Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 9 – Chapitre 5 – Partie 5

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Chapitre 5 : Le saint royaume de Rachel

Partie 5

« Maître, levons toutes les restrictions sur nos armes lourdes », proposa Luxon. Mon gars était prêt à tout pour réduire Kurosuke en cendres, qu’il le veuille ou non.

« Tu perds tout sens de la raison quand il s’agit d’armures démoniaques ou quoi ? Nous sommes dans la capitale, te souviens-tu ? Pas question d’utiliser ce genre d’armes ici. Et tu ferais mieux de ne pas utiliser ton corps principal à moins que ce ne soit absolument nécessaire. »

« Je considère que la perte de la capitale est un sacrifice acceptable s’il s’agit de se débarrasser complètement de cette chose. »

Luxon continua ses vaines tentatives de persuasion, mais je l’ignorai pour me concentrer sur l’écran. Le liquide noir avait avalé le corps d’Hering et s’était transformé en la forme d’une armure démoniaque que j’avais le plus l’habitude de voir. La seule différence avec les autres que j’avais vues était l’absence d’yeux effrayants et réalistes. Celle-ci ressemblait à une armure ordinaire avec des ailes de chauve-souris dans le dos et une longue queue reptilienne. Baignée par la lumière de la lune, elle était d’une beauté étrange.

 

 

« Je savais que ça me disait quelque chose. Je n’arrive pas à y croire. C’est Brave », avais-je dit.

Les yeux luisants de l’armure se rétrécirent. « Comment se fait-il que tu connaisses le nom de Kurosuke ? »

Hering n’avait pas attendu ma réponse. Il avait chargé. Il était bien plus rapide que toutes les autres armures démoniaques que nous avions affrontées jusqu’à présent. La sueur coulait sur mon front. Ses griffes acérées ne firent qu’effleurer le revêtement extérieur d’Arroganz, mais ce n’était pas le cas lors de mes affrontements avec d’autres adversaires. Son attaque laissait des rayures visibles.

« C’est une blague ! Il a transpercé le blindage d’Arroganz. »

« Dois-je te rappeler qu’il s’agit d’une véritable armure démoniaque ? J’ai réussi à rassembler les informations de ma base de données avec les données de combat que j’ai enregistrées de notre adversaire jusqu’à présent. Si l’on fait abstraction des différences mineures, je peux te dire avec certitude que cette armure démoniaque porte un nom. Comme tu l’as dit toi-même il y a quelques instants, elle s’appelle Brave. »

Ce Nommé Un Fois avait causé des dommages monumentaux aux anciens humains pendant la guerre, c’est pourquoi son nom était resté dans les données de Luxon depuis cette époque.

« Wôw, c’est super rassurant d’entendre ça ! », avais-je grommelé.

J’avais poussé les propulseurs d’Arroganz au maximum pour pouvoir dépasser Hering et esquiver ses attaques. Son armure s’arrêta soudain de bouger et forma deux boules d’électricité crépitante dans les paumes de ses mains. Une fois qu’elles eurent pris une forme solide, il les lança sur moi. Je fis un écart pour les éviter. Les boules d’électricité firent une embardée avec moi, continuant leur poursuite.

« Sérieusement ? Des capacités de localisation ? »

« La précision de ces tenues dépasse de loin celle des autres armures démoniaques que nous avons affrontées », commenta Luxon. « Je vais tirer une fusée anti-magique. »

Un éclair de lumière jaillit du sac à dos d’Arroganz au moment où les fusées étaient lancées. Les orbes se lancèrent immédiatement à leur poursuite, et lorsqu’ils entrèrent en collision, un impact explosif secoua le ciel. C’était comme un feu d’artifice. Depuis mon moniteur, j’avais vu que les civils en bas regardaient la scène.

« Il est dangereux de continuer à se battre ici », avais-je dit.

J’avais envisagé d’éloigner Hering de la capitale, mais il avait l’intention de me capturer.

« Je ne te laisserai pas t’échapper ! », hurla-t-il.

« Les filles n’aiment pas les hommes qui ne savent pas quand se retirer. »

J’avais lancé une boutade, mais quand Hering avait répondu, il avait l’air tout à fait sérieux. « Ce n’est pas un problème pour moi. »

Oh, ça m’a mis la puce à l’oreille. J’avais serré les manettes de contrôle dans mes mains.

