Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 7 – Chapitre 7 – Partie 3

Bannière de Genjitsushugisha no Oukokukaizouki ☆☆☆

Chapitre 7 : L’Alliance médicale tripartite

Partie 3

J’avais demandé une suspension temporaire de la séance pour me préparer.

Après avoir obtenu l’assentiment de Maria et de Sire Gouran, j’avais expliqué la situation à Sire Gouran, et j’avais reçu la permission de faire venir une certaine chose en provenance du royaume.

J’avais supposé que si j’apportais ça sans autorisation, ça causerait beaucoup d’ennuis. Si les choses allaient mal, ils pourraient même penser que c’était une invasion.

J’avais donc demandé à Sire Gouran de rédiger un document à montrer à la frontière, et j’avais demandé à un messager kui d’apporter ce document à la frontière où cette chose était censée être en attente.

« J’ai donné ma permission, mais... J’ai du mal à le croire, » avait-il dit.

« Pareil ici, » ajouta Kuu. « Non pas que je pense que Souma qu'il mente. »

Le père et le fils Taisei avaient affiché leurs réactions franches pendant qu’ils regardaient le messager kui s’envoler.

J’avais haussé les épaules avec un sourire ironique. « C’est difficile à croire, mais il n’y a pas de mensonge ou d’exagération dans ce qu’on a dit, vous savez ? »

« Ouais, vous deux, vous avez hâte de le voir, » Roroa était revenue à son style de discours moins formel à un moment donné, mais elle parlait avec confiance.

« Hmm, dans ce cas, j’ai d’autant plus de mal à le croire, » déclara Sire Gouran.

« Oookyakya ! » Kuu avait ri. « Si c’est vrai, ça vaut la peine d’être vu, n’est-ce pas ? »

Gouran était empli de doute, tandis que Kuu riait avec enthousiasme. Ils avaient eu des réactions contrastées.

Quoi qu’il en soit, jusqu’à ce que cela arrive, nous avions décidé de nous détendre et de boire du thé.

À peu près deux heures plus tard, il y avait soudainement beaucoup de brouhaha à l’extérieur, ce qui m’avait permis de confirmer qu’il était arrivé.

Quand nous étions tous sortis de l’auberge, il était déjà visible.

Il s’agissait d’un grand objet, dont le fond était noir, le dessus était orange, et qui avait à peu près la taille d’un gymnase d’école primaire, et qui se trouvait à l’entrée de la ville où rien n’avait été présent auparavant.

Lorsque nous nous étions approchés, il était devenu évident qu’il avait une structure à deux couches. La moitié supérieure, de couleur orange, ressemblait à un grand navire, et elle était soutenue par la moitié inférieure, qui était faite d’une substance noire semblable au caoutchouc.

Cela donnait aussi l’impression constante que l’air en était expulsé.

« Que pensez-vous de ça ? Il s’agit du vaisseau amphibie, le Roroa Maru ! » Roroa avait crié avec assez de force pour qu’on l’entende malgré le son que l’appareil faisait.

Les bouches de Gouran et Kuu étaient grandes ouvertes face à l’apparence majestueuse du Roroa Maru.

Il s’agissait d’un navire amphibie. Oui, c’était un navire. Un qui pourrait voyager sur terre et en plus sur mer.

 

 

J’avais expliqué comment cela fonctionnait pour Gouran et Kuu, qui étaient encore sidérés.

« Comme Roroa l’a dit, il s’agit d’un navire qui peut naviguer sur une surface d’eau sans vagues, ou sur terre. En envoyant constamment de l’air dans la partie caoutchouteuse noire, ce gros corps flotte, et même s’il y a de l’eau en dessous, il est capable de la traverser. Dans le monde d’où je viens, on aurait appelé ça un aéroglisseur. »

« Aéroglisseur..., » Gouran répéta le mot inconnu.

Cet objet massif était l’aéroglisseur Roroa Maru, que j’avais fait venir du royaume.

Cet aéroglisseur Roroa Maru était unique en son genre, construit à titre expérimental alors que nous étions à la recherche d’utilisations pour l’invention de la Surscientifique Genia, le Petit Susumu Mark V.

