Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 2 – Prologue

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Prologue

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Prologue

Partie 1

L’amitié avec les filles n’était-elle qu’un rêve chimérique ?

En termes simples, moi, Léon Fou Baltfault, j’étais quelqu’un qui s’était réincarné dans le monde d’un jeu vidéo Otome.

Le monde dans lequel je m’étais réincarné était celui d’un jeu auquel je jouais juste avant ma mort.

La raison pour laquelle j’insiste là-dessus, c’est que ce monde était déraisonnable pour les hommes.

Après tout, c’était un jeu vidéo Otome.

C’était comme si le monde était bon envers les femmes et que les hommes existaient que pour les servir.

J’aurais préféré me réincarner dans un monde plus indulgent envers les hommes, un monde fantastique avec des épées et de la magie.

Et même si je m’étais réincarné, je n’avais reçu aucun rôle particulier.

J’étais l’un des nombreux autres insignifiants, une personne de la populace, invisible, un Mob.

Avec mes cheveux noirs et mon iris noir, je n’étais ni une beauté ni quelqu’un qui se démarquait.,

J’aimais me considérer comme une élève du lycée dont la compassion était encore en voie de développement.

Eh bien ! Même si je disais que j’étais un étudiant du lycée, il n’y avait pas de lycée dans ce monde.

Cependant, dans ce monde fantastique, il y avait une place pour l’éducation qui s’appelait l’académie.

Ce jeu s’était inspiré de celui des lycées japonais, et c’est pour cette raison qu’il y a eu beaucoup d’événements qui allaient avoir lieu au cours du deuxième trimestre.

Le festival de l’école était l’une de ces choses.

« Déplaçons ces deux bureaux un peu plus à droite. »

Nous étions trois à travailler dans une classe vide, mes amis Daniel Fou Darland, Raymond Fou Arkin, et moi.

Nous avions apporté des tables et des chaises pour préparer le festival de l’école.

Après avoir trouvé un commerçant, nous avions assez d’équipement pour transformer la salle de classe vide en un café.

C’était à un niveau différent des cafés de fortune des étudiants des festivals scolaires, et c’était ce que je considérais comme un spectacle approprié pour les nobles qui fréquentent l’académie.

Ce n’est pas que je n’aimais pas le sentiment de bon marché que ces improvisations évoquaient, mais faire quelque chose comme ça serait mal vu à l’académie.

Pour le meilleur ou pour le pire, c’était une académie fréquentée par des nobles riches et influents.

Dans la société, il fallait être à la hauteur des circonstances.

Il n’y avait rien que je puisse faire face à ça, alors j’avais dépensé de l’argent pour préparer un café.

Étant particulièrement attentif à l’aménagement intérieur, j’avais préparé un service à thé, des feuilles de thé, et de nombreuses sucreries pour le compléter.

« Hé, Daniel ! Ce service à thé est cher, alors fais attention ! » déclarai-je.

En entendant qu’il tenait un service à thé coûteux, Daniel avait tremblé et s’était plaint à moi.

« N’apporte pas un service à thé si cher à l’école ! Ça ne fera que me faire trembler les mains à cause de l’anxiété, » répliqua Daniel.

Raymond avait remis en place ses lunettes et avait observé l’intérieur de la classe.

« N’as-tu pas trop dépensé ? Je ne pense pas que beaucoup d’étudiants iraient aussi loin pour ça. On va être dans le rouge, » déclara Raymond.

J’avais secoué la tête comme si je ne comprenais pas de quoi les deux parlaient.

Les deux avaient alors été irrités par mon attitude.

« Dans le rouge ? Et alors ? Je suis riche maintenant. Après tout, j’ai été capable de récupérer tant de choses des étudiants idiots de cette académie. Je dois le dépenser d’une façon ou d’une autre, n’est-ce pas ? » déclarai-je.

Raymond avait été choqué. « Je suppose qu’il faut s’attendre à ta mauvaise nature, n’est-ce pas Léon ? C’est également vrai que presque tous les étudiants de l’académie sont tes ennemis. »

Daniel m’avait prévenu en disant ça. « Tu ferais mieux de réaliser qu’ils t’en veulent. Ceux qui pensaient que tu allais perdre dans ce duel avec Son Altesse Julian ont après tout subi une lourde perte. »

Malheureusement, c’était comme Raymond l’avait dit.

J’étais la personne la plus détestée de l’académie.

