Saikyou Mahoushi no Inton Keikaku – Tome 1 – Chapitre 11

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Chapitre 11 : Les limites du talent

Arus observait et critiquait Tesfia et Alice, ne travaillant que sur la manipulation de base de la magie. Pourtant, même lorsqu’elles faisaient des erreurs, il ne pouvait pas les appeler des magiciens immatures. Bien que la technique qu’elles développaient soit essentielle pour combattre les mamonos, il fallait beaucoup de temps pour développer une pratique implacable. Il avait prédit qu’elles devraient continuer comme elles le font pendant au moins un mois avant de pouvoir faire quelque chose face au bâton.

Alors, comment ? Il faut que je me fasse plein d’illusions si je pensais qu’elles étaient arrivées si loin après hier parce que je me suis épanoui en tant qu’enseignant. Non, c’est le résultat de leur diligence. Mais pour en arriver là après une nuit... qu’est-ce qu’elles ont fait ?

Arus leur déclara. « Pas là, rassemblez votre mana au bout de vos doigts, » alors qu’il leur pinçait les bras et facilitait le passage du mana en elles. Un rebond du mana avait suivi, mais Tesfia et Alice étaient dotées d’une vision claire du mana qui leur permettait de mieux reconnaître le mana à l’intérieur de leur corps. Pourtant, même si elles prenaient conscience de leur mana, elles ne pouvaient pas encore diriger le flux à l’intérieur de leur corps.

Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elles puissent utiliser le bâton pour contrôler leur mana, pensa-t-il.

Contrairement à hier, le mana se rassemblait au bout des doigts petit à petit au lieu de venir d’une manière massive.

Lorsque deux personnes travaillaient côte à côte, le subconscient avait plus de facilité à influencer le résultat. Des instructions constantes étaient nécessaires pour éviter que la formation en mana ne stagne. En tant que tel, Arus déclara. « Ne cessez pas de vous concentrer. »

Tesfia déclara. « Hé, sois silencieux ! » Elle détourna son attention de son mana, ce qui l’avait fait s’éloigner du bout de ses doigts et elle avait regroupé son attention autour de l’endroit où elle se faisait pincer.

« — ! »

Arus soupira en disant. « Là, tu vois ? »

Alice avait aussi perdu sa concentration. Elle s’essuya la petite quantité de sueur sur le front en disant. « Ahh, ce n’est pas bon... »

Ni Tesfia ni Alice n’étaient réellement épuisées. Leur formation ne consommait presque pas de mana. Leur frustration commence à leur faire accumuler de la fatigue mentale.

Arus demanda. « Que diriez-vous d’une petite pause ? »

Les deux filles avaient montré leur accord avec des hochements de tête boiteux alors que même leur corps bougeait par la même occasion.

Pendant qu’elles se reposaient, Arus s’était installé derrière son bureau. La recherche de données sur son bureau maintenant propre et organisé n’était pas aussi difficile qu’il l’avait d’abord prévue. Il pouvait passer d’un document à l’autre sans trop de problèmes.

Les yeux de Tesfia brûlant de curiosité lorsqu’elle regardait Arus. Elle lui demanda alors. « Au fait, qu’est-ce que tu cherches, Al ? »

Les yeux d’Alice brillaient d’un intérêt similaire alors qu’elle lui disait. « Je suis aussi curieuse à ce sujet. »

Arus leur répondit. « Je suis en train d’évaluer si la magie de transfert peut être utilisée au combat sous la forme d’une téléportation. »

Le transfert magique à l’intérieur de l’école utilisé dans les Cercles de Transfert était un sous-produit de la magie de manipulation spatiale d’Arus. Strictement parlant, la magie de la manipulation spatiale n’existait pas. Ce n’était rien de plus qu’un document théorique. Cela dit, Arus avait fait ses propres expériences.

Beaucoup de magies avaient été recherchées directement par Arus. Lui-même avait l’intention d’élever le niveau des magiciens dans son ensemble afin que de nouvelles magies puissent surgir. L’ambition derrière son but était si grande que les conséquences seraient que de nouvelles applications seraient découvertes pour une grande partie de ce qui existait actuellement.