Le Petit Susumu Mark V était une machine en forme d’anneau qui créait la propulsion en poussant l’eau ou l’air qui se trouvait devant lui vers l’arrière. J’avais pensé qu’il serait possible de créer un aéroglisseur qui flotterait au-dessus du sol si cet anneau était tourné vers le sol et que l’air était soufflé dans une enceinte faite de cette substance caoutchouteuse récemment découverte.

Ainsi, grâce à la conception de Genia et au financement de Roroa et de la compagnie de Sebastien, Le Cerf d’Argent, le Roroa Maru était maintenant terminé. D’ailleurs, quand j’avais demandé à Roroa comment elle voulait qu’il s’appelle, puisqu’elle avait mis l’argent pour le développer...

« Hé, chéri, dans le monde d’où tu viens, comment se nommaient les bateaux ? »

« Hmm... La plupart utilisaient les noms de personnes ou de lieux. »

« Hmm, ce n’est pas très différent de la façon dont on fait les choses ici. »

« Ouais. Oh, et pour les bateaux de pêche, beaucoup d’entre eux avaient Maru à l’extrémité de leur nom. »

« Maru ? Hé, c’est un son mignon... Très bien alors, j’ai décidé ! Ce vaisseau sera le Roroa Maru ! »

« Roroa Maru !? Tu mets ton propre nom dessus !? »

... Et c’est ainsi qu’il s’était retrouvé avec ce nom.

Elle était inscrite au nom du Cerf d’Argent, qui était l’investisseur. Le Cerf d’Argent, qui s’occupait de tout, des vêtements aux plats de la Terre que Poncho et moi avions recréés, avait les mains dans beaucoup de domaines, mais projetait-il maintenant aussi de faire du transport ? Ils avaient des vêtements, de la nourriture, des moyens de transport... presque tout à ce moment-là.

« Un navire qui navigue sur terre..., » Maria déclara, en soupirant d’admiration, de l’autre côté du simple récepteur qu’Aisha portait. « Le royaume peut même faire des choses comme ça, hein ? »

Nous avions fait porter le joyau derrière nous pour qu’elle puisse voir cette scène clairement, elle aussi.

« Voudriez-vous nous vendre ce vaisseau ? » demanda Maria. « Je suis prête à payer une belle somme, vous savez ? »

« Il utilise des technologies qui sont un secret d’État, donc je ne peux pas le vendre, » déclarai-je.

« Vous ne pouvez pas ? C’est malheureux. » Maria ressemblait à une enfant à qui on avait dit qu’elle ne pouvait pas acheter un jouet. Elle était d’une beauté aussi paisible que Juna, mais ses actions étaient un peu puériles.

« Eh bien, ça a l’air impressionnant, mais c’est difficile à utiliser, » déclarai-je avec un sourire ironique. « Il a un mauvais rapport coût/performance, et il faut beaucoup de travail pour le déplacer. »

« Vraiment ? » demanda Maria.

« Oui. Sa vitesse de pointe n’est que légèrement supérieure à celle d’un rhinosaurus qui va à pleine vitesse, et sa capacité de charge n’est pas si élevée. Techniquement, c’est un véhicule amphibie, mais l’utilisation des rhinosaurus sur terre et des navires en mer est une option beaucoup moins coûteuse. »

Il avait un Petit Susumu installé, et il fonctionnait sur le pouvoir magique stocké dans le minerai maudit. Pour le Petit Susumu Mark V Allégé, qui était chargé sur des wyvernes, nous avions des personnes qui le chargeaient elles-mêmes, mais le chargement du grand modèle Petit Susumu utilisé sur les navires et autres était effectué par plusieurs mages attachés aux militaires.

Pour cette raison, la quantité de puissance magique qui pouvait être chargée en une journée était limitée, alors j’avais donné la priorité au déploiement du Roroa Maru et aux cuirassés ou porte-avions plutôt que de faire remplacer des convois des rhinosaurus sur terre.

C’était aussi pour ces raisons qu’il était difficile d’appliquer le Petit Susumu à des navires de transport civil. Pour assurer la propulsion des navires civils, il aurait fallu attendre la mise au point d’un moteur comme technologie de remplacement.

Mais, mis à part cela, le Roroa Maru avait aussi ses avantages.

