Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 1

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Chapitre 4 : Chapitre 4 : Bataille précoce et décisive

Partie 1

De la fumée noire s’élevait de l’Académie Hagun. À l’intérieur de ce terrain, une bagarre entre le Conseil des Étudiants de l’Académie Hagun et l’Académie Akatsuki se déroulait.

L’infériorité du Conseil des Étudiants de l’Académie Hagun devenait évidente. Parmi les étudiants d’Akatsuki, à l’exception de l’Empereur de l’Épée du Vent Ouma Kurogane qui était un invité, tous étaient des personnes influentes au sein de la société souterraine. Il s’agissait d’enfants qui avaient survécu à un carnage au-delà de l’imagination de ceux qui vivaient dans une société normale et, en outre, ils faisaient partie de l’élite. En tant qu’individus, leur force était extrêmement élevée, et ils étaient tous des as de leur école. Au pire, ils avaient le pouvoir des huit premiers dans tout le pays. Avec cette différence de force absolue, ils avaient acculée Touka et les autres.

« Kuh ! »

L’un des membres du Conseil des Étudiants de l’Académie Hagun, Renren Tomaru, la Haute Coureuse, avait poussé un cri de douleur au milieu de son déplacement à grande vitesse.

Son Art Noble, Mach Grid, était une capacité qui lui permettait d’accélérer sans fin. Peu importe combien de fois elle avait été battue au combat, cette accélération avait toujours été capable de laisser tout le monde sur place et cela sans une seule exception. Malgré cela, l’ennemi auquel elle faisait face maintenant — .

« C’est inutile, espèce d’humain fragile ! » était sur ses talons.

Il avançait à une vitesse encore plus rapide de Mach Grid. Comment était-ce possible ?

C’était parce que son ennemi n’était pas humain. C’était un gigantesque lion noir. Et pas seulement un lion ordinaire. Cette bête, en plus d’avoir une puissance physique qui dépassait celle d’un humain même dans des circonstances normales, avait pu suivre la vitesse de Renren grâce à l’émission d’énergie magique en lui.

« Mon serviteur, la bête magique Sphinx, n’est pas une bête magique ordinaire. Les stigmates qui proviennent d’une technique mélangeant l’esprit avec une malédiction issue de mon propre sang et cela infusent le plus grand pouvoir des ténèbres dans une bête magique. Il n’y a pas de corps humain qui puisse rivaliser avec lui ! » déclara l’autre.

« Ma dame dit : “Mettre mon collier de subordination sur une créature peut faire partie de mon Dispositif. Puisque le corps d’un lion est toujours plus fort que celui d’un humain, si la magie est aussi utilisée, il deviendrait absurdement fort !”, » répliqua la bonne.

La jeune fille portant une robe et un cache-œil et chevauchant sur le dos du lion noir, Rinna Kazamatsuri fit entendre une voix inhabituellement histrionique, et en outre la servante derrière Rinna, Charlotte, traduisait sa signification par des mots dramatiques.

« Maintenant, accepte ta ruine avec obéissance, frêle humain ! » déclara Rinna.

« Ma dame dit : “Me déplacer me fait mal, donc je ne veux pas que tu bouges !” » répliqua Charlotte.

« Quelle bande de plaisantins, hein !? » s’écria Renren.

Renren avait alors maudit les interprétations de Charlotte ce qui avait provoqué une certaine tension. Il n’était pas question qu’elle s’arrête de bouger juste parce qu’on lui avait dit de le faire. Contre ce lion noir dont le corps ressemblait à celui d’un petit camion, l’immobilité ne conduirait qu’à la défaite. Cependant, avec cette rivalité dans la vitesse, elle ne pouvait pas faire des choses comme le délit de fuite.

Dans ce cas — .

Là-bas !

Renren s’était focalisée sur le pilier d’un lampadaire devant elle. Son ennemi la poursuivait à la même vitesse. Puisque c’était ainsi — .

Si c’est trop rapide par ici, j’utiliserai cette vitesse — et je ferai ma contre-attaque ! pensa Renren.

C’était exactement la même méthode lorsqu’Ikki avait utilisé sa propre vitesse pour la battre avant. Elle utiliserait la vitesse de son ennemi pour le frapper. Décidant cela, Renren avait couru vers le poteau, l’avait attrapé de la main gauche et avait fait un virage serré. Courbant son vecteur de vitesse, contre le lion noir qui la pourchassait, elle avait effectué un assaut de face, en visant son front ouvert.

C’était une contre-attaque utilisant un virage brusque. Il n’y aurait pas d’occasions d’y échapper. De plus, l’animal, contrairement à un humain, n’avait aucune posture pour se défendre.

C’est la frappe qui décidera ! pensa-t-elle.

« Oiseau noir ! » cria Renren.

C’était un coup de poing avec le désir de tuer en un coup.

