Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Chapitre 1 – Partie 1

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Chapitre 1 : Village Elfique

Partie 1

 Cela se déroulait dans une salle de conférence présente dans le palais royal.

Un certain nombre de nobles de hauts rangs et d’autres fonctionnaires impliqués s’y étaient réunis afin de pouvoir discuter de l’affaire des gardes du corps de la Sainte.

Mais là, ces individus avaient unanimement exprimé leurs plaintes au sujet du Temple.

« Les prêtres s’emportent. »

« Ont-ils l’intention de prélever le budget pour les gardes du corps de la Sainte sur les fonds du palais royal ? »

« Il y a aussi le cas de Son Altesse Julian et de son groupe. Si nous faisons l’erreur de rejeter le plan, nous ne savons pas comment ils vont réagir. »

Ils voyaient le fait que Marie devenait la Sainte comme un problème.

Selon eux, c’était la femme la plus gênante qui était devenue la Sainte.

C’était bien Marie qui avait pu s’emparer de l’ancien prince héritier et, un à un, prendre au piège les héritiers d’autres familles nobles et prestigieuses.

Il semblait que le Temple soutenait Julian, qui était tombé amoureux de la Sainte, et envisageait de le faire redevenir prince héritier.

Il était évident qu’ils essayaient de prendre le pouvoir.

Vince, le père d’Anjie, était également présent sur le lieu de la réunion.

Vince était un duc, mais comme Julian avait perdu son rang, sa faction s’était effilochée. Il avait beau être venu dans cette réunion, il n’avait finalement que peu d’influence.

Il ne faisait que surveiller la réunion et son déroulement.

Un noble de la cour royale, Bernard Fier Atlee, chuchota alors à Vince. « Est-ce que c’est vraiment correct tout ça ? »

Bernard, qui était grassouillet et avait une petite moustache caractéristique, avait ainsi demandé si Vince était d’accord avec cette situation.

« Même si je m’y opposais, ça ne changerait pas la décision. Vous le savez déjà, Monsieur le Ministre, » répliqua Vince.

Bernard était un ministre du royaume.

Il s’agissait d’un comte qui se distanciait de la faction montante, une faction centrée autour du marquis nommé Malcom Fou Frampton.

De plus, il s’agissait du père de Clarisse.

« Personnellement, je me sens un peu mal à l’aise à ce sujet puisque je lui suis redevable, mais c’est un fait qu’il est le seul individu approprié. Je ne peux m’empêcher de lui donner mon approbation, » déclara Bernard.

« Il n’est ni sous ma tutelle, ni mon élève. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, » répondit Vince en murmurant.

Pendant qu’ils parlaient, Frampton avait commencé à parler.

En réponse, les nobles avaient tous arrêté de parler.

Frampton, un marquis, était grand et mince avec de profondes rides qui marquaient son visage.

Son nez était long et sa barbe descendait jusqu’à sa poitrine.

Ses traits faciaux étaient marqués et ses yeux étaient grands, comme s’ils allaient sortir de leur orbite.

Pour le dire franchement, il avait vraiment l’air malade. Il avait dû se passer beaucoup de choses pour qu’il soit ainsi.

Bien qu’il ait essayé de cacher une partie de sa fatigue avec du maquillage, Vince pouvait percevoir son état.

« Il semble que toutes les opinions aient été exprimées. Maintenant, je voudrais faire de l’avis de ce lieu l’avis du palais royal, mais y a-t-il des objections ? » demanda Frampton.

Après que Frampton ait jeté un coup d’œil sur la salle, personne ne s’était opposé à sa décision.

Vince était dans le même cas de figure.

– Quelle farce, pensa Vince.

Il savait déjà que tout cela s’était transformé en réunion au sein de la faction et non pas en relation avec le palais royal.

Puis, Frampton regarda Vince, rétrécit les yeux et fit un sourire.

Il faisait le visage d’une personne convaincue de sa victoire.

« Il y a quelque chose que j’aimerais dire sur la maison du duc Redgrave, mais nous sommes ici pour parler du royaume. Je veux que vous le compreniez tous, » déclara Frampton.

« Vous dites ça même quand je n’ai pas exprimé d’opposition ? » demanda Vince.

