Béni par la Déesse et Transféré dans un Autre Monde ! – Chapitre 17

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Chapitre 17 : Achat d’un Transport et Rétribution

Ma [Puissance de la Vie et de la Mort] était désormais au niveau 4.

De nouvelles techniques avaient été ainsi débloquées.

[Prendre et Donner Niveau 4]

La portée était augmentée à dix mètres. [Prendre et Donner] avait donc encore augmenté de niveau. Mais cette fois-ci, il s’agissait simplement d’un renforcement de son efficacité. Il était devenu plus facile à utiliser qu’avant, quand il avait juste une portée maximale de 2 m.

Sakura et les autres revinrent vers moi pendant que je réfléchissais aux nouvelles compétences. Pour l’instant, j’allais mettre le cadavre de Saladin dans mon [Inventaire]. Ceci pourrait être quelque chose que je pourrais utiliser plus tard. Comme en utilisant de la [Nécromancie].

« Merci pour votre dur labeur. Avez-vous été blessé ? » demanda Sakura, emplie d’inquiétude vis-à-vis de ma situation.

J’avais plusieurs blessures, mais la plupart n’étaient que des égratignures, et elles pouvaient être soignées avec ma [Régénération de Vie]. Je pense qu’il avait été trop confiant dans ses chances de victoire pour utiliser du poison afin de me combattre.

« Je vais bien. La plupart de mes blessures sont déjà guéries, » lui répondis-je.

Je pus voir sur son visage qu’elle était soulagée quand elle avait entendu ma réponse.

« Après tout, le Maître est génial. Je ne pensais même pas que vous pourriez obtenir une victoire si écrasante contre un aventurier de Rang S, » déclara Mio.

« Comme prévu de Jin-sama. C’était vraiment un merveilleux combat. Après avoir vu votre apparence si courageuse au milieu du combat, je... je..., » déclara Maria.

Mio et Maria s’approchèrent de moi avec des yeux pétillants d’admiration. Cependant, quel était le problème avec la tête de Maria... ?

Je commençais donc à leur parler pendant que je redistribuais leurs statistiques et compétences.

« Pour l’instant, je vais mettre le cadavre de Saladin dans mon [Inventaire]. Comme il était un aventurier de Rang S, je ne peux pas laisser son cadavre traîner n’importe où, » dis-je.

Brûlez ou enterrer seraient des méthodes appropriées d’élimination, mais je ne voulais pas aller aussi loin pour un assassin ennemi. Parce que son cadavre pourrait être utile comme je l’avais dit il y a un petit moment, j’allais donc le laisser pourrir à l’intérieur mon [Inventaire].

« Je ne sais pas ce que nous devrions faire avec ce majordome, mais un aventurier Rang S manquant est une affaire sérieuse, » dis-je.

« Vous avez raison. Bien que cela ne soit pas un crime, cela peut quand même nous causer des problèmes ou devenir gênant, » déclara Mio.

Mio avait dit que ce n’était pas un crime, mais pour ma part, je pensais toujours que c’était un crime. Mais même ainsi, je pensais que c’était une bonne chose à faire.

Je ne savais pas ce que ferait cette femme aux cheveux bouclés si elle savait que j’avais tuée Sebastian. Même si elle utilisait sa faible autorité, ceci pourrait suffire pour que je sois reconnu coupable. Alors... je ne prévoyais pas de le lui faire savoir !

« Depuis l’instant où j’ai tué Sebastian, les choses pourraient devenir problématiques. Donc, nous devrions garder ça secret... au moins jusqu’à ce que nous quittions ce pays, » dis-je.

« Vous avez raison, » répondit Sakura. « De plus en plus, je ne veux pas rester plus longtemps dans ce pays, alors quittons ce pays le plus vite possible. »

Sakura avait dit tout ceci avec un visage tellement sérieux. Je détestais aussi ce pays, mais il semblerait qu’elle détestait ce pays encore plus que moi.

Et bien sûr, c’était tout à fait naturel. Puisque j’avais des pouvoirs spéciaux, je pourrais survivre, mais Sakura n’en avait pas encore à ce moment-là, et elle avait donc été bannie afin qu’elle meure !

« Oui, je suis d’accord, mais il y a quelque chose qui doit être fait en premier. Pour le moment, retournons en ville, » dis-je.

