Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 6

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Chapitre 1 : Disciple

Partie 6

« Qu’est-ce qu’il y a avec lui à seulement regarder cette senpai !? » s’écria Stella.

Après être devenue folle et avoir poursuivi pendant un moment Ikki, Stella s’était assise sur un banc à côté de la place d’entraînement. Shizuku, qui effectuait une formation magique sur le banc suivant, regarda Stella, qui était visiblement furieuse.

« Peut-être qu’il ne voulait pas toucher les cuisses grassssssssse d’une princesse, » répliqua Shizuku.

« Elles ne sont pas si grosses que cela poserait un problème. Et cela même si elles sont un peu grassouillettes, on ne peut rien y faire, car elles ont été formées de cette façon ! » répliqua Stella.

Stella avait protesté à cette évaluation soudaine et totalement inattendue avec une voix aiguë, mais Shizuku avait simplement détourné son visage avec une expression de « je ne sais rien du tout » alors qu’elle faisait une silhouette en argile qui ressemblait à Ikki.

« Je veux dire, il ressemble tout à fait à Ikki. Il est bien comme Ikki. Cool ! J’en veux un ! » déclara Stella.

« Allons, allons, tu n’as pas à être si nerveuse. Contrairement à Ayatsuji-senpai, Stella-chan est à un niveau complètement différent. Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose sur quoi il pourrait t’instruire, » déclara Arisuin.

« Hmm — ! » La remarque d’Arisuin était en plein dans le mille et le cerveau de Stella était également d’accord. En réalité, Stella n’avait pas besoin des conseils d’Ikki.

― Mais même si c’était ainsi, elle aurait quand même voulu le contraire.

... Peut-être que mon cœur est le plus étroit.

Si ses bras et ses cuisses étaient également pressés et caressés par un autre homme, Ikki se sentirait-il également de la même façon ?

Attends ! Pourquoi diable suis-je en train de penser à ce genre de chose pourri ? C’est certainement faux ! C-Cela ! Presser et caresser ! C’est quelque chose qui est seulement permis pour Ikki ! Je vais seulement permettre à Ikki de me toucher et de me caresser !

C’était dégoûtant juste à y penser. Stella avait chassé cette illusion de son esprit et avait demandé à Shizuku.

« Hey... Shizuku es-tu d’accord avec ça ? » demanda Stella.

« D’accord ? Que veux-tu dire ? » demanda Shizuku.

« Je veux dire... Ikki qui touche et caresse une autre femme partout, » expliqua Stella.

« Je me demandais bien ce que tu voulais dire par là. Onii-sama enseigne la maîtrise à l’épée à Ayatsuji-senpai. Contrairement à une certaine truie, elle n’essaie pas de le séduire, alors existe-t-il une raison de le gronder pour ça ? Tu sais, je ne suis pas une chienne enragée, » répondit Shizuku.

Tout en répondant à cela, Shizuku avait commencé à peindre le personnage d’Ikki en pleine action avec de la peinture acrylique qu’elle avait sortie de son sac. C’était déjà de l’art, donc la formation à la magie n’avait rien à voir avec ça.

« Et quelle est la bouche qui l’a tant grondée ? » demanda Stella.

« Cette bouche, » répondit Shizuku.

Shizuku pointa la bouche de Stella avec ses deux index. Vraiment un visage irritable.

« Stella-san, tu sembles avoir mal compris quelque chose, » déclara Shizuku.

« Qu’est-ce que tu racontes ? » demanda Stella.

« Tu sembles avoir pensé que je veux monopoliser Onii-sama, mais c’est un regrettable malentendu, » répondit Shizuku. « Mon amour pour Onii-sama n’est pas quelque chose de si bon marché et égoïste. Pour moi, ce qui compte le plus, c’est le bonheur d’Onii-sama. Si Onii-sama devient heureux, alors ceci ne me dérange pas si sa partenaire n’est pas moi. Si cette personne apporte vraiment le bonheur à Onii-sama sans le trahir ou le faire se sentir triste, alors je serais heureuse et bénirais leur union. »

Cette confession était quelque chose de complètement inattendu pour Stella, parce qu’elle pensait que Shizuku aimait Ikki en tant que femme.

