Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 2 – Chapitre 1

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Chapitre 1 : La Reine

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Chapitre 1 : La Reine

Partie 1

En préparation du festival scolaire du lendemain, des élèves tenaient des pancartes annonçant leur activité pour ce festival.

« D’accord, je travaillerai aussi durement ! » déclara Livia.

Livia, tenant un panneau fait à la main, marchait comme d’habitude, d’une manière différente de celle des élèves de l’académie.

Elle faisait la promotion du café de Léon.

Léon et les autres étaient occupés avec les préparatifs. Daniel et Raymond couraient partout pour faire des achats, et Anjie était la représentante pour les filles de première année.

Elle était occupée puisqu’elle avait aussi du travail à faire au sein du comité exécutif.

La seule qui pouvait faire de la publicité était Livia.

Pendant qu’elle se promenait dans la cour, il y avait aussi plusieurs garçons qui tenaient des pancartes et faisaient la promotion de leur propre activité.

Ils avaient alors remarqué Livia.

« Hein ? Tu es l’étudiante d’honneur, n’est-ce pas ? »

Livia paniqua un peu et répondit à la voix qui l’appelait. « C-C’est bien le cas. Je fais de la publicité pour un café. »

Les garçons se mirent à lui parler en souriant.

Livia, qui était en état d’alerte, se plaça sur ses gardes.

« Il y a un café là-bas ? On installe un stand. Alors, viens nous rendre visite quand tu voudras manger. Nous faisons le service, » déclara l’un d’eux.

« Par contre, il s’agit juste des choses comme des crêpes. Nous souffrons d’un gros découvert, alors nous devons donc tout donner afin de gagner de l’argent, » déclara le deuxième.

« Je me dis qu’il y avait beaucoup de cafés, donc ton groupe devrait faire de son mieux, » déclara le troisième.

Une fois que le groupe de trois était retourné pour reprendre leur travail, Livia s’était calmée.

Quel soulagement ! Je ne sais pas ce que j’aurais fait s’ils avaient de mauvaises intentions, pensa-t-elle.

Livia avait reçu une permission spéciale pour s’inscrire à l’académie, mais elle n’était pas elle-même une noble.

Du point de vue des personnes autour d’elle, Livia était une étrangère. En raison de cela, elle avait été victime d’intimidation dans le passé.

Une fois de plus, elle s’était promenée pour faire de la publicité, puis elle était tombée sur un groupe de filles.

« Excusez-moi ! » déclara-t-elle.

Cependant, contrairement aux garçons —, les filles lui avaient fait des regards très froids.

C’était un groupe de trois filles qui semblaient être de la classe avancée, à en juger par le fait qu’il y avait des serviteurs exclusifs qui les suivaient.

Elle les avait appelées parce qu’elles bavardaient assises sur un banc, mais elles avaient affiché une très mauvaise attitude.

« Que veut l’étudiante d’honneur ? Nous sommes occupées. »

« J-Je fais de la publicité pour notre café, » déclara Livia.

Livia avait fait appel à son courage et avait fait de la promotion pour le café de Léon.

Les filles ricanaient comme si elles la regardaient de haut.

« Ne me dis pas que c’est le café de Baltfault ? Il n’y a aucune chance qu’on y aille. Peut-être deviens-tu arrogante juste parce que ces types là-bas t’ont appréciée ? Ne te fais pas de fausses idées quand il n’y a que quelques mecs qui te font des avances. Roturière inutile. »

Même si elle n’aimait pas être traitée de roturière par elles, Livia sentait qu’il y avait une barrière entre elles.

Les deux autres filles étaient intervenues.

« Arrête. Cette fille est amie avec cette femme d’une famille ducale. »

« Il vaut mieux ne pas s’en mêler. Si Baltfault se met en colère, ta maison pourrait être en danger. »

Le groupe de trois filles était parti avec leurs domestiques après que les deux aient calmé la troisième et l’aient emmenée.

Livia était un peu triste, mais secoua la tête. « D’accord, je vais passer à l’endroit suivant ! »

Elle était un peu triste, mais elle avait toujours Anjie — et Léon. Elle n’était pas aussi seule que lorsqu’elle venait d’entrer à l’académie et n’avait aucun contact.

Tout ira bien. — J’ai après tout ces deux-là, pensa-t-elle.

Elle avait ces deux-là. Mais ça voulait aussi dire qu’elle n’avait que deux personnes avec elle.

Alors qu’elle continuait à faire de la publicité, les garçons s’étaient montrés relativement gentils avec elle.

Ce qui s’était passé jusqu’ici était incroyable pour Livia.

Cependant, les filles étaient encore froides envers elle.

La majorité des filles étaient parties en voyant le visage de Livia.

Malgré sa mauvaise humeur, Livia s’était empressée de faire la promotion du café de Léon.

« Tu fais un café ? Oh, donc tu donnes des billets gratuits. En as-tu encore un ? » demanda une voix féminine.

« O-Oui ! » déclara Livia.

— Quand elle s’était retournée, une fille l’avait appelée en souriant.

La jeune fille, à qui elle avait donné un billet gratuit pour un service de thé et de sucreries, avait de beaux et longs cheveux bleu marin. Livia était jalouse de sa silhouette élancée, et la façon dont elle se tenait semblait aussi digne.