« Retourner en ville ? Ne devrions-nous pas éviter ce genre de problème ? » demanda Maria.

Maria semblait aussi inquiète. C’était comme si nous aurions automatiquement des ennuis si nous devions retourner dans la ville où se trouvait cette femme aux cheveux bouclés.

« Je sais, mais nous avons quelque chose à y faire. Fournir une explication est-elle nécessaire ? » demandai-je.

Après que j’ai dit ça, tout le monde semblait comprendre. Mio s’approcha de moi et s’excusa. « Maître... Une explication n’est pas nécessaire, mais être une personne recherchée, c’est un peu... »

Mio semblait mal comprendre la situation. Je ne voulais pas retourner dans cette ville, même un petit peu...

Puisque Mio avait un traumatisme vis-à-vis du crime, la peur d’être une personne recherchée devait être élevée.

« Ne vous inquiétez pas. Je n’ai pas l’intention de commettre un crime, » dis-je.

« ... C’est correct, » répondit Mio.

Mio se sentit un peu soulagée. Puis elle me regarda.

« ... Mio, ne le savez-vous pas ? Ce serait un crime si quelqu’un découvrait ça. Et pensez-vous que le pouvoir spécial qui est en dehors de la norme de ce monde ne sera pas aussi découvert ? »

Le visage de Mio pâlit et elle secoua la tête « Ceci sera considéré comme un crime si on le découvre... »

« Comprenez-vous ce que je veux dire par là ? » demandai-je.

Elle devient immédiatement docile.

Mes cibles étaient la femme aux cheveux bouclés et ce portier. Et pour l’instant, seulement ces deux personnes. Je ne voulais pas faire plus que ça.

« Et je pense que nous devrions acheter un chariot dans la ville, » annonçai-je.

« Un chariot !? » s’exclama Sakura. « C’est une bonne idée. Bien que nous ayons des statistiques de haut niveau, je ne pense pas que marcher sur une longue distance est agréable. »

Oh, Sakura-san ! Vous auriez dû dire cela plus tôt, car ainsi, nous aurions pu voyager en voiture dès le début, pensai-je.

« Veuillez me laisser le siège du conducteur. Je vais agir comme les pieds du Maître, » demanda Maria.

Ça devrait être un cheval au lieu d’elle. Je ne pensais pas qu’il était juste de le dire ainsi, sauf si Maria agissait comme un ferroutage.

Mais... Une fille de douze ans portant un garçon de dix-sept ans. C’était simplement bien trop brutal !

« D’accord Maria, je vais vous laisser vous charger de ça, » annonçai-je.

« Merci, Maître ! » répondit-elle.

Une fois notre plan décidé, nous étions retournés en ville. Avant ça, nous avions récupéré toutes les armes de lancer ainsi que les armes qui avaient été stockées par Sebastian.

La [Magie d’Espace], le [Stockage Personnel] avait dispersé tous les objets se trouvant à l’intérieur lorsque son utilisateur mourait. Et la boîte à objets ferait de même si elle était endommagée jusqu’à un certain point. Quand Sebastian était mort, les objets qu’il avait stockés étaient tombés un peu à la manière d’un butin de jeu vidéo.

Et comme attendu d’un aventurier de Rang S, tous ces objets étaient de haute qualité.

Il était inutile de parler de mon [Inventaire], car il peut être paramétré au cas où je mourrais...

Nous étions arrivés en ville environ trente minutes plus tard. Il s’était passé la même chose que lorsque nous étions partis. Les deux gardes qui servaient de portier étaient toujours les mêmes personnes.

Le premier garde nous demanda pourquoi nous étions revenus. Alors j’avais répondu avec. « J’ai oublié quelque chose en ville. »

Le portier dont je parlais avant était également retourné à son travail, mais son visage était devenu bleu quand il me vit. Il s’était enfui quand il m’avait remarqué.

Petite merde... Il ne vaut pas que je perds de mon temps pour lui, pensai-je.

« Cette personne va encore ailleurs... A-t-elle quelque chose d’urgent à faire ? » J’avais dit ça au portier qui était stupéfait.

C’était tout. Dans des emplois normaux, vous seriez renvoyé si vous agissiez ainsi deux fois de suite, mais je ne pensais pas que je doive m’en inquiéter.

