Béni par la Déesse et Transféré dans un Autre Monde ! – Chapitre Compagnon 2 – Partie 1

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Chapitre Compagnon 2 : Les Aventures de Cloud l’esclave

Partie 1

« Je vois. Donc vous allez tous passer demain l’examen d’aventurier de Rang B, » déclara le Maître.

« Oui. Nous devons quitter cette ville pendant un certain temps, car nous allons devoir effectuer une mission de Rang B dans le cadre de l’examen de Rang B, » répondis-je.

« Compris. Faites tous de votre mieux, d’accord ? » déclara-t-il

« Oui ! »

Je parlais en ce moment au Maître de l’examen de promotion de rangs qui sera effectué à partir de demain. Même si nous, les esclaves du Maître, avions été inscrits en tant qu’aventuriers il n’y a pas si longtemps, nous allions déjà passer l’examen pour le Rang B. Franchement, c’était difficile même pour nous à croire ça. Mais les huit esclaves que nous étions, allions vraiment passer l’examen de promotion demain.

Cet examen de promotion de rang exigeait que vous réussissiez dans trois matières.

Le premier sujet était un examen écrit. Ce n’était pas quelque chose qui pouvait être considéré comme particulièrement gênant. Il s’agissait simplement d’un test approfondi à propos de connaissances communes et l’étiquette liée au rôle d’aventurier. Puisqu’il n’y avait pas beaucoup d’aventuriers intelligents, ce test n’était pas si difficile. Il semble qu’il existait un exemple passé où les gens avaient échoué l’un après l’autre alors que c’était trop difficile. Nous avions reçu des cours de Lusia-sensei et maintenant nous étions après tout capables de lire et d’écrire sans problème.

Le deuxième sujet était un examen d’aptitude pratique. Vous passez si vos capacités étaient reconnues comme étant à un certain niveau. Cela se faisait au moyen d’une bataille fictive avec un aventurier de Rang A. Pourquoi un rang d’aventuriers de plus que le rang du test ? C’était parce que s’ils laissaient des B s’occuper des examens des aventuriers en faisant une bataille fictive avec nous, une partie d’entre eux aura de la difficulté à porter un jugement acceptable lorsqu’ils étaient en combat rapproché. Si l’adversaire était aussi éloigné que le Rang A pouvait l’être du Rang B, il n’y aura après tout pratiquement pas de résultats totalement inattendus qui se produiraient.

Le dernier sujet était un examen sur le terrain. Il s’agissait en fait d’un examen où vous receviez une requête digne d’un Rang B. Eh bien, la raison est qu’il était naturel de recevoir une demande de Rang B, puisque nous allions devenir des Rangs B.

Bien que vous puissiez dire qu’elle était incluse dans l’examen, une récompense était donnée puisqu’il s’agit d’une véritable mission. Mais elle était un peu plus faible que la normale. Eh bien, la raison était que nous acceptions la demande en tant qu’aventuriers de rang C, puisque nous n’avions pas encore les privilèges d’un Rang B et qu’il y avait un peu moins de chance d’accomplir la demande.

Un examinateur nous accompagnerait également pendant cet examen. Il était là pour confirmer que vous étiez apte à remplir la mission correctement et que vous montriez un comportement qui convenait aux aventuriers de Rang B. Au fait, l’examinateur n’aidera pas du tout à tout ce qui touchait la demande. Même si vous alliez échouer, l’examinateur ne le finirait pas à votre place. Bien sûr, il pouvait vous aider si votre vie était en danger, mais il n’avait pas la responsabilité de le faire. Fondamentalement, le travail de l’examinateur n’était que de vous « surveiller » pendant que vous preniez vos propres risques. À ce moment-là, il faisait également comprendre à l’avance tout ce que cela impliquait au client.

Étant donné que nous devions passer l’examen écrit et l’examen pratique demain matin et l’examen sur le terrain dans l’après-midi, je voulais faire tous les préparatifs que je pouvais faire d’ici là.

« Serait-il préférable de se procurer de nouvelles armes ? » demanda Adel.

Nous avions décidé de tenir une dernière réunion avant l’examen de demain. Adel avait donc demandé ça. Il avait peur et regardait tout le temps vers le bas, mais il semblait avoir acquis beaucoup d’assurance et maintenant, il regardait bien moins souvent vers le bas.

« Laisse tomber, Adel. On ne devrait pas changer d’armes pour des armes auxquelles on s’habituera à peine, » Knot était celui qui avait répondu.

