Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 13

Bannière de Rakudai Kishi no Cavalry ***

Chapitre 3 : Ayase Ayatsuji

Partie 13

« Wôw, il y a le signe d’un abandon de la part de la concurrente Ayatsuji ! » déclara Isogai. « Le match se termine avec cela ~~ ! Comme prévu, c’était Le Pire, le prétendant Kurogane, qui a gagné cette rencontre ! Avec cette victoire, le prétendant Kurogane possède maintenant onze victoires consécutives ! Les onze victoires consécutives qu’il a gagnées en battant des personnes célèbres comme Le Chasseur et la Grande Coureuse ! Nous pouvons maintenant le dire avec confiance qu’il sera l’un des représentants pour le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée ! »

Jetant un coup d’œil sur les acclamations excitées du public, Ayase laissa échapper un rire sec.

« C’est vraiment super... j’ai oublié de l’abandonner, je ne pouvais même pas maintenir cela..., » déclara Ayase.

Les mots qui sortaient de sa bouche étaient censés être un ricanement concernant son propre cœur.

Mais, ce ricanement...

« Vous n’êtes certainement pas ainsi, » déclara Ikki en rejetant les paroles d’Ayase.

« Hein... !? » s’exclama-t-elle.

« Vous vous êtes vous-même trompée. Vous vous êtes mise en échec et finalement, vous avez perdu de vue votre véritable vous. Mais vous n’avez pas encore jeté tout ce qui vous caractérise. C’est cela votre force, Ayatsuji-san, » déclara Ikki tout en tendant la main vers une Ayase déchue. « Ayatsuji-san, s’il vous plaît dites-moi... ce qui vous a été enlevé par ce Mangeur d’Épées ? Qu’est-ce qui vous a poussé aussi loin de vous-même ? »

« Que comptez-vous faire après avoir entendu quelque chose comme ça... ? » demanda-t-elle.

« Je vais aller le récupérer, » déclara Ikki.

Il n’y avait même pas la moindre hésitation ou le moindre mensonge dans ces paroles. Si Ayase comptait sur lui, Ikki se battrait pour elle sans aucune hésitation. Elle le comprenait et c’était précisément parce qu’elle le comprenait qu’elle avait dit... « ... Je ne peux pas vous le dire, parce que cela n’a après tout rien à voir avec vous, Kurogane-kun. »

Elle ne pouvait pas le laisser se battre contre un tel monstre. Elle ne pouvait pas permettre à un homme si gentil de se blesser à cause d’une personne méchante comme elle.

Mon Père est déjà bien suffisant. Je ne peux pas laisser une telle chose lui arriver, pensa-t-elle.

C’est pourquoi Ayase cachait tout. Mais...

« Dans ce cas, je vais juste enquêter sur la question, » déclara Ikki.

« Hein !? » s’exclama Ayase.

« Je vais procéder à une enquête approfondie vous concernant en vous suivant et en faisant des recherches sur vous, » déclara Ikki.

« Q-Qu’est-ce que vous dites..., » demanda Ayase

« Je vais chercher partout et ainsi tout savoir ce qui vous concerne. Ayatsuji-san, vous aussi, vous m’avez traqué avant ça. Donc nous serons égaux avec cela. Je n’ai donc aucune raison d’écouter vos plaintes, n’est-ce pas ? » demanda Ikki.

C’était incompréhensible. Qu’entendait-il avec son « nous serons égaux avec cela »... ? Cela n’était pas quelque chose qui allait équilibrer la dette, ceci allait juste l’augmenter.

« ... pourquoi... ? » demanda Ayase.

Ayase ne put s’empêcher la présence d’un tremblement dans sa voix. Elle ne pouvait pas arrêter les misérables larmes de coulée de ses yeux.

« Même si je vous ai trahi, Kurogane-kun... Même si j’ai fait des choses si horribles... Pourquoi... essayez-vous de m’aider ? » demanda Ayase d’une voix tremblante.

La réponse d’Ikki fut remplie de clarté. « Je n’ai pas besoin d’une raison pour essuyer les larmes d’une de mes amies. »

« ... ! »

Pendant un instant, dans les yeux d’Ayase, la silhouette d’Ikki se superposa à celle de Kaito. La silhouette de son père qui avait grimpé sur la scène de la bataille pour l’amour de son apprenti. Ikki était identique à lui. Même s’il était humilié ou raillé, il ne sortirait pas son épée pour des choses banales comme celles-là. Mais si ses précieux camarades étaient blessés, il n’hésiterait pas à dégainer son épée.

Ah... Oui, c’est donc ainsi..., pensa-t-elle.

Depuis quand l’avait-elle perdue ? C’était la silhouette qu’elle avait si mal poursuivie afin de récupérer ce dojo. Ayase regarda ses propres mains. Il s’agissait des mains blasées qui ne pouvaient pas être considérées comme jolies, même si c’était dit comme de la flatterie. Tout comme son père et Ikki, c’étaient les mains d’un épéiste.

C’est juste, je voulais juste être un épéiste comme mon Père. C’est pourquoi j’ai brandi l’épée. Pensa-t-elle.

Elle avait été confrontée à la force emplie de violence de Kuraudo juste une fois et avait perdu de vue d’elle-même dans l’impatience d’essayer de récupérer le dojo. Où était sa fierté, Ayase avait fini par s’en souvenir et cela lui fit serrer les mains avec force.

À ce moment, le cœur d’Ayase finit par se décider.

« ... Kurogane-kun... s’il vous plaît, aidez-moi... ! » demanda Ayase.

La chose qu’elle devait faire maintenant n’était pas d’aller à l’encontre des enseignements de son père et de trahir sa propre fierté. Elle devait plaindre d’elle-même comme une demoiselle en détresse et elle devait agir afin de demander à ce doux garçon, mais fort, afin d’avoir son aide et après ça, elle devait croire en sa victoire.

C’est pourquoi Ayase prit la main tendue d’Ikki.

« Je voulais juste entendre ces mots, » après avoir déclaré ces mots, Ikki sourit comme s’il était vraiment heureux et serra fortement la main d’Ayase.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire