Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : Commencez à partir de X

Partie 2

Dans l’histoire, il a toujours existé des scènes qui étaient aisément dramatisées par les générations ultérieures. Mais pour que cela arrive, il fallait certaines conditions :

Tout d’abord, l’événement devait se produire au cours du passage d’une époque à une autre.

Deuxièmement, il fallait qu’une personne possédant un certain talent soit au centre de cette scène, pour ainsi pouvoir la mettre en valeur.

Voici donc les deux conditions requises.

Dans la Période de Sengoku, ceci serait certainement la scène où Oda Nobunaga jouait avec Atsumori, une scène du théâtre juste avant la bataille d’Okehazama.

Dans la Romance des Trois Royaumes, ce serait la scène où Liu Bei recrutait Zhuge Liang après avoir effectué personnellement trois visites.

Dans l’Histoire Romaine, ce serait, sans aucun doute, la scène où César déclara "Le sort en est jeté.", alors qu’il traversait le Rubicon.

Alors, si l’on devait se demander quelle serait la scène qui aurait été le plus souvent dramatisée dans les années ultérieures, à la suite de l’époque où le roi avait abdiqué et que le trône avait été donné au nouveau roi Souma, la réponse serait probablement ce rassemblement de personnes possédant un don.

Devant Souma, qui avait cherché tous ceux ayant des dons. Cinq jeunes doués furent ainsi convoqués. Parmi eux, le roi en accueillerait un seul avec une joie sans réserve.

Du point de vue de Souma, ce fut l’une de ses plus grandes réalisations. Du point de vue d’une autre personne présente, ce sera le moment décisif dans l’histoire de sa vie qui devint comme dans le conte de fées raconté dans l’histoire de Cendrillon. Et du point de vue de "Celui qui regardait cette scène à travers des yeux différents de ceux des autres", tout cela était pour devenir, "le tournant d’une nouvelle ère".

Oui. Dans cette scène, il y avait, bel et bien, trois personnages principaux.

◇ ◇ ◇

Je m’étais inquiété de combien de personnes répondraient à l’appel, mais la réponse fut bien supérieure à ce que j’avais prévu. N’ayant pas imposé de limites au type de dons, mais le fait d’avoir offert un prix en espèces avait certainement aidé.

Actuellement, la capitale étant remplie d’une énorme quantité de monde, et nous avions donc dû imposer des restrictions concernant le nombre de personnes autorisées à accéder, en même temps, au palais. La situation était tellement écrasante que les fonctionnaires, y compris Marx, avaient couru tout au long de cet événement, telle la queue d’une vache.

Et il me semblait que trop de gens s’étaient retrouvés ici, mais apparemment, depuis que j’avais fait une telle annonce, les masses s’étaient précipitées vers la capitale pour voir quel genre de personnes attireraient l’attention du roi.

Et quand les personnes bougeaient, les choses aussi bougeaient avec elles.

Les marchands qui avaient ressenti une opportunité commerciale s’étaient rassemblés pour s’installer à proximité de là, de sorte que la ville du château avait toute l’air d’un festival. C’était un coup de pouce inattendu pour notre économie, mais, en même temps, cela signifiait encore plus de travail pour les officiels locaux.

Maintenant, en ce qui concernait le recrutement, la réponse fut : elle fut aussi massive.

Une multitude de dons, certains immédiatement utiles, d’autres n’ayant, à première vue, aucune utilisation apparente, était présentée devant la station de jugement. Là-bas, cinq officiels jugeaient si les dons des participants étaient uniques. S’ils étaient reconnus, des prix leurs étaient attribués, et cela, quel que soit le don. Liscia et moi étions dans une pièce séparée de là, lisant les rapports des juges et sélectionnant les personnes que nous aimions le plus.

Il y avait énormément de candidats, mais cela signifiait également une superposition considérable de leurs dons. La concurrence fut particulièrement féroce pour les dons tels que ceux du "Don pour les Arts Martiaux", "Don de Talent" et le "Don de la Beauté". Alors on décida d’en sélectionner qu’un seul dans chacune des catégories en utilisant un principe de compétitions qui furent installées sur d’autres sites.

Sur chacun de ces sites, nommés le "Tournoi pour le Meilleur du Royaume en Arts Martiaux", le "Tournoi pour le plus Talentueux du Royaume" et le "Grand Prix de la plus Jolie Fille d’Elfrieden", les spectateurs étaient très heureux de pouvoir observer les procédures de sélection.

... Au fait, après cet événement, à la demande de la guilde des marchands, ces tournois devinrent des événements annuels dans la capitale, Parnam, et attirèrent ainsi, chaque année, une foule de touristes venus spécialement là, pour les voir.