« I-Il est tombé. Cet idiot. Pourquoi était-il si pressé ? » se demanda l’autre garde qui était resté à son poste.

Dans son cas, je ne pense pas qu’on pouvait y faire grand-chose. Comme ses mouvements s’étaient soudainement ralentis, il était normal qu’il perde l’équilibre et tombe.

« Hein !? ... Il ne se relève pas... ! » s’écria le garde.

Un énorme tumulte commença alors. Un jeune homme s’approcha du portier qui ne s’était pas encore relevé.

« I-Il est... mort, » annonça-t-il.

Un de moins. Pensai-je.

Voulez-vous avoir les détails ? J’avais pris toutes ses statistiques avec mon pouvoir alors qu’il fuyait. En conséquence, ses points de vie étaient descendus à un point avant qu’il ne tombe. Quelle quantité des dommages avait-il subie lors qu’il était tombé ? Eh bien... Vous pouviez voir le résultat.

Nous avions quitté la zone quand l’agitation était devenue plus importante.

Nous étions alors allés à l'auberge où j’avais demandé pour des repas et un séjour d’une nuit. Rien n’avait été dit après que nous soyons revenus soudainement, et on nous donna les mêmes chambres que nous avions avant.

« Et maintenant ? Avez-vous l’intention de faire dès maintenant les achats ? » demanda Mio, avec des yeux pétillants de malice. « Pour être honnête, je veux aussi voyager en calèche. Je voulais demander au Maître d’en acheter un avant de quitter cette ville, mais comme prévu, ce n’est pas assez bon marché pour qu’un esclave puisse ainsi se permettre de demander ça. »

Je lui avais déjà dit de me dire tout ce qu’elle voulait. Mais laissons ça pour une autre fois.

Q : Est-il courant de voyager avec un chariot ?

R : C’est commun. Il s’agit du principal moyen de transport dans ce monde. Pour les voyageurs → Charriot ou à pied. Marchands → chariot, c’est sûr. Aventuriers → surtout à pied.

Cela ne semblait pas être un problème, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être trop prudent.

Je voulais aller en acheter un dès maintenant. Puisque je ne connaissais pas la qualité des chariots, nous devrions le choisir ensemble.

J’avais entendu dire par le personnel de l’hôtel que les chariots n’étaient pas vendus ici, mais ils étaient vendus dans un ranch à la périphérie de la ville.

Le ranch était assez spacieux et il y avait une cinquantaine de chevaux qui paissaient dans un pacage à côté.

Comme nous n’avions pas beaucoup de temps, nous étions tous d’accord pour choisir un préfabriqué au lieu d’un qui fut fait sur mesure. J’avais alors demandé à l’éleveur mon but, puis je l’avais laissé sélectionner ce qui pouvait nous convenir.

J’avais envoyé Mio et Dora à la recherche des chevaux, et Sakura et Maria à la recherche d’un chariot.

Mais j’avais une erreur de calcul sur le choix des chevaux. Il semblerait que la plupart des chevaux craignaient Dora.

« Je suis désolé. Ils sont habituellement dociles, mais ils semblent avoir peur de quelque chose... » L’éleveur s’excusa auprès de moi. Eh bien ! Cela devrait être nous qui disions ça vu que c’était de notre faute.

Bien que Dora ressemble à une personne normale, elle était quand même un dragon. Bien qu’elle soit au sommet de la chaîne alimentaire, donc cela n’était pas utile pour les chevaux de trembler de peur.

Donc, j’avais rajouté la condition de « un Cheval qui a des nerfs d’acier et ne craint pas Dora » pour la recherche de l’attelage que Mio choisirait. Seulement dix pour cent de tous les chevaux répondaient à cette exigence, il fallut donc que quelques minutes à Mio et Dora pour en choisir deux acceptables.

« Ces chevaux sont corrects. Celui-ci semble très bien accepter Dora. Il a des nerfs d’acier. Et celui-ci peut en quelque sorte la supporter. C’est un courageux, » déclara Mio afin de me les présenter.

Ils n’avaient même pas peur quand Dora les approchait. Ils semblaient donc convenir. Et il semblerait que l’autre équipe avait également terminé sa tâche de choisir un chariot.

