Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 4 – Chapitre 14 – Partie 2

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Chapitre 14 : Épilogue

Partie 2

Le manoir où vivait le groupe de Marie était splendide.

Il y avait aussi une salle de réception qui pouvait être utilisée pour servir les visiteurs.

Il y avait des canapés à l’intérieur de la pièce avec une table basse placée entre eux. Un ensemble complet de meubles avait également été placé à l’intérieur de la salle afin qu’il ne soit pas discourtois envers l’invité.

Ce devait être l’ambassade qui les avait préparés.

J’avais eu l’impression qu’ils avaient dépensé de l’argent pour les choses nécessaires pour qu’il n’y ait pas de problème parce que Julian vivait aussi ici.

Ma propre maison avait aussi une salle de réception, mais elle n’était pas aussi splendide que cette pièce dans la maison de Marie.

En ce moment, je préparais du thé pour un invité dans cette chambre.

« — Savourez-le bien, » déclarai-je.

« Merci pour le thé, » répondit l’autre.

La silhouette assise sur le canapé en buvant le thé avec élégance était très belle.

Pour ceux qui ne connaissaient pas la personnalité de cette personne, elle n’aurait l’air que d’une noble dame.

La fille — non, elle était déjà diplômée de l’académie, donc je devrais l’appeler une femme, elle avait de longs cheveux blonds qui étaient coiffés en bouclettes.

Elle s’appelait Deirdre Fou Roseblade.

C’était une camarade de classe supérieure que je connaissais.

« Ça fait longtemps que je n’ai pas pris de ton thé. Tes compétences se sont-elles légèrement améliorées ? » demanda Deirdre.

Cette personne n’était pas du genre à dire des flatteries, alors elle avait dû vraiment apprécier le thé.

« Peut-être est-ce parce que les feuilles de thé d’Alzer sont délicieuses ? » demandai-je.

« Vraiment ? J’en achèterai peut-être en souvenir en rentrant chez moi, » répondit-elle.

Deirdre buvait joyeusement son thé. Mais quand même, pourquoi venait-elle à Alzer ?

— Je ne savais pas pourquoi.

« Euh, ça pourrait être un voyage en ce moment ? » demandai-je.

Deirdre m’avait souri.

« Comme c’est grossier ! Je viens ici pour le travail même si je ressemble à ça. Sa Majesté m’a demandé “je veux que vous examiniez la situation à Alzer tout de suite”. C’est vrai, Sa Majesté m’a aussi demandé de vous donner une lettre, » déclara Deirdre.

J’avais reçu la lettre et j’en avais lu le contenu.

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« Comment oses-tu causer des ennuis à Alzer, sale gosse de merde ? Nous manquons de main-d’œuvre en ce moment et nous devons même recruter des étudiants qui sortent tout juste de l’école. Oups, à ce sujet, il semble que la fille que j’ai envoyée est de tes connaissances, n’est-ce pas ? — Entends-toi bien avec elle. Mais je le dirai à la Maison de Redgrave si tu as une liaison là-bas ! Par ton magnifique roi »

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J’avais déchiré la lettre sans expression.

Deirdre semblait deviner le contenu de la lettre en raison de ma réaction et souriait agréablement.

« Tu es vraiment en bons termes avec Sa Majesté, » déclara Deirdre.

« Hahahahahaha ! — En effet. On est si proches qu’on veut se frapper le visage, » déclarai-je.

Si je le pouvais, j’aurais voulu enfoncer mon poing dans le visage de Roland tout de suite.

Cela mis à part, il semble que Deirdre ait été envoyée ici pour enquêter sur l’affaire cette fois-ci.

Il y avait un petit problème avec sa personnalité, mais il semblait qu’elle avait l’intention de faire son travail correctement.

« J’ai entendu parler de la situation générale à l’ambassade. J’ai entendu dire qu’un fils d’un grand noble s’est battu avec toi et que tu l’as battu en duel — ça m’a fait frissonner d’entendre ça, » déclara Deirdre.

Deirdre. Elle avait rougi et elle posa son index sur ses lèvres — c’était une vicelarde.

