Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 2

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Chapitre 1 : Disciple

Partie 2

« Félicitations, Onii-sama ♥, » déclara Shizuku.

Après qu’Ikki soit passé par la sortie de la cinquième arène de formation où le match avait eu lieu, il sentit soudainement un léger impact sur ses hanches.

Après avoir regardé vers le bas, il vit Shizuku avec ses yeux de couleur jade indiquant sa présence à ces côtés. Et Arisuin était derrière elle.

« Je te remercie Shizuku, mais pourrais-tu, s’il te plaît, arrêter de m’étreindre dans les lieux publics ? C’est un peu embarrassant, » déclara Ikki.

« D’accord. Mais, c’est mignon aussi quand Onii-sama devient gêné, » déclara Shizuku.

« Alice, il semble que mes mots ne peuvent plus passer à travers ma sœur. Comme prévu, penses-tu que le manque de communication au cours de ces quatre années en est la cause ? » demanda Ikki.

« Fufu, ceci pourrait en être l’origine, » répondit Arisuin.

« Ahhh ! Shizuku qui étreint à nouveau Ikki ! » Un rugissement de colère retentit derrière Ikki qui fut dès lors encore plus enlacé par Shizuku. La source de ce cri était bien entendu Stella, qui était sortie de l’arène peu après Ikki. Après l’avoir vue, l’expression angélique de Shizuku se tordit en quelque chose qui faisait penser à tous qu’elle avait mordu dans un insecte aigre.

« Qu’est-ce qu’il y a avec toi, la personne bruyante ? Tu es une grande personne, donc pourrais-tu, s’il te plaît, arrêter de crier comme une enfant ? » demanda Shizuku.

« Shizuku, j’agis ainsi uniquement parce que tu fais quelque chose d’étrange à Ikki !? » répliqua Stella.

« Quelque chose d’étrange ? Je ne comprends pas. Comme tu peux le voir, je suis juste collée à lui ? N’est-ce pas, Onii-sama ? Ne sommes-nous pas simplement des frères et sœurs qui s’entendent bien ? » demanda Shizuku.

 

 

« O-Oui. Mais cette distance est un peu trop proche et c’est très embarrassant. Un peu plus loin serait mieux, » répondit Ikki.

« Tu vois, Onii-sama a dit Oui, » déclara Shizuku.

Une réplique extravagante venait de sortir !

« Il n’a pas dit ça ! Qu’est-ce qui se passe avec toi et tes doubles standards ? » demanda Stella.

« Je ne sais pas. Je ne comprends pas ce que tu dis. En premier lieu, réfléchis bien à propos de ces choses-là, Stella, » répondit Shizuku. « Je m’accroche peut-être à Onii-sama, mais je n’insiste vraiment pas beaucoup. Et en plus, même si je le forçais avec toute ma puissance, Onii-sama pourrait facilement me repousser. C’est vrai. Si Onii-sama avait vraiment de l’aversion avec ce que je fais maintenant, il l’aurait certainement fait. Mais Onii-sama ne fera pas quelque chose de si méchant envers une sœur qui aime tellement son frère, n’est-ce pas ? »

Vraiment ? Les yeux de couleur de jade de Shizuku brillaient d’humidité alors qu’elle posait la question. Ce n’était pas tellement différent de ceux d’un chiot abandonné.

... Il n’y a aucun moyen qu’il puisse se débarrasser de quelque chose de si mignon.

« O-Oui... Je ne... ne ferais pas ça, » déclara Ikki.

« IKKIII ~ !! » cria Stella.

« As-tu compris ? Ceci est un simple contact peau à peau entre frères et sœurs qui s’aiment. Stella, toi qui n’a rien à voir avec nous, tu ne devrais pas t’en mêler, » déclara Shizuku.

« Je-je ne suis pas sans rapport ! » répliqua Stella.

« Ho ? Alors quel genre de relation as-tu ? » demanda Shizuku.

« C-C’est..., » balbutia Stella.

« En fin de compte, tu allais simplement dire quelque chose comme quoi tu es son esclave, n’est-ce pas ? Mais si tu es son esclave, alors remet-toi en question quant à tes actions plutôt que de penser à moi, sa sœur, qui suis sensée être en tors. Les gens de ton pays, même s’ils ne te servent pas, mais plutôt tes parents, ils te témoignent le respect, n’est-ce pas ? Où est-ce que la famille impériale Vermillion ne voit que ce qui lui convient ? » demanda Shizuku.

