Chapitre 2 : Mystère à Okutama
Partie 6
Une petite distance les séparait de la cabane de montagne, et au moment où ils avaient finalement réussi à y arriver, Ikki et Stella étaient complètement trempés.
Une fois dedans, Ikki avait immédiatement allumé un feu dans la cheminée présente dans la cabane afin de pouvoir sécher leurs vêtements. Et pendant qu’il alimentait le feu avec le bois de chauffage stocké, il avait utilisé la fonction téléphonique de son appareil multifonction d’étudiant afin d’entrer en contact avec Kanata qui était en attente au camp.
« Stella-san s’est-elle effondrée ? » demanda Kanata.
« Oui. En ce moment, je l’ai portée dans une cabane à proximité pour la mettre à l’abri, » répondit Ikki.
« Oh mon Dieu... Est-ce grave à quel point ? » demanda Kanata.
« Je pense que c’est probablement qu’un mauvais rhume, mais un médecin devrait quand même l’examiner dès que possible, » répondit Ikki.
« Je comprends. Je vais immédiatement appeler les secours, » annonça Kanata.
« Ça va nous aider. Et aussi, à propos du géant que nous recherchions, nous avons trouvé des empreintes de pas qui semblent provenir d’une telle chose. De plus, il y avait des signes que quelque chose de gigantesque était sorti de la terre. C’est peut-être que le géant qui se trouvait avant ça sous terre, » déclara Ikki.
« Sous terre... est-ce vraiment ça ? » demanda Kanata. « On parle soudainement de quelque chose d’incroyable comme une créature gigantesque sous terre, mais... d’accord, je comprends. Nous nous chargerons d’enquêter sur ces traces. Vous devriez tous les deux rester dans la cabane de montagne, et s’il vous plaît, reposez-vous et attendez les secours. Je crois qu’ils arriveront que dans une heure ou deux. L’extérieur devient extrêmement froid en cette saison. Donc, n’oubliez pas de bien vous sécher. »
« Oui. S’il vous plaît, occupez-vous de l’enquête à notre place, » déclara Ikki.
Tout en mettant fin à l’appel téléphonique, Ikki avait lancé un autre bois de chauffage dans le feu. Comme il avait allumé le feu, la température de la pièce était devenue beaucoup plus importante.
« Super. Maintenant, nos vêtements peuvent sécher, » annonça-t-il.
Ikki avait retiré ses vêtements qui dégoulinaient encore, ne laissant que son pantalon, et il les avait étalés près de la cheminée. Après cela, il se plaça avec le dos contre le mur et il se mit à parler Stella qui semblait avoir encore du mal à respirer.
« Stella, tu devrais aussi te déshabiller. Tu peux peut-être penser que c’est embarrassant, mais si tu restes comme ça, ton rhume ne fera que s’aggraver, » déclara Ikki.
« ... Très bien, » répondit faiblement Stella.
Stella et Ikki étaient en couple, mais cette relation n’avait que récemment atteint le niveau du baiser. Et ainsi, Stella était très certainement réticente à révéler sa peau nue à son bien-aimé. Mais elle ne s’était pas plainte. Elle commença docilement à enlever sa veste trempée et puis elle attrapa le fermoir de sa jupe.
Stella avait parfait compris la situation. Ce n’était pas le moment d’être obstinée. Elle devait s’assurer que son état physique ne s’aggraverait pas. Pour Ikki et Stella, il s’agissait d’une étape cruciale. Ils se battaient en ce moment pour aller au Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée et ils savaient parfaitement que les combats de sélection filtreraient pour seulement obtenir six gagnants. Si son rhume s’aggravait, cela lui ferait perdre ses forces et son état d’esprit positif, alors la promesse entre eux qu’elle chérissait tant serait irréalisable.
Il s’agissait du vœu pour qu’ils se rencontrent à la finale du Festival d’Art de l’Épée. C’était la chose la plus importante pour elle. Stella n’était pas une fille qui n’agirait pas en fonction de cette priorité.
Mais...
« Ah. »
« Stella ! » cria Ikki.