Il semblait être assez gros pour que tout le monde puisse y entrer. Y compris les chevaux et les aliments, le coût total était d’environ 1 000 000 pièces. Ceci n’était vraiment pas cher par rapport au yen japonais. Cependant, le coût de la vie ici était totalement différent, mais ça ne me dérangeait pas vraiment.

Comme nous ne pouvions pas prendre avec nous les chevaux et la carriole à l’hôtel, nous devions les laisser au ranch afin de revenir les chercher le lendemain matin.

Nous étions donc retournés à l’auberge.

« C’est vrai. J’ai quelque chose que je dois faire depuis un petit moment. » J’avais dit ça après que nous ayons mangé notre repas, et que nous étions sur le point d’aller prendre un bain.

« Qu’avez-vous oublié de faire ? Je peux aller le chercher pour vous... » demanda Maria.

« Non. Il s’agit de quelque chose que seul moi peux faire, » répondis-je.

Mio fut surprise quand elle entendit ça. « Ne me dites pas que le Maître va... »

« Qu’est-ce qui ne va pas, Mio ? » demandai-je. « Pourquoi faites-vous un tel visage ? »

« R-Rien... » répondit-elle.

Mio réagissait d’une manière étrange. Eh bien, le comportement de Mio était toujours assez étrange.

« Je vais maintenant y aller. Cela ne prendra pas beaucoup de temps, alors s’il vous plaît prenez un bain avant moi, » annonçai-je.

« Compris. S’il vous plaît, faites attention, car il fait déjà sombre dehors, » déclara Sakura.

{Faites un bon voyage.}

Je sortis de l’auberge et je décidai d’aller faire ce que j’avais oublié de faire.

La deuxième personne.

*

Le lendemain matin, nous avions eu un visiteur pendant que nous mangions notre petit-déjeuner au premier étage. Il s’agissait de Mademoiselle Anna, la réceptionniste de la guilde.

« Bonjour à tous. Je suis désolée de vous déranger ce matin, » déclara Anna.

« Ça ne nous dérange pas... À part ça, pourquoi êtes-vous ici ? » dis-je.

Y a-t-il quelque chose dont elle a besoin ? Je devrais peut-être être un peu prudent. Pensai-je.

« Par hasard, je venais juste de vous voir entrer dans cette auberge, » expliqua-t-elle.

Je n’étais pas sûr si ce qu’elle venait de dire était vraiment une coïncidence ou non.

Son expression était trop vague, donc je ne savais pas ce qu’elle voulait, même quand j’avais utilisé mon pouvoir.

Ainsi, Anna alla droit au but avec ce qu’elle voulait... vers l’objectif principal de sa venue.

« Euh !? J’ai une demande..., » annonça-t-elle.

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« Est-ce que cela vous dérangerait d’aller jusqu’à la guilde ? » me demanda-t-elle. « Il y a quelqu’un qui veut effectuer un rachat, et le chef de la guilde veut aussi parler avec vous... »

« Euh... Pourriez-vous me donner plus de détails ? » demandai-je.

Il semblerait que ces deux demandes étaient assez gênantes.

« Premièrement, celui qui veut faire un rachat est... un noble. Même si la période de rachat est terminée, il voudrait quand même le faire... Puisque vous venez de revenir ici, nous ne pouvions pas refuser sa demande. »

La guilde avait aussi des problèmes, semble-t-il. Car après tout, ces nobles (surtout dans ce pays) étaient difficiles à satisfaire.

Et l’affaire jusqu’à présent m’avait déjà amené à atteindre mon point de rupture...

« En ce qui concerne le maître de guilde, il semble qu’il voudrait parler avec vous tous... Mais il ne m’a pas donné les détails. Si je ne me trompe pas, j’ai déjà parlé au maître de guilde du rachat de la soirée d’hier... » déclara la femme de la guilde.

Si c’était cette femme qui venait là-bas, alors ce sera à propos de Saladin. Ce n’était pas étrange pour le maître de guilde d’être l’une de ses connaissances puisqu’il était l’apprenti de Saladin.

J’avais donc décidé.

« Je pense que je comprends, » dis-je.

« Alors, nous devrions..., » commença-t-elle avant que je lui coupe la parole.

« Je refuse d’aller à la guilde, » annonçai-je simplement.

