Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 6 – Histoire parallèle 1

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Histoire parallèle 1 : Le retour de l’ambassadeur

À l’extrême ouest de l’Empire Gran Chaos se trouvait la capitale, Valois. Elle était plus grande que la capitale du Royaume de Friedonia, et au sommet de la colline voisine se trouvait la résidence de la digne impératrice Maria, le château de Valois.

Parce qu’il se trouvait au sommet d’une montagne, il était difficile pour un ennemi d’attaquer, mais il avait été construit avec trop de fioritures du côté de la conception pour vraiment l’appeler fonctionnelle. Il avait été dit que cela avait été fait ainsi afin de démontrer aux autres pays que l’empire était la plus grande et la plus puissante nation parmi ceux de l’humanité.

Dans une pièce du château de Valois, le bureau de Jeanne Euphoria, un homme et une femme étaient assis en face l’un de l’autre.

Celle qui était assise au bureau était Jeanne, le maître de cette pièce, une générale qui était aussi la sœur cadette de l’impératrice Maria. Devant elle se tenait l’ambassadeur envoyé de Friedonia pour résider dans l’Empire, Piltory Saracen.

Jeanne avait parlé. « Oh, c’est vrai. Vous deviez rentrer aujourd’hui, n’est-ce pas ? »

« Oui. » Piltory avait salué. « Pour le bien de ma femme, je vais prendre un congé temporaire. »

Piltory avait été envoyé pour être l’ambassadeur résident de l’Empire, mais avant de partir, il avait pris les deux belles sœurs esclaves, Anzu et Shiho, pour être ses épouses, et les avait emmenées dans l’Empire. Il les avait obtenues de Ginger, qui était à l’époque encore un marchand d’esclaves.

Finalement, la sœur aînée, Anzu, était tombée enceinte. Il avait été décidé que, plutôt que d’accoucher dans un pays inconnu, il valait mieux qu’elle accouche dans la maison de la famille de Piltory, la Maison de Saracen.

Afin de ramener Anzu au royaume, Piltory retournerait pour un certain temps au pays, puis reviendrait immédiatement une fois qu’il l’aurait laissée aux soins de sa famille.

Piltory avait dit : « En mon absence, Shiho restera ici pour servir de liaison avec le royaume. »

« Je suis désolée, » déclara Jeanne. « Je suis sûre que votre femme préférerait venir aussi avec vous. »

« Non... Ma femme comprend l’importance de mes devoirs, » répondit Piltory.

Il y avait une alliance secrète entre le royaume et l’Empire. Les ambassadeurs permanents qui servaient d’agents de liaison étaient indispensables aux deux parties, et c’était un secret qui n’était connu que d’un petit nombre de personnes choisies.

Depuis que le royaume et l’Empire avaient formé leur pacte secret, ils avaient mis en place un système qui leur permettait d’utiliser le Joyau de Diffusion de la Voix et de récepteurs simples pour tenir l’équivalent de téléconférences à tout moment.

Pour les questions critiques, Souma et Maria s’entretiendraient personnellement, mais pour les questions de moindre importance (comme l’échange d’informations), leurs intermédiaires, Hakuya et Jeanne, parleraient entre eux à la place. Le rôle de Piltory était principalement de planifier leurs réunions.

« Oh, c’est vrai, » déclara Jeanne. « Puisque vous retournerez dans votre pays, je voulais vous demander une faveur... »

« Une faveur ? » demanda Piltory.

Jeanne avait ouvert un tiroir dans son bureau et avait sorti une jolie boîte en bois. « S’il vous plaît, donnez ceci à Sire Hakuya, votre Premier ministre. »

Après avoir dit ça, Jeanne avait ouvert la boîte. À l’intérieur se trouvait une bouteille de vin d’aspect coûteux avec une étiquette tape-à-l’œil, emballée avec des copeaux de bois qui étaient probablement destinés à absorber les impacts.