« Tu es l’étudiante d’honneur, n’est-ce pas ? » demanda la fille.

« C’est bien ça, » répondit Livia.

« Je vois. Je suis Cara — Cara Fou Wein. Je suis la deuxième fille d’une famille de semi-barons, et je suis inscrite en classe régulière, » se présenta-t-elle.

Les leçons différaient entre la classe avancée et la classe régulière.

Bien qu’ils aient agi ensemble pendant les événements, ils allaient généralement étudier de manière séparée.

De ce fait, c’était leur première rencontre, même si elles s’étaient peut-être croisées dans le passé.

Livia était ravie que l’autre partie se présente, et elle avait donc expliqué poliment l’emplacement du café.

« Je m’appelle Livia — Olivia. Nous préparons un café pour le festival de l’école, alors n’hésite pas à venir ! » déclara Livia.

Après quoi —

« C’est aussi là que se trouve le café de Julian, non ? » demanda Cara.

Livia avait baissé les épaules et s’était sentie déprimée quand on lui avait dit ça.

Le café appartenant au groupe de Julian était un puissant rival pour Léon.

« C’est vrai. Léon est aussi troublé par ça, » déclara Livia.

« Hmm ~, tu es assez proche du Baron Baltfault, » déclara Cara.

Livia fut stupéfaite d’entendre Léon se faire appeler le Baron Baltfault.

Euh, peut-être que je suis un peu trop familière avec lui ? Se demanda Livia.

Léon s’en fichait, mais cela ne changeait pas les positions entre nobles et roturiers. Livia savait qu’il y avait des étudiants qui n’aimaient pas l’idée que Léon et elle soient plus amicaux que nécessaire.

Cependant, Cara semblait ravie.

« Ce ne sont que des rumeurs, mais j’ai entendu dire que c’était peut-être quelqu’un de gentil, » déclara Cara.

« Hein ? » s’exclama Livia.

« Après tout, un baron n’a rien à gagner à être avec une roturière. Ah, je n’essaie pas de dire que c’est une mauvaise chose pour toi d’être avec lui. C’est juste qu’il pourrait être plus gentil que les autres ne le pensent, » déclara Cara.

Livia était devenue heureuse après avoir entendu les paroles de Cara.

Il lui semblait que Léon soit reconnu par d’autres.

« C-C’est vrai ! Léon est quelqu’un de gentil. Il est gentil, fort et très fiable. Il finit parfois par aller un peu trop loin, mais tout le monde le comprend mal, » déclara Livia.

Il était peu probable que Léon soit vraiment mal compris, mais Livia voyait Léon comme un chevalier dont on rêverait.

Il était son chevalier idéal qui était gentil, fort et qui protégerait les autres.

« Je-je vois. Que c’est chouette ! » déclara Cara.

Livia avait souri de satisfaction face à Cara, qui semblait agir dans l’incertitude.

« C’est vrai. J’ai l’impression d’avoir fait le bon choix en venant ici en raison de Léon — et d’Anjie, » déclara Livia.

« Par Anjie — tu dois vouloir dire Anjelica, la fille d’une famille ducale, » demanda Cara.

Cara avait ensuite posé une question à Livia. « Hé, pourrais-je parler au baron pendant le festival de l’école ? »

« Je pense que tu le peux, » déclara Livia.

« Je vois — dans ce cas, pourrais-tu me présenter au baron ? J’aimerais que tu sois la médiatrice, » déclara Cara.

« Te présenter ? Je ne pense pas que ce soit nécessaire, mais si je suis en mesure de te rendre service, je suppose que je peux le faire, » déclara Livia.

Même si Livia était curieuse de savoir ce qu’elle entendait par médiation, Livia hocha la tête avec un sourire.

« Je te remercie. Je vais certainement me présenter de nouveau devant toi, alors je serai à tes soins quand ce sera le moment, » déclara Cara.

— Cara était partie après avoir dit ça.

Livia agita la main sans trop y réfléchir.

 

♥♥♥

 

C’était maintenant le jour du festival de l’école.

Les feux d’artifice s’envolèrent dans le ciel au-dessus de l’académie afin d’en signifier le début.

De la fumée blanche avait dérivé dans le ciel avant de disparaître.

Les invités étaient principalement des nobles.

Il y avait des femmes qui avaient passé à côté de l’époque où elles étaient étudiantes et qui avaient amené leur mari, leurs enfants — et leurs amants.

C’était un spectacle assez étrange.

Les invités étaient entrés l’un après l’autre dans l’entrée de l’école, mais il y avait une femme qui regardait le vacarme.

Elle avait les cheveux longs blond-platine.

C’était une femme à l’iris bleu et aux yeux légèrement tombants, qui possédait une apparence douce.

À première vue, elle semblait être une femme d’une vingtaine d’années.

Elle portait une robe qui était resserrée à sa taille et montait jusqu’aux chevilles, soulignant le contour de son corps.

Elle avait des traits féminins et une taille fine.

C’était une femme possédant une silhouette glamour, mais qui laissait une impression douce et tendre.

Elle regarda l’académie bordée d’invités innombrables qui semblaient ravis.