« Hein !? » s’exclama la femme. Anna était choquée par ma réponse.

« Dans cette situation, je sens que cela ne m’apportera que des problèmes, » expliquai-je. « Nous prévoyions donc de quitter la ville dès ce matin, et nous ne voulons pas perdre notre temps. »

J’avais coupé court à la conversation. Et en ce qui concerne le rachat. Il n’y avait pas besoin d’aider quelqu’un qui remboursait automatiquement mes bonnes intentions avec de la trahison. Mais Anna était aussi une personne entêtée, et je n’avais pas l’intention de m’impliquer davantage avec elle.

« M-Mais... » recommença-t-elle à parler.

« Veuillez retourner à la guilde. Nous allons dès maintenant partir, » dis-je, lui coupant encore la parole.

J’avais donc simplement rejeté la demande d’Anna. Anna, très troublée par la situation, elle avait alors regardé mes compagnons afin de trouver une aide. Car après tout, elle était têtue. Cependant, je leur ai déjà envoyé un message télépathique en disant : {refusez tout ce qu’elle vous demandera.}

Même si j’étais seulement le chef du groupe, il n’y avait personne pour s’opposer à ma décision. Ceci ressemblait à une dictature, mais nous n’avions pas besoin d’en parler à la réceptionniste.

« J’ai compris. Veuillez m’excuser, » déclara Anna, avant de partir hors de l’auberge.

De cette manière, nous avions arrêté les ennuis qu’Anna avait tenté de nous apporter, et nous étions directement allés chercher la carriole afin de pouvoir quitter cette ville. Le chariot complètement rempli et attelé était vraiment splendide.

Un outil permettant aux chevaux de tirer le chariot était installé et finement ajusté selon les chevaux que nous avions achetés. Donc, j’avais déjà donné la compétence [Équitation] de Sebastian à Maria.

Je regardai à ce moment-là la carte, il y avait quelque chose que j’avais déjà prévu. Il y avait devant nous une personne nommée Joseph qui se tenait près de la porte. Je savais qu’il s’agissait du maître de la guilde.

« Maria, il y a le maître de guilde qui se tient près de la porte. Et parce qu’il me cherche, puis-je m’asseoir sur le siège du conducteur ? » demandai-je à Maria.

« D’accord ! Ceci ne me dérange pas, mais cela ne causera-t-il pas de problèmes ? » demanda Maria, préoccupée.

« Bien que je veuille éviter autant que possible les problèmes, il semblerait que nous ne puissions pas y échapper même si nous effectuons un détour, » dis-je. « Évitez-le ou chassez-le, c’est possible, mais l’évasion n’est pas bonne. D’ailleurs, le maître de guilde atteindrait notre nouveau passage plus vite que nous. Dans le pire des cas, nous pourrions même avoir besoin de le combattre. »

« Vraiment ? J’ai compris, » répondit-elle.

Alors que Maria me parlait, elle s’était déplacée sur le côté et m’avait ainsi laissé un espace juste assez large pour que je puisse moi aussi m’asseoir sur le siège du conducteur. Il semblerait que j’étais plus proche de Maria que je pensais quand je m’étais assis ici.

Nous avions encore un peu de temps avant d’atteindre la porte.

« Maria. Puis-je caresser vos oreilles ? » demandai-je doucement à Maria avec une certaine audace. Ses oreilles étaient vraiment agréables au toucher, alors je voulais les caresser dès que j’en avais la possibilité.

Maria se mit à rougir et répondit à voix basse. « Hum... Si Jin-sama le veut... »

« Alors, je vais vous caresser, » répondis-je après avoir vu ça comme un oui.

Donc, j’avais immédiatement commencé à toucher, tapotant et frottant doucement les oreilles de Maria.

... Alors que je faisais ça, Maria se trémoussait étrangement à plusieurs reprises.

Pourquoi ? Me demandai-je.

Le chef de guilde qui attendait à la porte se plaça devant notre chariot quand nous nous étions approchés de la porte. Maria remarqua aussi cela, alors elle arrêta immédiatement les chevaux.

Le chef de guilde marcha ensuite vers nous.

« Pouvez-vous descendre de votre chariot et parler avec moi pendant un moment ? » demanda Joseph.

« Pourquoi ? Nous sommes pressés. Mademoiselle Anna ne vous a-t-elle pas déjà dit que nous avions refusé ? » dis-je.