Quelle en était la raison ? J’avais battu en duel l’ancien prince héritier, Julian Rafua Holfault, et les autres cibles de conquête de son groupe.

Ils m’irritaient, alors j’avais fait disparaître le feu des projecteurs sur eux.

De plus, la bataille avait fait l’objet d’un pari entre les étudiants.

J’étais sûr de gagner, alors j’avais fait un pari sur moi-même avec une grosse somme d’argent.

Les deux ici avaient aussi parié sur moi et avaient pu gagner de l’argent de poche.

Cependant, la majorité était des idiots qui pensaient que Julian et les autres gagneraient, certains allant jusqu’à parier avec de l’argent emprunté. Il y avait aussi des imbéciles qui pariaient tout ce qu’ils possédaient.

Ces idiots m’en voulaient quand j’avais gagné contre Julian et les autres.

— Je n’ai rien fait de mal, comme c’est triste.

Normalement, ça aurait pu être un acte qui aurait pu me faire tuer dans le pire des cas. Cependant, j’avais utilisé mon argent et mes relations pour surmonter la situation, et le résultat m’avait laissé dans la confusion. On m’avait félicité et on m’avait dit que j’avais obtenu une promotion.

Quel monde étrange !

Je n’étais qu’un étudiant, mais aussi un baron et un chevalier officiellement au-dessus du sixième rang du classement dans la cour royale.

Ce n’était pas une situation où moi, qui ne voulais pas d’une promotion, je pouvais être heureux.

« Pas besoin d’éloges ! » déclarai-je.

Daniel avait relâché ses épaules. « On ne te louait pas. »

Mes amis me parlaient de ces choses-là, puis deux filles étaient entrées dans la classe vide.

Il y avait Olivia, aussi connue sous le nom de Livia, qui portait une robe de femme de chambre assez ample qu’elle ne portait pas normalement. Elle portait une jupe modérément longue à laquelle elle s’accrochait et qu’elle soulevait légèrement en marchant.

Elle avait des cheveux beiges avec quelque chose qui ressemblait à une coupe au carré.

Elle avait des yeux doux et bleus impressionnants, mais surtout, elle émettait cette aura affectueuse qui pouvait apaiser les gens.

Le design de la tenue s’était resserré autour de la taille et des hanches, soulignant largement la poitrine, et le tout était vraiment magnifique.

« Est-ce que c’est bizarre ? »

Livia, nous montrant sa robe tout en semblant mal à l’aise, avait suscité en moi le désir de la protéger.

Il semblait qu’elle ignorait à quel point elle était diabolique en se présentant de cette manière, mais même ainsi, j’avais pensé que c’était bien de tomber entre ses mains.

C’était peut-être le pouvoir de la protagoniste dans ce jeu.

— N’est-ce pas charmant ?

« Ça te va très bien sur toi. Je ne vois pas non plus de problème avec la taille, » déclarai-je.

Les joues de Daniel et Raymond étaient devenues rouges en voyant Livia comme ça.

Quand j’avais envie de leur dire de ne pas la regarder comme ça, Anjie s’était avancée d’une manière digne en arrivant depuis derrière Livia.

Ses mains étaient derrière son dos quand elle s’était révélée devant nous.

« Ça met trop l’accent sur la poitrine, n’est-ce pas ? Peut-être que quelque chose de plus discret serait mieux ? » déclara Anjie.

Anjelica Rafua Redgrave, aussi connue sous le nom d’Anjie, portait aussi une tenue de bonne.

Anjelica était une femme d’une maison ducale, et il était inattendu pour elle de porter quelque chose comme une robe de femme de chambre.

Cependant, il semblait qu’il se passait aussi beaucoup de choses difficiles pour la fille d’une famille estimée.

« On dirait que tu t’habitues à cette tenue, Anjie, » déclara Livia.

Tandis que Livia avait l’air étonnée, Anjie avait expliqué la raison avec un sourire. « C’est parce que j’avais déjà porté une robe de femme de chambre. »

« L’as-tu déjà fait ? » demanda Livia.

« J’ai passé deux ans au palais royal à apprendre les bonnes manières par l’apprentissage, » déclara Anjie.

Il semblait que les filles des familles estimées l’avaient également fait.

Elle avait un regard déterminé et une lueur vive dans les yeux.

Ses iris rouges dégageaient une sensation de puissance, contrastant avec le regard doux de Livia.

Après tout, elle était à l’origine une rivale dans ce jeu. Non, en vérité, pas vraiment une rivale.