En outre, vis-à-vis du "Grand Concours de la plus Jolie Fille d’Elfrieden", des rumeurs se répandirent rapidement selon lesquelles, en réalité, le roi choisissait ses maîtresses lors de cet événement. En conséquence, tous les nobles qui voulaient lier leur propre lignée, à la famille royale, avaient envoyé leurs proches pour y participer, mais comme ce n’était pas pertinent pour le moment, je l’avais tout simplement laissée de côté. Cependant, un peu plus tard, lorsque Liscia avait entendu ces rumeurs, j’avais eu droit à des regards emplis de froideur pendant un bon moment...

*

Le processus de jugement avait initialement été planifié pour durer une journée, mais il dura finalement trois jours. Ceux possédant des dons qui m’avaient fait penser à "C’est bien ce que je cherchais !" avaient été amenés devant moi le quatrième jour.

J’étais assis sur le trône, avec Liscia debout à mes côtés. (Techniquement, alors même que nous étions fiancés, le mariage n’ayant pas encore eu lieu, il lui était donc interdit, à cause des lois du pays, de ne serait-ce que toucher le trône de la reine.) À un pas de nous, le Premier ministre, Marx, était placé à notre droite, tandis que le capitaine de la Garde Royale, Ludwin était à notre gauche.

Au fait, nous avions directement transporté le Joyau provenant de la salle de communications, dans la salle du trône et donc, cette scène était ainsi diffusée partout dans le royaume.

Cinq jeunes avaient été amenés devant nous :

L’une d’elles avait des cheveux argentés et des oreilles d’elfe. Une fille qui ressemblait énormément à un guerrier, avec des muscles qui se manifestaient à travers sa peau de couleur marron.

Le deuxième portait une robe noire qui couvrait l’intégralité de son corps. Un jeune homme mince affichant sur le visage, un regard quelque peu apathique.

La troisième présentait un air distingué, mais différent de Liscia. Une belle fille aux cheveux bleus avec, émanant d’elle, une aura de douceur se diffusant autour d’elle.

La quatrième possédait de petites oreilles de renard qui sortaient de sa tête, sans aucun doute, une fillette des campagnes d’environ dix ans.

Et, enfin, le dernier était un gros homme d’âge moyen, trempé de sueur.

« Votre Majesté. Les nombreux habitants doués de ce pays, qui ont daigné venir en réponse à votre convocation ont tous été inscrits dans ce grand livre. Les personnes ici présentes sont celles qui possèdent des dons particulièrement rares et utiles. » (Marx)

Alors que Marx avait annoncé ça, le gros homme se prosterna immédiatement devant moi, sautant littéralement dans les airs tel une sauterelle. La jolie fille aux cheveux bleus se prosterna elle aussi, mais tous ses mouvements étaient remplis de grâce, et la petite fille-renarde suivit maladroitement le mouvement. Le jeune homme en robe noire les regardait tous d’un air endormi, puis se prosterna en dernier, devant moi.

Quant à la dernière personne, l’elfe sombre, elle resta quant à elle debout. Toutes les personnes présentes dans les lieux en furent horriblement choquées.

« N’oubliez pas que vous êtes devant le Roi. Ne devriez-vous pas immédiatement, vous prosterner devant lui ? » Ludwin l’avait ainsi mise en garde d’une voix calme, mais emplie de force.

La fille aux oreilles d’elfe ne semblait pas s’en préoccuper le moins du monde. Et pour rajoutée à la scène dramatique qui se déroulait là, elle me regarda droit dans les yeux avant de déclarer cela :

« Je demande votre indulgence, car il s’agit d’une des coutumes ancestrales de ma tribu. Les guerriers de ma tribu ne baissent jamais la tête devant une autre personne que leur maître. Et, pour nous, les femmes de la tribu, ne pas baisser la tête devant quiconque, sauf votre mari, est la preuve de votre chasteté. » (elfe sombre)

« Malgré tout... » Ludwin voulut répliquer à cela.

« Ça ne me dérange pas. » Déclarai-je tout en tendant la main pour empêcher Ludwin de parler avec elle avant de continuer moi-même à annoncer. « Nous leur demandons d’aider le pays. Il n’est donc nullement nécessaire d’être aussi collet monté. »

« ... Si tel est votre souhait, Votre Majesté. » Déclara Ludwin, en abandonnant facilement son point de vue.

... Il a fait cela en sachant pertinemment ce qui se passerait ensuite. J’en suis sûr. Il a agi de manière à empêcher les gens de nous prendre à la légère, tout en montrant combien le roi est tolérant. C’est un acteur impressionnant. Dans ce cas, je devrai répondre aux attentes et jouer le roi tolérant. Pensai-je.

Je me levai alors de mon trône avant de me tourner vers eux.

« S’il vous plaît, ne vous prosternez pas devant moi. Comme c’est moi qui suis en position de vous demander une faveur, tout ceci ne sera pas nécessaire. Ne restez donc pas si cérémonieux. Allez-y et mettez-vous à l’aise. » (Kazuya)

Les quatre se relevèrent en réponse à mes mots, alors que moi, je regardai vers Marx, indiquant qu’il devait continuer.