Je devrais éviter de révéler trop de choses, pensa-t-il.

Alice avait tenu l’insigne de l’école accroché à sa poitrine en disant. « Quand tu dis “transfert”, est-ce que tu veux parler de ça ? »

Arus avait été invité à répondre par l’expression vide d’Alice. « C’est ça, oui. Ce sera cette année la première fois que la magie de transfert sera utilisée avec l’insigne d’une école. » Actuellement, des ports circulaires étaient établis à intervalles réguliers pour les magiciens qui surveillaient la ligne de défense nationale en cas d’urgence dans l’État.

Bien que l’application soit la même, c’était la première fois qu’une application aussi générale était tenté. Arus ajouta. « Il y a un défaut majeur. Sa portée n’est au mieux que de 3 km. »

Il y avait encore beaucoup de place pour l’amélioration, en particulier dans l’action la plus communément appelée « Saut de porte ». Le mana était dupliqué et utilisé comme référence afin d’attacher les coordonnées de destination d’une porte de transfert. Ce surnom provenait du résultat qui se produisait sans tenir compte de la notion du temps.

Le problème fondamental était que la signature de mana dupliquée se détériorerait. Il était impossible de contenir le mana sans forme dans un espace non scellé. Bien que la détérioration du mana ne se produise pas lorsque le mana était converti en magie, il se flétrissait lentement avec le temps une fois qu’il était libéré seul à l’extérieur du corps. Les expériences montraient que ce phénomène empêchait le transfert vers des portes désignées sur une plus longue distance.

Il y avait place à l’amélioration, mais les chercheurs avaient les mains liées par la prémisse que le corps d’information du mana devait être protégé.

Arus continua à parler sans attendre une réponse. Son esprit de chercheur l’amenait à en dire plus qu’il ne le devrait. « Bien que ce dilemme découle à l’origine de la recherche sur l’application de cette magie de manière offensive, il est maintenant devenu un enjeu important et fondamental dans la magie. »

Tesfia lui demanda. « L’utiliser directement au combat ne serait-il pas la meilleure méthode ? »

Sa suggestion était liée au problème avec le développement de la magie originale. Tout ce qu’Arus créait devait être utilisable par les magiciens dans leur ensemble et non pas seulement lui. « Eh bien, ce n’est pas faux. Cependant, même s’il a encore beaucoup de restrictions, cette magie peut encore être utilisée pour tuer des mamonos, inhiber le mouvement, soutenir l’assaut d’un camarade ou même battre en retraite. »

Tesfia inclina la tête et gémit « Mn ~... »

Tesfia pensait que l’idée avait du mérite puisqu’Arus lui-même était un magicien qui s’était battu sur la ligne de front, mais elle se souvenait que la directrice avait mentionné qu’il était une exception parmi les exceptions.

Le fait d’utiliser le magicien numéro un comme référence pour créer une nouvelle magie serait inutile puisqu’une seule personne pourrait l’utiliser. Arus lui-même considérait l’idée comme hors de question, car elle contredisait son objectif d’élever le niveau de l’ensemble des magiciens.

Alice leva la main et demanda. « Une vaste couverture de support protégeant les magiciens pourrait-elle être mise en place ? »

Arus fut obligé de nier une telle opinion même si la proposition d’Alice offrait une conclusion. En tant que chercheur, il s’était lui-même penché sur les différentes applications possibles de cette magie. Il déclara. « C’est impossible, la magie de transfert n’est pas omnipotente. Selon la façon dont elle est utilisée, elle peut aider les magiciens à se défendre contre les attaques. Cependant, tout laisser à un seul sort est imparfait. »

La magie reconnue avait son nom enregistré dans l’encyclopédie de magie. De tous les sorts enregistrés, presque aucun d’entre eux n’était non spécialisé. La magie spécialisée avait beaucoup plus de préférence que la magie non spécialisée. Il ajouta. « Eh bien, c’est quelque chose que vous pouvez mieux apprendre d’un magicien qui se tient sur la ligne de front. »

Par la suite, Arus continua de manière arbitraire à se lancer dans des conversations du genre avec Tesfia et Alice. N’ayant jamais eu l’occasion de partager ses pensées avec d’autres personnes auparavant, il continua bien au-delà de la fin de la pause sans penser à l’écoulement du temps. Bien que le couvre-feu ne soit pas rompu, elles se plaignaient beaucoup de l’interruption de leur entraînement.