« Oh, ils ont l’air de s’amuser. Il y a beaucoup de stands à l’extérieur, » déclara-t-elle.

Elle ne s’adressait à personne en particulier.

Cependant, une garde déguisée en l’une des invitées communes lui avait répondu.

Pour les gens autour d’elles, il ne semblait pas que les deux femmes avaient une conversation.

« — Ma reine, ce n’est pas le moment de jouer. Si vous vouliez assister au festival de l’école, la préparation d’une visite officielle n’aurait-elle pas suffi ? » demanda la garde.

La reine, Milaine Rafua Holfault, affichait un sourire fascinant qui pouvait changer l’ambiance d’une pièce en quelque chose de plus douce.

En tant que femme, Milaine était la véritable mère de Julian et la reine du Royaume de Holfault.

« Ce serait ennuyeux si on faisait comme ça. Je dois donner un avertissement ferme au baron qui s’est moqué de mon mignon Julian, » déclara Milaine.

Plusieurs gardes déguisées en invitées ordinaires avaient été déployées autour d’elle.

Le garde le plus proche d’elle soupira.

« Si vous nous donnez un ordre, alors nous —, » commença le garde.

Milaine avait fait un doux sourire.

« Je veux confirmer quelque chose de mes propres yeux. Je me demande quel genre d’enfant il est. J’ai vraiment hâte d’y être, » déclara la reine.

La reine Milaine avait gloussé, et avait fait une demande à la garde.

« Et aussi, j’aimerais appeler une personne afin de me guider. — Anjie. Pouvez-vous m’amener Anjelica ? » demanda-t-elle.

Lorsque la garde avait disparu dans la foule, Milaine avait souri en ouvrant un pamphlet que les élèves distribuaient.

« — J’ai hâte d’y être, Baron Baltfault. »

Milaine, cachant un sourire un peu étrange derrière le pamphlet, regarda les étals alignés près de l’entrée de l’école afin de passer le temps jusqu’à ce qu’Anjie arrive.

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Partie 2

Qu’est-ce qui se passait ? Me demandai-je.

J’avais senti un léger frisson tout à l’heure.

Ça devait être mon imagination et mon sens de la perception avait dû être déconnecté.

J’avais changé de rythme et avais donné des instructions à tout le monde en me frappant les mains.

Aujourd’hui, c’était le jour de l’ouverture du festival de l’école.

Les préparatifs pour mon café s’étaient parfaitement déroulés.

« Bon, c’est le premier jour du festival de l’école. Donnez tout ce que vous avez, les gars. De plus, vous deux, les filles, n’oubliez pas de faire une bonne pause et de profiter du festival de l’école, » déclarai-je.

Une fois que j’eus dit cela, Daniel et Raymond avaient lâché de grossières plaintes.

Les deux étaient responsables de la cuisine derrière les rideaux.

« T’attends-tu vraiment à ce qu’on travaille tout le temps ? » demanda Daniel.

« Nous exigeons que tu en fasses un travail à temps partiel, » déclara Raymond.

En revanche, les filles semblaient tendues.

« Anjie, je suis nerveuse, » déclara Livia.

« Moi aussi, je suis inexpérimentée en ce qui concerne un café. Cependant, je pense que ce sera un peu amusant, alors — » déclara Anjie.

Quand j’avais vu les deux serveuses qui semblaient s’amuser en bavardant, la porte s’était ouverte et une cloche avait sonné près d’elle.

J’avais fait mon plus beau sourire et j’avais fait face à l’invité.

« Bienvenue au —, » commençai-je.

« Anjelica, vous avez été convoquée par le comité exécutif, » déclara le nouveau venu.

Je croyais que c’était un client, mais c’était un professeur très occupé qui venait convoquer Anjie.

Anjie avait incliné la tête.

« Ils ont quelque chose à voir avec moi ? » demanda Anjie.

« Oui, ils ont dit que c’était urgent. Veuillez vous rendre dès maintenant au secrétariat principal, » déclara le professeur.

Le professeur s’en retourna, et partit vers l’endroit où ils allaient ensuite.

Anjie était troublée. « Désolée. Je vais m’occuper de cette affaire rapidement et je reviendrai. »

Nous avions mis en place une ambiance qui avait enthousiasmé tout le monde, et pourtant elle avait été convoquée peu après.

Comme cela avait dû être pitoyable pour Anjie.

Livia serra le poing. « Tout va bien se passer ! Je ferai de mon mieux jusqu’à ton retour, Anjie ! »

Voir la détermination de Livia l’avait rendue un peu divine à mes yeux.

Je voulais une photo d’elle levant les mains en l’air pour encourager tout le monde.

Je le demanderai plus tard à Luxon.

Anjie avait laissé sortir un sourire. Avec ce sourire, elle avait commencé à partir. « Dans ce cas, je ferai de mon mieux pour revenir le plus vite possible. Léon, ne fais rien de trop téméraire. »

Dans ce cas, elle voulait parler du fait de ne rien faire de cruel envers les clients.

Elle était arrivée à la conclusion que j’allais le faire.

« Ne me fais-tu pas confiance ? » lui demandai-je.