Après la réponse de Vince, un jeune noble de la faction de Frampton s’était levé et avait annoncé la décision. « Eh bien, le vicomte Léon Fou Baltfault sera nommé commandant des gardes du corps de la Sainte. »

Les gens dans la pièce s’étaient alors plaints, et bien sûr, c’était totalement à l’égard de Léon.

« Ce type a-t-il été promu garde du corps de la Sainte ? »

« Au moins, on peut le localiser en sachant où sont les gardes du corps. »

« Le problème, c’est l’Artefact Perdu de ce type. Ne devrait-on pas s’en emparer avant que le Temple nous trahisse ? »

« Vous voulez dire mettre la main sur un trésor qu’il a obtenu au cours d’une aventure ? Cela va à l’encontre de la politique nationale. »

« Peut-être qu’il y renonçait de son plein gré. »

« Mais est-ce que cela se passerait vraiment bien si on faisait ça ? »

Ceux qui étaient sur leur garde au sujet de Marie avaient exprimé des inquiétudes au sujet des dispositions de Léon.

En peu de temps, de prestigieux nobles s’étaient fait piéger successivement par elle.

Selon eux, Léon serait peut-être celui qui se ferait piéger par la suite.

Si cela devait arriver, alors peut-être qu’il pencherait du côté du Temple.

Un jeune noble avait répondu avec audace à de telles voix d’inquiétude. « Je comprends ce que vous ressentez tous. Cependant, pendant les vacances d’été, il a réussi à battre en duel Son Altesse Julian et les autres, les provoquant au point de laisser le public sans voix alors qu’il s’agissait de leur deuxième duel. Puisqu’il a une telle relation avec eux, il ne se laissera pas influencer par la Sainte. »

Le noble grossier avait alors souri. « La Sainte mangeuse d’hommes n’aime pas non plus ce type. »

Tandis que d’autres comprenaient et faisaient des sourires en réponse à ces mots, Frampton leva légèrement la main.

Tout le monde se concentrait sur lui pendant qu’il parlait. « Hmm, les inquiétudes de tout le monde au sujet du Vicomte Baltfault sont cependant valables. Que diriez-vous de considérer cette affaire comme un test, un moyen de voir ses qualifications dans la gestion de la Relique Disparue ? »

Vince s’y était opposé en réponse à ces mots. « Vous parlez du fait d’agir comme des vautours et voler un trésor dans le royaume ? Marquis Frampton, ça ne restera pas impuni. »

« Duc Redgrave — non, Vince. Nous enquêtons seulement pour savoir s’il est approprié qu’il détienne une ancienne relique aussi puissante. Je ne dis pas que nous prendrons quoi que ce soit. Tout dépend de ses qualités. »

Les nobles proches de lui commencèrent à dire ce qu’ils pensaient. « En effet, laisser ce type sans surveillance serait dangereux. »

« Si on ne prend rien tout de suite, ça ne devrait pas être un problème. »

« C’est vrai. Cependant, ce pouvoir est trop grand pour un seul homme. »

« On ne peut pas dire qu’il n’a pas de mauvaises intentions. »

Le lieu de la réunion était envahi par les opinions de la faction de Frampton.

« Pas de plaintes — Vince ? Ou peut-être aviez-vous l’intention de monopoliser la puissance de cet Artefact Disparu pour vous-même ? Votre fille est très proche du vicomte Baltfault, n’est-ce pas ? » Frampton avait regardé fixement Vince.

« — Faites ce que vous voulez, » déclara Vince.

Avaient-ils l’intention de prendre l’Artefact Disparu dès le début ? Se demanda Vince.

« Je suis content qu’on ait pu s’entendre, » déclara Frampton.

Les gens qui l’entouraient considéraient Vince non pas comme le chef de l’ancienne plus grande faction, mais comme une chose démodée.

Maintenant, comment les choses vont-elles se passer ? Vince réfléchissait tranquillement à l’avenir.

 

♥♥♥

 

J’étais sur le pont de mon dirigeable nommé Partenaire.

En ce moment, je regardais Marie et ses partisans.

« — C’est vraiment la pire des situations, » murmurai-je.

Luxon flottait à côté de moi, me répondant en regardant dans la même direction. « N’est-elle pas douée pour profiter de sa vie ? En laissant cela de côté, pourquoi était-il nécessaire d’utiliser Partenaire pour ça ? »

Partenaire était mon vaisseau, modelé d’après le vaisseau spatial qui était le corps principal de Luxon.