Cependant — face à cette attaque avec tout son poids —

« Fwahahahahaha ! Cette idiote n’a jamais vu la vérité du monde ! » La dompteuse de bêtes chevauchant le lion noir effectua en retour un grand éclat de rire. « N’as-tu pas entendu ma voix majestueuse ? La technique de malédiction ne me lie à aucune bête magique ordinaire ! Je vais te montrer le pouvoir de l’obscurité totale imprégnée dans l’âme de ma bête magique Sphinx ! »

À ce moment, les yeux du lion noir brillaient en rouge.

 

« Incline-toi ! La Pression du Roi — ! » cria la jeune fille.

 

Le lion avait rugi. C’était un son que l’on pouvait entendre à un kilomètre de distance, et cela avait frappé tout le corps de Renren. Dès que cela l’avait fait, le corps de Renren avait souffert d’un phénomène anormal.

« Qu’est-ce que… ? » demanda Renren.

Mon corps… ne peut plus bouger !? remarqua Renren.

De toutes les choses, le corps de Renren, avec un poing tendu vers l’avant, s’était complètement gelé.

Comment ? — Elle n’avait pas eu le temps d’y réfléchir.

« Guh ! » s’écria-t-elle.

La masse qui ressemblait à celle d’un petit camion avait heurté le corps de Renren à pleine vitesse et l’avait fait voler.

Renren, dont le corps était déjà assez léger, était devenu comme une balle de caoutchouc et avait volé sur quelques dizaines de mètres avant de s’écraser. Quand elle avait heurté le sol, elle avait déjà perdu connaissance.

« Je te l’ai déjà dit. Ma technique de malédiction tire le pouvoir des ténèbres ! Et ce n’est pas celui de Fenrir, mais celui de Sphinx — la Pression du Roi ! Le pouvoir du roi des bêtes de faire que tout ennemi dans son champ de vision tremble de peur ! » déclara Rinna.

« Ma dame a dit : “En tant que mon Dispositif, il est naturel qu’il puisse utiliser non seulement la magie, mais aussi les Arts Nobles. N’est-ce pas pas cool ?” avec un regard satisfait de soi, » déclara Charlotte.

« Tomaru-san ! » s’écria Rinna.

Confirmant que Renren était tombée au loin du coin de l’œil, Touka se mordit la lèvre. Cependant, Renren n’était pas la seule à avoir perdu.

« Saijou-kun. Uta-kun. Même Kanata-chan… ! » murmura Touka.

Dix minutes seulement s’étaient écoulées depuis le début de la bataille. Touka était déjà la seule qui restait sur le terrain parmi les membres du Conseil des Étudiants de l’Académie Hagun.

« Et si on abandonnait déjà ? » Face à la voix d’Ouma dont les paroles étaient emplies de mépris, l’amertume se répandit sur le visage de Touka.

Contrairement aux autres, le corps de Touka n’avait pas subi une seule blessure. Cependant, elle n’était pas à la hauteur d’Ouma.

Après l’évasion de Stella et des autres, Touka s’était penché sur le pouvoir des autres membres et l’avait défiée en sachant qu’elle était la seule à pouvoir lui servir d’adversaire, mais à sa grande surprise, Ouma avait rangé son dispositif Ryuuzume et se trouvait sans défense. Et plus que ça — .

« Je n’ai aucun intérêt à retourner ma lame contre une fille plus faible que moi. Si tu veux te battre quoiqu’il arrive, un seul coup suffit. Essaye donc de faire une marque sur mon corps. Si tu peux le faire, je serai ton adversaire, » déclara Ouma.

Et il croisa les bras, ferma les yeux et se tint droit — sans se soucier du chevalier auquel il faisait face.

Dire qu’elle ne se sentait pas en colère à cause d’une telle conduite serait un mensonge. Mais d’un autre côté, une telle arrogance et une telle négligence étaient une occasion rare pour Touka.

Ouma s’était facilement débarrassé de Stella et sa force était réelle. Et le voilà devant son épée dégainée, complètement sans défense.

Elle n’avait pas l’intention de laisser passer cette occasion sous son nez. Ouma insultait son ennemi avec une grande négligence. Sans hésitation, Touka s’en était prise à Ouma, sans défense, en utilisant Raikiri et toutes ses forces. Elle puisait dans sa force, n’oubliant rien. Angle. Vitesse. C’était un coup parfait.

Elle avait supposé que ce soit une erreur de calcul, et que l’arrogance d’Ouma était née de la confiance en soi et de la différence entre leurs pouvoirs.

Cependant, des coups directs avec Raikiri n’avaient pas pu laisser de blessures sur le corps d’Ouma.

Cela avait duré dix minutes. Peu importe le nombre de fois, le résultat était le même. Elle lui avait un peu coupé les vêtements, mais pas à travers la partie la plus mince de sa peau.

Ce qu’elle ressentait de ses mains chaque fois qu’elle coupait, c’était… une montagne. Comme si elle frappait une énorme montagne avec une épée, une réponse trop solide.

Quelle est cette puissance défensive anormale… !? Se demanda Touka.