Pour le lendemain après l’école, il ne pourra pas décliner leur demande de conseils continus dans le cadre de leur formation.

 

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— Giga Blaster —

Tesfia et Alice retournaient en ce moment à leur dortoir.

Tesfia regardait sur le côté avec un sourire sur son visage pendant qu’elle marchait. Son ton n’était pas celui vers l’inaccessible numéro un, mais un ton utilisé pour ceux du même âge. « Quoi qu’il en soit, Al m’a vraiment surprise. »

Elle parlait sans tenir compte de ses paroles, car Arus n’était pas avec elles. Il s’était séparé d’elles avec des pas lourds après avoir été sollicité par la directrice pour une réunion académique.

Tesfia ajouta. « N’était-il pas comme un enfant ? »

Alice lui répondit. « J’ai peut-être besoin de dire ceci, mais c’était une action appropriée pour son âge. »

« Non, c’était vraiment enfantin. C’était comme s’il montrait un nouveau jouet, » déclara Tesfia.

Alice avait mis une main sur sa bouche en souriant. Elle déclara. « Dans ce cas, ça devait être un jouet étonnant. »

« Cela doit bien être le cas. Quoi qu’il en soit, je comprends son talent de magicien, mais je me demande à quel point il est bon en tant que chercheur ? »

Alice avait sans doute plus de compréhension envers la capacité d’Arus. Elle lui demanda. « Ne penses-tu pas qu’il est au-dessus de tout le monde ? »

« Je me demande si c’est vraiment ainsi. Il cherche peut-être dans une impasse, » répondit Tesfia.

« Ouais ~ je ne pense pas que ce soit comme ça... On en reparlera une fois qu’il aura terminé le sort que tu as mentionné plus tôt aujourd’hui, » répliqua Alice.

Tesfia la réprimanda de la même manière qu’une grande-sœur le ferait. Elle lui déclara. « Oh, franchement, Alice. Ne te moque pas de moi et mets plus l’accent sur le fait qu’il effectue du bricolage avec la magie. »

Alice avait rendu la faveur en disant. « C’est comme toi, Tesfia ! Tu es une aristocrate, mais chaque fois que tu ouvres ta bouche en grand et que tu dis quelque chose de drôle, nous ne sommes pas autorisés à rire ? »

Sans que personne s’en aperçoive, les recherches d’Arus étaient devenues arbitrairement inutiles du point de vue des autres. Maintenant, son seul point positif était que cela avait permis aux deux filles de marcher joyeuses en ce moment. Plus tard, quand elles comprendraient réellement une fraction minuscule de ce qu’Arus recherchait ce jour-là... leurs expressions feraient sûrement un 180 degrés en découvrant que rien n’était inutile avec lui et que le mot impasse n’existait pas dans son vocabulaire quand cela concernait la magie.

 

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– Les Griffes du Loup –

Arus, s’étant séparé de Tesfia et Alice à l’extérieur du bâtiment de recherche, traînait les pieds vers le bureau de la directrice. Il avait une mauvaise prémonition au sujet de l’invitation. Il n’y avait pas de raison qui existait pour démontrer ce sentiment. C’était une réaction que son corps avait développée après avoir parlé avec la directrice et avoir appris à connaître son comportement. Le plus qu’Arus pouvait faire, c’était faire confiance à ses sentiments, et ne rien faire à ce sujet.