« Je suis déjà au courant. Mais puisque vous avez refusé d’“aller jusqu’à la Guilde”, alors je suis moi-même venu jusqu’ici, » déclara le Maître de la Guilde.

C’était vraiment un argument bien médiocre. Anna nous avait certainement demandé d’aller à la guilde, mais certainement pas d’aller parler avec le Maître de la Guilde.

Si je réfléchissais à tout ça calmement, nous avions clairement refusé de le faire, mais une autre personne pourrait simplement tordre nos mots pour sa propre commodité.

« Alors, laissez-moi dire ceci : je refuse de parler au maître de la guilde, et je ne redescendrai pas de la voiture, » annonçai-je simplement.

« Arg ! Il y a quelques jours, vous étiez amical avec moi, alors pourquoi votre attitude est-elle soudainement devenue aussi froide ? » demanda-t-il.

J’avais à ce moment-là encore quelques « Bonnes Intentions » qui me restaient.

« Je n’ai plus de choses à faire dans cette ville. Je n’aurais que des ennuis si je restais plus longtemps ici, alors je veux simplement partir, » répondis-je.

« S’il vous plaît, ne dis pas ça, » déclara-t-il. « J’ai entendu l’histoire de la noble dame, qui avait fait le premier rachat, et à cause de vous les gars Sala... Sebastian est parti. J’ai donc besoin de vous parler de ça. Depuis que je possède une dette envers... »

« Qui est Sébastian ? » demandai-je, feignant l’ignorance.

Au fait, n’étiez-vous pas sur le point de dire Saladin, Maître de la Guilde ? pensai-je.

« Il s’agit d’un majordome qui est venu avec la noble dame quand elle est venue pour votre premier rachat. Il semblerait qu’elle veuille racheter quelque chose d’autre, » dit-il.

« Ho ! Cette personne ! » m’exclamai-je. « Je ne sais pas ce que vous voulez dire quand vous avez dit qu’il était parti. Y a-t-il une raison pour que nous trouvions Sebastian ? »

J’avais aussi pris la peine de lui retourner Sebastian.

« La noble dame a disparu après m’avoir parlé des détails. Donc, j’avais l’intention de vous parler à ce sujet, » déclara-t-il.

« Veuillez arrêter de plaisanter. Pourquoi voulez-vous entendre les détails de notre part sur un tel sujet ? » demandai-je. « La situation devrait plutôt être inversée, vous ne le pensez pas ? »

Merde, cette femme aux cheveux ondulés nous a causé bien trop de problèmes. Elle semble avoir trop de temps pour ainsi pousser le maître de la guilde a faire ça, n’est-ce pas ? pensai-je.

« Mais, n’allez-vous pas quitter cette ville ? » demanda le maître de la guilde. « Je ne peux pas vous parler si je ne vous arrête pas ici. »

« Je ne sais rien à ce sujet, » répondis-je simplement.

« Arg ! » Le maître de guilde se mit à gémir.

Et cette noble femme ne se présentera jamais ici, peu importe combien de temps je la cherchais. Et bien, en ce moment, elle devait être au même endroit que Sebastian.

« Avez-vous des preuves ou l’autorité afin de détenir ceux d’entre nous qui ne sont pas des aventuriers dans ce lieu ? » demandai-je.

« Arg... non, je ne l’ai pas, » répondit-il.

Bien sûr, c’est naturel. Il avait une certaine influence si l’autre personne était un aventurier, mais nous ne l’étions pas. Je ne m’attendais pas à ce que cela arrive, mais mon jugement avait été correct. J’étais content de ne pas m’être inscrit pour gagner 500 000 pièces supplémentaires.

« C’est vrai. Cependant, il y a une chose que je veux vous demander. Est-ce d’accord ? » demandai-je.

« Qu’est-ce que c’est ? » redemanda-t-il en retour.

« Le fait que nous soyons armés quand nous sommes à l’extérieur de la ville n’est pas une mauvaise idée. D’autant plus qu’il pourrait y avoir quelqu’un qui arrive et crie “Mourrez !” avant de nous attaquer sans donner d’autres explications, tels un bandit ou un assassin. Est-ce un problème de le tuer ? » demandai-je.