Elle était l’ennemie.

Si Livia avait le rôle de la protagoniste, alors Anjie était la « vilaine ».

À l’origine, elles étaient censées s’affronter pour un homme.

Plutôt qu’une rivalité, il était peut-être plus juste de dire que leur relation était celle d’ennemies.

Livia était une roturière, et le fait qu’elle ait pu s’inscrire dans une académie pour nobles était extraordinaire.

Par contre, Anjie était une femme du genre première de classe venant d’une famille ducale.

Les deux filles étaient à l’origine censées être ennemies, mais maintenant elles étaient des amies proches grâce à une « certaine personne ».

— Je ne parlais pas de moi.

Celle qui avait causé ça était une autre personne qui s’était réincarnée.

« Anjie, tu viens d’une famille estimée, non ? Alors pourquoi as-tu fait ça ? » demanda Livia.

« Il y a beaucoup de choses que les filles de familles nobles ont à faire. Mon poste en particulier exige beaucoup de choses de ma part. Si on laisse ça de côté, cette tenue te vas aussi très bien, n’est-ce pas Livia ? L’impression d’innocence qu’elle dégage est très agréable, » déclara-t-elle.

Anjie avait tenu Livia dans ses bras.

« J’aime aussi un peu cet uniforme, » répondit Livia.

Livia, un peu timide d’avoir été étreinte, semblait ravie.

Pendant que je les regardais toutes les deux,

« C’est un spectacle vraiment précieux. » J’avais murmuré mes pensées à haute voix.

Comme un bain d’eau fraîche, cette scène avait apaisé mon cœur, qui était devenu agité à la suite de l’enfer de la recherche d’un mariage.

Raymond avait aussi le même point de vue que moi, car ses lunettes brillaient.

« Comme c’est mignon, » murmura Raymond.

Daniel hocha la tête.

« Plutôt sympa. Est-ce vraiment deux filles de cette académie ? Ne sommes-nous pas en train de rêver ? » demanda Daniel.

C’était compréhensible que Daniel n’y croie pas.

Les filles de l’académie, en particulier les filles de la classe avancée, étaient cruelles. Sans blague, elles étaient vraiment cruelles.

En laissant cela de côté, ces deux filles m’aidaient aussi dans le café.

Alors que l’académie s’inspirait des lycées japonais, les classes étaient plus proches du niveau d’une université.

En raison de cela, il n’était pas possible de diviser les tâches par classe, alors elles étaient plutôt divisées par groupes de personnes.

Pendant que nous travaillions tous les cinq sur un café, d’autres travaillaient aussi en groupe pour réaliser une exposition.

Anjie nous avait regardés.

« Léon, vous n’allez pas tous porter des uniformes ? » nous demanda-t-elle.

« Nous le ferons, mais ces personnes se comportaient de la même façon que d’habitude. Ils espéraient que j’obtiendrais des tenues bon marché à la place. »

Livia semblait s’excuser une fois que j’avais répondu.

« Avons-nous dépensé notre budget pour ces tenues ? Hmm, je suppose qu’on n’avait pas besoin d’acheter des tenues aussi cher, » déclara Livia.

Daniel se moqua de l’innocence de Livia.

« Non, ça n’aurait aucun sens si les tenues étaient trop basiques. Et en plus, ce type a beaucoup d’argent à dépenser, » déclara Daniel.

Raymond était également d’accord. « C’est son hobby. C’est quelque chose pour laquelle il aime vraiment dépenser. Avec cela, les autres groupes faisant un café auraient l’air pauvres en comparaison. C’est un peu exagéré. »

Même Anjie m’avait regardé avec étonnement. « Tu es fou du thé, Léon. Il y a beaucoup de garçons comme ça, mais tu es le plus fou d’entre eux. »

Je n’étais pas fou de thé.

J’avais été tout simplement charmé par les manières liées au thé de mon mentor.

Mon mentor était un professeur à l’académie et un parfait gentleman qui enseignait les bonnes manières aux garçons. Je voulais être un gentleman comme lui un jour.

« J’ai encore un long chemin à parcourir, » déclarai-je.

« Sauf qu’il ne s’agit pas de cultiver la compétence, mais de savoir combien d’argent et de temps tu es prêt à investir dans le thé, »

Anjie était devenue glaciale. « Avant ça aussi, tu nous as laissé toutes les deux en plan et tu es allé acheter des feuilles de thé avec ce professeur. »

Daniel et Raymond avaient tous les deux fait une expression comme s’ils voulaient dire « Vous plaisantez. »

« Toi, ne néglige pas tes obligations envers ces deux-là, » déclara Daniel.