Quand elle avait essayé de retirer de sa jupe, le corps de Stella s’était écroulé. Avec son corps en si mauvaise forme pour la première fois de sa vie, Stella ne savait pas à quel point son état s’était aggravé, et elle ne savait pas que les effets étaient si importants. Elle n’avait même pas la force de retirer ses propres vêtements. Ikki, qui l’avait attrapée et placée contre sa poitrine avant qu’elle ne tombe au sol, l’avait également compris.
La température qu’il ressentait à travers ses vêtements avait augmenté depuis la dernière fois. L’état de Stella s’aggravait à vue d’œil. Il ne voulait pas qu’elle fasse quelque chose de déraisonnable. C’est pourquoi
Ikki avait suggéré avec audace quelque chose à Stella. « Stella, ces vêtements, dois-je t’aider à les retirer ? »
Face à cette suggestion, Stella avait écarquillé ses yeux rouges. Bien sûr qu’elle l’aurait fait. Même si elle était déjà gênée par l’idée de montrer sa peau, de voir Ikki la déshabiller ? Ce genre de chose était absolument hors de question.
Mais Stella...
« ... Bien sûr... s’il te plaît, » elle avait instantanément hoché faiblement la tête.
Ikki était tout aussi embarrassé, mais il s’était forcé à faire cette suggestion. Il s’inquiétait sérieusement pour l’état de santé de Stella. Ce n’était pas comme si Stella ne comprenait pas ça. C’est pourquoi elle avait décidé de confier son corps à Ikki.
Et Ikki s’était également rendu compte que Stella mettait de côté ses propres préoccupations et s’était préparé intérieurement pour la suite de sa tâche.
Je dois tenir le coup.
Stella avait mis de côté sa propre préoccupation, ignorant sa propre gêne et acceptant sa suggestion. Dans ce cas, il n’était pas question pour lui d’être étrangement conscient de la situation et de susciter sa propre honte. Pour l’instant, il était le seul à pouvoir aider Stella. Pour qu’elle ne soit pas gênée, il devait lui enlever ses vêtements rapidement et d’une manière professionnelle. Il devait également s’interdire d’avoir des pensées lubriques.
D’accord.
Après s’être concentré sur ce qu’il devait faire, Ikki avait pris toute sa résolution et avait commencé à poser la main sur les vêtements de Stella. Il avait commencé par les bas qui s’accrochaient à sa peau. Comme ils étaient collés étroitement contre sa peau, l’humidité présente en eux était probablement désagréable pour elle. En pensant cela, Ikki détacha le porte-jarretelles auquel les bas étaient attachés, puis inséra un doigt dans l’espace entre un collant et la cuisse de Stella, et roula lentement le collant vers le bas.
Sous le tissu noir roulé sur lui-même, une jambe nue d’un blanc éblouissant était apparue. Le mollet, avec une musculature développée de la cuisse jusqu’aux orteils par un exercice intensif, était différent de la forme de courges des Japonais qui pratiquaient l’agriculture. Il s’agissait d’une forme mince et droite caractéristique d’un peuple qui pratiquait la chasse. Voyant cette forme dans les jambes longues et souples de Stella, Ikki n’avait pas pu éviter d’avoir de mauvaises pensées sur la beauté de ces jambes alors même s’il avait essayé d’avaler la salive présente dans sa bouche.
De plus, ces pieds blancs et beaux qui étaient exposés étaient à sa portée. Il n’y avait aucune chance qu’il puisse éviter d’en être conscient. Et comme les ongles de pieds magnifiquement polis de Stella étaient alignés avec ses doigts, au moment où il roulait les bas mouillés, Ikki sentit un engourdissement intense entre son cerveau et sa colonne vertébrale, et réalisa la naïveté de ses propres intentions.
... Je ne peux pas rester professionnel sur ce genre de choses.
Si c’était une autre fille, Ikki aurait pu rester discipliné, mais celle qui était devant lui était la fille qu’il aimait le plus. Les vêtements de cette fille bien-aimée, il les enlevait pièce par pièce avec ses propres mains. Ce n’était pas comme s’il faisait quelque chose de si sensuel très souvent. De plus, chaque fois qu’il exposait un peu la peau de Stella, un doux parfum s’élevait de son corps nu et lui chatouillait les narines. En enlevant que les bas des deux jambes, le cœur d’Ikki battait déjà si fort qu’il était sur le point d’exploser. Avec lui se trouvant dans un tel état, serait-il capable d’enlever sa chemise ?