Marx acquiesça, commençant juste après, à lire un rouleau de papier. « Nous allons maintenant annoncer les dons détenus par ces individus et effectuer l’attribution des prix ! Madame Aisha Udgard, elfe sombre de la Forêt Protégée par Dieu, avancez d’un pas ! »

« Oui. Monsieur ! » (Aisha)

Cette fois-ci, l’elfe obéit humblement.

Elle avait l’air d’avoir moins de vingt ans, mais j’avais entendu dire que les elfes sombres restaient jeunes pendant longtemps. Et donc leur apparence et leur âge ne correspondaient jamais. Elle avait une peau marron et une queue de cheval argentée qui lui convenait à merveille. Portant un plastron et des gantelets, elle était habillée comme un guerrier. Ses jambes minces donnaient un bref aperçu d’elles par la fente dans son tissu drapé à sa taille. Elles étaient modérément musclées et avaient l’air d’appartenir à quelqu’un en bonne santé.

Une elfe sombre, pensai-je. L’une des races minoritaires d’Elfrieden, c’est une race ayant des capacités de combat de haut niveau. Au lieu des villes, ils résident dans la Forêt Protégée par Dieu, nom donné à leur région forestière et bénéficient de l’autonomie en tant que protecteurs de cette forêt. Ils ont un fort sentiment d’unité raciale et rejettent instinctivement les étrangers... Hum !

Tout en agissant comme si rien ne sortait de l’ordinaire, je manipulai en même temps, dans une autre pièce du château, des gants que j’avais laissés là, imprégnés de ma conscience pour ainsi pouvoir feuilleter dans l’Encyclopédie pour Enfants d’Elfrieden (comme elle était destinée aux enfants, les paragraphes étaient courts, ce qui l’avait rendue indispensable lors de recherches rapides d’informations). Ceci m’avait permis d’y lire un article concernant les elfes sombres.

Les elfes sombres dans ce pays n’étaient pas des elfes déchus qui avaient perdu la bénédiction des dieux, comme on le verrait dans beaucoup de romans fantastiques. Il semblait que les elfes blonds à la peau pâle s’appelaient "Elfe Clair" et que les elfes à la peau brune et aux cheveux d’argent s’appelaient les "Elfes Sombres" pour ainsi pouvoir se distinguer entre les deux.

« Celle-ci s’est révélée remarquablement douée en capacités martiales. Elle a remporté, haut la main, la première place au Tournoi pour le Meilleur du Royaume en Arts Martiaux. Cette réussite montre à quel point, elle est vraiment apte à être appelée la plus grande combattante de ce royaume, et pour cela, nous la félicitons ! » Déclara Marx.

Hein ? Donc elle est la gagnante du tournoi d’arts martiaux. Elle doit être très solide dans ce cas. Pour ma part, il n’y avait qu’une chose qui me concernait. Alors je déclarai cela pour faire suite aux propos de Marx.

« Je fais appel à des personnes capables, qui aideront le royaume, mais est-ce que vous allez m’aider quand le moment sera venu ? J’ai lu que les elfes sombres étaient fidèles uniquement à leur propre espèce. » (Kazuya)

« ... Ce n’est plus une époque où nous pouvons survivre simplement en protégeant notre forêt. Si ce pays tombe, la forêt sera elle aussi menacée. Certaines personnes estiment que les elfes sombres doivent changer. Je suis l’une d’elles, » annonça-t-elle très clairement.

« Bien... Ceci est une déclaration plutôt libérale pour une race connue pour être plutôt conservatrice, » répondis-je.

« Oui, c’est vrai ! Je suis vue par certains comme une hérétique. Mais si nous ne faisons pas quelque chose... Roi Souma !? » (Aisha)

« Oui ? » (Kazuya)

« Je n’ai nul besoin de l’argent du prix. Au lieu de cela, je vous demande de me permettre de m’adresser directement à vous. » (Aisha)

La salle devint immédiatement en effervescence. Aisha essayait de faire un appel direct au roi. Même au Japon, faire ceci dans le passé aurait été considéré comme un crime capital. Et il semblait que ce pays ne soit pas si différent.

Les mains de Liscia et Ludwin allèrent directement se poser sur leurs épées, mais je leur intimai l’ordre de s’arrêter.

« Je vais vous le permettre. Dites ce que vous avez à me dire. » (Kazuya)

« Souma !? Ce n’est pas — ! » (Liscia)

« Elle était prête à risquer sa vie pour me dire quelque chose. Alors, en tant que le roi, je me dois de l’écouter. » (Kazuya)

« Merci beaucoup. Je vais dans ce cas parler. » Aisha bomba avec fierté son torse tout en continuant à parler.