« Comme prévu de la part du héros du royaume. Tu as même battu les six grands nobles et contribué à élever la réputation du royaume. C’est merveilleux. — Il y a longtemps que mon cœur n’a pas battu aussi vite, » déclara Deirdre.

Que dois-je répondre à Deirdre qui avait ce regard d’extase sur son visage ?

« Viens-tu ici aujourd’hui juste pour me saluer ? » demandai-je.

« Comment est-ce possible ? Je viens t’apporter un souvenir. — Ne veux-tu pas savoir ce qu’Alzer fait dans cette affaire ? J’ai des informations que tu ne peux pas apprendre en tant qu’étudiant étranger ici, » déclara Deirdre.

Il semblait qu’elle me dirait une information qu’elle avait apprise de son travail.

Luxon recueillait aussi des informations pour moi, mais écoutons au moins ce qu’elle avait parce qu’elle le faisait par bonté d’âme.

« Y a-t-il des informations intéressantes ? » demandai-je.

« Le royaume a demandé à Alzer de livrer Pierre qui a infligé une malédiction à Son Altesse Julian. Mais ils n’ont pas obtempéré et ont rejeté la demande, » déclara Deirdre.

« La Maison Faiviel protège-t-elle Pierre ? » demandai-je.

Je pensais que cela semblait plausible, mais Deirdre chuchotait en réponse. « Ta relation avec ta famille doit être bonne. Tu as grandi dans un foyer chaleureux, n’est-ce pas ? »

« Hein ? Non, mes relations avec mes sœurs ne sont pas si bonnes que ça —, » répondis-je.

« Ce Pierre qui a causé tous ces problèmes, il avait l’air d’avoir l’intention d’écraser son grand frère qui sera le prochain chef afin de devenir lui-même le chef de la maison. Il semblait que le prochain chef de maison soit furieux de ça, » déclara Deirdre.

— Sans protection.

Les nobles à qui on enlèverait leur protection divine seraient méprisés comme étant sans protection dans la République.

Il y avait plusieurs raisons à cela. L’un d’eux était que l’arbre sacré leur avait tourné le dos.

J’avais aussi entendu dire que le descendant d’une personne dont la protection divine avait été enlevée ne pourrait jamais obtenir lui-même la protection divine.

En d’autres termes, la vie de Pierre en tant que noble était terminée.

Il ne pouvait même plus être utilisé pour le mariage politique.

— Je l’avais poussé dans un coin même en le sachant.

« Est-il emprisonné ? Ou peut-être qu’il est tombé “malade” ou quelque chose comme ça ? » demandai-je.

Deirdre avait déplacé ses yeux et avait commencé à jouer avec ses bouclettes. « Ils ont dit qu’il s’était suicidé en raison de ses responsabilités. Mais d’après la furie du chef suivant, il est possible qu’il soit emprisonné sous terre quelque part et y soit torturé. »

« La noblesse d’Alzer est froide envers leur propre famille, » déclarai-je.

« Je pense que c’est la même chose même à Hohlfahrt, » déclara Deirdre.

Est-ce ce qu’ils appelaient la partie sombre de la noblesse ? Je ne voulais absolument pas m’en mêler.

« Ne l’as-tu pas coincé comme ça en sachant qu’un tel destin l’attendait peut-être ? » Deirdre m’avait demandé comme ça. Je ne pouvais pas dire que je ne me sentais pas coupable.

Mais, tout était de la responsabilité de Pierre.

« Il a récolté ce qu’il a semé. C’est tout ce qu’il y a à faire. Pour commencer, après avoir fait ça à notre stupide prince, je dois régler le compte avec lui. — C’est Pierre qui a commencé, » déclarai-je.

Deirdre était aussi la fille d’un noble. Elle avait l’air satisfaite de ma réponse.

« Bien. Si tu avais dit quelque chose du genre, je n’avais pas l’intention d’aller aussi loin et de le regretter, alors j’aurais dû te gifler, » déclara Deirdre.

— Si c’était Livia ici, serait-elle en colère ?

Deirdre m’avait donné plus d’informations. « À part cela, l’académie rouvrira également ses portes sans accident. Vous devriez tous continuer vos études là-bas comme avant. Cependant, soyez très prudent s’il vous plaît. »

« Ee ~, est-ce moi qui dois faire attention ? » demandai-je.

