Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 7 – Chapitre 8 – Partie 1

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Chapitre 8 : La salle médicale brumeuse

Partie 1

Après le match, Ikki était entré dans une capsule installée dans la salle pour guérir ses blessures. En utilisant la capsule, la blessure causée par l’utilisation d’Ittou Rasetsu, grave au point que sa chair commençait à s’écailler, avait été complètement guérie en quelques minutes seulement. Cela n’affecterait pas son prochain match. Par la suite, Ikki avait été transféré dans un lit dans le secteur médical avec l’aide d’un membre du personnel médical, et il y avait fait une petite sieste parce qu’on lui avait administré une légère dose d’anesthésique pour endolorir tout son corps avant de pénétrer dans la capsule.

Le moniteur installé dans la salle médicale où il dormait affichait le match en cours sur le site. Celles qui se battaient étaient… sa petite sœur « La Lorelei » Shizuku Kurogane et la troisième place de l’année dernière Momiji Asagi.

 

 

« Momiji Asagi, la concurrente du deuxième match du bloc D, se déplace avec beaucoup d’agilité ! C’est impressionnant. Oui, c’est vraiment impressionnant ! Évitant légèrement le barrage de Suiroudan, elle se rapproche peu à peu ! La vitesse de la concurrente Momiji est trop rapide pour que la concurrente Shizuku puisse lui tirer dessus efficacement ! » déclara Iida.

« Elle n’est pas seulement rapide, » déclara Yaotome.

« Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? » demanda Iida.

« La technique utilisée par la concurrente Momiji s’appelle le Pas sans Trace, un type unique de jeu de jambes de son maître. Le “Dieu de la Guerre” Torajirou Nangou, le maîtrise à merveille. Ce jeu de jambes permet à l’utilisateur de sortir de la conscience de l’adversaire, et sans un certain degré d’expertise dans les arts martiaux, il est difficile de percer cette technique quand un adversaire ne peut se concentrer sur son propre corps et le contrôler librement. Ce sera difficile à gérer pour la concurrente Shizuku, qui se spécialise complètement dans la magie, » déclara Yaotome.

Comme l’avait dit Yaotome, Shizuku dans l’image affichée ne pouvait pas percevoir le mouvement de Momiji et ne se portait pas bien en termes de précision d’attaque. Au milieu de tout cela, Momiji avait pénétré dans la zone d’attaque à courte portée Shizuku, et avait fait le tour du dos de Shizuku avec sa technique de Pas sans Trace.

« Regardez-moi ça ! Le dos de Shizuku a été exposé ! » s’écria Iida.

Et Momiji avait frappé à l’aide de son Dispositif, en forme de katana revêtu d’une flamme cramoisie.

Shizuku ne pouvait pas réagir à cela. Elle avait déjà été victime de cette technique une fois dans la bataille contre la Raikiri, mais pour la vaincre, elle devait contrôler son cerveau et son corps et opérer contre son instinct et ses réflexes. C’était une capacité qui ne pouvait être obtenue qu’après un long entraînement, et non pas quelque chose qui pouvait être appris rapidement — mais Shizuku n’en avait pas besoin. Au moment où la lame nue de Momiji était sur le point de percer le dos de Shizuku, un mur de glace avait surgit autour de ses pieds, l’arrêtant.

La réaction soudaine et inattendue de Shizuku avait choqué Momiji. Cet instant avait ainsi déterminé l’issue du combat. Momiji, dont les mouvements s’étaient émoussés sous le choc, avait été touchée par l’Art Noble de Shizuku, Suiroudan.

« Quoi… !? Elle a bloqué la concurrente Momiji, qui était passée dans son dos et l’a tailladée, sans même se retourner ! La concurrente Momiji a été attrapée par Suiroudan, et cela monte en ce moment le long de son corps et lui bloque la bouche ! La candidate Momiji essaie désespérément de l’arracher, mais sa cible est un liquide ! Elle ne peut même pas l’attraper ! Mais comment la concurrente Shizuku a-t-elle pu savoir où la concurrente Momiji se trouvait ? » demanda Iida.

« … Je vois. Cette fille est très rusée, » déclara Yaotome.

« Yaotome-pro, avez-vous trouvé sa méthode ? » demanda Iida.

« Oui. Elle se servait du Suiroudan comme d’une distraction et couvrait toute la surface du ring d’une fine couche d’eau sans que personne ne s’en rende compte. Donc, même si elle ne pouvait pas voir avec ses yeux, elle a pu déterminer la position de la concurrente Momiji à partir des vagues causées par les projections d’eau, » répondit Yaotome.