Anjie avait ri. « Tu exagères trop vite. Je reviens dès que possible. »

Anjie avait ainsi quitté le café.

Livia avait été surprise de ce qu’elle avait vu ce qui se passait de l’autre côté de la porte.

« H-Hein ? Léon, je vois une ligne qui se forme, » déclara Livia.

Quelle coïncidence !

Je pouvais aussi en voir une.

Il y avait une longue file qui menait vers la salle de classe voisine.

 

♥♥♥

 

« Ma Reine, je serai troublée si vous dites quelque chose d’aussi absurde, » déclara Anjie.

Celle qu’Anjie rencontrait alors qu’elle portait un uniforme de bonne s’était avérée être Milaine, qui semblait vouloir profiter de la fête de l’école en toute simplicité

Milaine s’était excusée auprès d’Anjie en disant. « Toutes mes excuses. »

« Cependant, s’il te plaît, supporte mon égoïsme pour aujourd’hui. C’était très difficile pour moi aussi de venir ici et de te demander quelque chose. C’est à propos de ce baron que tu surveilles depuis un moment, » continua Milaine.

En entendant cela, Anjie s’était tu.

Milaine avait ainsi embrassé Anjie tout en profitant de l’ambiance du festival de l’école.

« C’est la première fois que je participe à un festival scolaire ! Et puis, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue en robe de bonne, Anjie. Je n’ai l’habitude de le voir que depuis que tu étudiais avec moi dans le passé, » déclara Milaine.

« J-Je suis très reconnaissante pour tout ce qui s’est passé à l’époque, » déclara Anjie.

Quand Anjie étudiait les bonnes manières lors de son apprentissage au palais royal, elle était pratiquement la préposée de Milaine.

À l’époque, elle avait fait beaucoup de bévues lorsqu’elle était enfant.

Elle était plus jeune à l’époque qu’aujourd’hui, donc elle avait une personnalité féroce et beaucoup de côtés extrêmes.

Se souvenir de ces jours est embarrassant, pensa-t-elle.

Quand elle était très jeune, elle ne comprenait pas le monde, avait pris la mauvaise attitude et avait causé toutes sortes d’ennuis à Milaine.

Ses souvenirs embarrassants ayant refait surface, Anjie avait détourné son regard de Milaine. Milaine semblait ravie de voir Anjie comme ça. Il semblerait qu’elle la taquinait.

Je ne pense pas que je ne serai jamais à la hauteur de cette personne de toute ma vie, pensa-t-elle.

Puis, elle s’était tournée vers son entourage.

Les gardes de Milaine les surveillaient alors qu’elles étaient habillées en invitées et se fondaient dans le festival de l’école.

« En tout cas, l’académie est incroyable. Ma patrie n’en avait pas, » déclara Milaine.

Pendant que Milaine semblait s’amuser, Anjie lui avait parlé. « Vraiment ? »

Milaine était une personne qui était originaire d’un autre pays, mais le mariage l’avait amenée hors son pays d’origine.

Elle aurait normalement eu une position modeste, mais sa débrouillardise lui avait permis d’obtenir le pouvoir au sein du palais royal.

Les fiançailles formelles d’Anjie avec Julian avaient été approuvées par Milaine.

Milaine regarda le visage d’Anjie. « Il semble que ton teint soit beaucoup plus paisible qu’il ne l’était lors de la cérémonie du dévoilement des fiançailles. Tu sembles mieux aller maintenant. »

Il semble qu’elle puisse facilement voir la naïveté d’un autre. Quelle personne effrayante ! pensa Anjie.

Anjie répliqua en pensant qu’elle n’était pas de taille face à cet adversaire. « Après tout, j’ai profité de ma vie d’étudiante. »

Milaine avait réfléchi un moment, puis avait posé une question. « Peut-être est-ce en raison de Léon, celui que tu as rencontré après ça ? »

Anjie avait légèrement rougi et répondit. « Ce n’est pas ça. En laissant ça de côté, êtes-vous vraiment venue ici incognito juste pour rencontrer Léon ? »

« Bien sûr que non. Julian a déshérité par sa propre décision, mais en tant que parente, j’aimerais au moins lui dire quelques mots à propos de mon mécontentement, » répondit Milaine. « C’est aussi un problème qu’il ait choisi de participer au duel si rapidement. Cependant, ce que je n’aime pas du tout, c’est ce qui s’est passé après. C’était si cruel que je n’arrive pas à trouver de mots assez fort pour le décrire. »

« Je suis désolée pour mon représentant, » déclara Anjie.

Ce que Léon avait fait pendant le duel était cruel au point qu’Anjie s’en était excusée.

Il avait forcé Julian et les autres à céder en utilisant sa puissance écrasante, et pour empirer les choses, il était allé jusqu’à les châtier.

À cette époque, Julian était encore le prince-héritier. Quelqu’un regardant de haut une telle personne tout en la critiquant, avait rendu la situation encore pire. Normalement, quelque chose comme ça n’arriverait jamais.

Quelqu’un qui faisait cela recevait habituellement une lourde punition.

Cependant, au contraire, ce que Léon avait fait avait été déclaré comme un succès alors qu’il accomplissait un grand exploit.

Cependant, il y avait une chose.