« Ce n’est pas assez efficace comme moyen de transport en temps de paix, mais parce qu’il n’entre pas en contact avec la surface, il a l’avantage d’être difficile pour lui d’être affecté par le terrain, » déclarai-je. « Pour être plus précis, dans les endroits où il est normalement difficile de se déplacer, comme les marais, le sable et même les plaines enneigées, il avance en douceur. »

« Plaines enneigées... Je vois. Alors, c’est donc ça, » Sire Gouran semblait comprendre où je voulais en venir.

« Tout à fait. Ce Roroa Maru est le seul que nous ayons pour l’instant, mais ne serait-ce qu’en hiver, je suis sûr qu’il servira de moyen de transport viable qui relie mon pays, la république et l’Empire. »

« Certes ! S’il peut relier les trois pays entre eux comme moyen de transport hivernal plus rapidement qu’un rhinocéros et ayant la même capacité qu’un navire, alors même s’il n’y en a qu’un pour l’instant, il deviendra une voie commerciale précieuse, » Sire Gouran croisa les bras et grogna.

Puis, comme on pouvait s’y attendre d’un chef d’État, il avait commencé à réfléchir à la route commerciale créée par ce Roroa Maru.

« Même en hiver, au pays, nous pouvons utiliser nos numoths militaires et d’autres animaux de ce genre pour assurer le transport. Si nous rassemblons toutes nos marchandises dans une ville portuaire, pouvons-nous utiliser ce navire amphibie pour faire du commerce avec d’autres pays ? On dirait qu’il va falloir agrandir une ville portuaire comme Moulin, » déclara Sire Gouran.

Maria avait rigolé. « Heehee ! Je pense que nous devrons aussi ouvrir une ville portuaire près de notre frontière avec la République de Turgis... Après tout, je pense que je veux aussi l’un de ces vaisseaux. »

Elle avait jeté un coup d’œil sournois dans ma direction, mais je lui avais dit : « Non, je ne peux pas, » avec un haussement d’épaules. « S’il vous plaît, ne le saisissez pas non plus dès qu’il arrive au port. C’est difficile d’en construire un, et vous nous forcerez à le détruire juste pour garder nos secrets. »

J’avais dit cela pour leur indiquer à tous les deux que s’ils essayaient de le voler, nous le détruirions nous-mêmes. Je ne bluffais pas non plus. Lorsque nous allions utiliser ce Roroa Maru pour le commerce, j’avais l’intention de mettre en place un mécanisme qui le ferait se détruire s’il était saisi.

Je ne pouvais pas encore laisser le Petit Susumu et d’autres technologies tomber entre les mains d’autres pays. Afin d’envoyer le Roroa Maru unique en son genre dans d’autres pays, je devais être prêt à le détruire, si nécessaire.

Maria avait fait un sourire ironique. « Je le sais. Je ne peux pas mettre la relation entre nos nations en danger à cause d’un seul vaisseau. Mais j’en ai vraiment envie. »

C’était la troisième fois qu’elle disait le vouloir. C’est important, alors je l’ai dit trois fois ?

Quoi qu’il en soit, je voulais conclure ce sujet maintenant.

« Avec ce Roroa Maru, je voudrais conclure une alliance médicale entre nos trois pays, comme je le disais tout à l’heure. Qu’est-ce que vous en dites ? » demandai-je.

Sire Gouran avait ri de bon cœur. « Gahahaha ! Si vous êtes allé si loin, je ne vais pas dire non. J’accepte votre alliance. »

« Nous aussi, l’Empire du Gran Chaos, nous accepterons cette alliance, » déclara Maria.

Avec l’accord de Gouran et Maria, l’Alliance Médicale Tripartite entre le Royaume de Friedonia, la République de Turgis et l’Empire du Gran Chaos fut formée.

La formation de cette alliance promettait non seulement que le domaine de la médecine se développerait à pas de géant, mais elle était aussi significative qu’en cette ère d’incertitude, avec le Domaine du Seigneur Démon qui se trouvait au nord, elle préparait le travail de coordination pour nos trois pays.

Alors que je poussais silencieusement un soupir de soulagement pour avoir conclu avec succès l’alliance médicale, Sire Gouran avait tendu la main vers moi.

« Sire Souma. Nous sommes maintenant des amis jurés. J’ai hâte de travailler avec vous, » déclara-t-il.