Ce qui voulait dire que ça n’avait pas d’importance si Shizuku pouvait suivre Momiji de vue ou non. Elle le saurait même les yeux fermés.

« Ahh ! La concurrente Momiji est maintenant sur les genoux ! Et l’arbitre annonce le signal de la fin du match ! La victoire du deuxième match du deuxième tour du bloc D revient à la concurrente “Lorelei” Shizuku Kurogane ! Un grand soupir vient de se faire ici ! Il fallait s’y attendre ! Les trois premiers chevaliers de l’Académie Bukyoku, la Génération Dorée, ont tous été vaincus ! D’un autre côté, les trois concurrents d’Académie Hagun se sont tous qualifiés pour le troisième tour ! La nouvelle Académie Akatsuki a aussi trois vainqueurs qui affichent leur présence ! Ne quittez pas du regard le troisième round se déroulant à 18 heures ! » déclara Iida.

***

« Hmm. Comme prévu, elle ne va pas laisser la même technique fonctionner deux fois, » déclara Stella.

Gloussant un peu joyeusement, Stella, assise sur la chaise pliante à côté du lit où dormait Ikki, éteignit le moniteur, et elle passa en revue la situation du Festival. Les quarts de finale avaient été déterminés juste après le match de Shizuku.

Eh bien, à vrai dire, il n’y avait que sept personnes, et Stella s’était qualifiée pour les demi-finales. Ces sept personnes étaient toutes des forces avec lesquelles il fallait compter. D’abord, Stella, puis son camarade de classe Ikki et sa sœur Shizuku. Cela faisait trois. Après que la nouvelle génération du groupe d’Ikki et la nouvelle force d’Akatsuki aient fait leurs débuts, les individus puissants des années passées avaient été éliminés les uns après les autres et seul le « Panzer Grizzly » Renji Kaga de l’Académie Rokuzon était toujours dans la course et faisait face au seul chevalier de Rang A sur un pied d’égalité avec Stella, l’« Empereur de l’Épée du Vent » Ouma Kurogane. Et utilisant une puissance inconnue pour gagner sans se battre au deuxième tour, il y avait la « Malchance » Amane Shinomiya. Et — .

« La dernière est… cette perverse, » murmura Stella.

Stella regarda ses pieds d’un air soupçonneux. Là gisait une jeune fille aux cheveux ébouriffés, enveloppée dans des bandages, qui avait utilisé son Art Noble kaléidoscopique fantasmagorique pour obtenir une victoire écrasante, Sara Bloodlily.

Sara, qui voulait faire d’Ikki son modèle nu, avait prévu qu’il utiliserait la capsule après le contrecoup d’Ittou Rasetsu et elle était venue dans la salle médicale, mais elle avait été prise en flagrant délit par Stella, qui l’avait également prévue, au moment où Sara allait lever ses vêtements. Mais malgré une telle conduite, Sara avait bougé et s’était plainte à Stella.

« Je ne suis pas une perverse. Appelle-moi une artiste, » répliqua Sara.

« Te traiter d’érotiste est plus qu’assez ! Je ne peux pas être imprudente ou montrer une ouverture contre toi ! » déclara Stella.

« Pourquoi…, alors même que tu as coopérée hier, » demanda Sara.

Les paroles de Sara avaient fait que Stella avait montré une expression amère et qu’elle avait poussé un gémissement.

« C’est vrai que j’ai été tentée par tes murmures diaboliques quand tu m’as promis de peindre un portait d’Ikki et moi afin de le mettre dans le palais. Mais je me suis calmée depuis. Le portrait d’Ikki dessiné par toi serait certainement attirant, mais au final, si Ikki n’aime pas l’idée, alors tu ne peux pas le faire, » déclara Stella.

« C’est pour ça que j’essaie de faire ça pendant qu’il dort, » répliqua Sara.

« C’est encore pire ! » s’écria Stella.

Les sourcils de Stella se plissèrent en raison de la colère et, avec son talon, elle marcha sur le dos de Sara.

« Aïe, aïe, aïe, aïe.. ! Je me brise, je me brise… ! » Bien que Stella n’ait pas exercé tant de force, Sara avait poussé des cris comme si elle souffrait vraiment.

Sara était devenue membre de l’Académie Akatsuki en raison de ses capacités anormalement fortes, mais elle n’était essentiellement pas une combattante. Avec son mode de vie quotidienne malsain et son manque d’exercice, et en plus de sa constitution faible innée, son corps n’était pas fort.

« Tu hurles pour si peu de force. Tu es faible, » déclara Stella.