Il semble que la reine soit vraiment rancunière, pensa Anjie.

Anjie avait compris que même si Milaine avait toléré les actions de Léon devant le public, elle ne pouvait pas lui pardonner personnellement. Après tout, Julian était le fils de Milaine.

Léon avait forcé Julian à vivre une expérience douloureuse.

Peut-être qu’elle n’avait pas laissé ses émotions prendre le dessus.

Cependant, elle est vraiment incroyable. Elle est capable de supprimer ses émotions à un tel degré, pensa Anjie.

De plus, la générosité avec laquelle elle avait gracié Léon devant le public n’avait pas changé.

C’était Milaine.

« Puisqu’il a été nommé chevalier dans le royaume, nous devrons dorénavant assumer la responsabilité de ses actes. C’est tout ce que je dirai, » déclara Milaine.

« Pardonnez-lui son langage dur. Léon ne peut pas s’en empêcher, » déclara Anjie.

« Anjie, tu es devenue gentille. Dans le passé, j’avais dit que tu n’écoutais pas ce que je disais. Ou peut-être que le problème concernant Julian t’affecte toujours ? » demanda Milaine.

« Je ne peux pas dire avec certitude que ce n’est pas le cas, » déclara Anjie.

Voyant comment cela affectait encore Anjie, Milaine avait parlé d’un ton compatissant. « Je m’excuserai en tant que mère. Je suis désolée, Anjie. Tout bien considéré, je me demande comment cet enfant a pu être ainsi égaré. Il n’a jamais eu ce genre de comportement au palais royal. »

Milaine pourrait dire que lorsqu’il se trouvait dans le palais royal, il s’était toujours méfié des femmes qui tentaient de l’approcher.

« Selon Son Altesse, l’aura de normalité de cette étudiante lui plaît. Il a également dit que nous devions le comprendre, » déclara Anjie.

Milaine avait été troublée quand elle avait entendu ça.

« Je ne comprendrais pas quelque chose comme la vie normale des étudiants. Après tout, je n’ai jamais été moi-même à l’académie. Cependant, d’après ce que j’ai entendu à propos de l’académie — c’est un endroit cruel, » déclara Milaine.

La cruauté dont Milaine avait parlé était l’attitude des filles.

Les deux femmes pouvaient voir une fille se disputer devant un étal.

« Attends, tu t’attends à gagner de l’argent avec quelque chose comme ça ? Cela devrait être gratuit, » déclara la femme.

« Ç-Ça va être un problème, » balbutia le garçon en face de lui.

Les filles quittaient les échoppes gérées par des garçons sans payer.

Pour empirer les choses, beaucoup de filles avaient amené des esclaves de sous-races pour les forcer à le faire.

En tant que personne venant d’un pays étranger, c’était un spectacle très étrange pour Milaine.

« C’est vraiment cruel, » déclara Milaine.

« Comme c’est honteux, » murmura Anjie.

Les deux femmes s’étaient dirigées vers le café de Léon tout en regardant ce qui se passait dans le festival de l’école.

L’expression de Milaine s’était raidie en voyant le café.

« C’est donc l’endroit — il semble que le café voisin fonctionne très bien, » déclara Milaine.

Il y avait un café à côté avec une longue file d’attente qui s’étendait de là.

Par contre, bien que le café de Léon ait des invités, il n’y avait pas de queue.

Anjie était un peu perplexe.

Nous pourrons peut-être voir l’activité de Son Altesse plus tard. Non, attendez, puisque nous voyageons incognito, peut-être vaudrait-il mieux l’éviter ? Son Altesse ne pourrait pas se calmer s’il me voyait avec elle, pensa Anjie.

Milaine avait attrapé la main d’Anjie. « Maintenant, allons causer des problèmes à Léon. Tu coopéreras aussi, Anjie. »

« Mais, euh, me faire coopérer est un peu déraisonnable. Je suis serveuse ici, » déclara Anjie.

« Tout se passera bien ! Il suffit de se plaindre que le thé noir est tiède ou quelque chose comme ça. Dis-lui au moins de le refaire trois fois. Je lui pardonnerai après ça, » déclara Milaine.

Alors qu’Anjie pensait qu’il y avait déjà assez d’invités gênants, les deux femmes étaient entrées dans le café pour tomber sur une scène.

« Le thé noir est tiède ! Refais-le ! » cria une femme.

Une tasse fut jetée en plein sur Léon, le trempant avec du thé chaud.

Ses vêtements étaient très tachés et endommagés et il y avait des traces d’autres substances dessus. Dans tous les cas, il s’était retrouvé dans une situation vraiment très cruelle.

L’expression faciale de Léon n’était pas visible, car il avait la tête penchée vers l’avant.

Livia avait l’air de vouloir pleurer.

« Léon, je vais m’occuper de ton..., » commença Livia.

Cependant, Léon arrêta Livia avec sa main, comme s’il lui disait de faire demi-tour.

Puis, il avait fait face aux étudiantes afin de s’excuser.

L’autre partie était un groupe d’écolières très voyantes avec leurs partisans.

« Toutes mes excuses. Je vais en faire un autre tout de suite, » déclara Léon.

