Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 4 – Chapitre 1 – Partie 7

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Chapitre 1 : Chapitre 1 : Camp de formation

Partie 7

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Stella.

« ... La personne qui est là-bas, » répondit Ikki alors qu’il regardait le dos d’un homme vêtu d’un habit de travail qu’ils venaient de croiser.

« Sa manière de marcher n’est-elle pas étrange ? » demanda Ikki.

« C’est peut-être qu’il a été blessé, non ? » demanda Stella en réponse.

« Non..., » répondit Ikki.

Ikki avait également pensé ça au départ, mais...

Ce n’est probablement pas la cause, pensa Ikki.

Ikki avait modifié sa respiration afin de pouvoir augmenter sa concentration. Puis, regardant toujours derrière lui, il avait tenu compte du physique, de la taille et de la largeur de l’homme. Il avait comparé les muscles de l’homme vis-à-vis de ses idées préconçues sur la façon dont les corps étaient assemblés. Oui, l’homme marchait étrangement. Sa démarche n’allait pas à gauche et à droite de façon régulière. Mais il n’y avait pas l’impression que c’était quelque chose en raison d’une blessure ou d’autres obstacles. Il pouvait voir que les différentes articulations de l’homme étaient dans une position plus vers l’avant.

De plus, ses mouvements semblaient tellement sans vie. L’homme marchait comme si son corps était en mode automatique.

Je vois qu’il y a quelque chose qui alourdit l’un de ses côtés. Est-ce sa poche droite ? pensa Ikki.

L’homme avait une main qui était placée dans la poche droite à sa taille. D’après les rides provoquées dans ses vêtements de travail, il n’y avait pas que la main de présente là. La main droite serrait quelque chose, qui avait été placé dans la poche. Cela semblait être quelque chose d’un peu long et large. Par exemple ― un couteau de survie, ou un autre objet dans le genre.

... D’après ses vêtements, cela pourrait être un électricien, pensa Ikki.

Il était courant pour un électricien de porter un couteau afin de dénuder l’enveloppe extérieure solide des câbles électriques. Les couteaux utilisés par les électriciens étaient très gros, mais sa propre connaissance de ce genre de choses était maigre, et c’était peut-être juste une préférence individuelle. Mais alors qu’il pensait ça, Ikki remarqua clairement quelque chose pendant un instant.

En dessous de la casquette que l’homme portait sur sa tête, quelque chose à l’intérieur brillait d’un éclat étrange. Ce qu’il avait vu, c’était les yeux injectés de sang d’une bête sauvage concentrée sur sa proie. Pour le dire simplement, c’était les yeux de quelqu’un emplis de haine.

C’est peut-être le regard injecté de sang de quelqu’un qui manquait de sommeil. De plus, la chose dans la poche pourrait aussi avoir été un outil de travail ordinaire. Ces deux possibilités étaient peut-être plus probables vis-à-vis du pire scénario envisagé par Ikki. Mais — il n’y avait aucune chance qu’il puisse oublier le pire des cas possibles. Son pressentiment ne faiblirait pas.

« ... D’accord, » déclara Ikki.

« Ah, Ikki, où vas-tu !? » s’écria Stella.

« Attends-moi un peu, » déclara Ikki.

Ikki avait retiré son bras droit que Stella tenait, et il se précipita vers l’homme qui était habillé en vêtements de travail.

Il devait commencer par parler et trouver un moyen de vérifier ce qu’il y avait dans cette poche. S’il commettait juste un malentendu grossier, ce serait une bonne chose. Il aurait simplement besoin de s’excuser auprès de l’homme. Si ses excuses n’étaient pas acceptées, alors il pourrait accepter d’avoir des ennuis à cause de ses actes. Il devait tout faire afin de pouvoir apaiser les pires pensées qui avaient captivé toute son attention...

En y pensant, Ikki avait laissé sortir un cri — et à ce moment-là, l’homme vêtu de ses vêtements de travail s’était soudainement arrêté de marcher.

L’endroit où il s’était arrêté était en plein dans la dixième rue du quartier commerçant. C’était au milieu d’un flux très dense de piétons. Pourquoi s’était-il arrêté dans un tel endroit sans rien à regarder ? La réponse était — .

« C’est quoi ce bordel !? Pourquoi t’arrêtes-tu au milieu de la rue, vieil homme ? » s’écria un enfant.

Au moment où des enfants étaient tombés sur cet homme, tout était devenu évident.