« Récemment, nous avons subi un grand nombre d’incursions faites par d’autres races et cela, directement au sein de notre forêt sacrée. Ils récoltent des champignons et d’autres plantes sauvages comestibles, et ils chassent les bêtes de la forêt. Je comprends parfaitement que vous subissez actuellement une grave crise alimentaire. Cependant, si vous nous volez toutes la nourriture se trouvant dans notre forêt, nous serons ceux qui auront finalement faim ! Nous n’avons donc pas eu d’autre choix que de prendre les armes contre ces intrus. Même au moment où je vous parle, des affrontements se déroulent dans toute la forêt. Roi Souma, s’il vous plaît, réprimandez les contrevenants ! » (Aisha)

« Je comprends... » (Kazuya)

Fondamentalement, elle veut que j’interdise à la population qui n’a aucune nourriture et qui va donc chasser ou récolter des plantes sauvages dans la forêt. Lors d’une crise alimentaire, si vous allez dans une zone où la distribution était déjà limitée, alors la crise deviendra là-bas, encore plus grave. S’il y a une forêt à proximité contenant de nombreuses ressources, j’imagine que les gens du peuple y entreraient même si pour cela, ils doivent braver de nombreux dangers et cela même s’ils doivent subir les attaques directes des elfes sombres. (Kazuya)

« Bien sûr, vous aurez cela. En ce qui concerne la Forêt Protégée par Dieu, il existe déjà des lois limitant l’entrée, donc je ne peux pas créer de nouvelle interdiction, mais je veillerai à ce que l’aide alimentaire atteigne immédiatement les populations à proximité d’elle. Si, même après ça, il en reste encore qui ose entrer dans cette forêt, alors nous les reconnaîtrons officiellement comme étant des braconniers et nous les poursuivrons sans pitié. » (Kazuya)

« Merci beaucoup. Je vous en suis reconnaissante. » (Aisha)

À ces mots, au lieu de s’incliner, Aisha posa sa main sur sa poitrine et ferma les yeux. Je ne savais pas s’il s’agissait d’un geste de gratitude ou simplement d’une position montrant un soulagement pour avoir accompli sa tâche.

« Pourtant, Aisha, le braconnage est un crime innommable, mais si nous nous tournons vers l’avenir, ne serait-il pas plus sage, de considérer le commerce avec ceux qui sont en dehors de la forêt ? N’y a-t-il pas des biens dans le monde extérieur qui attirent votre intérêt ? » Demandai-je.

« Eh bien... bien sûr que oui, mais... Nous n’avons aucune ressource ou bien pouvant être vendu à l’extérieur. » (Aisha)

« Hmm... Et qu’en est-il du bois ? N’êtes-vous pas obligé de procéder à des éclaircissements périodiques ? » (Kazuya)

Vivant dans une forêt, ils devaient avoir plus de bois qu’ils n’en avaient besoin. D’autre part, dans le monde extérieur, la demande étant très élevée, ceci devrait donc faire du bois, une marchandise facilement vendable. C’était ce que je pensais, mais...

« Des éclaircissements périodiques... De quoi s’agit-il ? » Demanda Aisha avec un regard si sérieux affiché sur son visage que je ne pus m’empêcher pendant un moment d’être stupéfait de sa question.

Hein !? Ne me dites pas que dans ce monde, ils ne font pas de défrichage périodique de la forêt ?

« Je parle de l’abattage périodique d’un nombre déterminé d’arbres afin de protéger la forêt... » (Kazuya)

Après l’avoir déclaré, je regardai Liscia, Marx et Ludwin, mais tous me répondirent d’un non de la tête. Apparemment, c’était la première fois qu’ils entendaient parler de cela. C’était aussi pareil pour Aisha.

« Pour protéger la forêt... Vous coupez des arbres ? » (Aisha)

« Bien sûr. Si vous laissez les arbres pousser, ils vont continuer à grossir. Leurs feuilles et branches vont donc s’étaler sur une grande surface. Et ainsi, si elles bloquent totalement la lumière du soleil, les jeunes arbres ne pourront pas pousser en dessous. En outre, si le nombre de ces vieux arbres augmente trop dans une même zone, cela aura une incidence directe sur leur durée de vie et donc vous finirez par n’avoir rien d’autre que de vieux arbres qui sont minces et fragiles, tout comme des germes de soja. Ce type de forêt peut facilement être détruit par la neige ou le vent. En plus, si le soleil n’atteint plus le sous-bois, tout va se dessécher. Et ceci va certainement faire que la terre va perdre progressivement sa capacité à absorber l’eau, ce qui peut être à l’origine de glissements de terrain. Tout ceci est de notoriété publique, n’est-ce pas ? » (Kazuya)

En regardant autour de moi, tout ce que je pouvais voir était une collection de figurines qui ne pouvait que secouer leurs têtes de gauche à droite.