Après avoir dit cela, quand Léon s’était accroupi pour ramasser la tasse jetée au sol, les filles se levèrent et piétinèrent l’arrière de sa tête en souriant.

Daniel et Raymond avaient baissé les yeux en raison de la frustration alors qu’ils regardaient la situation depuis la cuisine.

Bien qu’il ait été cruel de ne pas aider un ami, l’académie était un environnement spécial où les filles occupaient une position dominante.

Sachant cela, Léon n’avait pas essayé de regarder vers eux, et il n’avait pas non plus essayé de faire appel à eux.

« C’est vraiment super, » déclara la fille cruelle. « De toute façon, nous ne sommes pas venus ici pour les feuilles de thé, alors nous allons prendre congé. Puisque tu nous as apporté du thé et des bonbons si peu appétissants, nous ne paierons pas, d’accord ? Ou plutôt, ne devrais-tu pas être celui qui nous paie à la place ? »

Une fille avait écrasé avec encore plus de force le talon de ses chaussures en cuir sur l’arrière de la tête de Léon. Ses amis et leurs serviteurs exclusifs se moquaient de lui pendant ce temps.

Pendant que Léon était piétiné, il avait pris une posture comme s’il se prosternait.

« S’il vous plaît, payez à l’avenir, » déclara Léon.

« Hein ? Combien d’argent comptes-tu nous arnaquer ? Il y a même des filles qui ont dû vendre leurs domestiques exclusifs pour rembourser leurs dettes ! Mets-toi ça dans la tête ! » déclara la femme.

En premier lieu, les dettes n’étaient pas la responsabilité de Léon, et c’était les circonstances personnelles de ces filles qui les avaient amenées à vendre leurs esclaves.

En état de choc, Milaine ne pouvait même pas faire entendre sa voix.

Elle avait été déconcertée par la situation trop cruelle.

« Hein ? — Hein ? »

Elle avait regardé Léon et Anjie à plusieurs reprises, voulant une explication de ce qui venait de se passer.

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Partie 3

Le corps d’Anjie tremblait en raison de la colère.

Elle s’avança et éloigna la fille qui marchait sur la tête de Léon.

« Attends, qu’est-ce que tu crois faire !? » s’écria Anjie.

Tandis qu’Anjie la dévisageait, une fille s’était mise à tituber, alors que son servant exclusif la soutenait.

Léon leva les yeux et Anjie parla avant qu’il ne puisse l’arrêter. « Quelle mauvaise attitude pour des invités ! Et si vous rentriez chez vous ? »

Quand Anjie était arrivée, les filles qui l’entouraient avaient été troublées, mais la fille qu’elle avait repoussée souriait.

Elle n’avait pas peur devant Anjie, la fille d’une famille ducale.

« Tiens, voilà Anjelica, celle avec qui Son Altesse Julian a mis fin à ses fiançailles. C’est quoi cet accoutrement ? N’es-tu pas gênée en tant que fille d’une famille noble ? » demanda-t-elle.

Anjie avait résisté à l’envie de faire claquer sa langue. La fille d’une famille de comte, c’est ça ? De plus, quelqu’un d’une faction adverse — comme c’est gênant.

Non seulement la fille du comte n’était pas amicale envers Anjie, mais elle faisait partie d’une faction hostile.

« C’est quoi cette expression ? Penses-tu peut-être que j’aurais peur de toi ? Dommage ! En ce moment, tu es comme un —, » déclara la femme.

Sur ce, Livia s’était placée devant Anjie. « S’il vous plaît, arrêtez ça tout de suite ! D’abord vous êtes cruelle envers Léon, et maintenant envers Anjie — repartez d’ici ! »

Anjie regarda le visage de Livia. « Livia, tu — »

Cependant, une veine était apparue sur le front du visage en face d’elle.

« — Ne crois-tu pas que tu t’emportes, minable roturière ? » demanda la femme avec mépris.

« Hein ? » s’exclama Livia. Livia avait fait un pas en arrière face à ces mots.

« Penses-tu que ton opinion compte ? Est-ce que ça te donne une tranquillité d’esprit de devenir arrogante ? Envisages-tu de devenir une noble ? Tu crois que tu as le même statut que nous juste parce que tu es le mignon petit animal de compagnie d’Anjie ? » demanda la femme.

« — Animal de compagnie ? » Livia avait fait une tête très étonnée.

Anjie s’était dit que cette affaire était vraiment problématique.

« Tu n’iras pas plus loin. Je ne tolérerai rien de plus. » Cependant, la fille n’avait pas gardé le silence. Elle avait ensuite parlé de ce qui concernait Anjie.

« T’es-tu rapprochée d’une roturière parce que tes amis t’ont quitté ? » demanda la femme. « Comme c’est misérable pour une fille d’une famille ducale. Ne nous as-tu pas déjà dit quelque chose à une fête ? Tu disais que les roturiers n’étaient que des chiffres dans les statistiques. Cela ne veut-il pas dire que tu te fiches des roturiers ? »

Livia se tourna lentement vers Anjie. « Anjie, tu — »

« Ce-Ce n’est pas ce que tu crois. Je —, » balbutia Anjie.