« Je t’envie tellement que j’ai envie de t’attaquer pendant ton sommeil, » répliqua Raymond.

Non, en premier lieu, je suis allé acheter les feuilles de thé ce jour-là pour elles, pensai-je.

En laissant cela de côté, malheureusement, je n’avais pas pu nouer de relations amoureuses avec Livia ou Anjelica.

Livia avait l’air légèrement déprimée. « On a pris le thé tous les trois ce jour-là. Le thé était bon, mais les sucreries étaient si délicieuses que j’ai récemment pris — . »

Anjie avait enlacé Livia.

« Je t’aimerai même si tu deviens ronde, Livia. Ce serait acceptable pour toi de gagner un peu plus, » déclara Anjie.

Livia avait les larmes aux yeux. « Je veux une bonne silhouette, comme celle que tu as, Anjie. »

« Ça me fait plaisir de t’entendre dire ça. Mais n’as-tu pas toi aussi de jolies jambes, Livia ? » demanda Anjie.

« P-Penses-tu que c’est le cas ? » demanda Livia.

Pendant que les deux filles discutaient entre elles, Daniel et Raymond m’avaient envoyé un regard rempli d’envie.

Ils n’auraient pas dû le faire.

Après tout, ces deux-là étaient les seules avec qui je ne pouvais pas sortir.

— C’était vraiment quelque chose qui était hors de ma portée.

Le statut social de ces deux-là était trop différent du mien, alors je ne pouvais rien faire vis-à-vis d’elles.

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Partie 2

Les élèves étaient pressés alors qu’ils se déplaçaient tous pour se préparer à la fête de l’école.

C’était triste de voir que c’était surtout les garçons qui étaient occupés alors que les filles ne faisaient que leur donner des ordres.

Je savais très bien que cette scène venait d’un monde qui était doux envers les filles tout en étant gênant pour les garçons.

Cependant, il y avait aussi une atmosphère de plaisir en ce moment avant le festival.

Le paysage qui différait de l’académie habituelle était rafraîchissant et agréable.

Celle qui cherchait à détruire ces choses si agréables était venue à mon café.

C’était ma sœur aînée, la deuxième fille, Jenna.

Ma sœur, qui était une fanatique de la ville, s’était assise sur une chaise et s’était effondrée sur un bureau.

Derrière elle se trouvait son amant — un esclave demi-humain qui possédait des oreilles de chat, une grande silhouette, portait un costume de grande classe, et était son serviteur exclusif.

Il était courant pour les filles de l’académie d’avoir comme elle des esclaves.

Presque toutes les filles de la classe avancée avaient des amants qui s’occupaient d’elles.

— C’était en effet un spectacle douloureux.

Alors que j’avais nettoyé l’intérieur du café avec Livia, ma sœur gênante avait débarqué en trombe et j’avais dû cacher mon malaise.

« Qu’est-ce que tu veux ? Si tu es là pour me déranger, je préférerais que tu t’en ailles, » déclarai-je.

Livia m’avait mis en garde contre ma franchise. « Léon, tu ne peux pas dire quelque chose comme ça à ta sœur aînée. »

Comme si elle venait de se faire une nouvelle alliée, ma sœur avait levé la tête et avait protesté.

« Elle a raison ! Tu devrais mieux me traiter. Ne peux-tu pas au moins apporter du thé ? » demanda-t-elle.

Quelle horrible attitude elle a !

Cependant, c’était un monde où les filles occupaient une position forte.

C’était un monde où les femmes dominaient les hommes.

Ce n’était que le début.

« Comme je l’ai dit, dépêche-toi de me dire pourquoi tu es là. Je suis occupé en ce moment, » déclarai-je.

Ma sœur avait commencé à parler avec une attitude mécontente. « À vrai dire, j’ai eu une dispute avec une amie proche. »

J’avais été surpris que ma sœur ait eu une amie proche, mais je n’avais rien dit à ce sujet.

« Une dispute, dis-tu ? Si c’est le cas, je pense que tu devrais te réconcilier avec cette personne, » quand Livia l’a dit avec un sourire, ma sœur avait ri avec mépris.

« Ça ne sert à rien. Après tout, notre combat était centré sur un homme, » déclara ma sœur.

« Un-Un homme ? E-Euh —, » commença Livia.