En ce qui concerne les combats de Blazer, il y avait des phénomènes comme ça. Il y avait eu des cas où la différence dans la capacité magique était aussi absolue. Oui, comme le premier match entre Ikki et Stella.

Mais il ne peut pas y avoir une si grande différence entre la capacité magique d’Ouma-san et la mienne… ! pensa Touka.

Malgré cela, pourquoi —

Sur quoi, comme s’il voyait à travers la discorde dans son cœur, Ouma ouvrit la bouche pour parler. « C’est à cause de la différence dans notre formation. Depuis le début, il n’y a pas eu de bagarre entre nous. Réalise donc ceci correctement. »

« Tch ! Pas encore ! » cria Touka.

Touka risquera tout ici. Le reste de ses alliés étaient déjà tous tombés, et il était fort possible que ses ennemis se liguent désormais contre elle. Dans ce cas, elle était aussi en danger.

Alors, au moins un coup.

Avant d’abandonner mon attaque sur Ouma-san, il faut que j’obtienne un résultat ! pensa Touka.

Touka prit un peu de recul et s’éloigna d’Ouma, et en plaçant la pointe de Narukami vers lui, elle plaça son épée horizontalement.

Et avec sa capacité, elle avait formé un champ magnétique dans l’air devant elle, revêtant sa chair de l’énergie de Shippu Jinrai.

 

« Takemikazuchi — ! »

 

Elle avait été plongée dans un tunnel de force électromagnétique. À cet instant, la chair de Touka qui était entrée dans le tunnel de foudre avait été accélérée à une vitesse dévastatrice. C’était un railgun qui avait transformé son corps en balle.

C’était une technique excessivement incomplète, n’offrant aucune défense, et excessivement dangereuse. Un mouvement spécial sans grande utilité pratique. Cependant, Raikiri n’avait aucune technique pouvant égaler la force de pénétration de cette poussée accélérée.

Utilisant cette puissance offensive, Touka avait fait sa dernière attaque — et s’était heurtée à son adversaire.

Le sang avait jailli.

Cependant, le sang volant dans les airs ne provenait pas d’Ouma. Le sang venait de l’épaule droite de Touka, qu’elle avait enfoncée vers l’avant.

Sa lame avait percé Ouma, et là où le corps d’Ouma avait été touché par Takemikazuchi, une petite goutte de sang s'était échappée de la peau à peine déchirée. Il était indubitablement là, immobile, comme une montagne.

« … Qu’est-ce que… vous… ? » En raison du contrecoup de Takemikazuchi, son épaule droite cassée pendait inutilement, et Touka demanda cela d’une voix tremblante.

Ses yeux s’étaient écarquillés alors qu'elle était en état de choc. Cependant, même avec toute sa force, son corps ne pouvait pas faire le moindre mouvement.

Sur la poitrine nue d’Ouma qui avait été frappée par Takemikazuchi, elle pouvait voir qu’elle avait été sillonnée d’innombrables cicatrices.

Coupures, lacérations, perforations, trous de balle, blessures par écrasement — le corps d’Ouma avait été gravé par tous les types de blessures possibles, les unes sur les autres sans possibilité de guérison.

Aujourd’hui, la technologie des capsules IPS avait été développée au point qu’il ne reste presque plus de cicatrices de blessures. Avoir des cicatrices d’une telle ampleur était extrêmement étrange de nos jours. Réalisant cela, Touka avait eu peur d’Ouma du plus profond d’elle-même.

« Vous… qu’est-ce que vous avez fait après votre disparition quand vous étiez petit… ? » demanda Touka.

Pendant cinq ans, il avait disparu de la scène publique. Combien de scènes de carnage avait-il surmontées ? Ouma, à qui on l’avait demandé, avait déclaré — .

« Je n’ai aucun intérêt à parler de moi, » répliqua-t-il.

Secouant la tête, il refusa de parler de ces cinq années de vide — .

« Non, je n’ai jamais été du genre à faire des choses comme parler. Mes parents, mon frère, ma sœur, ma célébrité — je les ai tous jetés. Tout ce que j’ai, c’est cette épée, et les serments que j’y prête, » continua Ouma.

Dans sa main, Ryuuzume s’était manifesté.

« Même si ce n’est que ça, une blessure est une blessure. Comme promis, je serai ton adversaire, » déclara Ouma.

En un instant, de l’intérieur de Ryuuzume, une tempête de vent qui dévorait tout avait commencé à souffler. Tout comme la fois où il s’était heurté à Katharterio Salamandra de Stella — .

« Kusanagi. »

L’épée était tombée comme une tornade. L’excès de courant dû au contrecoup de Takemikazuchi couvrait tout son corps. Touka ne pouvait pas bouger un seul muscle à cause des spasmes causés par cette surcharge, alors il était évident qu’elle n’esquivait pas — .

Tout le monde... je suis désolée…, pensa Touka.

La griffe du dragon vêtu de vent avait déchiré la conscience de Touka sans pitié.

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