Elle pensait peut-être que voir les deux femmes dans la panique était un spectacle plein d’humour, la jeune fille continua. « Les roturiers ne sont pas des individus ! Ne comprends-tu pas un peu ta position ? Tout le monde ne se tait que parce que tu es avec un tas d’ordures qui se dit être un chevalier, et qui n’a accompli que de petites choses, et une fille d’une famille ducale. Les gens comme toi — »

À ce moment-là, une voix grave avait retenti dans la pièce.

« Fermez ce trou béant que vous appelez une bouche. »

— C’était Léon.

La fille du comte avait fait un regard furieux sur Léon. « Dire que tu as le culot d’être arrogant. Sais-tu ce que c’est que de se faire l’ennemi d’une famille de comte ? »

La jeune fille fit un signe des yeux vers ses serviteurs exclusifs. Les serviteurs avaient piétiné la tête de Léon.

« Hmph, comme c’est vaniteux. Milady, il semble qu’une discipline rigoureuse soit nécessaire pour cet homme. »

Les serviteurs exclusifs se rassemblèrent et regardèrent Léon de haut en souriant.

Observant ça attentivement, Milaine avait élevé la voix en pensant à ce qui s’était passé jusqu’ici. « Ça a assez duré ! Je ne peux plus regarder ça sans rien dire. »

L’attention de tous s’était portée sur Milaine, et la fille qui fixait Anjie avait fait un visage irrité. L’expression qu’elle avait faite à l’égard de Milaine n’était pas celle que quelqu’un ferait à l’égard de la reine de son pays.

« C’est quoi ton problème, vieille femme ? » déclara la femme.

« V-Vieille !? » s’écria Anjie.

Anjie voulait poser sa main au-dessus de sa tête.

Cette personne ne connaît-elle pas le visage de sa propre reine ? Bien que, je suppose que ce n’est pas vraiment un endroit où quelqu’un s’attendrait à ce qu’elle vienne, pensa Anjie.

Bien qu’étant une fille de comte, le statut de la jeune fille était modeste.

C’était quelqu’un qui s’était élevé de la masse, pour ainsi dire. Cependant, elle ne s’était pas élevée par ses actes, comme Léon l’avait fait.

Elle semblait être une fille qui ne faisait aucune apparition au palais royal, qui n’apprenait pas les bonnes manières par l’apprentissage et qui ne connaissait pas le visage de Milaine.

Bien qu’Anjie soit sur le point d’avertir Milaine, la reine l’avait enduré pendant que ses joues tremblaient.

« Je vais faire comme si je n’avais rien entendu. Vous tous, vous devriez tous finir de payer et partir. Vous êtes encore tous étudiants à l’académie ? Non, en vérité, n’avez-vous pas honte d’être des nobles ? »

Les filles du café riaient avec mépris face aux paroles de Milaine.

Elles n’avaient pas l’intention de s’arrêter devant cette personne avant eux.

« Hein ? Ne t’emporte pas. Sais-tu qui je suis ? Je suis la fille de la famille du comte Olfery. Apprends donc ta position ! Faites sortir cette vieille femme, » déclara la fille.

Une fois que la jeune fille avait ordonné à ses serviteurs exclusifs de le faire, les demi-hommes avaient encerclé Milaine.

Anjie atteignait les limites de sa patience.

« Vous tous. Savez-vous qui vous allez — ? » s’écria Anjie.

Le visage de Léon entra alors dans son champ de vision.

Quand il regarda Milaine et Anjie, son visage devint peu à peu un sourire. Au début, il était surpris, mais peut-être qu’en se rendant compte de la situation, il avait l’impression qu’il allait s’amuser. Son sourire avait formé un croissant en forme de lune, tout comme ses yeux.

C’était comme s’il proclamait que la justice allait être faite.

C-Ce n’est pas bon. Pourquoi faut-il que ce soit à ce moment-là et ici —, pensa Anjie.

Quand Anjie le remarqua, Léon donna un coup de pied à l’un des serviteurs qui entouraient Milaine et l’envoya au loin.

Léon avait renforcé son corps avec de la magie et s’était lancé dans une attaque à pleine puissance, une frappe qui pourrait ébranler le corps coriace des demi-hommes.

« Bon vol, idiot ~ ! » déclara Léon.

Et cela n’avait pas été fait avec seulement les demi-hommes, mais aussi les filles, Daniel et Raymond, étaient étonnés de son comportement.

Livia avait fait une expression qui semblait indiquer qu’elle ne savait plus ce qui se passait.

Daniel cria. « E-Es-tu un idiot !? Si tu poses la main sur le serviteur exclusif de quelqu’un — . »

« C’est très bien ! Vous devriez tous être ravis. C’est l’heure de commencer une fête amusante ! » déclara Léon.

Normalement, la raison pour laquelle les garçons n’attaquaient pas les domestiques était que les filles commenceraient à les haïr. C’était uniquement pour cette seule raison. C’est pour cette raison que les serviteurs exclusifs avaient ainsi été protégés.

Cependant, dans cette situation, Léon avait une excuse pour agir comme il l’avait fait.

Léon connaissait le visage de la reine.