Peut-être peu familière avec les relations entre garçons et filles, Livia s’était tournée vers moi pour obtenir de l’aide.

« Vous étiez toutes les deux en compétition pour un homme ? » demandai-je.

« C’est l’héritier d’une famille de vicomte, et il sera riche à l’avenir, » déclara-t-elle.

« Il sera riche ? » demandai-je.

Après l’avoir écoutée, il s’est avéré que ce garçon était l’héritier d’une famille de vicomtes. Mais comme il était pauvre jusqu’à présent, il semblait que personne ne regardait de son côté.

Cependant, il détenait un certain territoire sur le continent du Royaume d’Holfault.

On avait découvert que le territoire contenait une mine de ressources précieuses.

Le pays l’aiderait à mettre en valeur une mine qui lui appartiendrait. En d’autres termes, il allait avoir une énorme source de revenus.

Comme c’était devenu ainsi, le garçon qui n’avait pas été remarqué jusqu’à présent, était poursuivi par des filles comme s’il était une proie découverte par des carnivores.

« Puisqu’il possède ce territoire sur le continent, il sera certainement riche à l’avenir. Avec un cas aussi excellent, je ne peux m’empêcher de vouloir m’attaquer à lui, » déclara ma sœur.

Livia avait écouté son histoire. « Je..., cela n’a donc rien à voir avec l’amour ? Est-ce que tu aimes ce garçon ou — . »

« De telles choses sont inutiles pour les mariages entre nobles. Ce qui compte, c’est la capacité de gagner sa vie. L’amour et l’affection sont quelque chose que je peux apprécier avec “Meole” ici et d’autres amants. Ne sais-tu pas qu’il est important d’avoir des avoirs importants ? »

— Je n’avais pas besoin de le savoir !

Je voulais la frapper.

C’était une femme, mais comme c’était ma chère sœur, n’avais-je pas le droit de la raisonner ?

« Je vois que tu es aussi pourrie que d’habitude, » déclarai-je.

Laissant cela de côté, c’était la première fois que j’entendais le nom de l’esclave aux oreilles de chat derrière elle, Meole.

Il ne m’intéressait pas vraiment depuis le début, alors je m’en fichais.

« Bref, tu dis que la personne a essayé de prendre pour elle le garçon que tu vises ? Ça te ferait du bien de rompre tes relations avec une telle personne. Ceux qui essaient de s’en prendre à l’amour de quelqu’un d’autre sont les pires, » déclarai-je.

La tricherie, l’infidélité et l’adultère étaient plutôt mauvais, n’est-ce pas ?

Sur quoi, ma sœur répondit. « — Ce n’est pas ça. »

« Hein ? » m’exclamai-je.

« Mon amie le visait depuis le début, mais comme les conditions étaient bonnes, je me suis demandé si je pouvais aussi aller l’avoir, » répondit ma sœur.

— Alors c’est elle qui a essayé de le voler !

C’est elle qui était la pire personne.

« Tu es terrible. Je ne vais rien te dire de plus, » déclarai-je.

Ma sœur s’y était opposée quand j’avais dit ça.

« Pourquoi ne veux-tu pas m’aider !? Si tu agissais comme intermédiaire entre mon amie et moi, ce problème pourrait être résolu. La seule chose que tu as de bien en toi, c’est ta force, alors utilise-la pour aider ta précieuse sœur, » déclara ma sœur.

« Précieux ? Hé, va chercher la définition de précieux dans un dictionnaire, » déclarai-je.

Tout d’abord, pourquoi me serais-je soucié de régler l’affaire ?

Quand j’allais lui demander ce qu’elle attendait de moi,

« Écoute, tu es fort, n’est-ce pas ? Alors, tu dois juste te présenter devant mon amie et le garçon. Simple, non ? » déclara ma sœur.

— Avait-elle l’intention d’utiliser ma puissance pour menacer son amie et le garçon ? Cela ne fait-il pas d’elle la pire personne !?

Livia avait prévenu ma sœur aînée. « Tu ne peux pas faire ça ! »

«  Pourquoi pas ? » demanda ma sœur.

Quand ma sœur l’avait regardée fixement, Livia avait été surprise et avait pris du recul. Meole, qui se tenait dans le dos, croisa les bras et intimida Livia.

« E-Euh , » balbutia Livia.

J’avais marché pour me placer devant Livia.

