Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 7 – Prologue – Partie 2

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Prologue

Partie 2

La femme en arracha quelques autres qui avaient été rongés par les insectes et demanda au marchand de s’en séparer gratuitement. Le marchand céda, ne serait-ce que parce qu’il valait mieux s’en débarrasser que d’en avoir encore, ce qui avait permis à la femme d’obtenir plusieurs légumes pour le prix d’un.

Peut-être qu’être mignon n’a rien à voir avec le fait de pouvoir marchander avec succès ou non.

« Certaines femmes ont vraiment du cran, » avais-je marmonné. Cette femme en particulier faisait passer le marchandage de Noëlle pour un adorable jeu d’enfant.

Alors que j’observais la femme de dos, impressionné par ses compétences, j’avais remarqué du coin de l’œil une boutique à l’aspect suspect. Elle était installée dans une petite ruelle entre deux bâtiments et vendait des médicaments. Un certain nombre de clients s’arrêtaient pour regarder et faire un achat, mais la majorité d’entre eux me semblaient être des aventuriers.

« Des aventuriers de la république, hein ? »

Serge était le seul aventurier que j’avais vraiment vu depuis mon arrivée dans la République d’Alzer. Contrairement au Royaume d’Hohlfahrt, les aventuriers de la République avaient un statut très bas.

Les clients s’étaient dispersés dès qu’ils avaient fini d’acheter leurs marchandises. Curieux, je m’étais approché. Le marchand responsable de l’étal avait une capuche qui lui couvrait le visage, projetant des ombres suffisamment sombres pour qu’il soit impossible de distinguer ses traits.

« Bienvenue », a-t-il dit.

Ce salut aurait pu sembler amical à quelqu’un d’autre, mais la façon dont il l’avait prononcé était brusque. Peut-être s’est-il douté que je ne faisais que du lèche-vitrine et que je n’avais pas l’intention d’acheter, ce qui l’avait mis de mauvaise humeur. L’homme avait une feuille de tissu étalée avec ses marchandises alignées dessus au lieu d’un étalage formel. Je m’étais agenouillé et j’avais attrapé l’un des produits qu’il vendait pour l’examiner.

« Est-ce une drogue ? » avais-je demandé en chuchotant.

« Oui, celle-là rend celui qui la prend plus fort. Cependant, je doute que quelqu’un comme vous en ait besoin. »

Luxon expliqua à voix basse : « Ce doit être la drogue que Serge a prise précédemment. Bien que cela semble être de qualité inférieure à ce qu’il a utilisé. »

Un amplificateur de force est un objet de jeu vidéo assez standard. Ils augmentent généralement vos statistiques physiques ou vos statistiques d’attaque pour une courte durée. Ceux qui étaient en vente étaient des potions contenues dans de petites fioles, et la couleur du liquide qu’elles contenaient était particulièrement frappante — des pourpres profonds et des azurs riches.

« Hmm, intéressant. Dans ce cas, donnez-moi un exemplaire de chaque sorte que vous avez, » avais-je dit.

Le marchand avait d’abord hésité, mais maintenant qu’il savait que je voulais sincèrement acheter ses marchandises, son attitude s’était adoucie. Tout en rangeant les bouteilles dans une petite boîte en bois, il me conseilla : « Faites attention en les utilisant. Et veillez à laisser un intervalle d’au moins six heures entre chaque utilisation. Les prendre en succession rapide ne fera que détruire votre corps. »

J’avais penché la tête sur le côté en lui remettant son argent, trouvant son avertissement curieux. Il avait presque l’air d’un vrai pharmacien ou quelque chose comme ça. Mais la vraie raison pour laquelle je trouvais cela étrange, c’est que l’utilisation de potions en succession rapide était plutôt standard dans les jeux vidéo. Je lui avais pris mon paquet et m’étais éloigné.

« La façon dont il parlait donnait l’impression que ce truc était un vrai médicament », avais-je dit à Luxon en riant.