Pour être plus précis, il avait été conçu pour imiter le corps principal de Luxon et agissait comme un déguisement.

Luxon, qui avait créé de toute pièce Partenaire, le chérissait comme s’il était son propre enfant.

Mais aujourd’hui, il était devenu nécessaire d’utiliser ce navire après la proposition de Marie de partir à l’aventure.

En raison de sa proposition, la toute première personne à qui l’on avait demandé de faire préparer un navire — n’était autre que moi.

« Je n’avais pas l’intention d’utiliser le vaisseau et de le prêter à qui que ce soit. C’est vraiment la pire situation possible. Je suis dégoûté d’avoir à suivre ces ordres, » déclarai-je.

Le simple fait de regarder Marie me faisait me remémorer des souvenirs de ma sœur cadette issue de ma vie antérieure.

Mes sœurs aînées et plus jeunes dans ma vie actuelle étaient vraiment sans cœur, mais Marie était encore bien pire.

« En tout cas, n’es-tu pas le commandant des gardes du corps de Marie, Maître ? » demanda Luxon.

« Ne parle pas de ça ! Je ne voulais pas du tout accepter un tel poste, » déclarai-je.

Dire qu’ils ont pensé à faire de moi l’un des gardes du corps de Marie.

Ces fonctionnaires du palais royal sont-ils des idiots ?

Marie, choyée par ses disciples, était vraiment heureuse et cela se faisait entendre alors qu’elle fit un grand éclat de rire.

La présence de Cara avait également attiré mon attention, mais ce qui m’avait le plus intéressé, c’était le serviteur exclusif de Marie.

Il s’agissait d’un joli garçon qui s’appelle « Kyle », un gars excentrique avec de courts cheveux blonds et de longues oreilles. Il avait l’air d’un collégien.

Il était censé être le serviteur exclusif de la protagoniste, Livia, mais il avait été récupéré par Marie.

Il avait l’air un peu insolent et semblait relativement calme pour son âge.

En ce moment, il s’était séparé de la foule, se tenant à une main courante, et regardant vers le ciel.

« Qu’est-ce qu’il y a, les disciples ont volé ta maîtresse ? » demandai-je.

Quand je lui avais parlé, Kyle s’était retourné et avait répondu. « — Pourrais-tu ne pas me parler ? Je ne t’aime pas beaucoup. » Kyle, irrité, parla sans ménagement.

Je ne tolère pas les mauvais comportements des autres, pensai-je.

Le fait d’être pris à la légère m’avait vraiment énervé.

« Ne sois pas comme ça sinon je vais te jeter par-dessus bord, » répliquai-je.

Il s’agissait d’un monde où le sol flottait dans le ciel — donc être jeté signifiait finir dans le ciel plutôt que dans la mer.

Malgré cela, Kyle avait ri avec mépris. « Que gagnerais-tu à faire une telle chose ? Tu es le genre d’homme qui se rétracte si le fait de s’en prendre à quelqu’un dans sa colère lui fait risquer une punition. »

J’avais vraiment été contrarié de voir à quel point il était précis.

En fait, je n’avais pas l’intention de le jeter par-dessus bord.

Et en plus, si je faisais ça, je deviendrais le méchant.

Tout bien considéré, je le voyais comme un gosse insolent dans le jeu, mais — maintenant que c’était le monde réel, il était vraiment très impertinent.

« Je me vengerais pour ça, » déclarai-je.

Quand j’avais laissé une remarque d’adieu, il m’avait répondu. « Ce sont les paroles d’un méchant qui s’enfuit après avoir perdu. »

Alors que j’étais sur le point de perdre mon calme, Luxon m’avait informé de quelque chose. « Maître, Olivia et Anjelica sont là. »

Après m’être retourné, j’avais pu voir une Livia ravie et une Anjelica un peu excitée qui s’approchaient de moi.

« Léon, je vois l’île flottante vers laquelle nous nous dirigeons ! » déclara Livia.

« Nous allons bientôt y atterrir. Préparons un camp près des ruines historiques ! C’est nous qui trouverons le trésor en premier ! » déclara Anjie.