« Tu essaies de me dire que tu es si beau que tu n’as jamais eu de problèmes avec les filles, hein ? Attends un peu. Je vais te faire la peau ! »

 

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Alors que le combat commençait, Gabino était occupé à rassembler le reste de ses subordonnés qui s’étaient faufilés dans la capitale. Il étudia le cadran de la montre à gousset qu’il tenait à la main, jusqu’à ce qu’elle indique enfin l’heure. Il referma le couvercle et releva le regard.

« Le moment est venu. Les mécontents du statu quo, ceux qui attendent leur heure, vont enfin prendre les armes pour plonger la capitale dans le chaos. Nous en profiterons pour remplir nos propres objectifs. »

Lui et ses partisans étaient rassemblés dans le quartier des entrepôts de la capitale. Les Dames de la Forêt et les autres organisations qu’il avait contactées lui avaient préparé un entrepôt — c’est là qu’il avait stationné des troupes venues de Rachel. Pour masquer leur association avec le Saint Empire, chaque homme avait revêtu un déguisement de pirate de l’air.

Les murs autour d’eux étaient couverts d’avis de recherche avec la photo de Léon. Chacun d’entre eux était dégradé par des graffitis, déchiré et en lambeaux, ou les deux à la fois.

« Nous avions prévu que ce bouleversement généralisé attire le chevalier d’ordure, mais il semble qu’il soit déjà en train de se battre contre un autre chevalier. Cette tournure inattendue des événements ne change rien. Nous allons poursuivre notre stratégie ! »

Chaque homme avait salué la fin du discours de Gabino. Puis ils s’étaient précipités en masse hors du bâtiment pour accomplir les tâches qui leur étaient assignées.

Les yeux de Gabino se rétrécirent et son sourire s’élargit en conséquence. Bientôt, la capitale du royaume serait engloutie dans une mer de flammes.

« Quel plaisir que vos compatriotes nous aient invités ici, chevalier d’ordure. Nous ferons autant de victimes que possible. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour le Saint Royaume de Rachel. »

À peine avait-il terminé de parler que Gabino sortit un couteau de sa poche et le lança en l’air. La lame s’enfonce dans l’un des avis de recherche, déformant la photo du visage de Léon.

Gabino passa ses doigts sur la cicatrice de son front. « J’ai hâte de voir ton angoisse, chevalier d’ordure. Je dois te remercier de m’avoir laissé cette marque. »

 

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Le ciel de la capitale s’était illuminé de ce qui ressemblait à un feu d’artifice. Marie, qui observait la scène depuis la cour intérieure de l’académie, avait remarqué des éclairs de lumière en mouvement au milieu du spectacle qui s’offrait à elle.

« Que fait le Grand Frère ? »

Il était normalement interdit de se battre au-dessus de la capitale, en raison du danger que cela représentait pour les passants. Marie avait du mal à croire que Léon soit assez fou pour enfreindre une telle règle, même si cela témoignait de l’urgence de leur situation.

D’autres lumières apparaissaient dans le ciel, rejointes par des boules d’éclairs étincelants.

Mia leva elle aussi les yeux au ciel. Elle se mit une main sur la bouche. « Sire Chevalier et Brave se battent-ils ? » Sa voix était à peine plus qu’un murmure, mais elle n’échappa pas aux oreilles aiguisées de Marie.

« Ne bougez plus. Qui est ce “Brave” ? Es-tu en train de me dire que c’est ton chevalier-gardien là-haut ? » demanda Marie.

Mia recula. Ses yeux allaient et venaient comme si elle essayait de trouver un moyen de se débarrasser de Marie, mais cette dernière n’en voulait pas.

« Réponds-moi ! »

« Eh bien, euh… » Mia baissa le regard.

« La presser avec autant de force ne fera que l’effrayer », intervint Erica.

« Écoute, je suis pressée ! Et si le chevalier de cette fille est derrière tout ça, il faut arrêter les choses avant qu’elles ne deviennent vraiment sérieuses ! »

Le menton de Mia se releva d’un coup. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire pendant que la réputation de son précieux chevalier était salie. « Sire Chevalier n’est derrière rien ! » cria-t-elle à Marie. « C’est quelqu’un de gentil. Il ne se battrait pas sans raison valable. »

La confiance de Mia en son chevalier était malheureusement compensée par la conviction de Marie que Léon n’irait pas au combat sans justification.