Aisha se prosterna brusquement devant moi avant de proclamer : « Roi Souma... non ! Votre Majesté ! »

« Qu-Quoi !? » (Kazuya)

« Je vous supplie humblement de me pardonner pour ma grossièreté de tout à l’heure ! » (Aisha)

« Heu. Je ne me souciais pas vraiment de cela, mais... attendez un instant ! Est-il normal que vous baissiez ainsi la tête ? » (Kazuya)

« Ceci ne me dérange nullement ! Parce que, dès cet instant, je m’engage à vous servir loyalement pour le restant de ma vie ! » (Aisha)

Wow, wow, halte-là. Que se passe-t-il ici... ? Je crois que j’ai loupé un épisode. Pensai-je, totalement abasourdi par les événements.

« Utilisez ma vie comme vous le désirez ! Mon corps, mon cœur et ma chasteté, je vous offre tous cela ! Si vous me dites d’aller me battre, alors j’irai me battre sans peur ! Si vous me dites de vous aimer, alors je vous aimerai de tout mon cœur ! Si vous me dites de devenir votre concubine ou votre esclave, je le ferai sans aucune hésitation ! Si vous me dites de mourir, alors je me donnerai la mort à l’instant ! » (Aisha)

« D’où vient cette folle fidélité envers moi !? Qu’est-il arrivé dans ces dernières minutes !? » (Kazuya)

« Cependant, avant de m’ordonner de mourir, je vous demande de répondre à ma dernière requête ! » (Aisha)

« Hein !? Vous m’ignoriez on dirait !? Oui, vous m’avez totalement ignorée !? » (Kazuya)

« S’il vous plaît, dès que possible, venez dans la Forêt Protégée par Dieu ! » Puis une fois de plus, elle fit plaquer sa tête fermement contre le sol, rependant un *clack* dans la salle et par la même occasion, dans tout le royaume.

À ce stade, même Liscia était complètement décontenancée par la scène.

... Cette prosternation proche de l’automutilation est pratiquement une menace pour sa vie...

« D’accord, écoutons votre histoire. Fondamentalement, vous voulez m’emmener à la Forêt Protégée par Dieu, n’est-ce pas ? » Demandai-je.

« Oui, c’est très précisément ma demande. Et, une fois là-bas, veuillez nous apprendre cet "éclaircissement périodique" ! Ces dernières années, la forêt a fait face exactement aux problèmes que vous venez de décrire, Monseigneur ! Là où les arbres étaient devenus plus denses, ils sont devenus minces et peu résistants, les jeunes arbres ne poussent plus, l’eau est boueuse, et quand le vent ou les forts orages les traversent, ils tombent, laissant le terrain mis à nu. Avec vos mots, j’ai enfin pu comprendre la cause de tous nos maux ! » (Aisha)

« La Forêt Protégée par Dieu possède une histoire remontant à des milliers d’années, n’est-ce pas ? Avant cela, est-ce que jamais personne n’avait remarqué ? » Demandai-je, mais j’eus comme réaction que Liscia et Aisha hochèrent négativement et honteusement leur tête.

« Les arbres dans la forêt sont connus pour posséder une très longue espérance de vie. C’est pourquoi, jusqu’à maintenant, quand ils atteignaient la fin de leur cycle de vie, personne ne le remarquait. » Me répondit Aisha.

« C’est vrai... Mais ce n’est pas seulement leurs problèmes. Nous ne faisons pas d’éclaircissement périodique dans les montagnes d’Elfrieden, donc la situation peut être la même partout ! » Surenchérit Liscia.

« Eh bien, peu importe l’endroit, la forêt ne doit pas être trop dense si nous voulons qu’elle puisse bien se développer. Lorsque les vieux arbres tombent, de nouveau se développent. Même si une catastrophe naturelle oblitère totalement une forêt de soya, elle se régénérera en environ dix ans. La nature fonctionne après tout, selon des cycles de ce genre. » (Kazuya)

« Ne serait-ce pas dévastateur pour les elfes sombres se trouvant dans la Forêt Protégée par Dieu ? » Demanda Liscia.

... Je parie que c’est probablement le cas. Ils vivent, après tout, directement dans la forêt elle-même. Si la forêt venait à disparaître, nous aurions instantanément un nouveau groupe de réfugiés sur les bras. Je n’avais nul besoin de plus de réfugiés, alors je ferais mieux d’agir rapidement. Pensai-je.

« Je comprends. Gardons cela en tête pour que dans un avenir proche je me déplace personnellement dans la Forêt Protégée par Dieu. » (Kazuya)

« Ohhhh ! Merci beaucoup, Votre Majesté ! » Cria littéralement Aisha.

« Cependant, lorsque je viendrai, vous devrez permettre l’entrée d’autres personnes avec moi. Il semblerait que la gestion forestière soit une tâche nécessaire pour l’ensemble du pays. Je saisirais donc cette occasion pour organiser des cours sur la façon d’établir une industrie forestière. » (Kazuya)

« Comme vous le souhaitez, Monseigneur. » Me répondit Aisha.