Le laboratoire d’Arus se trouvant dans le bâtiment de recherche n’était qu’à quelques minutes à pied de la directrice se trouvant dans le bâtiment principal. Quoi qu’il en soit, personne ne le blâmerait s’il errait en ce moment par l’un des ports circulaires de transfert.

Même s’il frappa plusieurs fois à la porte pour maintenir un bon décorum, son expression était de l’aversion bien visible. Une voix étouffée sembla lui donner la permission d’entrer dans la pièce. Alors qu’il ouvrait de la porte, la directrice lui déclara. « Je n’ai encore rien dit ? » Elle avait capté son mécontentement en un instant.

Arus corrigea son attitude avec une fausse ignorance de sa remarque puis il répliqua. « Je n’ai encore rien entendu. »

C’est elle qui est au sommet, pensa-t-il.

« Eh bien, c’est très bien ainsi. Vous le savez probablement déjà, mais il y aura un test de compétence au début du mois prochain, » déclara la directrice.

« Je suis au courant, » répondit Arus.

Le test était inclus dans le programme d’études chaque année afin de mettre à jour le classement effectué lors de l’admission des étudiants. Ceci était nécessaire parce que plus de 1 000 étudiants étaient évalués pendant la durée limitée du test d’admission. Bien que les résultats ne soient pas déterminés de façon négligente, cela manquait d’exactitude. C’est pourquoi des examens de compétences individuelles étaient prévus dans les plus brefs délais.

Arus avait déjà deviné les intentions de la directrice. Il demanda. « En d’autres termes, il s’agit du classement ? »

« C’est exact. Afin d’éviter de provoquer un remue-ménage inutile, j’ai décidé de me charger personnellement de votre examen, » déclara la directrice.

Arus voulait déclarer qu’elle abusait de son autorité, mais plus que cela, elle voulait aussi éviter un tumulte inutile. C’est probablement la meilleure solution. J’ai pu me rendre compte qu’il y a une période d’examen chaque année, mais je n’ai pas encore compris comment elle se déroule.

Il déclara simplement. « Compris. Pourquoi m’avez-vous appelé ? »

La directrice n’avait pas été surprise qu’Arus ait vu à travers elle. À la place, elle poussa un soupir.

Ce doit être la question principale, pensa-t-il.

Elle avait fait des gestes à une pile de documents sur son bureau en disant. « Ceci. »

Les documents avaient été placés à l’envers, donnant à Arus une vision claire de leur contenu. Il demanda avec ses yeux la permission de continuer ce à quoi il avait été encouragée par un sourire.

Un soupir s’écoula hors de la bouche d’Arus en les lisant. Les nouvelles instructions d’enseignement proposées par l’armée étaient écrites dans ce document. Il n’y avait rien qu’il puisse faire à propos de ce qui était écrit. La Deuxième Académie de Magie, selon la politique nationale, devait accepter. « Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? »

« Rien de particulier, juste... quelle est votre opinion ? » demanda la directrice.

La directrice n’était pas dans une situation où elle voulait l’opinion d’Arus, mais une situation où elle voudrait l’opinion de tout le monde — et surtout celle d’Arus.

Arus déclara. « Est-ce que le fait de demander quelque chose avant cela vous conviendrait ? »

Elle lui fit alors un sourire envoûtant qui avait fait qu’Arus se demanda si tout cela ne se déroulait pas comme elle l’avait désiré. Elle lui déclara. « Allez-y. »

« Cette proposition est-elle le résultat de mon départ à la retraite ? » demanda Arus.

« Peut-être. » Elle donna une réponse vague, mais ne considérait pas de son côté que cette affaire résultait du départ à la retraite d’Arus. Le problème, c’était le contenu du document. Sous prétexte de leçons parascolaires, les élèves devaient accumuler de l’expérience au combat contre des mamonos. Elle ajouta. « En vérité, nous pouvons nous voir comme en retard dans sa mise en œuvre. Les première, quatrième, cinquième et septième académies ont déjà commencé à l’introduire dans leurs programmes. Cependant... »

« Tout ce que cela permettra d’accomplir, c’est d’augmenter le nombre de victimes, » déclara Arus.