« Il m’est arrivé d’obtenir deux belles bouteilles de vin, alors j’ai pensé lui en envoyer une, » expliqua Jeanne.

« Est-ce pour le Premier ministre ? » demanda Piltory.

« Ce n’est pas empoisonné, je vous l’assure. Si vous êtes inquiet, vous pouvez faire un test d’empoisonnement, » déclara Jeanne.

« Oh, non ! Ce n’est pas qu’on vous soupçonne de ça ! » répondit Piltory.

En regardant Piltory se précipiter pour s’excuser, Jeanne avait laissé échapper un rire joyeux. « Hahahahaha ! Je le sais bien. Le commandant en second de l’Empire envoie un cadeau au commandant en second du royaume. Je peux comprendre pourquoi vous voulez peut-être sonder mes intentions. Mais ce n’est qu’un petit merci à Sire Hakuya pour m’avoir toujours écouté me plaindre au sujet de ma sœur. »

« O-Oh... Si c’est tout..., » déclara Piltory.

Au moment où Piltory avait accepté la bouteille, c’est là que c’était arrivé.

Il y avait eu une soudaine arrivée de pas provenant de l’extérieur de la pièce, puis la porte du bureau avait été ouverte avec ce qui semblait être une forte détonation. La femme qui avait fait irruption dans la pièce tenait une robe rouge dans une main et une robe bleue dans l’autre. Ce n’était autre que l’impératrice de cette nation, Maria Euphoria.

« Hé, Jeanne ! Quelle robe serait mieux pour l’émission d’aujourd’hui ? » Maria s’était mise à crier alors qu’elle avait présenté avec force les deux robes vers sa sœur.

Ces robes étaient toutes les deux à froufrous, avaient des jupes courtes, exposaient le ventre et accentuaient la poitrine. Ce genre de choses qui, si Souma les voyait, lui ferait dire : « De sérieux costumes d’idoles ? », tout en lui faisant incliner sa tête dans la confusion.

Jeanne avait tapé ses mains sur le bureau. « Sœur ! Je vois un visiteur ! »

« Oh, mon Dieu. Si ce n’est pas Sire Piltory. Bienvenue, » déclara Maria avec un doux sourire, non affectée par les cris de Jeanne.

Face à l’apparition soudaine du chef d’État de l’Empire, l’esprit de Piltory s’était bloqué pendant un moment, mais quand il avait repris ses esprits, il s’était levé et l’avait saluée.

« Oui, Votre Majesté Impériale ! C’est mon plus humble plaisir... de me retrouver en votre... estimée compagnie !? » déclara-t-il.

Ayant rencontré l’intrusion bizarre d’une impératrice portant deux robes d’idole, la réponse de Piltory avait été quelque peu désordonnée et elle avait été délivrée avec trop de pauses.

Voyant la réaction de Piltory, Maria avait gloussé et avait souri. « Pas besoin d’être si tendu. Vous êtes l’un des vassaux de Sire Souma, donc vous n’avez pas besoin d’être aussi formel avec moi. Allez, détendez-vous, oui, détendez-vous. »

Après lui avoir dit, Maria lui avait fait un sourire qui ferait fondre le cœur de tous ceux qui l’auraient vu.

Pendant ce temps, Jeanne avait l’air d’avoir mordu quelque chose de désagréable. « Tu es trop laxiste ! Qu’est-ce que l’impératrice de cette nation pense qu’elle fait, en courant dans les couloirs avec des tenues si voyantes !? »

« Oh ! Mais c’est du travail que je fais pour les habitants, tu sais ? » déclara Maria avec un sourire taquin. « C’est pour l’émission de divertissement utilisant le Joyau de Diffusion de la Voix. Offrir un moment de repos aux personnes qui travaillent si dur tous les jours... Je pense que c’est une merveilleuse idée de Sire Souma. »

En entendant le maître qu’il servait être complimenté, Piltory s’était redressé une fois de plus. « Je suis content de l’entendre. »

Jeanne, d’un autre côté, avait appuyé sur son front, secouant la tête comme pour dire : « Oh, bon sang... »

« Même si c’est vrai, tu n’as sûrement pas besoin de devenir toi-même une Lorelei, » répliqua Jeanne.