« Heeeeee —, »

L’homme s’était mis à bouger en faisant entendre un cri sifflant bizarre. Il avait commencé à sortir rapidement ce qu’il y avait dans sa poche avec sa main droite. Dans cet instant qui semblait sans fin, Ikki avait vu le temps s’écouler avec sa concentration concentrée et sa perception améliorée des mouvements.

Il avait correctement identifié la chose scintillant à travers le petit trou dans la poche de l’homme qu’il avait fixé. Il s’agissait du tranchant d’une lame étincelant provenant d’un épais couteau de survie. Au milieu de l’intersection, il n’y avait qu’une seule raison de sortir un tel outil.

La pire possibilité qu’Ikki soupçonnait était devenue réalité. Et alors qu’il sentait que sa prédiction était dans le mile, Ikki bougea.

Sa concentration donnait l’impression de ralentir le monde autour de lui. Ainsi, il était plus rapide que quiconque en ce lieu. Alors qu’il se frayait un passage à travers les piétons qui allaient et venaient dans la rue, Ikki avait couru pour arrêter la main de l’homme qui tenait la lame. La distance jusqu’à l’homme était maintenant inférieure à cinq mètres alors que l’homme n’avait pas entièrement sorti le couteau de sa poche, et que le groupe de collégiens devant l’homme n’avait pas encore réalisé le danger qui se présentait devant eux.

Je peux y arriver... ! pensa Ikki.

Avec la vitesse d’Ikki, il lui restait encore beaucoup de temps pour le faire. En courant, il pouvait frapper l’homme par-derrière et le rendre inconscient en une fraction de seconde. Ainsi, avant que la lame du couteau ne soit complètement sortie de sa poche, il pouvait régler l’affaire. Bien que cela puisse créer un petit grabuge, il pourrait empêcher qu’une tragédie se produise. C’était ce qu’Ikki avait immédiatement ressenti au moment où ils s’étaient croisés, mais heureusement, la vivacité d’esprit d’Ikki l’avait capté avec précision. En effet, jusqu’à présent, c’était pleinement ce qu’Ikki considérait comme la pire des possibilités.

Mais à l’instant d’après, quelque chose qu’il n’avait pas prévu s’était produit.

« Quoi ? Attendez, attendez ! Ne faites pas ça ! »

La voix aiguë d’une fille qui semblait à bout de souffle avait retenti, et avant qu’Ikki puisse arriver à l’endroit où se trouvait l’homme, le propriétaire de cette voix s’accrocha au bras de l’homme.

Hein... !? Se demanda Ikki.

Cela avait été planifié pour se produire juste avant que le couteau ne puisse être complètement retiré de la poche.

Si une personne normale ne regardait pas d’emblée la poche que l’homme surveillait avec vigilance, elle n’aurait pas eu le temps d’interrompre cette action avec seulement des réflexes communs. Seul quelqu’un qui avait le genre de capacité physique qu’Ikki perfectionnait régulièrement pouvait le faire. C’est pourquoi Ikki n’avait pas prévu que quelqu’un aurait un tel minutage. Quelqu’un avait attaqué l’homme alors que sa garde était parfaitement baissée. Et d’une manière vraiment invraisemblable, c’était une fille qui était à côté de l’homme, et qui était maintenant sur le chemin pour l’attaque d’Ikki.

Il ne pouvait plus charger l’homme. N’ayant pas le choix, Ikki avait immédiatement annulé l’accélération de son corps et s’était arrêté.

Entre-temps, la situation avait progressé. La jeune fille, d’une voix un peu aiguë, cria à l’homme qui avait l’air choqué par l’interruption abrupte.

« Vous ne pouvez pas, monsieur ! Même si votre entreprise vous a mis à pied ou que vous avez des tonnes de dettes, le fait d’envisager d’emmener quelqu’un avec vous lors d’un suicide serait... ! » s’écria la femme.

Mais son cri avait été entendu par tout le monde dans le voisinage.

« H-Hey ! Ce type a un couteau ! »

« Eh — quoi !? »

« Ahhh ! Il va tuer quelqu’un ! »

Bien que l’objet n’ait pas encore été complètement sorti de sa poche, tout le monde pouvait comprendre l’implication de ce qui se passait en ce moment. Le reflet qui était visible au niveau de la poche droite de l’homme avait provoqué un remue-ménage. Pendant que les personnes les plus proches de lui se recroquevillaient et que le contenu des sacs qu’ils portaient se renversait tout autour d’eux, tout le monde avait couru afin de s’éloigner de l’intersection. Au milieu de tout cela, la jeune fille qui s’était agrippée au bras de l’homme...