« Oui, Sire Gouran, » j’avais tendu la main, et nous avions échangé une poignée de main ferme. « J’ai aussi hâte de travailler avec vous. »

Maria, qui nous observait, avait dit : « C’est dommage. Si je n’étais pas de l’autre côté d’un récepteur, j’aurais pu aussi vous serrer la main. »

Ce qui nous avait fait rire Sire Gouran et moi.

Une fois le rire terminé, Sire Gouran avait soudain pris un air sérieux. « Maintenant... Comme vous êtes devenu mon ami sous serment, j’ai une faveur à vous demander. »

Il avait un regard pensif bien visible sur son visage.

« Une faveur ? » lui avais-je demandé.

« En effet. La faveur concerne mon fils, Kuu. Puis-je vous demander de garder Kuu avec vous dans le royaume pour deux ou trois ans ? » demanda Sire Gouran.

« Euh..., » m’exclamai-je.

« Quoiii !? » s’exclama Kuu.

L’expression de son visage était un mélange de choc et de perplexité. Il avait entendu parler de son prénom, et maintenant on parlait tout de suite de lui dans un pays étranger, alors c’était difficile de lui en vouloir.

Une fois que Kuu était revenu à la raison, il s’était mis en colère contre Sire Gouran. « De quoi parles-tu, sorti de nulle part, papa !? Veux-tu que je sois un otage dans le royaume !? »

« Ce n’est pas ça, » répondit Gouran avec un regard sérieux. « Je veux que tu ailles voir à quoi ressemble le royaume pour moi. » Il avait fait une pause. « J’y pense depuis hier soir. Quand la jeune Impératrice Maria de l’Empire a été invitée à prendre part à notre réunion d’aujourd’hui, cela m’a permis de le concrétiser pour moi. »

« Le concrétiser ? Quoi ? » demanda Kuu.

« Qu’il y a un “vent nouveau” qui souffle sur ce continent, » déclara Sire Gouran, puis il s’était tourné vers moi. « Si vous voulez bien excuser mon impolitesse, Sire Souma, puis-je vous demander quel âge vous avez ? »

« J’aurai 20 ans cette année, » répondis-je.

Sire Gouran acquiesça de satisfaction. « D’après ce que je vois, Madame Maria doit avoir à peu près le même âge. » (Si je me souviens bien, elle avait vingt et un ans.) « L’Empire à l’ouest est dirigé par une jeune impératrice, et un jeune roi est né dans le royaume à l’est. Quand on vieillit comme moi, on commence à sentir quelque chose qui ressemble au destin dans ces choses-là. »

Kuu, Maria et moi avions écouté attentivement ce que Sire Gouran, le seul membre d’une génération plus âgée qui était présent, avait à dire.

Sire Gouran poursuivit d’une voix sereine : « Dans le monde des hommes, il y a quelque chose comme un “flux”. Que nous le voulions ou non, ce flux a un effet sur tout. Certains chevauchent ce courant, d’autres luttent contre lui, et d’autres encore s’y noient. C’est ainsi que l’un peut devenir célèbre, et l’autre peut tomber. Comment un pays pourrait-il prospérer, et un autre pourrait-il périr ? Le guerrier féroce, Sire Gaius, tomba, et Sire Souma, un homme de culture, fut victorieux. Avec l’aide de la princesse Roroa, il annexa l’Amidonia et créa un nouveau pays. »

C’était difficile de réagir à ce qu’il disait. Le regard sur le visage de Roroa disait qu’elle ne savait pas non plus quel genre d’expression elle devait faire.

Cependant, en entendant les paroles de Sire Gouran, les paroles de Machiavelli sur la préparation aux changements de fortune m’étaient venues à l’esprit.

Gouran posa une main sur l’épaule de Kuu. « C’est à ça que ressemble l’époque. Personne ne peut dire où ce monde se dirige. Cependant, lorsque l’Est et l’Ouest sont tous deux dirigés par la jeune génération, notre pays peut être à la traîne si nous sommes les seuls à nous accrocher aux vieilles habitudes. Afin d’éviter cela, je veux élever notre propre souffle de jeunesse. »

« Un souffle de jeunesse... Veux-tu dire moi ? » demanda Kuu.