« Malgré ce que j’ai dit tout à l’heure, je vais exprimer mon opinion. — Tu es absolument dégoûtante, » déclarai-je. « Je ne vais rien faire pour t’aider. Et ne t’en prends pas à Livia. Je donne la priorité à Livia sur toi, et Anjie ne resterait pas silencieuse si quelque chose lui arrivait. »

Ma sœur avait vite flanché après l’avoir entendue.

« E-Excuse-moi. Amener dans l’affaire la fille d’une famille ducale n’est pas une plaisanterie. De toute façon, tu es un frère inutile et stupide. Meole, allons-y, » déclara-t-elle.

« Oui, milady. »

Non, c’était son histoire qui n’était pas drôle.

Ma sœur aînée avait quitté la salle de classe vide.

Livia avait été soulagée. « C’était un peu effrayant. »

Le type aux oreilles de chat était un homme mince avec une musculature bien définie, rendant son regard effrayant, car sa silhouette haute et ses muscles dégageaient un sentiment d’intimidation.

Livia ne pouvait s’empêcher d’avoir peur.

« Ne t’inquiète pas pour ça. S’ils font quelque chose, dis-le-moi. Je les écraserais tout de suite après ça, » déclarai-je.

« C’est un peu trop —, mais merci de t’en inquiéter, » déclara Livia.

Quand j’avais vu le sourire de Livia, j’avais détourné mon regard d’elle.

Sur quoi, j’avais entendu le bruit de pas frénétiques.

Ils viennent de Daniel et Raymond.

« C’est sérieux, Léon ! » déclara Daniel.

« C-Cela vient de la classe voisine ! » déclara Raymond.

 

♥♥♥

 

Quand nous nous étions tous les quatre dirigés vers la salle de classe vide à côté de la nôtre, la silhouette de Julian était apparue là.

Il distribuait des tracts aux filles qui venaient regarder.

« Si vous avez du temps libre, n’hésitez pas à venir. Je vous souhaite la bienvenue, » déclara Julian.

Les filles rougirent face au sourire de Julian.

« D-D’accord ! »

« Je vais essayer. Je ferai tout mon possible pour venir pendant les trois jours du festival de l’école ! »

« Je vais dépenser beaucoup d’argent ! »

Y avait-il une sorte de propagande ici ?

Avec son sourire enjoué, Julian annonçait sa propre présentation devant les filles. « Nous vous souhaitons la bienvenue dans notre “café princesse” ! »

— C’était un café princesse !

Daniel avait baissé ses épaules.

« Il aurait dû être presque impossible que la pièce à côté de la nôtre soit aussi un café, » déclara Daniel.

Raymond n’arrêtait pas de me regarder dans les yeux. « Tu crois qu’ils l’ont fait pour te contrarier, Léon ? Je crois qu’il y a eu des membres du comité exécutif qui ont perdu lors du pari sur le duel. Mais quand même, c’est trop cruel. »

Quand Julian m’avait remarqué, il m’avait regardé avec un sourire révélateur.

Est-ce que ce type me détestait ? Quelle coïncidence ! Je le détestais aussi.

Ses cheveux bleu marine flottant semblaient scintillants. Comme on pouvait s’y attendre, on pourrait dire qu’il était le type de prince qui ferait de lui une cible de conquête dans un jeu vidéo Otome. Il était beau et étincelant sans la moindre erreur en lui.

Eh bien, Julian, qui était l’ancien prince héritier, mais qui n’était plus aujourd’hui qu’un prince, était l’ancien fiancé d’Anjie.

C’était un imbécile qui avait rejeté Anjie et avait choisi une autre fille.

À l’origine, ce n’était pas Anjie ou cette fille, mais la protagoniste de ce monde, Livia, qu’il devait choisir.

Les choses s’étaient embrouillées à cause de cette fille.

« Baltfault, on dirait que tu diriges un café. Avec quelques autres, j’ai l’intention d’en ouvrir un. Viens si tu le peux. Nous te souhaitons la bienvenue, » déclara Julian.

Je m’étais offensé de l’expression triomphante de ce stupide prince.

Livia avait été surprise après que Julian lui ait remis un tract. « U-Un service de thé et de sucrerie pour cent dia ! »

Livia était sur le point de s’effondrer à cause du choc, alors je m’étais précipité pour l’attraper.

Lorsque j’avais pris le dépliant et que je l’avais examiné, il y avait des prix très haut. — Non, plutôt que d’être optimistes, ils se rapprochaient du niveau des escroqueries.