« Malgré ça, de toute façon, je ne pense pas qu’il y ait une autre personne que moi qui peux le faire, » déclara Shizuku.

En disant cela, Shizuku avait souri à Stella avec provocation, puis regarda vers la zone où Ikki et Ayase avaient recommencé leur entraînement.

« Onii-sama semble si heureux après qu’Ayatsuji-senpai soit venue. Les autres étudiants, et moi-même ne sommes pas assez fort pour apprendre des techniques d’épée consistante alors que Stella-san est trop forte pour qu’Onii-sama puisse enseigner quoi que ce soit, alors peut-être qu’il était un peu insatisfait. L’Onii-sama qui s’amuse à guider les autres est aussi très mignon et fabuleux. Donc, je suppose que je devrais effectivement être reconnaissante envers Ayatsuji-senpai, » déclara Shizuku.

« ... Shizuku, tu sembles parfois si mature, alors même que tu es si petite, » déclara Stella.

« Peut-être es-tu celle qui est une enfant, même si tu es grosse dans de nombreux endroits et que tes cuisses sont trop grasses, » déclara Shizuku.

« Elles ne sont pas grasses ! Tu es celle qui est trop petite ! » répliqua Stella.

C’est suffisant si Ikki est heureux, pensa Stella.

Certes, si Ikki était heureux, alors cela rendait Stella heureuse. Mais même ainsi, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle voulait être celle qui rendrait Ikki le plus heureux.

... Mais en réalité, cela n’allait pas trop bien. Après qu’ils furent devenus des amoureux, elle était devenue tendue juste en étant près de lui. Et ils n’avaient rien fait que des amoureux feraient. Surtout lors des nuits passées ensemble. Celles-ci étaient austères. Juste en rencontrant son regard, sa colonne vertébrale devenait paralysée et elle était incapable de le regarder correctement.

Est-ce qu’Ikki se retenait aussi ? Est-ce que tous deux ne sauraient jamais rompre leurs limites personnelles ?

Pour Stella, elle ne détestait pas vraiment ce temps de lente progression. Même si elle sentait une sorte de démangeaisons et d’embarras, son cœur battait plus vite juste en étant près de lui. Mais elle avait ce fort désir de franchir la prochaine étape en tant qu’amoureuse.

Elle avait également entendu dire que les filles qui faisaient attendre les garçons seraient tôt ou tard détestées.

« Au cours du dernier mois, nous n’avons rien fait en tant qu’amoureux, n’est-ce pas ? Alors ne serait-ce pas mieux si nous revenions à notre relation précédente ? »

... Non, certainement NON !

Elle pleurait juste en imaginant une telle chose. Si cela arrivait vraiment, alors elle ne pourrait jamais être capable de le supporter.

Mais pour ce genre de chose, est-ce que cela devrait être la fille qui est celle qui fait le premier mouvement ? Et si elle était considérée comme indécente, ou si elle était haïe à cause de cela ? Peu importe comment elle y pensait, les illusions sauvages revenaient encore. Elle ne pouvait tout simplement pas comprendre.

Et le pire était que même si Ikki faisait le premier pas, elle n’était pas certaine qu’elle s’y conformerait docilement. Elle comprenait mieux sa perversité. Elle était certaine qu’elle donnerait des excuses sur la façon dont une princesse devrait agir, ou ce qu’une princesse ne devrait pas faire.

« Haa... » 

Même si c’était si facile de faire face à un adversaire avec son épée, pourquoi était-il si difficile de plonger dans la poitrine de son amoureux ?

Les couples à travers le monde, sa mère et son père, comment ont-ils pu le faire si facilement ? Ils ont beaucoup trop de courage.

Tout en pensant à quelque chose d’aussi désespéré, Stella leva les yeux vers le ciel teint dans un rouge furieux et pensa ―

Haa... Je veux vraiment l’embrasser...

Il s’agissait sans doute de son millionième soupir d’impuissance qu’elle avait fait sortir au cours de ce seul mois.

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