Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 5

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Chapitre 4 : Chapitre 4 : Bataille précoce et décisive

Partie 5

Tandis qu’Ikki et Edelweiss commençaient la bataille, dans une autre direction — .

Arisuin s’était finalement réveillé après avoir été frappé par l’attaque illusoire d’Amane.

Cet endroit… c’est…, pensa-t-il.

Alors qu’il se réveillait lentement, il analysa sa situation.

Dans son champ de vision, il y avait un plafond haut. La source d’éclairage était élevée. D’après le bruit de la circulation de l’air, il était allongé dans une très vaste pièce. Et vu la saison, l’air froid venait-il du sous-sol ?

« Tu t’es réveillé ? » face à la voix, Arisuin avait essayé de se relever, et il avait réalisé.

J’ai les mains et les pieds liés…, s’en rendit compte Arisuin.

Et pas seulement par une simple corde.

Il était bloqué par des fils de magie aussi fins qu’une corde de piano. Cela devait donc être la Veuve Noire de « Pierrot » Reisen Hiraga.

« Idiot. » Face à Arisuin qui se tortillait comme une chenille, l’ombre d’une personne était apparue et avait craché ce mot.

Arisuin leva les yeux vers cette ombre, et vit un visage qui était dans la fleur de l’âge. « Wallenstein… »

Instantanément, le jeune homme — Wallenstein — enfonça l’une de ses bottes dans l’estomac d’Arisuin.

« Guh ! » s’écria Arisuin.

« C’est Wallenstein-sensei, » répliqua Wallenstein.

En ressentant une douleur comme si ses tripes avaient été arrachées, Arisuin s’était réveillé pleinement. Et ainsi, il connaissait avec confiance la situation.

J’ai merdé, hein ? pensa-t-il.

Sa propre trahison était connue d’avance et des contre-mesures avaient été prises.

Mais c’était insondable. Il ne se souvenait pas d’avoir fait quelque chose d’incompétent au point de se trahir.

« … Je me demande, comment saviez-vous que j’allais vous doubler ? » demanda Arisuin.

« Il y avait quelqu’un qui pouvait le dire. C’est tout, » répondit Wallenstein.

« … Je vois, » répliqua Arisuin.

Arisuin avait déjà compris rien qu’avec ces mots. Les Blazers pouvaient faire des choses au-delà du bon sens. S’il y avait un humain qui pourrait faire ça, ce ne serait pas un mystère du tout.

… Ne pas être capable de connaître les détails de nos membres a fini après tout par être un gros problème, pensa Arisuin.

Eh bien, à ce moment-là, il n’y avait rien d’autre à faire que de se lamenter, mais…

« Même moi, je n’en croyais pas mes oreilles quand ce type a donné sa prédiction. Toi, le membre le plus loyal, le plus obéissant… tu nous trahirais…, » déclara Wallenstein.

« … Je suppose que j’étais tenu en très haute estime, » répliqua Arisuin.

« Bien sûr. Celui qui t’a choisi n’était autre que moi. J’espérais que c’était un mensonge. J’espérais que c’était une erreur. Je voulais te faire confiance. Aujourd’hui, jusqu’au dernier moment… J’ai cru en toi. Mais malgré cela…, » le ton de Wallenstein s’était lentement mis à trembler, et soudain, il s’était mis en colère. « Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi !? Pourquoi as-tu trahi mes attentes ? »

« Gah ! Gugh ! » cria Arisuin.

Arisuin avait reçu des coups de pied à maintes reprises alors qu’il était étendu sur le sol de l’arène d’entraînement sous l’Académie Akatsuki.

« Tu aurais dû le savoir ! Tu aurais dû bien assez bien le comprendre ! Cet amour est inutile dans ce monde plein de mensonges ! Je t’ai appris tout ça ! Alors pourquoi as-tu fait la même erreur ? Ne l’as-tu pas jeté ? N’as-tu pas reconnu les mêmes vérités que nous ? » demanda Wallenstein.

« Guggh, argh ! K-Kuh ! » cria Arisuin.

Il avait vu ses os se casser, et plusieurs de ses organes internes s’étaient fait malmener. Arisuin avait craché du sang noir. Mais la violence de Wallenstein n’avait pas pris fin. Avec une colère ardente, Wallenstein continua à frapper Arisuin.

Parce qu’il connaissait le passé d’Arisuin, Wallenstein ne pouvait le comprendre. Pourquoi le prodige qu’il avait personnellement découvert était-il si stupide qu’il en est revenu à nier le pouvoir ?

« Qu’est-ce que tu essaies de faire ? Réponds-moi… ! » Les coups de pied s’étaient arrêtés, et Wallenstein l’avait demandé alors qu’il respirait fortement.