Livia, aux yeux pétillants, attendait avec impatience de voir une véritable ruine historique.

Cependant, Anjie — avait comme prévu agi comme une descendante d’aventuriers.

Après avoir entendu les mots aventure et ruines historiques, il semblait que son esprit se soit totalement focalisé sur la découverte d’un trésor.

« Anjie, n’es-tu pas assez riche pour ne pas avoir besoin de trésor ? » demandai-je.

« C’est vrai. Cependant, trouver un trésor a un sens bien plus profond. J’étais si nerveuse que je n’ai pas pu dormir la nuit dernière, » répondit Anjie.

Il était assez rare qu’Anjie, habituellement mûre, se comporte comme une enfant.

« De mon côté, plutôt que de trouver un trésor, je suis plus excitée d’enquêter sur une ruine historique. Je m’intéresse à la façon dont vivaient les anciens humains, » déclara Livia.

Livia était vraiment curieuse de ce que nous allions découvrir.

La seule grâce salvatrice dans cette situation était le plaisir que ces deux-là me procuraient.

« Vous avez toutes les deux l’air bien vivantes. Il semble que la décision d’utiliser Partenaire ait été une bonne décision, » déclarai-je.

« Léon, je t’en remercie. Il y a un donjon dans la capitale royale, mais je considère qu’être un aventurier, cela signifie aussi parcourir des sites inconnus, » déclara Anjie.

– J’avais accepté la proposition de Marie parce que ces deux-là avaient également montré de l’intérêt à le faire.

Dans le cas contraire, j’aurais refusé si Marie était la seule chose que j’avais prise en considération.

Pendant que les deux filles se parlaient, Marie s’avança avec une attitude suffisante.

Elle m’avait donné un ordre en tenant ses cheveux qui se balançaient sous l’effet du vent. « Hey, l’île est en vue, alors assure-toi que tu puisses faire atterrir cette chose. Je veux bientôt pouvoir trouver un trésor. »

Au moment où j’avais regardé Marie, j’avais répondu. « Qu’est-ce que tu viens de dire ? » De l’autre côté, Marie avait eu peur et elle détourna son regard de moi.

Elle ressemblait à ma petite sœur dans les moindres détails, ce qui m’avait mis en colère.

« E-Euh, j’aimerais que vous prépariez l’atterrissage, c’est tout, » déclara Marie, plus poliment.

Aucun des partisans de Marie n’était autour d’elle alors elle était devenue nerveuse.

C’était normal. Puisqu’Anjie était là, les partisans de Marie avaient pris leurs distances.

Les yeux d’Anjie changèrent un peu quand elle regarda Marie. « — Léon est le propriétaire de Partenaire. Avez-vous une plainte au sujet de la conduite de Léon, la Sainte ? »

Alors qu’Anjie avait réduit la distance entre elles, Marie s’était rapidement repliée.

Mais à ce moment-là, Jilk Fier Memoria s’était interposé entre Marie et Anjie.

Il avait les cheveux verts et une douce aura, mais en réalité, c’était un homme au cœur noir.

Actuellement, lui et Greg Fou Seberg accompagnaient Marie en tant qu’escorte.

Les trois autres étaient occupés à faire d’autres choses ailleurs.

« Anjelica, que comptes-tu faire à Marie ? » demanda Jilk.

Jilk était le frère adoptif de Julian. De plus, il s’agissait du commandant des gardes du corps de Julian.

Mais depuis que Julian avait perdu sa position, alors que Jilk et les autres idiots étaient déshérités, leur position n’était pas très claire.

« Quoi ? Je m’informais juste pour être sûre que tout allait bien, » répliqua Anjie.

J’étais vraiment soulagé de voir qu’Anjie se retirait en douceur de la situation.

« Ne parlez pas trop fort, » répliquai-je à Jilk et à Marie. « Nous nous assurerons d’atterrir correctement et nous sommes également en train de prendre d’autres dispositions. »

« Je-Je vois, » déclara Marie.

Bien que Marie m’ait indiqué à contrecœur qu’elle m’avait compris, je pouvais comprendre, d’une certaine façon, par son expression, qu’elle ressentait le contraire.

C’est vraiment désagréable de voir que je peux comprendre ses émotions aussi facilement, pensai-je.