En parlant de ma vie antérieure, j’avais l’impression de payer du thé et des sucreries bon marché avec dix mille yens. Pour aggraver la situation, les options supplémentaires avaient fait grimper les prix encore plus haut — de sorte qu’en quelques minutes, vingt mille à trente mille yens seraient partis en un clin d’œil.

Même les bars d’hôtesses n’étaient pas si horribles que ça !

Daniel et Raymond étaient stupéfaits.

Je pensais que dix à vingt dias suffiraient pour un client, mais j’avais été négligent. C’était une académie où fréquentaient des filles gâtées de familles nobles.

Il y avait beaucoup de gens riches, donc c’était bien de rendre les prix plus élevés.

Julian inclina la tête en regardant Livia.

« Était-ce trop bon marché ? Cependant, Marie a dit que c’était un bon prix. Franchement, j’aurais aimé gagner plus, » déclara Julian.

Livia semblait découragée par la différence de leurs sens de l’argent. « Léon, les nobles sont incroyables. Je n’aurais jamais le courage d’aller dans un café aussi cher. »

« Tu as raison de penser ça. C’est bien d’ignorer ces types, » déclarai-je.

Elle avait été fondamentalement élevée dans un environnement différent, de sorte que son sens différent des valeurs n’était pas quelque chose qu’on pouvait facilement ignorer.

— Il n’y avait rien à y faire, car son sens différent des valeurs était un problème énorme.

Julian avait affiché une expression pleine d’irritations.

« Ce sont des prix assez laxistes. Cependant, Baltfault — je ne perdrai pas cette fois, » déclara Julian.

Julian était parti après avoir dit cela, mais nous l’avions suivi afin d’inspecter les mouvements de cet ennemi.

Qu’est-ce qu’il disait en parlant de ne pas perdre à un festival scolaire ?

Quel comique, ce type ! Il semblait avoir le don de faire rire les gens.

Lorsque nous étions entrés dans la pièce l’un après l’autre, Julian avait été surpris.

« H-Hé, pourquoi es-tu venu ici !? » s’écria Julian.

« Eh bien, je suppose que je suis un éclaireur, » déclarai-je.

« Quelle impudence ! »

« Je vais être honnête, j’étais curieux alors j’ai décidé de voir ce que tu faisais. Tu peux me montrer ce que c’est, non ? » demandai-je.

Quand j’avais poussé Julian sur le côté, j’avais été surpris de la vue impensable qui m’attendait.

J’avais déjà une intuition depuis le début, mais ce n’était pas un café.

Il y avait de magnifiques canapés alignés le long de tables basses dans une pièce sombre.

L’endroit était à l’origine une salle de classe vide, mais elle était remplie à ras bord d’une aura de grande classe, peut-être grâce à tous les efforts qui avaient été mis dans son aménagement intérieur.

À l’intérieur de la salle se trouvaient Chris Fier Arkwright et Brad Fou Field qui essayaient quelques tenues.

Ce qu’ils portaient était un costume. Cependant, la zone du torse avait été déboutonnée. Ils portaient des chemises assorties à leurs costumes noirs.

Je n’avais pas pu m’empêcher de crier. « N’est-ce pas un club d’hôte ? »

Chris, un jeune homme sérieux aux cheveux bleus et aux lunettes bleues, m’avait remarqué et avait aiguisé son regard déjà perçant.

« Baltfault, c’est ça ? » déclara Chris.

Brad, qui avait de longs cheveux violets et portait un costume tape-à-l’œil, brossa sa frange. « Es-tu ici pour nous inspecter en tant qu’ennemis ? Tu es le même type sournois et sale que d’habitude. »

Les sales, c’était eux.

Plutôt que d’être un café, n’était-ce pas un club d’hôte ?

« Vous êtes tous injustes ! » Quand j’avais dit cela, Chris avait l’air très heureux et il avait ri.

« Je ne m’attendais pas à ce que tu dises ces mots. Il semble que c’était le bon choix de suivre la suggestion de Marie. C’est assez jouissif de voir ton expression amère, » déclara Julian.

Encore ce type ! Il est vraiment qu’un bon à rien !

Julian avait fait une déclaration devant nous. « Ceux qui gagneront pendant ce festival scolaire, ce sera nous. Baltfault, ne t’enfuis pas quand ta perte sera apparente. »

Julian avait vraiment pris plaisir à me contrarier.