« F-Faux, argh, euh..., » Stella, qui avait essayé de réfuter l’attaque féroce de Shizuku avait seulement murmuré.

Mais ce qu’elle essayait de dire, Ikki le savait déjà. C’est vrai. Leur relation, elle avait changé cette nuit, il y a un mois. De simples colocataires, elle avait changé pour être celle d’amoureux. Et avec Stella qui était une princesse, même s’il s’agissait que d’un petit pays, il n’avait pas le statut social pour pouvoir annoncer une telle chose en public. Bien sûr, Ikki était également au courant de ce problème. C’est pourquoi ils avaient décidé de cacher leur relation pour l’instant.

Mais il n’y avait aucune femme dans ce monde qui permettrait à son amoureux d’avoir une relation qui avait évidemment passé les frontières de l’amour, même si c’était avec la sœur de son petit-ami. Et bien sûr, Stella n’avait pas aimé ce fait. Mais elle ne pouvait pas le dire. C’est pourquoi elle s’était enfoncée dans un silence contrarié.

Et Shizuku qui semblait un peu déçue jeta un coup d’œil à cette Stella.

« Lâche ! » s’écria Shizuku.

« Hein ? Shizuku ? » demanda Ikki.

« Il n’y a rien. Alors, où allons-nous, Onii-sama ? » demanda Shizuku.

« Euh — » Stella envoya un regard rempli de jalousie vers Shizuku, qui entraînait poussait au loin Ikki. « UUU― ! » 

On dirait qu’elle pleurait un peu. C’était un peu mignon.

« Grrrr ! » 

Puis elle se mit à grogner !?

« H-Hey Shizuku. Comme je l’ai dit avant, le fait de mettre mon bras avec ma sœur à cet âge et à l’école, c’est un peu... trop embarrassant, » déclara Ikki.

Sentant le danger arrivé, il essaya de se défaire de Shizuku.

Shizuku sembla un peu mécontente, mais elle retira immédiatement son bras.

« Je comprends, Onii-sama... après tout, je ne voudrais pas être haï par Onii-sama, » déclara Shizuku.

« Il n’y a aucun moyen que je puisse te haïr, » répliqua Ikki.

Il avait nié cette partie. Il ne pourrait jamais haïr sa petite sœur qui l’aimait tant. Et cela ne changera pas, peu importe ce qui se passerait.

Face à ses mots, Shizuku avait un peu souri.

« Merci. Mais tout de même, Onii-sama ―, » elle avait arrêté de parler une fois et avait ensuite chuchoté d’une voix que ne pouvait être entendu de personne autre qu’Ikki. « Si tu es trop gentil, alors tu ne seras pas en mesure d’aller de l’avant alors même que tu essayes. »

Il semble que cette bonne sœur cadette ait déjà deviné quelque chose.

... Ne pas aller de l’avant même si j’essaye, est-ce...

Certes, c’était exactement ce qu’elle disait. Ikki était le petit-ami de Stella depuis environ un mois. Mais leur relation n’avait pas progressé même un petit peu. Plutôt, il se sentait comme si elle avait reculé de quelques étapes. Avec lui qui était son petit ami, il se sentait trop conscient d’elle.

Il voulait être plus proche d’elle. Il voulait la toucher plus. Il voulait passer au niveau supérieur. Cependant, il ne savait pas quand il devrait franchir cette étape. Comment expliquer exactement cette situation ? Devraient-ils discuter de cette situation correctement comme dans une réunion d’entreprise ? Où devrait-il faire son mouvement tout en ayant une conversation aléatoire ?

Je ne comprends pas. Ikki, qui n’avait aucune expérience avec le sexe opposé, n’était pas capable de connaître le moment opportun.

― Et le fait le plus désespérant était que Stella était identique à lui dans ce domaine. C’est comme s’ils parcouraient les mers bleues sans boussole. Bien sûr, une telle situation se transformerait sûrement en catastrophe.

... Comme Shizuku l’avait dit, le gars devrait-il être plus agressif dans ces cas-là ?

Mais si ça faisait que Stella le haïsse... alors il ne devait pas le faire. Il ne pouvait pas la forcer. En conséquence, Ikki n’avait pas été en mesure de toucher Stella même une fois au cours du dernier mois.

... Haa... Je voudrais tellement l’embrasser..., pensait-il.

Le fait qu’ils se sentaient plus éloignés qu’avant qu’ils se fréquentent les rendait très tristes.

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