Au milieu de toute cette clameur, une fille aux longs cheveux noirs arriva sur le pont.

Il s’agissait d’une fille mince avec une peau pâle et des yeux rouges caractéristiques — Hertrude Sera Fanoss.

« Oh, il semble que tout le monde se rassemblait ici. Je vous cherchais tous, » déclara Hertrude.

Anjie murmura quelque chose comme si elle était ennuyée par cette vue. « Je ne pensais pas que vous viendriez. »

Hertrude était la princesse de la Principauté de Fanoss, bien qu’elle soit actuellement à moitié forcée d’étudier à l’étranger.

Luxon s’approcha de mon oreille et me parla. « Il semble qu’elle ait fouillé le vaisseau. »

« À quoi pense le royaume en allant jusqu’à me forcer à l’emmener ? » demandai-je.

La Princesse Hertrude — euh, Hertrude n’était pas exactement la personne la plus amicale et souriante au monde, surtout envers moi.

Il semblerait que cela n’avait pas été une bonne idée de taquiner l’armée en fuite de la Principauté de Fanoss pendant ce voyage scolaire en disant des choses comme « Hé, qu’est-ce que ça fait ? Qu’est-ce que ça fait pour un adulte de perdre contre un enfant ? Qu’est-ce que ça fait de perdre des chevaliers et des soldats face à des étudiants ? »

J’en avais profité pour kidnapper cette personne, faisant d’elle une prisonnière de guerre.

À cause de ça, son sourire m’avait fait ressentir une sensation qui me paralysa.

« Votre dirigeable est assez grand, vicomte Baltfault. Je me suis perdue à cause de ça, » déclara Hertrude.

« Toutes mes excuses. Bref, où est allé votre surveillant ? Vous ne devriez pas vous promener seule, » répondis-je.

« On s’est perdus de vue. Ce n’est nullement ma faute, » déclara Hertrude.

Il devait y avoir un surveillant, ou plutôt un étudiant qui la surveille, à ses côtés.

Cependant, peut-être à cause de la dispersion des élèves, elle marchait toute seule.

Luxon parla d’un ton calme. « La personne qui veille sur elle a intentionnellement laissé Hertrude seule. »

Y a-t-il une sorte de plan dans tout ça ? Ne savent-ils pas quand abandonner ? Me demandai-je.

Au moment où j’avais regardé Hertrude, elle s’était détournée de moi en me parlant. « Ne me regardez pas avec ces yeux indécents. »

J’avais peut-être donné l’impression de la regarder avec un regard indécent, mais sa silhouette élancée ne me plaisait pas du tout.

C’est aussi dommage que sa poitrine stérile soit au même niveau que Marie, pensai-je.

« – Désolé, » déclarai-je.

« P-Pourquoi maintenant, me regardez-vous avec pitié ? Pourquoi faites-vous cela ? » demanda Hertrude.

Anjie s’était interposée entre nous pour me bloquer la vue, faisant une grimace tout en exprimant son opposition. « Restons-en à cela. Nous devrions nous préparer pour bientôt quitter le vaisseau. »

Pendant que nous parlions, Partenaire était arrivé à une île flottante où vivaient des elfes.

Il était peu probable que le port puisse accueillir un navire aussi gros que Partenaire, et une fois sur place, Luxon avait commencé les préparatifs pour le débarquement.

 

♥♥♥

 

Lors de l’atterrissage sur l’île elfique, les filles avaient donné des instructions pendant que les garçons portaient leurs bagages. Pendant ce temps, leurs serviteurs exclusifs se tenaient à leurs côtés.

« Hé, ne traite pas mes bagages avec autant d’insouciance. »

« D-Désolé. »

Personne n’aurait jamais pensé à faire porter la cargaison par les esclaves.

La raison était simple. Pour ces filles, leurs serviteurs exclusifs étaient des esclaves, mais en même temps leurs amants.

Les garçons savaient qu’ils auraient des problèmes s’ils essayaient de donner des ordres aux serviteurs exclusifs. Ainsi, ils n’avaient pas tenté leur chance en le faisant.

Alors que les garçons étaient occupés à déplacer le matériel, je m’étais retrouvé empêtré avec un individu problématique.