« Parfait alors. Ludwin. » (Kazuya)

« Monseigneur. » (Ludwin)

« On dirait qu’elle souhaite me servir. Alors j’aimerais que vous voyiez ce qu’Aisha est capable de faire. Nous connaissons sa prouesse martiale en tant qu’individus, mais il reste à savoir si elle peut être une générale dirigeant toute une troupe. Ceci reste une question encore ouverte. Si elle en possède le potentiel, alors je ferai d’elle, un général dirigeant toute une armée. Sinon, je l’engagerai comme mon garde du corps personnel. » (Kazuya)

« Oui, Votre Majesté. Je comprends ! » (Ludwin)

Beaucoup plus tard, après l’avoir testée, Ludwin m’annonça : « Elle possède le potentiel pour être une générale tout à fait décente. Cependant, sa capacité en tant que combattant en solo est largement supérieure, et ce serait un gaspillage de l’utiliser en tant que simple général. »

C’était le type de soldat polyvalent comme Lu Bu [1]. Apparemment, c’était le genre de combattant qui pourrait agir en tant que général, mais qui pourrait également être envoyé seul pour faire des ravages au sein de l’ennemi. Dès lors, je garderais Aisha à mes côtés, en tant que mon garde du corps.

C’était la fin du tour d’Aisha, mais les choses étaient devenues quelque peu intenses avec la toute première personne. J’avais eu l’intention au départ de distribuer rapidement des prix et d’appeler toutes les autres personnes qui m’avaient l’air utiles...

S’il vous plaît, dites-moi que les quatre autres ne viendront pas tous avec autant de bagages, je l’espère ?

*

« Suivant. Monsieur Kwonmin Hakuya. Un pas en avant. » Proclama Marx.

« Oui, monsieur ! » (Kwonmin)

Comme son nom avait été appelé, le jeune homme à la robe noire s’avança tranquillement.

C’était un jeune homme d’environ vingt ans, portant une tenue distinctive qui ressemblait à la combinaison d’une soutane de pasteur et du kimono traditionnel d’un kannushi [2] et qu’on aurait ensuite teint la tenue résultante en noire. Ses cheveux, eux aussi noirs, touchant ses épaules lui donnaient l’air déprimé. Il était pâle et très mince, ressemblant plus à un type qui vit cloîtré à l’intérieur. Il agissait de manière apathique, mais ses yeux endormis étaient rivés sur moi.

« Cet homme, bien que sa recommandation provienne d’un autre, a démontré le don de la sagesse ! » M’annonça Marx avant de poursuivre. « Il a réussi à mémoriser toutes les lois de ce pays, et ses connaissances et sa mémoire sont sans pareil dans cette nation ! »

Je suppose que cela devait être comme si je pouvais réciter de mémoire, l’intégralité des Six Codes [3]. Oui, ce serait vraiment génial. Hein ! S’il est ici, pour donner suite à la recommandation de quelqu’un d’autre, alors cela devrait être le fait d’un de ces proches. Je me demande bien qui cela peut être. Mais voilà que quelque chose me revint en mémoire.

« ... Votre don est vraiment splendide. » Déclarai-je. « Si vous le souhaitez, je vous recommanderais pour un poste bureaucratique au Ministère de la Justice. Qu’en pensez-vous ? »

« Non, juste la récompense en argent sera déjà bien suffisante, » déclara immédiatement Hakuya, rejetant ma proposition de recommandation. « Je ne suis venu ici que parce que mon oncle, qui s’occupe de moi, m’a dit : "À ton âge, tu dois cesser de ne rien faire, à part lire des livres et donc, tu dois aller faire quelque chose d’utile pour la société" et il a envoyé la demande sans me le demander, alors je ne souhaite nullement une récompense trop excessive. »

« Ces livres que vous mentionnez, sont-ils tous liés aux lois ? » Demandai-je.

« Non. Je ne me concentre pas sur un genre spécifique. Droit, littérature, manuels techniques, j’ai lu à propos de n’importe quel sujet. » (Kwonmin)

« Je vois ! » (Kazuya)

Je me demande pourquoi. Mais il y a quelque chose qui me dérange actuellement.

« Hmm... Dans ce cas, que diriez-vous de devenir le bibliothécaire pour les archives de ce palais ? » Demandai-je avant de poursuivre. « Il y a probablement là-dedans des livres que vous ne trouverez jamais sur le marché public, et avec votre autorité en tant que bibliothécaire, vous seriez capable de tous les lire. »

« Oh, ça a l’air intéressant. Si c’est le cas, alors, permettez-moi de le faire. » (Kwonmin)

Enfin, quelque chose que je pourrais reconnaître comme étant une expression heureuse avait traversé le visage d’Hakuya. Il semblait satisfait.