Il avait vu le visage de Milaine, la reine, lorsqu’il avait assisté à la cérémonie de remise de titre. De plus, après avoir vu comment elle se tenait aux côtés d’Anjie, il était convaincu qu’elle était la reine.

« Va donc en enfer ! » Léon balança ses deux mains vers le bas, comme un marteau, sur un autre demi-homme, poussant sa victime sur le sol dur.

On aurait dit qu’il n’avait pas la moindre pitié.

Le demi-homme suivant qui avait essayé de le maîtriser avait été jeté de la même façon sur le sol.

Léon avait battu trois personnes en un instant, puis s’était présenté devant Milaine, comme pour la protéger.

« Contrôlez-vous, serviteurs ! Sachez qui est cette personne à qui vous faites face ! Elle est la reine du Royaume d’Holfault — Milaine ! Inclinez-vous devant elle, espèce d’arrogant ! » déclara Léon.

Cette fois, c’était Léon qui souriait vers la fille de comte, celle qui l’avait piétiné, et les autres. Il avait révélé la véritable identité de Milaine.

Milaine était déconcertée.

« Hein ? Quoi ? Comment ? » s’exclama la fille de comte.

En voyant à quel point Milaine semblait troublée, Anjie se couvrit le visage de ses deux mains.

« Léon — tu n’avais qu’à le dire, » déclara Anjie.

Il avait ruiné ses intentions de voyager incognito. Il avait battu les servants pour la reine, puis avait essayé de faire que les filles la saluent.

Léon intimidait clairement les filles.

« Vous tous, préparez-vous au pire ! Vous devrez accepter ce qui va vous arriver pour avoir posé la main sur la reine ! Ne pensez pas que vous n’en subirez aucune conséquence juste parce que vous êtes la fille d’une famille de comte ! » déclara Léon.

Ayant utilisé la reine comme prétexte pour ses actions, Léon riait avec force. Les filles étaient restées immobiles et n’avaient pas bougé pendant que leurs bouches s’ouvraient et se fermaient. Leurs visages devinrent pâles.

Milaine avait attrapé le bras de Léon. « Léon, attendez. Je voyageais incognito. Je ne peux pas causer un tumulte dans un endroit comme celui-ci ! Alors, calmez-vous. Vous êtes un bon enfant, après tout. N’est-ce pas ? »

C’était étrange de voir une Milaine agitée essayer de calmer Léon.

Cependant, Léon ne l’avait pas écoutée.

Ses yeux exprimaient l’impatience, peut-être à cause de l’excitation.

« Je vous laisse la décision, ma reine. Moi, Léon, je suis prêt à prendre l’initiative lorsqu’il s’agira de punir ces gens, » déclara Léon. « Maintenant, donnez les ordres ! Peut-être pourriez-vous tuer toute leur famille afin de couper le problème à la racine ! J’attends votre décret ! Moi, Léon Fou Baltfault, je ferai de mon mieux pour vaincre vos adversaires ! Pour les détruire, oblitérez-les ! »

« J’ai dit que ça suffit ! » Milaine avait les larmes aux yeux.

Anjie soupira. Il est très excité par tout ça. Je ne peux qu’imaginer ce qu’il a traversé jusqu’à maintenant.

Beaucoup de filles dans le café qui essayaient de harceler Léon tremblaient maintenant en déplaçant les yeux vers le bas.

Les vêtements de Léon étaient vraiment déchirés et vraiment très sales.

Il y avait des signes qu’il avait été poussé sur le sol à plusieurs reprises, et le dessus de la table était aussi très sale.

Il y avait une montagne de porcelaine cassée dans la poubelle.

Ils étaient entrés dans le café pour se venger de Léon.

Milaine avait prévu de faire quelque chose de semblable, mais elle ne savait pas que les filles de l’académie allaient déjà au-delà de ce qu’elle allait faire, et elle avait été surprise par cela.

Léon se mit à rire bruyamment quand une excuse pour qu’il batte les filles apparut.

« Justice sera faite ! Je piétinerai vos maisons avec Arroganz ! » déclara Léon.

Milaine s’accrocha à Léon avec les larmes aux yeux.

« Je vous en conjure, arrêtez. J’avais tort, pardonnez-moi ! » s’exclama la fille de comte.

Livia avait penché la tête et avait le visage en larmes devant cette situation trop intense.

De plus, Daniel et Raymond étaient sortis de la cuisine et avaient ligoté les domestiques.

Et en prime, ils souriaient.

« Tu as essayé de te battre avec la reine. C’est un non-ferme, » déclara Daniel.

« Ce n’est certainement pas un “ne doit pas”. C’est comme ce que Léon a dit, non ? Justice sera rendue, » déclara Raymond.

Les deux hommes souriaient en pensant à ce qu’ils devraient faire à l’égard des serviteurs exclusifs qui, normalement, méprisaient les garçons.

Ça devient incontrôlable. — J’ai besoin de l’aide de quelqu’un, pensa Anjie.

Anjie ne savait pas comment résoudre la situation toute seule et était sur le point de demander de l’aide à quelqu’un d’autre.

Après ça, elle regarda le visage de Livia et elle pencha aussi la tête.

Comment devrais-je parler à Livia ? J-J’ai fait de Livia —, pensa Anjie.

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Claramiel

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