« Bien sûr qu’il le faut. Je reviendrai immédiatement pour ramener cette information au royaume, mais une autre personne devrait être dépêchée pour la négociation proprement dite, » déclara Deirdre.

Après tout, il s’agissait d’un problème international. S’ils voulaient négocier, ils devaient préparer les fonctionnaires appropriés.

Ma précédente négociation avec les six grands nobles n’était finalement qu’une négociation personnelle.

Deirdre s’était levée.

« Je suis occupée même si j’ai l’air d’avoir du temps libre, alors excuse-moi pour l’instant. Ah, c’est vrai —, » déclara Deirdre.

Quand je m’étais levé pour l’accompagner, Deirdre m’avait remis deux lettres.

« Envoie-leur une réponse correctement. Elles étaient vraiment inquiètes, tu sais ? » déclara Deirdre.

Il s’agissait des lettres d’Anjie et de Livia.

***

« Léon, vas-tu bien ? Es-tu blessé ou malade ? Manges-tu bien ? »

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Des larmes étaient sorties pendant que je lisais la lettre de Livia qui s’inquiétait pour moi.

La lettre d’Anjie était également similaire.

Elle m’avait écrit que si quelque chose se passait à Alzer, je devais fuir afin de revenir sain et sauf.

Elle était plus inquiète pour ma sécurité que pour mon honneur. C’était une position inhabituelle pour un noble.

J’avais soigneusement plié les lettres et les avais gardées correctement dans le tiroir de la table.

Luxon qui me regardait avait l’air un peu désolé. « — Mon corps principal s’est rapproché de la République au cas où il y aurait une urgence. Actuellement, il est impossible de communiquer par courrier électronique. »

Luxon avait servi de relais pour échanger des mails alors qu’il était stationné à mi-chemin entre le royaume et la République.

Mais actuellement, son corps principal s’était rapproché de la République et l’échange de courriers devenait impossible en raison de divers facteurs tels que la densité de l’élément magique, etc.

« Je m’y suis habitué parce qu’on ne peut pas faire autrement. Quand vas-tu remettre ton corps principal dans sa position d’origine ? » demandai-je.

« Cela dépend de la situation. Il est toujours en attente à la République. Il y a aussi la réparation et le réapprovisionnement pour Einhorn et Arroganz, » déclara Luxon.

Actuellement, Luxon était en train de nettoyer Einhorn et Arroganz qui avaient été souillés par la décoration de Pierre.

« Je suppose que je vais écrire une autre lettre. Je devrais aussi envoyer un souvenir, » déclarai-je.

« Ce serait bien, » déclara Luxon.

Je m’étais assis sur la chaise et j’avais levé les yeux vers le plafond.

Puis Luxon m’avait parlé. « — est-ce que le destin de Pierre pèse-t-il sur l’esprit du maître ? »

« C’est la faute de ce type, » déclarai-je.

Tout ce qu’il avait fait jusqu’à présent lui arrivait maintenant. C’est tout ce que j’avais à dire.

Je n’avais aucune sympathie pour lui. Mais, c’était un fait que c’était moi qui l’avait coincé là-dedans.

« Maître, en fait, il y a une chose qui me tracasse —, » déclara Luxon.

Juste au moment où Luxon s’apprêtait à dire quelque chose, la porte de la chambre s’était ouverte brutalement et Marie était entrée avec un cri.

« Grand Frèèèèèère ! » cria Marie.

J’avais tourné mon regard sur Marie. « Frappe au moins avant d’entrer. »

« C’est très bien. Je n’ai aucun intérêt pour ce que Grand Frère pourrait faire ! Ah !? Ce n’est pas ça ! En fait, il y a une invitée ! » déclara Marie.

« Encore — ? » demandai-je.

Pendant que je me demandais qui c’était cette fois, Marie avait agité les mains en disant. « C’est Lelia ! Qui plus est, cette fille est une réincarnée ! »

« Hein ? »

Je ne comprenais pas ce que Marie disait.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

3 commentaires :

  1. Oh ça devient intéressant s’il y a une 3ème personne.
    Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

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