« Je suis une artiste, donc je suis délicate, contrairement à une certaine gorille femelle qui sait souder des os, » déclara Sara.

« Tu ferais mieux de faire attention à ce que tu dis. Je t’en veux toujours, même avant l’affaire Ikki. Je ne sais pas ce que je peux faire si tu me prends trop la tête ? » déclara Stella.

Les veines de Stella s’étaient gonflées quand elle avait tiré avec force sur les bandages qui étaient enroulés autour de Sara, la faisant ressembler à un jambon sans os.

« Eee ~ !? »

Tirés par cette force extraordinaire du bras, les bandages avaient impitoyablement creusé dans la chair de Sara, et ses os avaient commencé à faire des grincements. La Bloody Da Vinci, à l’origine faible, n’avait pas pu le supporter.

 

 

Eh bien, Stella n’avait pas l’intention de blesser une participante au Festival d’art à l’épée à l’extérieur du ring, même si elle détestait l’Académie Akatsuki. Alors, après un moment, elle avait laissé Sara respirer avec résignation.

« Haa. Pourquoi es-tu si obsédée par la nudité d’Ikki ? Si je me souviens bien, le style de Mario Rosso était plus large ? » demanda Stella.

Peignant non seulement des portraits de personnes, mais aussi des paysages et des peintures religieuses, son style allait de l’abstrait au figuratif, un peintre libre et non contraint par les formes. C’était le Mario Rosso que Stella connaissait. Si Sara était comme ça, pourquoi serait-elle si obstinée à dessiner le portrait d’un homme. Et en particulier, un homme nu ?

Face à cette question, Sara se tut un moment, puis répondit. « … Il y a un tableau que je dois finir, quoi qu’il arrive. »

« Tableau ? » demanda Stella.

Sara hocha la tête avant de répondre. « Une certaine personne a passé toute sa vie à dessiner la peinture du salut du Messie, mais à la fin, il n’a pas pu l’achever. Pour le compléter… L’aide de Kurogane est nécessaire. Mon intuition l’a ainsi crié. »

« Veux-tu dire que tu veux utiliser Ikki comme modèle pour compléter ce tableau ? » demanda Stella.

« Eu-euh, » balbutia Sara.

« Alors tu aurais dû le demander à Ouma. Leurs visages se ressemblent, et son physique est supérieur. Si cela doit être fait nu, ne serait-ce pas mieux ? » demanda Stella.

« Ouma est… différent. C’est vrai qu’ils se ressemblent à l’extérieur, mais il n’a pas cette douceur. Ce qu’il a n’est qu’une force aiguisée qui s’écarte de la normalité. Que… le blanc dans ce tableau… il ne conviendrait pas à la figure du Messie au centre… Même toi, qui vises la victoire dans ce Festival, ne te contenteras pas d’une deuxième place, » répondit Sara.

« … Eh bien, c’est vrai, » répondit Stella.

« Je suis comme toi… Achever cette peinture est extrêmement important pour moi. Je ne ferai pas de compromis. Je n’ai pas l’intention de faire des économies. Tout comme tu risques ta vie au combat, je risque ma vie pour la douleur…, » déclara Sara.

Les paroles de Sara s’étaient transmises petit à petit. Sa voix était petite, son ton ne changeait pas non plus, mais ses paroles contenaient sa ferme détermination. Son noyau inébranlable était impossible à imaginer en regardant ce corps faible, mais en entendant cela, Stella… améliora un peu son évaluation.

Honnêtement, elle n’avait pas horreur d’une personne qui était franche dans son but.

« … J’ai reconnais ta passion incessante pour la peinture, alors je retire ce que j’ai dit de toi comme érotiste. Mais c’est toujours inacceptable si Ikki lui-même s’y oppose. Si tu veux le dessiner quoiqu’il arrive, tu dois convaincre Ikki d’une façon ou d’une autre…, » déclara Stella.

Stella remarqua soudain que pendant qu’elle parlait, Sara tremblait légèrement sous son pied. Ses contraintes ne devraient plus être aussi serrées…

« Qu’est-ce que c’est ? Tu trembles, » déclara Stella.

« … Relâche-moi, » déclara Sara.

« Non. Parce que tu vas harceler Ikki si je te laisse partir, non ? » demanda Stella.

« Je comprends… alors c’est bien que tu ne me libères pas, si…, » répondit Sara.

« Si ? » demanda Stella.

« Si tu m’apportes une bouteille d’eau en plastique, » répondit Sara.

« Tu aurais dû le dire plus vite ! » répliqua Stella.

« Et enlève ma culotte, » déclara Sara.