« Mais... »
Ikki avait alors jeté un coup d’œil fugace afin de voir l’expression de Stella. La couleur du visage de Stella était si rouge qu’il pourrait s’enflammer à tout moment. Ses yeux étaient emplis de larmes, et ce n’était sans doute pas seulement parce que son corps risquait d’avoir de la fièvre.
Je ne peux pas montrer dans un tel instant un manque de fiabilité.
« Stella, détends-toi un peu plus, » Ikki, pour qu’il ne produise pas plus de honte chez Stella, parlait tout en souriant.
« D-D’accord…, » en donnant cette réponse, Stella ne semblait pas être très ferme. Eh bien, c’était naturel. Elle devait vraiment être gênée qu’Ikki soit si près d’elle tout en étant en train de lui enlever ses vêtements. Il serait déraisonnable de lui dire de se détendre. Dans ce cas, il ne pouvait pas faire grand-chose d’autre que de libérer rapidement Stella de cette situation.
Réalisant cela, Ikki avait pris le bouton de la chemise de Stella dans sa main. Et à partir du bas du cou, il avait défait les boutons un par un sans toucher sa peau. Il était difficile de pincer les boutons de la chemise qui était devenue humide après avoir absorbé l’eau de pluie et qui s’accrochait maintenant étroitement aux formes nettement dodues des seins de Stella, mais pour éviter d’être brutal, il s’assurait délibérément de rester prudent. Il avait donc dévoilé avec prudence la poitrine de Stella.
Après avoir détaché le bouton du bas, Ikki avait pris le col de la chemise dans ses mains. Puis il avait ouvert la chemise et avait retiré la chemise humide qui résistait au mouvement, exposant l’épaule de Stella comme si elle retirait un voile qui cachait sa peau.
Son souffle et sa gorge bougeaient ensemble d’une façon séduisante. Son soutien-gorge en dentelle tenait fermement ses gros seins. La douceur d’une jeune femme au-dessus de son ventre blanc se tortillait avec avidité et se contractait un peu à chaque respiration, malgré le bon entraînement de son corps.
En raison de la pluie glissante et des sueurs froides de sa fièvre, tout le corps de Stella scintillait. Cet éclat sensuel...
*Pchhh* quelque chose dans le cerveau d’Ikki semblait s’être brûlé. Sa gorge s’était asséchée en un instant. Ikki avait été immédiatement poussé à embrasser cette chair délicieusement parfumée, à la toucher avec sa langue, à la mordiller, à étancher sa soif de cette humidité rafraîchissante.
Mais Ikki avait refréné tous ses désirs avec sa raison. À quoi pensait-il pendant que sa précieuse Stella souffrait ? Il avait écrasé ses intentions qui bouillonnaient en lui, et avait rassemblé sa maîtrise de soi. S’il ne le faisait pas, ses émotions éclateraient. Mais malgré cela...
« Hmm, Ikki... peux-tu défaire mon soutien-gorge... ? » Stella, qui était déjà en sous-vêtements, avait dit quelque chose d’impensable.
« Eh... !? Qu’est-ce que tu viens de dire ? » demanda Ikki.
« C’est vraiment dur de respirer... détache le crochet…, » murmura péniblement Stella.
Elle s’était plainte à bout de souffle, et la poitrine de Stella s’était relevée et rabaissée difficilement. Certes, le soutien-gorge qui maintenait sa poitrine pourrait être douloureux pour Stella. On s’y attendait de la part d’une fille avec de gros seins. Mais...
Moi, le défaire ?
Il était vraiment perplexe.
Mais Stella avait dit qu’elle souffrait, alors il ne pouvait pas y répondre avec réticence. Dès qu’elle lui avait demandé de le faire, elle avait ainsi fait part de son intention.
« D-D’accord... j’ai compris. Laisse-moi faire, » feignant autant de calme que possible, Ikki hocha la tête.
Le soutien-gorge de Stella avait un crochet à l’avant. Il s’agissait d’un modèle avec une bandoulière, donc il n’y avait aucun moyen d’enlever le soutien-gorge sans décrocher le devant.