Saisir toutes les opportunités. Pensai-je. C’était probablement mieux pour moi de garder une carte intéressante comme lui dans ma main que de le laisser partir.

*

« Suivant. Madame Doma Juna. Un pas en avant. » (Marx)

« Oui, monsieur. » (Doma)

Changeant de place avec Hakuya, une très jolie fille aux cheveux bleus s’avança.

Elle avait l’air d’avoir le même âge que moi, dix-neuf ans, mais l’aura qu’elle dégageait autour d’elle, rendait cette femme bien plus mature que son âge réel. Avec ses cheveux duveteux derrière elle, elle était la photo de la beauté alors qu’elle baissa légèrement la tête. Alors que ses vêtements n’étaient pas très révélateurs, la moitié supérieure ressemblait à un dirndl [4] des Alpes, tandis que le bas était transparent et lui montrait clairement les jambes, comme vous pourriez le voir dans un sari [5] d’une danseuse indienne. Le pourtour de ses hanches était enveloppé dans un vêtement à franges.

Si je n’avais pas senti le regard perçant provenant de Liscia, j’aurais facilement pu admirer cette beauté pendant une heure entière.

« Oui. Je n’ai pas oublié mon travail, alors cessez de me foudroyer du regard. » Murmurai-je.

« Je n’ai rien fait de telle... » Répondit Liscia, montrant clairement sa colère.

Marx toussa, puis s’éclaircit la gorge avant de déclarer. « Monseigneur, cette demoiselle a démontré qu’elle était dotée d’une rare beauté et d’une capacité de chanteuse ô combien impressionnante. Avec ces dons, elle a pris la couronne de deux compétitions. Le "Grand Prix de la plus Jolie Fille d’Elfrieden" grâce à sa beauté, et le "Tournoi pour le plus Talentueux du Royaume" avec son chant. En vérité, elle est la plus belle chanteuse de cette génération. »

Une double couronnée !? C’est très impressionnant !

« Parfois, les cieux donnent deux dons, semble-t-il, » déclarai-je.

« Vous êtes bien trop gentil, » me répondit Juna, calmement et avec élégance à mes louanges quelque peu impressionnées, avant de continuer à parler. « J’ai entendu dire que la famille Doma est descendue des Loreleis. Le chant est dans mon sang. »

Loreleis. Ce sont bien des monstres marins qui utilisent leur beauté et leurs chansons pour mener les marins à leur malheur, n’est-ce pas ? Certes, sa beauté et ces cheveux bleus qui se répandaient autour d’elle me faisaient tellement penser aux Loreleis. Et c’est alors que je lui demandai : « J’aimerais beaucoup vous entendre chanter. »

Genjitsushugisha no Oukokukaizouki_Volume 01 03 Présentation de mademoiselle Juna Doma.

« Si vous le souhaitez, alors je le ferais. » (Doma)

« Bien entendu, cette scène est actuellement diffusée tout autour d’Elfrieden grâce à ce joyau. Pourriez-vous chanter une petite chanson pour animer le cœur de nos compatriotes ? » (Kazuya)

« Une chanson pour les encourager ? » Juna sembla troublée en demandant cela. « La plupart des chansons de Lorelei qui ont été transmises dans ma famille sont de belles chansons d’amour, comprenez-vous... »

« Ohh ! S’il y a une règle ou quelque chose comme çà, qui vous empêche de chanter, alors, ce n’est pas grave. » (Kazuya)

« Non, c’est juste que je ne connais rien d’autre. Si je pouvais en entendre une autre, alors je pourrais cependant tout de suite, l’apprendre. » (Doma)

« Hmm... Ha, et à propos de ça, alors ? » (Kazuya)

Je sortis donc mon téléphone intelligent. C’était l’une des rares choses que j’avais eues sur moi lorsque j’avais été convoqué en ce monde. J’ouvris mon dossier contenant des musiques, je choisis alors une chanson, la première chanson qui m’intéressait, puis j’allai à côté de Juna et lui plaçai les écouteurs sur ses oreilles.

« Qu’est-ce que cela pourrait être ? » Me demanda Doma, surprise.

« C’est quelque chose comme une machine qui est capable de jouer de la musique. Quoi qu’il en soit, je vais l’activer, alors écoutez, maintenant. » (Kazuya)

Les yeux de Juna s’élargirent.

Au moment où j’appuyai sur le bouton, le corps de Juna frémit. Elle semblait perplexe au début, mais elle s’habitua rapidement, comme si son corps capturait progressivement le rythme. Ensuite, cinq minutes plus tard, elle enleva les écouteurs.

« Je l’ai mémorisée. » (Doma)

« Déjà ? Vous pouvez vraiment la mémoriser après seulement l’avoir entendue une seule fois ? » (Kazuya)

« Oui. Maintenant, permettez-moi de la chanter pour vous. » (Doma)

Je suis ainsi retourné à mon trône et elle commença alors à chanter.