En ce moment, il suivait une formation chez un maître forgeron. J’avais entendu dire qu’il était apprécié par le maître forgeron qu’il avait aidé lors de sa demande de rang C et qu’il semblait être devenu à moitié son apprenti ou un truc dans le genre. Bien sûr, il travaillait toujours comme aventurier, mais les demandes qu’il avait acceptées étaient peu nombreuses et c’était à peine suffisant pour participer à l’examen.

« Ah, c’est vrai... En parlant de cela, nous sommes venus jusqu’à ce point avec seulement les armes que le Maître nous a données... Les armes n’ont pas l’air si puissantes..., » déclara Adel.

« Bon sang, Adel ! Ce n’est pas Maître, mais Jin-sama ! » déclara Coco.

« Ah, Coco-chan, désolé..., » répondit Adel.

Adel avait ainsi été prévenu par Coco. Elle était aussi là en tant que leader pour les femmes esclaves dans le groupe d’aventuriers. Je ne savais pas si c’est grâce à son alimentation qui s’améliorait, mais elle disait que ses seins étaient de plus en plus gros. Je me sentais troublé quand elle me disait ça. Comme elle était aussi considérée comme un leader, s’il y avait quelque chose sur quoi elle devait consulter, elle s’adressait habituellement à moi ou à Lusia-sensei. Non, il était évident qu’elle irait voir Lusia-sensei pour consulter au sujet de ses seins, n’est-ce pas ?

Pourquoi Coco avait-elle ainsi prévenu Adel ? C’était à cause de la façon dont il appelait le Maître. Nous allions devenir des aventuriers de Rang B à partir de maintenant. Mais un esclave ne pouvait pas devenir un aventurier de Rang B ou supérieur. En d’autres termes, les aventuriers de Rang B avaient des droits et des obligations qu’ils devaient respecter. Mais vous ne pouviez pas appliquer de droits ou d’obligations aux esclaves, de sorte qu’ils ne pouvaient pas être de Rang B.

Donc, il n’y avait aucune mention quant à l’annulation de nos contrats d’esclaves. Il semblerait qu’une technique d’esclavage supérieure pouvait cacher les symboles d’esclaves. La façon dont la Guilde des Aventuriers vérifiait si l’on était esclave ou non était seulement en vérifiant le collier d’esclavage et le symbole d’esclave. Bien sûr, ils vous enlèveraient toujours vos qualifications si le fait que vous étiez un esclave était découvert ou si vous deveniez esclave par la suite.

Il n’existait pas non plus de méthodes pour révéler une technique d’esclavage de haut rang. Ou du moins, le Maître avait dit qu’il n’y avait personne qui pouvait faire cela dans le monde. Il avait donc été décidé que nous ne ferions que cacher notre symbole d’esclave et que nous resterions esclaves. Lorsque nous avions entendu cela, il n’y avait même pas un seul enfant qui avait déclaré qu’il voulait être libéré. C’était parce que le Maître avait dit qu’il nous ferait devenir des aventuriers de Rang S comme esclaves et nous en étions venus à pouvoir constater que tout ce qu’il disait jusqu’à maintenant s’était réalisé. Et de plus, on ne pouvait pas faire quelque chose comme ruiner l’humeur du Maître.

Revenons au sujet qui nous préoccupait en ce moment. À l’extérieur, nous n’étions plus des esclaves. Et ainsi, on ne pouvait pas l’appeler « Maître ». C’était parce qu’on nous avait dit de changer notre façon de nous adresser à « Jin-sama ». Moi aussi, je l’appelais Jin-sama, mais dans mon esprit, je ne peux toujours pas m’empêcher de l’appeler Maître. Je pense qu’il faut que je change ça avant de devenir négligent et de tout gâcher.

« Maintenant, Coco-chan. Je suis sûr qu’Adel-kun ne fera pas cette erreur devant les autres, vous savez~. Tout va très bien..., » déclara Silice.

« Je-je vais faire attention..., » déclara Adel.

« On ne peut pas faire autrement, » déclara Coco.

Silice essayait de calmer Coco. Comme vous pouviez le deviner d’après sa voix lente, c’était une fille assez gentille. Elle était avec Coco depuis qu’elle avait pris conscience qu’elle était une amie d’enfance. Elle parlait toujours d’une voix lente, mais elle ne le faisait que lorsqu’elle était émotionnellement calme. Elle ne faisait pas ça devant le Maître. En d’autres termes, je pensais qu’elle n’était pas vraiment calme émotionnellement devant Maître.