« N’utilise pas ça comme prétexte ! Tu ne peux pas franchir cette ligne quand tu es une fille ! » s’écria Stella.

« Ce n’est rien, ça arrive souvent dans mon atelier quand je passe des nuits blanches, » expliqua Sara.

« Ferme ta bouche et arrête de dire d’autres choses inutiles ! Attends un peu ! Je vais te relâcher… ! » déclara Stella.

Contrairement à une Sara inutilement calme, Stella essayait de détacher les bandages qui enveloppaient Sara dans la panique. Mais — .

Euh, euh… comment ai-je encore noué ça ? Se demanda Stella.

Elle l’avait attachée solidement dans le feu de l’action, qu’elle ne savait pas comment la défaire. Cependant, elle n’avait pas eu le temps de s’inquiéter à ce sujet.

« Est-ce comme ça ? » demanda Stella.

Pour l’instant, elle venait de tirer sur l’un des bandages.

« Argh !? » s’écria Sara.

Mais l’entrave se resserra, creusant davantage dans les gros seins de Sara.

« … S-Serrée… kuh, » cria Sara.

Les poumons serrés, Sara suffoqua d’agonie avec un visage en larmes.

« D-Désolée ! J’ai fait une erreur ! Euh, alors voici ! » déclara Stella.

Après cela, Stella avait tiré sur les bandages qui enveloppaient Sara les uns après les autres, mais c’était chaque fois des erreurs. Chaque fois que Stella tirait, les bandages s’enfonçaient de plus en plus profondément dans le corps de Sara, pour finalement enrouler le tablier recouvrant la poitrine de Sara. C’était une scène risquée où son tablier était pris entre ses seins, les couvrant à peine.

« C’est devenu incontrôlable…, » déclara Stella.

« … Si tu resserres autant… je vais vraiment… tout laisser sortir, » déclara Sara.

« NON ! Tu ne peux pas lâcher prise ! Si tu ne peux sérieusement plus le tenir, alors — ! » déclara Stella.

Stella avait poussé un cri de plus en plus fort alors que la situation ne cessait de s’aggraver. Cette voix résonnait dans la petite salle médicale.

… Hmm ?

Ikki Kurogane, qui dormait à côté d’elles, avait repris connaissance. Il se frotta les yeux endoloris et se leva lentement du lit.

« Hmm… euh, Stella, qu’est-ce que tu fais ? » demanda Ikki.

Il avait vu la silhouette de sa bien-aimée serrer les bandages enroulés autour du corps voluptueux de Sara pendant que Sara haletait de douleur.

« Eh ? Franchement, qu’est-ce que tu fais !? » demanda Ikki.

« I-Ikki !? » s’écria Stella.

En voyant Ikki réveillé, l’expression de Stella paniqua encore plus. Comment devrait-elle expliquer cette situation bizarre ? Cependant, ce n’était pas du temps qu’elle avait à perdre, alors Stella avait sauté l’explication et lui avait dit seulement la situation actuelle.

« M-Mauvaise nouvelle ! Sara risque de se faire sur elle, mais je ne peux pas détacher les bandages ! » déclara Stella.

« Je ne sais pas comment je devrais gérer cette situation, mais n’est-ce pas bon si tu détaches les bandages ? Alors si tu ne peux pas les détacher, ne peux-tu pas les couper ? » demanda Ikki.

« C’est ça ! » s’écria Stella.

Honteuse de ne pas y penser à cause de sa panique, Stella avait glissé Lævateinn entre les bandages et la peau de Sara, coupant le tissu en deux. Puis elle avait fait sortir Sara de la salle médicale.

« Écoute ! Je t’ai relâchée maintenant, alors dépêche-toi et va-t’en ! » cria Stella.

« Nnn... »

Après avoir vu Sara partir avec une démarche bizarre vers les toilettes, Stella s’était retournée pour faire face à Ikki.

« Merci, Ikki. On a évité le pire, » déclara Stella.

« Est-ce que c’était si… c’est bon si c’est le cas, » déclara Ikki.

« … Donc, après avoir résolu le problème immédiat, j’espère que tu me laisseras t’expliquer comment cela a mené à cela…, » déclara Stella.

« Non, je comprends plus ou moins, » répondit Ikki.

« Hein ? Vraiment ? » demanda Stella.

« J’étais confus parce que je venais de me réveiller, mais en voyant cette situation, c’est évident. En plus, c’est toi, Stella. Même si ce n’est pas de la télépathie, je peux quand même te comprendre dans une certaine mesure, » répondit Ikki.

Ikki avait souri en disant cela, et voyant la réponse d’Ikki, Stella se tapota la poitrine avec soulagement. En raison de la situation unique, elle pensait qu’il aurait pu avoir un malentendu étrange.