« Commandant, veux-tu que je te porte ces bagages ? »

Greg, celui qui m’avait parlé, semblait plus proche qu’avant, ou plutôt — il agissait comme si nous étions amis.

« Ne m’appelle pas commandant. Je n’étais pas d’accord avec une telle chose, » répliquai-je.

« N’es-tu pas le commandant des gardes du corps ? Dans ce cas, tu es notre commandant. Je t’en remercie, commandant, » déclara Greg.

C’est triste. Dois-je vraiment être le commandant de ces gars ? Me demandai-je.

Hertrude me regarda tandis que la personne qui la surveillait se tenait à côté d’elle.

« Le royaume est assez cruel, » Hertrude avait déclaré ces brèves paroles après avoir vu les autres filles agir ainsi.

« Est-ce différent en Principauté ? » demandai-je.

« Il est impossible que les résidents de la principauté aient un comportement aussi grossier, » répliqua Hertrude

Si ce que Hertrude a dit est vrai, alors je veux tout de suite demander l’asile à la principauté, pensai-je. Mais je ne peux pas faire ça.

« La principauté était à l’origine un territoire du royaume, n’est-ce pas ? Alors pourquoi est-ce différent ? » demandai-je.

La principauté appartenait à l’origine au royaume, mais elle était devenue indépendante, ce qui avait conduit à la relation présente entre eux.

« J’ai de la peine pour vous. Surtout vous, Vicomte Baltfault, » déclara Hertrude. « Votre future épouse s’entourera ouvertement d’amants de sous-race. De telles femmes vulgaires n’existent pas dans la principauté. Si vous émigrez de notre côté, je peux vous assurer que vous serez traité en héros. »

Greg, l’entendant parler, avait endurci son regard.

Ne me demandez pas de fuir dans un autre pays pendant que les gens regardent. — Mais j’en ai un peu envie, pensai-je.

Marie s’approcha alors que Hertrude était au milieu de ses moqueries.

« Qu’est-il arrivé à la chasse au trésor ? Dépêchons-nous d’y aller, » déclara Marie.

Hertrude s’étonnait de l’agaçante Marie et de sa fixation sur les trésors.

« Vous êtes la Sainte, n’est-ce pas ? Je commence à me demander si vous n’êtes pas trop attachée à l’argent, » déclara Hertrude.

En entendant les paroles d’Hertrude, Marie — .

« Qu’est-ce que vous en savez !? De mon côté — mes parents m’ont endettée à mon insu et maintenant je dois tout rembourser ! En plus, c’est vraiment douloureux de ne pas avoir d’argent ! » s’écria Marie.

Je détestais Marie, mais je ressentais un peu de sympathie à l’égard de sa situation.

Greg avait alors réconforté Marie. « Marie, tout ira bien. Julian et les autres travaillent, alors on va régler ta dette. »

Trois des cinq idiots n’étaient pas là puisqu’ils s’activaient pour le bien de Marie.

La misérable maison de Marie avait acquis des dettes à son nom après être devenue la Sainte.

De plus, ils avaient forcé Marie à rembourser leur dette antérieure.

Après avoir entendu parler de sa situation — c’était tellement pitoyable que j’avais même pensé qu’il serait bon de l’aider un peu.

Marie était à bout de nerfs pendant qu’elle parlait. « C’est douloureux de ne pas avoir d’argent. Mes chaussettes ont des trous et je ne peux pas les remplacer, je ne peux même pas acheter le nécessaire. Je ne sais pas où je pourrais réduire davantage mes dépenses. »

En voyant l’expression lugubre de Marie alors qu’elle se plaignait, j’avais pensé de mon côté. Peut-être que cette fille est maudite.

C’est assez. Même Hertrude ne savait pas comment réagir.

Hertrude avait alors dit. « Eh bien, je suis désolée pour vous » à Marie quand elle parlait des trous dans ses chaussettes.

J’avais alors réfléchi à quelque chose en regardant les garçons autour de moi qui étaient au travail.

« Nous devrions d’abord parler aux habitants de cette île. Mais où devrions-nous aller pour ça ? » demandai-je.

Alors que je réfléchissais à la façon de traverser une île inconnue où vivaient des elfes, Kyle avait levé la main.

« Je vous guiderai. C’est ma patrie, » déclara Kyle.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour un autre chapitre du meilleur LN ^^

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