision.

Est-ce une ombre humaine ? Alors qu’ils pensaient cela, les deux amoureux avaient séparé leurs mains en pleine panique. Comme ils l’avaient dit il n’y a pas longtemps, Ikki avait une certaine position sociale, et c’était également le cas de Stella. S’ils devaient être vus comme étant des amoureux, le monde serait considérablement surpris, et cette interaction deviendrait fortement mise sous pression. Pour cette raison, jusqu’à ce que la période frénétique où les étudiants se déchaînaient pour aller au Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, ne soit terminée, ils avaient établi le plan de garder leur relation cachée du reste de l’école.

Cependant... ce qui apparaissait n’était pas une personne. Il s’agissait d’un monstre en forme de rectangle blanc et tordu.

« Allez... allez...! » put être entendus en provenance du monstre blanc.

Ce monstre, si l’on regardait plus attentivement sa forme, on pouvait dire qu’il s’agissait en réalité d’une liasse de papiers empilés en un pilier blanc. Quelqu’un portait la pile de papier empilée avec les deux mains. Il était difficile de dire qui faisait ça, parce que la montagne de papier était si élevée qu’elle dissimulait son visage. Mais si l’on regardait du côté des jambes, ceci semblait être une étudiante.

« Tout cela semble quelque peu périlleux, » déclara Stella.

« C’est bien le cas, non ? Nous devrions probablement lui donner un coup de main, » répondit Ikki.

Après avoir décidé ça, Ikki haussa la voix pour pouvoir être entendu de l’étudiante. « Hmm ! Si vous le souhaitez, je pourrais vous aider à transporter tout ça ! »

« Hein !? » cependant, l’étudiante avait été surprise d’entendre brusquement une voix, et son corps se raidit automatiquement. En raison de ça, son pied droit cogna dans son pied gauche et ainsi... « Haaaa ! »

« Wôw !? » s’exclama Ikki.

La pile de papier tomba lourdement sur un Ikki tout aussi surpris par le cours des événements.

« Bon sang, qu’est-ce que vous faites tous les deux..., » murmura Stella, elle aussi surprise de tout ça.

« Oh non non, je suis désolée ! Je ne pensais pas qu’il y avait des personnes qui se trouvaient en face de moi ! » s’exclama la jeune femme.

« Pas du tout ! C’est moi qui je suis désolé de vous avoir effrayé en vous appelant si soudainement, » répondit Ikki.

Les trois étudiants étaient à genoux, et ensemble, ils rassemblaient la pile de papiers dispersés dans le couloir.

Et puis, après avoir ramassé une partie des feuilles de papier, Ikki porta son attention sur l’étudiante et...

Devant ses yeux, il y avait une paire de fesses se déplaçant de gauche et de droite.

 

 

« Maissssss ! » s’exclama Ikki.

« Ohh, mes lunettes... où sont mes lunettes ? » demanda l’étudiante.

Peut-être qu’au moment où elle était tombée, sa jupe avait été retournée vers le haut. Mais l’étudiante ne l’avait elle-même pas encore réalisé, et tout en toussant, elle était à quatre pattes tâtonnant dans les environs à l’aide de sa main. Ce faisant, elle se balançait et agita un peu plus ses grandes et voluptueuses fesses.

« Quoi, hé vous ! Votre jupe ! Votre jupe est relevée en ce moment ! » s’exclama Stella.

« Eh ? Nooooooooonnnn !!! » cria l’étudiante.

Après avoir entendu l’avertissement de Stella, l’étudiante avait finalement réalisé qu’elle agitait ses fesses à découvert devant le visage d’Ikki, et précipitamment, elle replaça sa jupe dans sa position normale.

« Je-je suis désolée ! Je vous ai montré une chose indécente impensable... ! » S’exclama l’étudiante.

« Euh, non... Hahaha, » répondit Ikki.

« Ikki, as-tu vu ? » demanda Stella.

« ... Si je disais que je ne l’ai pas vue, me croirais-tu ? » demanda Ikki.

« Penses-tu que je le ferais ? » demanda Stella.

« Je suppose que je ne dois pas demander... Hmm ? » répondit Ikki.

Alors qu’il soupirait, quelque chose était venu dans le champ de vision d’Ikki. Il s’agissait d’une paire de lunettes rondes avec des lentilles extrêmement épaisses.

Ah, n’était pas ce qu’elle cherchait depuis un moment ?

Devant la raison pour laquelle l’étudiante était à quatre pattes et secouait les fesses, Ikki prit ces lunettes et les lui présenta.

« Hé, n’est-ce pas ce que vous cherchiez ? » demanda Ikki.

« Ah ! C’est bien cela ! Merci beaucoup ! Je ne vois rien sans eux..., » répondit l’étudiante après s’être tournée vers Ikki, et avoir accepté avec reconnaissance les lunettes.

Et c’est alors qu’Ikki et Stella virent pour la première fois le visage de l’étudiante qui se tenait devant eux.

« Hein ? » s’exclama Ikki.

« Quoi !? » s’exclama Stella.

Et ils se figèrent tous deux devant l’identité de l’étudiante.

« V-Vous êtes..., » balbutia Stella.

Pourquoi une telle réaction ? Et bien, parce que cette étudiante, cette fille aux cheveux châtains avec une tresse était tout simplement...

 

« La Raikiri, Touka Toudou !? »

 

Sans aucun doute dans leur esprit, il s’agissait de la fille qui avait vaincu Shizuku avec sa puissance écrasante, celle qui était la chevalière la plus forte de Hagun.

« Eh ? Ah oui ? C’est bien vrai, » répondit Touka.

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