Sire Gouran hocha la tête fermement. « Tu es encore inexpérimenté, mais tu as une mentalité flexible. Si tu vois comment le royaume change sous le règne de Sire Souma, cela te servira de boussole au moment où tu seras à la tête de ce pays. »

« Non... Je n’ai pas encore décidé si je vais prendre la direction ou pas encore..., » déclara Kuu.

« Tu ne seras peut-être pas le chef d’État, » déclara Sire Gouran.

« Hein ? »

Sire Gouran répondit au point d’interrogation qui planait au-dessus de la tête de Kuu avec un regard sérieux. « Selon l’évolution des temps, notre pays peut avoir besoin de centraliser le pouvoir et d’abolir le Conseil des Chefs en faveur d’une monarchie. Dans ce cas, tu dois devenir un roi qui peut se tenir côte à côte avec Souma et Maria. C’est peut-être l’ère qui vient. Raison de plus pour que tu élargisses tes horizons tant que tu le peux encore. Tant que tu seras dans le royaume, je contrôlerai le Conseil des Chefs et j’établirai les bases pour que tu puisses mettre ta perspicacité à l’œuvre. »

... C’était un truc incroyable qu’il disait. Le regard sur le visage de Sire Gouran ressemblait à celui de l’ancien roi, Albert, quand il m’avait confié Liscia et avait quitté le château.

C’était le visage d’une personne qui confiait des choses à la génération suivante.

Même si j’étais impressionné par l’atmosphère, j’avais hésité à lever la main. « Une question. Vous avez dit que vous vouliez laisser Kuu avec nous, mais voulez-vous dire que vous voulez qu’il étudie à l’étranger dans notre pays ? »

« Non ! Pas en tant qu’étudiant. Je veux que vous l’utilisiez comme vassal temporaire. Je pense que ce sera une meilleure expérience pour Kuu, » déclara Sire Kuu.

« Alors, un vassal non sollicité..., » murmura Kuu.

Au niveau de la position, il serait au début comme Aisha. En gros, je pourrais le traiter comme un vassal qui est lié avec moi par l’amitié, comme Hal. Je pourrais le laisser dormir dans une chambre du château.

« Ça ne me dérange pas, mais Kuu ? » lui avais-je demandé.

« Peu importe que ça me dérange ou pas... Je n’ai pas le droit de refuser, n’est-ce pas ? » Kuu jeta un coup d’œil à son père, cherchant une confirmation.

Sire Gouran hocha simplement la tête sans rien dire.

Kuu, sentant la volonté inébranlable de l’homme, se gratta la tête. « Mon vieux têtu a pris sa décision, alors piquer une crise de colère ne me mènera nulle part. En plus, je m’intéresse aussi à quel genre de pays Souma construit. »

Il n’aurait pas pu accepter qu’on lui dise soudainement qu’il serait confié à un pays étranger, mais c’était un peu comme si Kuu y pensait déjà positivement de cette façon.

« ... Je vois, » déclarai-je. « Bienvenue à bord, Kuu. »

Quand je lui avais offert ma main, il l’avait prise fermement.

« Oookyakya ! Mais comme je m’impose en tant que vassal, ça veut dire que tu es plus gradé que moi, n’est-ce pas ? Pourtant, je viens d’un pays étranger, donc je ne me sens pas bien de t’appeler Votre Majesté. C’est pour ça que je vais t’appeler Frangin à partir de maintenant. »

« Euh, Frangin ? »

« Ouais. Pense à moi comme ton petit frère. Eh bien, au revoir, » Kuu posa une main sur sa hanche, souriant comme toujours, et dit : « Je compte sur toi à partir de maintenant ! Frangin ! »

☆☆☆

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

8 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci beaucoup pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

    Bon avec ce surnom, ça donne l’impression que Souma dirige un clan de yakuza XD

  4. Merci pour le chapitre! Haha je me douté un peu que Kuu finirais a Freedonia mais pas de façon. Quand a la réaction de Maria j’aurais fait la même a sa place.

  5. amateur_d_aeroplanes

    Tout de même, la République avec des dirigeants de père en fils, cela ne sonne pas tellement démocratique 😉

  6. Merci pour le chapitre.

Laisser un commentaire