Ces types étaient-ils des idiots ? Les cafés et les clubs d’hôte étaient-ils des lieux de compétition ? En premier lieu, le terrain de jeu était différent de celui de la bataille précédente !

Livia s’inclinait constamment sur le côté. « Euh, est-ce un café ? J’ai l’impression que l’ambiance est plus proche de celle d’un pub. »

Brad avait rapproché son visage de Livia afin de l’intimider. « L’étudiante d’honneur se plaint-elle ? Je préférerais que tu ne te plaignes pas des suggestions de Marie. De plus, nous ne servons pas d’alcool. Juste des sucreries et du thé. Mais c’est nous qui faisons le service. Tu ne comprends pas la façon de penser de Marie. »

« E-Euh ! Mais, quelque chose ne va pas, » déclara Livia.

Je m’étais placé entre Livia et Brad.

« On ne touche pas. Tu vas salir Livia. Va-t’en, va-t’en loin de là, » déclarai-je.

Quand j’avais fait des mouvements de la main pour l’éloigner, une ride était apparue entre les sourcils de Brad.

« — Tu es vraiment un type irritable, n’est-ce pas ? » déclara Brad.

N’ont-ils pas eu honte d’être les anciens héritiers de foyers prestigieux ? Je ne dirais pas vraiment qu’un club d’hôte soit la ligne de conduite à adopter dans le contexte du festival de l’école.

Daniel, qui regardait à l’intérieur de la pièce comme s’il voyait quelque chose d’inhabituel, fut surpris par le menu sur une table.

« Les frais de service sont de cent dia ! » déclara Daniel.

Raymond fut également étonné. « Q-Quelque chose d’aussi cher pour un café... »

Alors que nous étions surpris, la fille qui semblait avoir coordonné les habits, une personne qui s’était réincarnée, était apparue de derrière des rideaux. Kyle était à côté d’elle.

Prévoyait-elle de participer aussi en tant qu’hôtesse ?

Cette fille s’appelait Marie Fou Lafuan. Elle était la plus jeune fille d’une maison de vicomte Lafuan et une femme qui avait trompé les héritiers de prestigieuses familles nobles, dont Julian.

C’était une femme extraordinairement méchante pour quelqu’un qui s’était réincarné, ce dont j’aurais pu me passer.

Elle avait une petite carrure, des cheveux blonds et des yeux bleus. Peut-être que c’était un diable qui avait pris un beau déguisement. Ses longs cheveux étaient fins et bouclés, et elle avait une silhouette élancée avec une poitrine qui pouvait s’appeler une planche.

Je ne pouvais m’empêcher d’être ennuyé quand je la regardais.

— Cela m’avait fait me souvenir de ma sœur cadette de ma vie antérieure.

« C’est une évidence. Laissez-moi vous dire ceci. Tout le monde, sans parler de Julian, allait à l’origine devenir les héritiers de familles prestigieuses. N’est-il pas naturel de payer autant pour recevoir nos services ? » demanda Marie.

J’avais fait claquer ma langue quand j’avais vu Marie dans sa robe.

« C’est toi la princesse qu’on annonce ? N’es-tu pas la plus jeune enfant d’une famille de vicomte ? Te faire appeler une princesse, c’est —, » commençai-je.

Le visage de Marie était devenu un peu rouge quand elle m’avait répondu. « M-Mon cœur est celui d’une princesse en tout temps. »

Ensuite, Brad avait poursuivi ce qu’elle disait.

« Marie, tu seras toujours notre princesse. Notre femme chérie, » déclara Brad.

« Merci, Brad, » déclara Marie.

« Quoi qu’il en soit, c’était assez impoli pour un individu comme toi, quelqu’un qui a un rôle mineur, de dire ça, » déclarai-je.

« Je ne mens pas. Après tout, je suis un être pur, » déclara Marie.

« Si tu es pur, alors les voyous sont des saints. Arrête de plaisanter, » déclarai-je.

Je voulais envoyer un coup de pied vers cette femme.

Marie avait recoiffé ses cheveux soyeux et nous parla.

« J’attends avec impatience le jour de la fête de l’école. Mais comme votre café sera vide, nous l’utiliserons comme salle de repos. Ah, on s’assurera de vous payer. Alors, servez-nous du bon thé, » déclara Marie.

Même si elle n’avait pas dit ça, je n’aurais pas triché sur le thé.

Après tout, ce serait une honte pour mon mentor.

Quoi qu’il en soit, un ennemi inattendu s’était pointé juste à côté de nous.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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