« Puisque vous n’avez pas réussi à faire ce que vous vouliez faire, pourquoi ne viendrez-vous pas avec moi à la police ? Quelque chose comme ça ferait pleurer votre mère à la campagne, vous savez. Tout se passera bien. Tant que vous êtes en vie, la chance finira bien par vous arriver, non ? » déclara la fille.

Souriant d’un beau visage qui ne transpirait que faiblement, elle lui parlait d’une voix douce. Elle essayait probablement de le calmer.

Mais l’homme ne l’avait pas accepté si facilement.

Il lui avait crié dessus, « Espèce de sale gosse ! »

« Uwa ! »

Qu-Que dois-je faire !? se demanda Ikki.

À ce moment-là, Ikki, qui observait la chaîne des événements de l’intérieur du flot des personnes qui fuyaient la région, hésitait dans le choix de sa prochaine action.

À proprement parler, c’était le genre de situation où il ne devrait pas hésiter, mais aller sauver la personne. Mais — il y avait un facteur qui faisait hésiter Ikki. Ce n’était rien d’autre que la fille qui avait fait irruption dans tout ça.

Non, ce n’était pas une fille. Il n’avait pas mal interprété cette charmante voix ou ces jolis traits. Mais les vêtements étaient bel et bien l’uniforme pour garçon de l’Académie Kyomon.

Et il connaissait ce visage. Il ne l’avait pas reconnu au début, mais après l’avoir regardé attentivement, il s’en était souvenu. Une fois les batailles de sélection terminées, sa camarade de classe Kagami lui avait montré une liste des élèves représentatifs du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée de cette année. Le visage de cette personne était sur l’une des photos.

Ikki avait oublié le nom, mais c’était un Blazer qui était à un niveau pour pouvoir concourir dans le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée. Dans ce cas —

Ce genre de personne ne ferait irruption là-dedans qu’avec un plan en tête, pensa Ikki.

Ce genre de personne n’apparaîtrait pas nonchalamment et ne cracherait pas les paroles clichées d’un drame policier sans une raison. Ce genre de personne devait avoir les moyens et la capacité de prendre le contrôle de la situation. Et comme il ne savait pas quel genre de capacité ce garçon avait, il était possible qu’il puisse être un obstacle s’il intervenait. Ikki pensait ça du garçon.

Donc je dois lui laisser se charger de la situation, d’accord ? pensa Ikki.

Mais au moment où Ikki en arriva à ce jugement, le garçon aux cheveux blonds, faisant face au couteau descendant, s’était couvert la tête et avait crié. « Q-Que quelqu’un me sauve la vie — ! »

N’avez-vous donc aucun plan — !? se demanda Ikki.

Tout en criant dans son esprit face à l’appel à l’aide du garçon, Ikki avait immédiatement commencé à agir. Il n’avait plus eu le temps de se précipiter vers le lieu du crime, mais les effets personnels des passants en fuite étaient éparpillés partout sur le sol.

Ikki frappa d’un coup de pied avec force en plein sur un tube de rouge à lèvres, visant à frapper le couteau qui basculait.

« Guah !? » cria l’homme.

En encaissant un impact inattendu, le couteau s’était vu arraché de la main de l’homme et il était tombé sur le sol. Au même moment, Ikki chargea et frappa l’homme au visage avec son poing.

« Gah ! » cria l’homme.

L’homme était alors tombé face contre terre, alors que du sang volait hors de son nez en un arc de cercle rouge. Puis, il s’arrêta de bouger, assommé. Le poing d’Ikki avait rendu l’homme inconscient en une seule frappe implacable.

Pour tous ceux qui les regardaient, il s’agirait probablement d’une performance vraiment impressionnante et montrant une grande compétence. Cependant...

« Ha... haa... haa... haa... haa... ! » La personne qui venait de réaliser ça transpirait abondamment en ce moment même.

Un peu trop serré... ! Cette personne n’a vraiment pas réfléchi avant d’agir... ! pensa Ikki.

Si Ikki n’avait pas volé à l’aide du garçon, le garçon aurait sans doute été tué. À ce moment-là, le garçon était sans défense face au couteau qui se baissait sur lui. Sans parler des arts martiaux, il n’avait même pas utilisé la magie d’un Blazer pour se prémunir contre l’attaque. Il avait seulement été là, paniquant, complètement paralysé en se blottissant contre l’adversaire qui était en train de se servir de sa lame pour le tuer. En toute honnêteté, le comportement imprudent du jeune garçon avait été plus terrifiant que celui de l’homme qui avait essayé d’attaquer les passants au hasard dans la rue.