« Ce n’est pas “comme un vrai médicament”, c’est un vrai médicament. »

« Quoi ? »

« Tu sembles avoir de fausses impressions, Maître. Je pense que c’est toutes tes connaissances des jeux vidéo qui te gênent. » Il secoua son petit corps rond d’avant en arrière, comme pour me faire la morale. « L’explication la plus simple que je puisse offrir est la suivante : ce sont essentiellement des stéroïdes. Penses-tu vraiment qu’une drogue aussi puissante n’a pas d’effets négatifs sur le corps humain ? »

Il me disait essentiellement que le concept de toniques améliorant le corps sans aucun démérite n’existait que dans les jeux vidéo, pas dans la réalité. Il donnait l’impression que tout personnage de jeu vidéo qui utilisait des potions comme ça était un drogué.

« Quoi, alors même si j’ai acheté toutes ces potions, je ne peux même pas les utiliser ? Je ne les ai prises qu’en cas d’urgence. » Après avoir vu Serge utiliser ces trucs avant, j’avais pensé que ça pourrait être utile d’en avoir quelques-uns comme atout dans ma manche. « Maintenant que j’y pense, Serge les a aussi consommés l’un après l’autre. Peut-être que les produits de qualité supérieure n’ont pas d’effets secondaires négatifs ? »

Je m’étais battu avec Serge lorsque j’étais intervenu pour sauver Mlle Louise, et il avait pris deux de ces potions en peu de temps. La seule conclusion logique que je pouvais tirer était que celles qu’il avait prises étaient de meilleure qualité et n’avaient pratiquement aucun impact négatif sur son corps.

« Il est possible que ceux qu’il a pris aient eu moins d’effets secondaires, mais pour commencer, j’ai également du mal à croire que Serge ait suivi les procédures de dosage appropriées », déclara Luxon.

Il avait raison. Serge m’avait semblé être du genre rude et violent rien qu’en le regardant, et il avait une attitude qui allait de pair. Il était difficile de croire qu’il ait suivi les conseils appropriés pour la consommation de potions, ce qui ne pouvait que signifier qu’il avait poussé son corps au-delà de ses limites dans son combat contre moi… non ?

Ou peut-être que le médicament n’était pas très puissant au départ, et que c’est pour cela qu’il n’avait pas d’effets secondaires.

J’avais claqué des doigts. « Ouais, ça doit être ça. Je l’ai mis à terre d’un seul coup de poing au visage, donc il est logique que les stéroïdes qu’il a pris ne soient pas très puissants. » J’étais sûr que Luxon serait d’accord avec moi, et il l’avait été. Enfin, en quelque sorte.

« Cela semble l’explication la plus probable. Si des gens comme toi ont pu le vaincre, alors il est logique que Serge soit moins puissant que nous l’imaginions. »

« D’accord, je sais que c’est moi qui l’ai suggéré pour commencer, mais ton évaluation de moi n’est-elle pas un peu trop basse ? » Je lui avais lancé un regard noir.

« Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Tu devrais donner la priorité à l’entraînement physique de ton corps plutôt que de compter sur la médecine pour résoudre tes problèmes — surtout des potions aussi peu soignées que celles-ci. Étant donné qu’elles s’accordent mal avec ta constitution, je te suggère de t’en débarrasser complètement. »

« Ma constitution ? » J’avais froncé les sourcils en le regardant. « Attends, tu veux dire que tu pourrais en fabriquer toi-même des puissantes ? »

Après une petite pause, il avait admis : « Oui, je suis capable de produire ce genre de médicaments, oui, mais as-tu vraiment l’intention de t’en servir ? »

« C’est toujours mieux d’avoir un atout dans sa manche, non ? »

J’avais décidé de laisser Luxon analyser les potions que j’avais achetées. Il pourrait alors les utiliser comme base pour en créer d’autres qui conviendraient mieux à mon corps.

J’avais pris la boîte en bois sous mon bras et j’étais retourné vers Noëlle, qui me faisait signe de la main gauche. Son autre bras était occupé à soutenir un sac en papier brun rempli de provisions. « Léon, où étais-tu ? » m’avait-elle demandé.

« J’ai juste repéré quelque chose qui a piqué mon intérêt. De toute façon, je vais porter tes affaires pour toi ». Je lui avais pris le sac, et nous avions commencé à marcher tous les deux au milieu de la clameur qui nous entourait.