« Donc tu dis que mon Grand Frère est dans l’erreur !? C’est ça, hein ! ? » Marie semblait prête à bondir sur la jeune fille à tout moment.

« Veuillez patienter un instant », interrompit Erica, dont le regard se porta à nouveau sur le ciel. « Quelque chose ne va pas. »

Un dirigeable était apparu au-dessus de l’académie. Il volait curieusement bas, et ses lumières surpuissantes éclairaient toute l’école. Le drapeau qu’il arborait indiquait qu’il appartenait à des pirates de l’air. En y regardant de plus près, Marie avait également remarqué qu’ils avaient descendu une corde du navire par laquelle un certain nombre d’hommes d’équipage débarquaient. Il suffisait d’un coup d’œil pour s’en convaincre : ils étaient trop organisés pour être de vrais pirates.

Marie saisit les mains d’Erica et de Mia dans chacune des siennes et les entraîna avec elle, se précipitant dans la direction opposée. « Par ici ! »

 

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Gabino, vêtu de son costume habituel et consultant sa montre à gousset, donna des ordres au dirigeable qui survolait l’académie. Une fois l’heure confirmée, il se tourna vers ses soldats. « Sécurisez nos cibles les plus prioritaires avant que le chevalier d’ordure ne nous atteigne. Si le temps le permet, vous devriez également vous occuper des cibles moins prioritaires, mais ce n’est pas notre objectif principal. » Avec un sourire dépravé, il ajouta : « Si vous ne pouvez pas les capturer, vous pouvez les tuer. Nous sommes des pirates, après tout. »

Par la fenêtre du pont, il regarda l’académie en contrebas, observant ses camarades se déplacer selon ses ordres. Ses soldats ignorèrent le bâtiment principal de l’école et se précipitèrent sur les dortoirs. Le personnel qu’ils avaient utilisé pour infiltrer l’école leur avait fourni des informations précises sur l’emploi du temps quotidien de leurs cibles, et les hommes de Gabino ne perdirent donc pas de temps à chercher sans but. Leurs cibles principales étaient les fiancées de Léon.

« Faites ce qu’il faut pour capturer ses futures épouses. Je veux la prêtresse d’Alzer au minimum. Elle peut servir à autre chose qu’à servir d’otage. »

« Compris, monsieur », déclara le subordonné qui se tenait juste derrière Gabino. L’homme se tourna alors vers le reste de ses compagnons d’armes pour leur transmettre ces ordres. « Vous l’avez entendu. Allez-y et apprenez à ce détestable chevalier d’ordre ce que signifie invoquer la fureur de Rachel ! »

Léon avait gagné leur ressentiment en soumettant la tentative de coup d’État de la République d’Alzer. Le Saint Royaume de Rachel travaillait aux côtés de l’armée rebelle et, en tant que tel, avait subi d’énormes pertes lors de l’échec. Pire encore, ils avaient été contraints de se rendre lorsque Léon avait pris en otage le commandant de leur flotte. C’était humiliant. Gabino lui-même avait été entraîné dans la mêlée, ce qui lui avait valu une cicatrice sur le front. Il avait une vendetta personnelle contre Léon à cause de cela, mais même sans ce niveau d’investissement, Léon ne pouvait pas être autorisé à vivre après le déshonneur qu’il avait causé à Rachel.

Ces événements avaient conduit à l’élaboration d’une stratégie visant à prendre en otage les fiancées de Léon, et cette stratégie était en bonne voie. Gabino et ses hommes avaient l’intention de causer d’innombrables pertes au royaume de Hohlfahrt, mais leur véritable désir était de frapper Léon là où cela faisait le plus mal. Rachel le considérait comme une telle menace qu’ils recouraient volontiers à ces moyens.

Les soldats au sol envoyèrent un signal au dirigeable, indiquant que la bataille se déroulait comme ils l’avaient prévu. Gabino tourna son regard vers le Chevalier pourri qui était occupé à combattre un autre adversaire au loin. Il ne leur restait plus qu’à éliminer Léon du tableau, et le succès de leur mission était garanti.

« Tes femmes seront bientôt entre mes mains, chevalier ordure. »

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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