« Ikki ! » cria Stella.

« Ha... Stella. Peux-tu appeler la police afin de faire arrêter cet agresseur ? » lui demanda Ikki.

« D’accord ! Je vais le faire ! » répondit Stella.

Après avoir demandé à Stella, arrivée en retard, d’aller informer les autorités, Ikki se tourna vers le jeune garçon qui était encore allongé sur le sol. Ikki voulait en quelque sorte se plaindre, mais le garçon avait fait ce qu’il avait ce qu’il pouvait afin d’arrêter une tragédie. Par conséquent, aucune plainte n’avait surgi de sa gorge, et Ikki avait demandé au garçon alors qu’il lui tendait la main.

« Êtes-vous blessé ? »

« ... Ah, non. Je vous remercie. Vous m’avez sauvé, » déclara le jeune homme.

Le garçon avait soudain souri et avait remercié Ikki en lui prenant la main.

« Hein ? » s’exclama le garçon.

Soudain, ses yeux s’écarquillèrent alors qu’il regardait le visage d’Ikki.

« ... Hmm ? Quelque chose ne va pas ? » demanda Ikki.

 

 

« Ah-Ahhh ! Vous, ne seriez-vous pas par hasard Ikki Kurogane-kun ? » demanda le garçon.

« Euh, oui. C’est exact, mais —, » commença Ikki.

Qu’est-ce qu’il y avait à agir ainsi ? Et dès qu’Ikki avait répondu à la question du garçon étrangement excité — .

« Wôw ! Wôw ! C’est vraiment vous, Ikki-kun ! » s’écria l’autre.

Et dès qu’il s’était levé, il avait pris Ikki dans ses bras.

« E-Ehhhhhh !? » s’exclama Ikki.

« H-Hey, qu’est-ce que vous faites tous les deux !? » Lors de l’étreinte inattendue, Ikki et Stella élevèrent la voix en pleine confusion.

Mais le garçon avait continué à enlacer Ikki sans se soucier de leur surprise.

« Je suis si ému ! Même si je l’espérais, vous rencontrer par hasard comme ça, après tout, j’ai vraiment de la chance ! » déclara le garçon inconnu.

Comme s’ils se retrouvaient à nouveau entre amis après dix ans, le garçon était rayonnant et sautait de haut en bas de tout son corps. Les yeux bleus qui vacillaient sous ses longs cils versaient des larmes démontrant une grande affection. Le garçon semblait être vraiment et sincèrement heureux de rencontrer Ikki.

Mais à cause de cela, les pensées d’Ikki étaient dans le chaos. Pourquoi un garçon était-il si heureux de le rencontrer ?

« Qui êtes... vo —, » commença Ikki.

Mais avant qu’Ikki ne puisse finir de demander, Stella avait été plus rapide. Alors qu’elle oubliait totalement d’appeler la police, celle qui ne pouvait plus supporter cela s’était précipitée et avait saisi l’épaule du garçon au visage mignon qui enlaçait son petit ami et l’avait arraché de là avec force. Puis, elle s’était placée devant le garçon comme si elle couvrait Ikki d’une manière protectrice.

« Pour qui vous prenez-vous ? D’après vos vêtements, vous ressemblez à un garçon, mais êtes-vous gay ? Répondez-moi, êtes-vous un gay !? Bien que nous ayons déjà un tel personnage dans nos connaissances... ! » déclara Stella.

Stella grogna sur le garçon comme pour l’intimider. Dans son côté, le garçon fut étonné d’être repoussé soudainement, mais il avait immédiatement compris qu’il faisait face à Stella qui était la petite amie d’Ikki, et il avait également compris pourquoi elle était en colère.

« Ahh, je suis désolé, Stella-san. Non, je ne suis pas gay. Je suis juste excité et heureux de rencontrer Ikki-kun, » déclara-t-il.

Après avoir fait cette explication, il se tourna vers les deux et se présenta.

« Comment allez-vous ? Je suis en première année à l’Académie Kyomon, Amane Shinomiya. Comme vous, je suis un représentant pour le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, et — je suis un grand fan du Roi de l’Épée Sans Couronne ! » déclara-t-il en se penchant devant les deux autres étudiants.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre !

  2. Merci pour le chap ^^

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