« Oh, c’est vrai. Je reviens au sujet des armes, mais je ne pense pas que les armes que je fabriquerai seront à temps pour cet examen, » déclara Adel.

Adel l’avait dit de cette manière, mais les armes que nous utilisons étaient toujours celles données par le Maître tout au début. Pour être honnête, il s’agissait d’arme pour des aventuriers de rang C et non des armes pour les aventuriers de Rang B. La raison principale était que nous ne pouvions pas dire que nous voulions des armes plus coûteuses en tant que personnes ayant le statut social d’esclave.

Knot avait dit qu’il finirait par fabriquer nos armes en tant que maître forgeron. Il progressait régulièrement et avec un peu plus d’entraînement, il pourrait fabriquer des armes au niveau de celles vendues dans la boutique. Il pouvait donc être capable de le faire à temps avant les examens de grade B si tout s’était bien passé, mais malheureusement, il ne semblait pas qu’il y arriverait à temps.

« Eh bien, Knot travaille aussi comme aventurier, donc c’est un peu difficile pour lui, » déclarai-je.

« Fais de ton mieux, d’accord ? » déclara Adel.

« Ouais, j’arriverai à temps avant l’examen pour le Rang A, » déclara Knot.

« Vous êtes tous un peu trop pressés, vous savez..., » déclara Adel.

Knot avait répondu de tout son cœur, mais ce qu’Adel dit est vrai. Nous n’étions même pas encore acceptés au Rang B...

« Plus important encore, vous êtes-vous tous préparés pour l’examen écrit ? » C’était Yuria-san qui avait demandé cela.

C’était une fille sérieuse qui avait un sens aigu des responsabilités. Bien que je dise cela, ce n’est pas qu’elle avait du leadership, mais c’était une enfant qui veillait sur tout à distance. Nous ajoutons « -san » à son nom, car sa dignité nous faisait hésiter à l’appeler sans aucun honorifique. Je ne connaissais pas la raison, mais je ressentais quelque chose comme de l’élégance de sa part. Elle semblait être amnésique, mais y a-t-il une raison dans ce passé qu’elle a perdu qui lui avait donné cela ?

« Je l’ai fait ! »

« Moi aussi... »

« Je ne suis pas vraiment confiant... »

« Ufufu~ »

En vérité, n’avions pas de problèmes insurmontables devant nous, mais nous étions des esclaves. Et en raison de ce statut combiné au fait que nous étions des enfants, en temps normal, nous n’avions pas vraiment l’habitude d’autant étudier. Il y avait donc probablement une partie dans laquelle nous étions légèrement désavantagés par rapport aux autres aventuriers. Eh bien, Lusia-sensei nous avait enseigné correctement donc cela devrait probablement très bien se dérouler...

« Alors, utilisons le temps restant pour effectuer une dernière leçon. Cela concerne surtout ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’écriture. Je serais heureuse que même ceux qui se sentent confiants restent également là aider les autres, » déclara Yuria.

« Fufu~, Yuria-san a dit ça, pour qu’aucun d’entre nous ne puisse y retourner~, » déclara Coco.

« Elle a raison... D’ailleurs, si nous ne nous occupons pas d’un membre qui a des problèmes et que seule cette personne échoue, qu’est-ce que le Maî..., qu’est-ce que Jin-sama nous dira... ? » demanda Iris.

« Hii ! »

Iris était celle qui avait à la fin presque fait une gaffe. Ma première impression d’elle était qu’elle était une fille taciturne au visage endormi. Mais j’avais compris que c’était faux depuis le moment où nous agissions ensemble. Ce n’était pas qu’elle avait l’air endormie, c’était que sa vue était tout simplement mauvaise, donc elle ne voyait rien. Et je savais que ce n’était pas qu’elle était taciturne, mais qu’elle réfléchissait à beaucoup de choses, mais qu’elle n’arrivait pas à les exprimer. Quand j’en avais parlé avec Lusia-san, elle nous avait présenté un opticien dans la capitale royale. Nous avions pu nous permettre de lui acheter quelque chose de luxueux comme des lunettes parce qu’à l’époque, nos bourses étaient bien remplies grâce aux récompenses des demandes.

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6 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  3. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre et à demain!

  4. Merci pour le chapitre et bonne continuation!

  5. Merci pour le chapitre

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