« Pas du tout. Si quelqu’un disait cela et se précipitait afin de vous attaquer, » répondit-il. « Alors il serait soit un bandit soit un assassin. Donc, il n’y a pas de problème à les tuer. Est-ce que c’est ce que vous vouliez savoir ? »

Puisque Sebastian ne s’était pas présenté en tant qu’assassin, il était donc un bandit. Eh bien, c’était donc correct.

« Est-ce qu’il avait aussi une épée étrange ? » demanda le chef de guilde.

« Hein !? Ha... c’est exact, » dis-je.

Étrange. Ses traits du visage avaient complètement changé après que j’ai répondu cela.

« Et s’est-il annoncé comme étant un aventurier de Rang S ? » demanda encore le chef de guilde.

« Hum... Exact, » répondis-je simplement.

Étrange. Son visage avait l’air de se résigner.

« Merci pour vos réponses. Vous pouvez désormais partir..., » déclara-t-il.

Le maître de la guilde fronça les sourcils.

Maria avait entendu ça et hocha la tête. Puis elle commença à faire avancer le chariot. Le maître de guilde se déplaça hors de notre chemin.

Il était naturel que les personnes se rassemblent parce que nous avions causé un tumulte près de la porte. Les spectateurs curieux s’écartèrent au moment où nous avions fini.

Quand nous passâmes la porte, j’entendis à ce moment-là des voix venant de derrière moi.

« Maître... Est-il correct de dire que...? » demanda Mio, troublée par la discussion qui venait de s’achever. Les doutes de Mio étaient tout à fait raisonnables. J’avais moi aussi le sentiment d’en avoir trop dit, mais je me sentais revigoré d’une certaine manière.

« Oui, désolé à tout le monde. La question sur les bandits et les assassins à la fin était inutile, mais cela m’a fait me sentir revigoré. Ce fut une bonne occasion de me soulager de ma colère refoulée, » expliquai-je.

Puisque cette ville était la dernière ville de ce pays, je veux partir aussi vite que possible. Eh bien, il était plus difficile pour le maître de guilde de nous poursuivre puisqu’il était plus faible que Saladin...

« Jin-sama, il n’y a pas à se plaindre de ce que vous faites. Et s’il y a un obstacle sur votre chemin, je vais simplement le couper, » déclara-t-elle.

Dora déclara alors. {Dora fera aussi de son mieux. Et parce que le Maître va faire que de bonnes choses, alors faites comme vous le souhaitez.}

Deux personnes avaient répondu. Hmm, c’était vraiment de bonnes filles. Je devais vraiment bien prendre soin d’elles. Et presque tout mon stress était soulagé quand je leur caressais la tête.

Euh... !? Si Dora et Maria avaient été plus duveteuses que ça, ne leur aurais-je pas fait quelque chose de mal ? Je devais arrêter maintenant et le refaire à un autre moment.

Oh ! En passant, j’avais pris les compétences du maître de la guilde. J’avais pris son [Esprit Combatif Niv 4] pour m’avoir fait perdre mon temps. Tout ce qui était en relation avec Saladin était quelque chose de gênant, alors j’avais pris l’[Esprit Combatif] que Saladin lui avait enseigné afin de le compenser.

Joseph

Niveau : 45

[Esprit Combatif Niv 4]

Et d’une façon inattendue, cette femme aux cheveux ondulés avait eu deux compétences rares.

Elizabeth

[Magie des Esprits Niv. 1] [Art Spirituel Niv. 1]

Elle était peut-être née avec ces deux compétences, mais elle ne les avait jamais utilisées.

J’étais heureux quand les adversaires que je combattais avaient une compétence rare parce que je ne me sentais pas coupable quand je la leur prenais.

Bien que je détestais ce pays, cela ne voulait pas dire que je pourrais voler des gens innocents.

Euh... Prenons soin de nous-mêmes lorsque nous atteindrons le prochain pays.

***

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Djibril Kourouma

    Merci pour le chapitre.
    P.S : C’est juste moi ou Jin avance lentement vers la mentalité d’un super-vilain ? (Déjà qu’il a le pouvoir pour ça…) Parce que dépouiller quelqu’un de son talent juste pour 5-10 minute de temps perdu c’est plutôt sévère…

  5. Merci pour le chapitre 🙂

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