La chanson était de Masashi Sada [6] "Ganbaranba". Cette chanson joyeuse, qui avait même un Minna no Uta [7] en version courte était différente des autres chanson, à cause de l’utilisation du rap dans le dialecte de Nagasaki, mélangé avec une chanson pour enfants provenant de Kyushu "Denderaryuba". Mon grand-père était un fan de celle-ci, et donc je l’ai toujours écoutée avec lui.

Pourtant, je fus impressionné par cette Lorelei. Elle avait même réussi à chanter les parties de rap dans le dialecte de Nagasaki. C’était complètement incompréhensible pour les gens de la région de Kanto, mais elle les a chantées sans aucun problème.

Soit dit en passant, Liscia m’annonça plus tard qu’elle n’avait pas compris les paroles. Je pouvais comprendre la langue que les personnes de ce pays utilisaient, et quant à eux. Ils pouvaient comprendre mon japonais. Il semblait que c’était une partie de mon pouvoir en tant que héros. Je pouvais même écrire dans la langue du monde. Ce que j’essayai d’écrire dans ma tête était traduit dans la langue d’ici.

Ainsi, le japonais (dans le dialecte de Nagasaki) qui était sorti de la bouche de Juna était dans une langue inconnu pour les gens de ce pays. Pourtant, même sans connaître les mots, si une chanson était bonne, alors vous pouviez toujours l’apprécier. Tout le monde écouta alors cette mélodie accrocheuse et l’apprécia.

Quelques minutes plus tard, au milieu d’un tonnerre d’applaudissements, Juna acheva sa chanson puis s’inclina.

« C’était une chanson amusante. Je vous en remercie. » (Doma)

« Non, c’est moi qui vous remercie, » lui dis-je. « Votre façon de chanter était vraiment merveilleuse. »

« Si possible, j’espère que vous pourrez m’apprendre plus de chansons de votre pays, Votre Majesté. » (Doma)

« Oui, j’aimerais beaucoup que vous les chantiez. ... Ho, je sais ! Nous espérons pouvoir augmenter le nombre de joyaux à travers le pays, mais même si cela n’était pas possible, nous pourrions éventuellement convertir la salle du Joyau en un studio d’enregistrement afin que les gens puissent entendre vos chansons depuis n’importe où et en tout temps. » (Kazuya)

« Oh mon Dieu ! Ce serait comme un rêve devenu réalité, Monseigneur. » Juna portait sur son visage, un sourire de sincère bonheur. C’était un sourire si merveilleux.

« Je compte sur vous quand le moment viendra, » déclarai-je. « Vous avez, aujourd’hui, fait un excellent travail. »

Juna recula ensuite pour ainsi laisser la place à la suivante. C’était le tour de la petite fille-renarde.

« Suivante. Madame Inui Tomoe, de la mystérieuse race des hommes-loups. Un pas en avant. » (Marx)

« O-Oui ! » (Inui)

Notes

  • 1  Lu Bu : Nom d’un seigneur de guerres très connu, car il était considéré comme invincible lors des batailles et aussi connu pour avoir perpétré de nombreuses victimes dans les rangs ennemis, montés sur son cheval fétiche. Soit dit en passant, aussi connu pour ces nombreuses trahisons et meurtres de deux pères adoptifs.
  • 2  Kannushi : Un kannushi (神主« maître dieu »?, prononcé kamunushi à l’origine), aussi appelé shinshoku (神職?), est la personne responsable de l’entretien d’un sanctuaire shinto (Jinja) ainsi que du culte d’un kami donné
  • 3  Six Codes : Fais référence aux 6 codes juridiques constituant le cœur du code juridique au Japon, Corée du Nord et Taïwan. (Constitution, Code civil, Code de procédure civile, Code criminel, Code de procédure pénale et Code de commerce)
  • 4  Dirndl : Le dirndl est une robe typique basée sur le vêtement traditionnel des paysannes des Alpes. Elle est portée dans plusieurs pays voisins : le sud de l’Allemagne (particulièrement en Bavière), l’Autriche, la Suisse et le nord de l’Italie (Tyrol du Sud).
  • 5  Sari : Le sari est un des vêtements traditionnels portés par des millions de femmes en Asie du Sud (Inde, Népal, Bangladesh...)
  • 6  Masashi Sada : C’est un compositeur, chanteur, écrivain, acteur et producteur de film japonais.
  • 7  Minna no Uta (みんなのうた?), littéralement « Chansons pour chacun », est un programme radio/télévisé de cinq minutes de la NHK diffusée plusieurs fois par jour depuis 1961 au Japon. Son programme est généralement utilisé comme moyen de remplissage à la fin des programmes de la télévision ordinaire. Bien que plusieurs des épisodes visent les enfants, un grand pourcentage est destiné pour un plus large public.

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