« Je… Je vois. Alors c’est bon, » déclara Stella.

Stella était reconnaissante pour son amoureux très compréhensif, et le bonheur s’était épanoui sur son visage, sachant que les deux pouvaient communiquer sans mots. Voyant cette expression d’amour, Ikki avait tenu doucement les mains de Stella et il parla avec un regard honnête et bienveillant.

« Ah oui, Stella, cela ne se fait qu’entre des amoureux. Mais je ne te condamnerai jamais, peu importe les fétiches que tu as, » déclara Ikki.

« N’as-tu pas totalement mal compris la situation !? » secouant les mains de toutes ses forces, Stella hurla. Ce malentendu était en effet trop dur à supporter pour une jeune fille.

« Ikki, tu te trompes ! Je n’ai aucun hobby de faire du bondage sur les filles ! C’est arrivé après une série d’événements, ou plutôt, vu le match de l’après-midi, je ne pouvais pas épuiser son endurance avec la Forme Illusoire, alors j’ai utilisé des bandages ! Ce n’est pas que j’aime ça… ! » s’écria Stella.

Mordant presque sa propre langue dans la panique, Stella expliqua désespérément la situation. En voyant Stella comme ça, Ikki avait ri.

« Je plaisante. Je le sais déjà. Tu as fait ça afin de me protéger de Sara-san, n’est-ce pas ? » demanda Ikki.

« Quoi !? Tu as compris et tu t’es quand même moqué de moi !? Tu es si terrible ! » déclara Stella.

Après avoir entendu dire qu’Ikki lui avait intentionnellement fait une farce, les joues de Stella s’étaient gonflées alors qu’elle l’avait regardé fixement. En retour, Ikki lui avait touché les joues dans un geste légèrement malicieux.

« C’est une vengeance pour m’avoir chassé de la pièce hier, » déclara Ikki.

« Uuuu, » Stella n’avait pas réfuté cela. Au contraire, sa colère avait été instantanément remplacée par l’anxiété. Son acte irréfléchi aurait pu rendre Ikki plus malheureux qu’elle ne le pensait, alors Stella avait demandé cela alors que ses yeux bougeaient partout en raison de l’anxiété. « … Es-tu vraiment en colère ? »

« Non, non. C’est marrant de taper sur tes joues gonflées, alors ça ne me dérange plus, » répondit Ikki.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? Bon sang…, » déclara Stella.

Stella soupira avec soulagement et poussa sa joue vers le doigt d’Ikki mis en avant. C’était peut-être un geste qui indiquait qu’elle avait déjà réfléchi à propos de ses propres actes. Après avoir apprécié la sensation de sa joue douce et rougissante, au lieu d’utiliser son doigt, Ikki avait utilisé sa paume pour caresser le visage lisse de Stella. Sa peau était lisse, peu importe combien de fois il l’avait touchée. Il n’y avait rien pour obstruer le bout de ses doigts, et la sensation ressemblait à celle de toucher un nouveau-né. C’est pourquoi Ikki finissait toujours par se permettre de toucher la peau de Stella. Cependant, Stella semblait aussi aimer cet acte, rétrécissant les yeux face à la sensation agréable, et frottant sa joue contre la main d’Ikki pour plus de caresses.

 

 

« Stella. Tu es comme un chat, » déclara Ikki.

« Miaouuu ~ ♥, » Stella avait continué à faire semblant d’être gâtée par Ikki, ce qui lui avait valu une réponse à sa blague. Une paire d’amoureux. Même une brève interaction avait été un moment de bonheur pour eux.

Mais cette fois, c’était…

*Claquer*

La porte de la salle de soins s’était ouverte, et ce temps d’intimité s’était terminé lorsque quelqu’un était entré. Tous les deux furent surpris par le visiteur soudain. D’un autre côté, la personne qui avait ouvert la porte et qui était entrée avait aperçu Ikki, dont la main s’était raidie sur la joue de Stella.

 

« … On dirait que mes entrées sont toujours mal programmées, » une voix murmura ainsi sans intonation, mais avec une réverbération grave et lourde.

 

Ils ne pouvaient pas répondre à cette voix. Le choc était trop grand, assez pour que leurs pensées s’arrêtent un instant, parce que la personne qui était devant eux était…

« Pas possible… ! » s’exclama Stella.

« P-Père… ! » s’exclama Ikki.

… Le père biologique d’Ikki Kurogane, le Chevalier-Mage portant le surnom de « Sang de Fer », Itsuki Kurogane.

***

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