Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 10

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Chapitre 3 : Ayase Ayatsuji

Partie 10

Pour être franc, tout était dans la paume de la main d’Ikki dès le début. Il savait déjà qu’il y avait des pièges se trouvant un peu partout dans l’arène. Il avait déjà vu ceci par le simple fait qu’elle ne voulait pas faire prolonger ce duel. Il s’agissait de la raison pour laquelle Ikki avait sauté en accord avec sa propre volonté vers ces frappes placées à l’avance afin de la faire passer à l’offensive, visant ainsi à faire avancer ce duel vers une bataille décisive.

Tout cela... c’était pour pouvoir parler avec Ayase par l’intermédiaire de leurs épées et non pas de paroles.

J’aurais dû le faire dès le départ, pensa-t-il.

Ikki sourit amèrement face à sa propre sottise.

Eh oui ! C’était vrai ! Il n’y avait aucune chance qu’un homme comme lui, qui ne pouvait même pas reconnaître les sentiments de la personne la plus proche de lui, sa petite-amie, pendant tout un mois, puisse comprendre Ayase avec seulement des paroles. En fin de compte, il n’avait que l’épée comme recours. Il ne pouvait comprendre les véritables sentiments des autres que par l’épée.

Mais maintenant, et cela avec une certitude, Ikki voyait les vrais sentiments d’Ayase.

« Je suis heureux... Comme je m’y attendais, Ayatsuji-san, vous êtes comme je vous avais imaginé, » déclara Ikki.

« ... Que voulez-vous dire par là ? » demanda Ayase.

« Je vais vous le dire ! Vous n’êtes pas quelqu’un qui pourrait agir comme si rien ne s’était passé après avoir fait quelque chose de mal, » déclara Ikki.

« ... Je me demandais bien ce que vous me diriez... Hahaha. Après avoir été battu à plate couture, vous devez certainement avoir perdu votre bon sens pour pouvoir dire ces sottises. N’est-ce pas un peu trop là ? Quoi qu’il arrive, n’êtes-vous pas trop gentil ? » demanda Ayase.

Ayase regarda droit dans les yeux d’Ikki. Elle parlait avec son ton méprisant de la même manière qu’elle l’avait fait sur le toit la nuit dernière. Mais...

« Ce n’est pas des sottises, » déclara Ikki.

Ikki ne serait plus trompé par cette fausse expression, parce que les épées ne mentaient jamais.

« Votre jeu d’épée, votre positionnement, votre rythme, votre respiration, chacune de ses choses sont gâchés en vous, » déclara Ikki. « Vous avez oublié ce que je vous ai enseigné. Mais en plus, vous n’êtes même plus capable d’exécuter ce que vous saviez déjà avant. Même l’exécution de la contre-attaque, qui est normalement votre spécialité, était devenue fragile. C’est pourquoi elle a été parée avec une telle facilité. Vous ne pouvez pas tromper votre âme, et cela, peu importe combien vous essayez de vous faire passer pour une méchante dans votre tête. La maîtrise de l’épée est composée du cœur, de la technique et du corps. Il n’y aura pas de réelle puissance dans une épée si votre cœur hésite... Ayatsuji-san, vous êtes une personne fière, plus que vous ne le pensez vous-même. »

« Il n’y a rien de tel ! » cria Ayase.

Face aux déductions d’Ikki, Ayase augmenta soudainement le volume dans sa voix.

« Je n’hésite pas ! Je l’ai expérimenté il y a deux ans ! Peu importe la fierté avec laquelle vous vous battez, » déclara Ayase. « Si vous perdez, alors tout sera fini ! Il n’y a aucun sens dans de simples mots qui n’apporteront aucun résultat ! Parce que vous ne pouvez pas protéger si vous ne gagnez pas ! C’est pourquoi je vais utiliser tous les moyens nécessaires afin de gagner ! Peu importe les méthodes que je dois utiliser, je vais gagner et tout reprendre ! »

Plutôt que d’être une réfutation contre Ikki, c’était des mots destinés à elle-même se persuader. Ikki l’avait compris. En devenant désespérée, elle fermait ses oreilles face aux cris de son cœur. Tout comme ce qui s’était déroulé dans son passé.

« ... Alors, il ne me reste pour moi qu’une chose à faire, » déclara Ikki.

C’était de lui permettre d’entendre le cri de son propre cœur. C’était maintenant la seule chose à faire. C’est pourquoi Ikki avait pointé la pointe d’Intetsu vers Ayase.

 

« Avec ma plus grande faiblesse, je vais vous faire retrouver votre fierté. » Ainsi, avait-il déclaré ces mots dans l’arène.

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