Noëlle avait légèrement rougi en disant : « Le domaine est devenu beaucoup plus animé qu’avant. Je pense que M. Julius et les autres profitent peut-être un peu trop de leur liberté. » Elle avait souri, bien que visiblement troublée par leurs pitreries.

Je ne pourrais pas être plus d’accord. « Oui, Julius est devenu un crétin obsédé par les brochettes, et l’habitude de Jilk de collectionner les antiquités est plus intense que jamais. Toutes ces ordures qu’il a rapportées ont fait ressembler une partie du domaine à un dépotoir. Quant à Brad… eh bien, comparé à eux, je suppose qu’il n’est pas trop mal. »

Bien sûr, le sujet allait tourner autour des cinq idiots. Depuis leur arrivée dans la République d’Alzer, les pitreries du prince et de ses petits serviteurs n’avaient fait qu’empirer.

Noëlle avait soudainement eu l’air hagarde. « J’ai l’impression que ce n’est pas à moi de dire quoi que ce soit puisqu’ils m’ont accueillie, mais j’aimerais que quelqu’un fasse au moins quelque chose au sujet de M. Greg et de M. Chris. Ils se promènent pratiquement tout le temps à moitié nus, et c’est un peu dérangeant. » Le fait d’avoir été témoin de ces corps presque nus — de ces deux hommes qu’elle aurait préféré voir entièrement vêtus, rien que ça — avait laissé Noëlle épuisée.

« Oui, ces deux-là sont de vrais idiots. »

Greg s’était réveillé avec une obsession pour la musculation, si bien qu’il se promenait maintenant tout le temps torse nu dans le domaine. Normalement, il portait au moins un débardeur, mais il choisissait de l’enlever après une séance d’entraînement pour pouvoir montrer ses pectoraux, ses abdominaux et tout ce qui s’ensuit.

Je lui avais donné quelques coups de pied par-derrière pour essayer de l’amadouer et de le faire changer d’attitude, mais ça n’avait rien donné pour l’instant. Comme l’avait dit Greg, « Je veux que Marie voie à quel point j’ai entraîné mon corps ». Le plus dégoûtant, c’est que Marie semblait plutôt heureuse de le voir. Elle le grondait pour qu’il mette des vêtements, tout en reluquant son corps. Elle était aussi désespérée que lui.

L’autre enfant à problèmes était Chris, qui avait pris l’habitude de se pavaner dans la propriété dans rien d’autre qu’un pagne traditionnel japonais. Il portait un manteau happi sur sa moitié supérieure, mais il était fermement opposé à porter quoi que ce soit sur le tissu fin qui cachait ses parties inférieures. Il avait également commencé à nettoyer et préparer le bain quotidiennement comme un homme possédé. C’était bien qu’il travaille dur, mais le faire en étant presque nu annulait tout point positif.

Jilk était le seul à avoir mis quelqu’un en danger financièrement, mais le groupe dans son ensemble était fou. Au moins, Jilk lui-même avait l’air normal de l’extérieur et était même plutôt compétent dans la vie de tous les jours — sauf sa tendance à escroquer ou à être escroqué. Le principal problème avec Jilk était… eh bien, que c’était une ordure.

Le reste des gars étaient relativement inoffensifs, si ce n’est un peu désagréable dans leur propre droit. Je doute que quiconque ait pu prévoir qu’ils prendraient tous les chemins qu’ils avaient pris. Jusqu’à l’année dernière, ils avaient été les héritiers estimés de familles respectables. Ils avaient fini dans des états si pitoyables que je ne pouvais même pas en rire.

J’arrivais à être gentil avec Marie, malgré tous ses défauts. C’est elle qui s’occupait de tous ces crétins. Bien que pour être honnête, c’était sa propre faute : elle avait essayé d’utiliser sa connaissance de l’itinéraire de chaque garçon dans le jeu pour les cajoler et s’offrir une vie de harem inversé. Hélas, ma sœur de ma vie précédente avait fait un mauvais calcul. Elle était maintenant coincée avec la tâche peu enviable de garder ces cinq enfants à problèmes, chacun d’entre eux étant un crétin légitime. Sa misère me procurait une belle schadenfreude (joie malsaine), alors la traiter gentiment ne me coûtait rien.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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