« Mais il y avait un grand nombre de demandes pour que je chante, n’est-ce pas ? » demanda Maria.

« Eh bien... oui, mais..., » balbutia Jeanne.

Le concept de Lorelei était quelque chose que Souma avait apporté dans ce monde. Pour l’expliquer rapidement, ce qu’on appelait une idole sur Terre s’appelait une Lorelei ici.

Maintenant, si vous demandiez ce dont une idole avait besoin, ce serait d’un joli visage et du charisme. Chanter et danser était aussi agréable à avoir, mais si quelqu’un avait une apparence au-dessus de la moyenne (cela devait être classé comme un don naturel), et le charme d’attirer les gens, c’était suffisant pour être une idole.

Maintenant, si vous demandiez qui dans l’Empire avait le plus beau visage et le plus important charisme, la première réponse que vous obtiendriez, sans aucun doute, aurait été Maria Euphoria. Maria était aussi une chanteuse et danseuse accomplie, si bien qu’elle débordait de potentiel que même devenir une idole de première classe pourrait être plus qu’un rêve pour elle. Son talent rivalisait même avec celui de Juna.

À cause de cela, il y avait eu beaucoup de demandes de la population pour l’entendre chanter, et récemment le nom populaire de Maria, « la Sainte de l’Empire », avait commencé à y ajouter les mots « Chanteuse et Danseuse ».

« Ils t’appellent la Sainte Chanteuse et Danseuse de l’Empire..., » déclara Jeanne d’un ton exaspéré. « Ça ne te dérange pas ? »

« En ce qui me concerne, la partie “Sainte” est celle dont je pourrais me passer. S’il faut qu’on m’appelle quelque chose, j’aimerais que ce soit l’Impératrice Chanteuse et Danseuse Maria. »

« Ce n’est pas une question de goût, tu sais..., » Les épaules de Jeanne s'étaient affaissées.

En regardant Jeanne, Oh, je vois. C’est donc le genre de choses que le Premier ministre écoute lorsqu’elle parle de..., pensa Piltory, se trouvant étrangement satisfait de cette réponse.

 

☆☆☆

 

— Quelques jours plus tard, à l’époque où Souma avait été emmené de force à la Chaîne de Montagnes de l’Étoile du Dragon —

Piltory était de retour à Parnam, la capitale du Royaume de Friedonia, à l’intérieur du bureau du Premier ministre Hakuya Kwonmin dans le château de Parnam.

Ayant laissé sa femme enceinte Anzu dans sa famille, il était venu au château pour une visite de courtoisie avant de retourner dans l’Empire. Cependant, en ce moment, il s’était avéré que Souma était en visite diplomatique à la Chaîne de Montagnes de l’Étoile du Dragon, donc il était venu rendre visite à Hakuya, qui s’occupait des choses en son absence.

Piltory se tenait devant le bureau où Hakuya était assis avec un salut. « Maintenant, Monsieur le Premier Ministre, je vais repartir une fois de plus pour l’Empire. »

« Merci pour votre service. Mais je suis sûr que vous préféreriez être aux côtés de votre femme..., » Hakuya avait déclaré ça avec une expression qui trahissait peu d’émotion.

Cela pouvait paraître brusque, mais c’était Hakuya qui lui avait recommandé de retourner dans le royaume lorsqu’il avait appris que sa femme était enceinte.

Souma s’occupait de la question de l’hygiène urbaine et menait actuellement des réformes médicales centrées sur Hilde et Brad, de sorte que ce pays était devenu « le meilleur pays du continent où accoucher ».

Hakuya s’était également arrangé pour que Hilde et son peuple regardent la femme enceinte Anzu. De plus, il avait également fourni le transport par gondole-wyverne à destination et en provenance de la nouvelle ville, Venetinova, où se trouvait Hilde.