Face à cette question, Arisuin s’était tordu les lèvres en un sanglot tout en répondant avec de l’autodérision. « … Eh bien. C’est ça. C’est ce que je voulais. »

Arisuin s’était mis à réfléchir. Quand il avait perdu Yuuri et les autres, il avait décidé de tout jeter. Pour cette raison, il avait demandé de l’argent à Wallenstein, afin de rompre toute relation avec eux en donnant à la sœur assez d’argent pour subvenir aux besoins de ses petites sœurs et ses petits frères jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes.

Mais quand il lui avait remis cet argent, il avait parlé à la sœur de l’anéantissement de ce gang. Il avait dit qu’il s’était vendu comme tueur professionnel. À ce moment-là, la sœur s’était rendue dans la remise derrière l’église et avait sorti la bouteille d’alcool vert. Et avec les larmes qui coulaient, elle avait dit ceci.

 

« Prends ça avec toi. C’est quelque chose dont tu auras besoin tel que tu es maintenant. Et l’un de ces jours, souviens-toi, s’il te plaît. Je parle de quand toi et Yuuri avez juré d’être nobles, après avoir bu de l’alcool — . »

 

Il n’avait pas l’intention de s’accrocher à la chose. C’était les restes de son rêve avec Yuuri, d’aimer et de protéger les autres même s’ils n’avaient pas grandi en étant aimés et protégés par d’autres personnes. Il ne voulait même pas y penser. Il voulait tout gâcher et partir avec Wallenstein, afin de tout haïr dans le monde.

« Mais à la fin, je n’ai pas pu le mettre de côté, » déclara Arisuin à la fin de sa réflexion.

Peu importe à quel point il avait abandonné son bon sens, peu importe à quel point il s’était dégradé en tant que tueur à gages, il n’arrivait pas à se résoudre à se défaire de cette bouteille.

Et en ne la lâchant pas, il avait rencontré quelqu’un, une fille, pour qu’il voulût tout parier à nouveau pour protéger.

« J’ai rencontré Shizuku, et je me suis finalement souvenu, de quel genre d’adulte je voulais être. Le désir que j’aie moi-même essayé de fuir, de me rebeller, de tout jeter…, » déclara Arisuin.

C’est pourquoi Arisuin l’avait décidé. Même si Shizuku le connaissait vraiment et ne l’appelait plus jamais sa sœur aînée, il se souviendrait de son véritable désir et protégerait tout ce qu’elle avait ! Par conséquent — .

« Je protégerai les espoirs de cette fille ! Je ne vous laisserai pas faire ce que vous voulez ! » cria Arisuin.

À ce moment, Arisuin détacha les sangles qui l’attachaient et bondit. Ce genre de liens ne pouvait pas bloquer un assassin de la trempe d’Arisuin. Et il convoqua immédiatement l’Ermite des Ténèbres, visant l’ombre de Wallenstein.

« Quel gâchis ! » s’écria Wallenstein.

À l’instant où il tente de frapper, le coup de pied de Wallenstein pénétra à nouveau le plexus solaire d’Arisuin. C’était une contre-attaque si rapide qu’il semblait avoir une connaissance préalable du mouvement d’Arisuin. En réalité, Wallenstein le savait. L’Assassin Noir ne serait pas retenu avec obéissance comme ça et parce qu’il le savait, il a pu faire le premier pas.

« G-Gah… ! » cria Arisuin.

L’Ermite des Ténèbres glissa de la main d’Arisuin, et il tomba de nouveau sur le sol. Et en regardant de haut son élève qui s’évanouissait en raison de l’agonie parce qu’il n’arrivait pas à respirer à cause du coup porté au diaphragme…

« Maintenant, je comprends parfaitement ta bêtise… Bref, tu as développé de la sympathie pour cette fille, non ? » demanda Wallenstein.

— Wallenstein… avait souri avec un sourire sadique qui donna des frissons à Arisuin.

« Dans ce cas, c’est le moment idéal, » il avait dit ceci.

« Hein ? » s’exclama Arisuin.

C’est le moment idéal. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Au moment où Arisuin était sur le point de demander…

Ils étaient dans l’arène d’entraînement souterraine. Une partie de son plafond s’était effondrée lors d’un accident. Au même moment, une énorme masse d’eau tombait du trou vers l’arène d’entraînement. De plus, une masse d’eau sphérique non perturbée était également descendue. Au milieu de tout ça.

« Sh-Shizuku… !? » s’écria Arisuin.

— Une petite fille aux cheveux argentés était présente.

C’était la « Lorelei », Shizuku Kurogane.

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