La nuance du ton de la directrice montrait sa frustration face au fait que la situation n’était pas prise au sérieux. « Je le pense aussi. »

La situation tournait autour de la vie. Alors que les diplômés entreraient dans le service militaire où ils acquerraient tôt ou tard de l’expérience en combattant des mamonos, les étudiants n’avaient pas la formation pour cela. Non, la question ici devrait être de savoir si les mesures de protection ont été suffisamment prises en compte en cas d’échec. Même les magiciens qui sont encore étudiants pourront tuer des mamonos de rang inférieur.

Pourtant, comme Arus l’avait expliqué un jour, dans la situation fort probable où les élèves furent saisis par la peur, au moment où leur cœur abandonnait la lutte, ils ne pourraient pas utiliser la magie. Le développement d’un traumatisme semi-permanent dépendra après ça de l’individu.

Un filet de sécurité avait été préparé pour cette situation selon les documents, mais ces personnes étaient les responsables des premières années. En cas d’urgence, on leur donnerait le contrôle sur les élèves des classes supérieures. En d’autres termes, bien qu’il y ait une différence de compétences, ils n’avaient pas beaucoup plus d’expérience que les premières années dans l’asservissement des mamonos. En cas d’état d’urgence, il était facile d’imaginer que ce personnel utilisé comme filet de sécurité deviendrait inutile.

Arus dit. « En bref, ça vient du haut de la hiérarchie, non ? »

« On dirait que oui. Seul un grand leader qui n’a jamais combattu un mamono serait capable de produire quelque chose comme ça, » répondit la directrice.

Arus modifia ensuite la question principale afin de la traiter plus rapidement. Il demanda. « Que voulez-vous que je fasse ? »

« On m’a surtout assigné des missions de défense. Vous être bien plus familiers avec les mamonos que moi, ou même que toute personne dans le monde entier, » répondit la directrice.

Si la directrice était vraiment dérangée par cela, c’était quelque chose sur quoi Arus aimerait l’interroger, mais il lui avait plutôt permis de continuer. Elle lui déclara. « Alors, Monsieur Arus. Ne pourriez-vous pas faire quelque chose ? »

« Tels que ? » demanda Arus.

« En exerçant une pression sur les plus hauts gradés ou en balayant les mamonos tout seuls ? » demanda la directrice.

« Impossible, » répondit Arus.

Arus n’était pas assez bien accueilli parmi les plus hauts gradés pour avoir une influence sur eux, après tout, pour eux, il n’était qu’une arme. Alors qu’il n’était bon que dans l’exercice de ses fonctions, il n’était rien de plus qu’un outil que l’on envoyait où bon leur semble. Il aurait pu dire quelque chose si ce document avait été proposé par le gouverneur général, mais la question de savoir s’il pouvait le faire ici et maintenant était différente.

En ce qui concernait l’autre suggestion de la directrice, il demanda. « Combien d’élèves pensez-vous avoir ? Il est impossible que je puisse tous les couvrir. » Il ne pouvait être qu’à un seul endroit à la fois.

La directrice gonfla ses joues, créant une image inappropriée pour son âge. Elle demanda. « Alors, avez-vous des idées ? »

Comme c’est irresponsable. Je ne pourrai probablement pas rentrer chez moi sans rien dire non plus, pensa-t-il.

Arus haussa les épaules et se gratta la tête. Puis il lui demanda. « Dans quelle mesure pouvez-vous changer cela ? »

Même si elle était directrice, elle pourrait finir par faire venir le malheur sur elle en s’élevant contre un avis venant du sommet. Même si son argument était justifiable, défendre une opinion différente était tabou. Car si un plan était présenté, la directrice n’avait pas d’autre choix que de le faire adopter de force.

La directrice avait parlé avec une expression sincère. « Seulement tant que cela ne change pas le but de la proposition. » Qu’elle puisse ou non le faire n’avait pas d’importance, elle s’en sortirait à tous les coups.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre !

  2. Merci pour le chap ^^

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