Donc, même s’il était brusque, Hakuya le traitait bien, et Piltory en était reconnaissant.

« Non... Je suis bien conscient de l’importance de mes fonctions, » répondit Piltory, en pensant, j’ai eu une conversation similaire avec Madame Jeanne l’autre jour.

Puis Hakuya s’était levé de son siège et se dirigea vers une étagère. Il en avait pris une boîte en bois et l’avait placée sur le bureau. « Puisque vous voyagez à l’Empire, j’ai un objet que j’aimerais faire livrer à Madame Jeanne. »

« Voulez-vous qu’on vous livre quelque chose ? » Piltory avait incliné sa tête sur le côté de façon interrogative.

Hakuya avait ouvert le couvercle de la boîte. À l’intérieur, il y avait un vitrail coûteux avec des motifs tape-à-l’œil gravés dessus.

Il y avait un trou à côté du verre dans lequel un autre verre du même type pouvait s’insérer, ce qui montrait que ce verre était l’un des deux verres.

« J’ai reçu un bon vin l’autre jour, alors j’envoie ce cadeau en retour. C’est ma petite marque de reconnaissance à Madame Jeanne pour m’avoir toujours écouté me plaindre de Sa Majesté, » répondit Hakuya.

« Se plaindre... Vous aussi, Monsieur le Premier Ministre ? » demanda Piltory.

Jeanne avait dit qu’elle s’était plainte à Hakuya au sujet de sa sœur aînée. Hakuya se plaignait aussi à Jeanne ?

Tandis que Piltory réfléchissait à cela, il y avait une volée de pas venant depuis le hall, puis un coup de poing superficiel avant que la porte de la pièce ne soit ouverte. Celle qui était entrée était la fille de l’ancien roi et la candidate pour devenir la première reine primaire de Souma.

Quand elle était entrée dans la chambre, la princesse Liscia n’avait pas prêté attention à Piltory en remettant à la hâte une lettre à Hakuya. « Hakuya, nous avons un autre messager kui de Carla ! Il sera difficile pour nous trois d’arrêter la cible ! Demandons des renforts immédiats ! »

« Arg.. Encore ? » L’expression froide de Hakuya avait légèrement eu des failles. « Très bien. Je préfère ne pas augmenter le nombre de témoins, donc je ne peux pas envoyer de renforts, mais je vais demander à la Défense Nationale de faire boucler la zone. Je vais aussi mettre un veto sur la région. Si ça va plus loin... ça pourrait après tout conduire à de mauvaises opinions de la future deuxième reine primaire. »

« Je vous laisse faire. » Sur ce, la princesse Liscia avait quitté la pièce aussi vite qu’elle était venue.

Tandis que Hakuya posait une main sur sa tête et se penchait en arrière dans sa chaise, Piltory avait demandé avec hésitation : « Hmm... Que s’est-il passé ? »

Hakuya lui avait répondu avec un sourire sec. « Oh, rien... Juste une autre chose dont je peux me plaindre à Madame Jeanne. »

D’après la façon dont il l’avait dit, il y avait probablement eu un problème avec le roi Souma.

Piltory avait eu une sorte de prémonition.

Dans un avenir proche, Hakuya et Jeanne boiraient la même marque de vin, dans des verres identiques, ensemble à travers leurs écrans du Joyau de Diffusion de la Voix. Ils commenceraient à se plaindre de leurs maîtres respectifs, Souma et Maria, tout en savourant leur boisson.

Piltory avait imaginé cette scène alors qu’il retournait dans l’Empire.

 

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6 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.
    ~Oh ,les amoureeeuuuux~

  3. Merci pour le chapitre !

  4. Merci pour le chapitre! Maintenant on comprend la scène ou Hakuya et Jeanne boivent le même vin

  5. Merci pour le chapitre.

  6. Merci pour le chapitre.

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