Dans ce cas, c’est très bien. Je ne regarderai pas. C’est très bien. C’est absolument parfait.
Ikki s’était suggéré cela, et avait inséré son doigt dans le crochet, et l’avait détaché en appliquant une pression.
En un instant, les seins de Stella qui avaient été retenus avaient littéralement jailli devant lui.
Les deux orbes massifs semblaient explosés proches de ses mains, rebondissaient presque avec un *boing*. C’était une tentation plus que suffisante pour porter un coup fatal au raisonnement d’Ikki proche déjà proche de la rupture.
Mais Ikki, l’anticipant, avait pris des mesures. À l’instant où il avait décroché le devant du soutien-gorge, il s’était mordu avec force la langue afin de ne pas regarder Stella. Cette douleur aiguë avait anéanti toute émotion lubrique et cela lui avait permis de maintenir son raisonnement déjà déficient. Et ainsi, cela lui avait permis de surmonter cette situation difficile...
Contre quoi je me bats ici... ?
Son humeur devint quelque peu déplorable. Lui, qui agissait avec force alors même qu’il était tant désespère devant le corps nu d’une fille. S’il avait eu plus d’expérience avec les filles, il se comporterait probablement avec plus de dignité.
Même si je dis ça, c’est déjà trop tard.
De toute façon, il se devait de remplir le devoir minimum d’un homme. Même en perdant le contrôle de ses pensées les plus intimes, il avait gardé sa maîtrise de soi et, sans changer d’expression, il avait calmement fini d’enlever les vêtements de Stella. La honte qu’il avait infligée à Stella s’était sûrement retrouvée au niveau minimum.
« M-Maintenant, vas rapidement sous cette couverture. Puisqu’on est haut dans les montagnes, il fera très froid, » en disant cela, Ikki avait placé une couverture incluse dans les fournitures d’urgence de la cabine sur les épaules de Stella.
Après qu’il ait fait ça, Stella l’avait remercié d’une voix faible. « Désolée... Ikki. Pour t’avoir causé autant de problèmes. »
« Ce n’est pas si grave, surtout que c’est un rhume. D’autant plus que c’est la première fois que tu dois faire face à l’été au Japon, » répondit-il.
« C’est vrai, mais tu avais l’air d’avoir des difficultés…, » murmura Stella.
« Eh ? Que veux-tu dire par là ? » demanda Ikki.
Ikki était devenu agité. Il aurait dû mieux empêcher son visage de montrer quoi que ce soit.
Mais le regard de Stella n’était pas posé sur le visage d’Ikki. Elle était surprise, le regardant plus bas sur son corps avec des yeux étonnés — exactement au niveau de la taille d’Ikki.
… Il avait alors eu un pressentiment horriblement désagréable.
« C’est... devenu incroyable…, » murmura-t-elle.
Ikki, qui posait actuellement ses yeux sur sa propre taille, s’était rendu compte qu’une partie de son propre corps n’avait pas été calme.
« ... oh, » murmura-t-il.
Ce n’est vraiment pas bon...
Ce n’était pas au niveau où il pouvait se cacher avec une distraction. Alors que la région inférieure de son corps était dans cet état, son visage avait honte. Il voulait mourir.
« Ha-Hahahaha... comment expliquer ça ? C’est quelque chose qui arrive aux hommes, une partie qui bouge involontairement, et ce serait d’une grande aide si tu pouvais ignorer ce qui se passe maintenant, » comme il s’y attendait, la situation était devenue maladroite, et Ikki avait marmonné son explication tout en évitant les yeux de Stella.
Mais face aux dires d’Ikki.
« Nn... ne t’excuse pas…, » déclara Stella tout en souriant doucement avec son visage baigné de sueur. Elle avait recommencé à parler. « ... C’est... certainement embarrassant, mais... mais comme je te l’ai dit à la piscine, si c’est toi, je ne déteste pas voir ça... Je sais que tu es excité à cause de moi, et alors cela me rend tout simplement heureuse. »
Qu-Quoi… !?
Alors que cette réponse l’avait laissé étourdi, tremblant sauvagement de tout son corps, Ikki était tombé prostré sur place.
C’était probablement sa fièvre qui la faisait parler ainsi. L’état mental de Stella était différent de la normale. Ses sourcils tombaient par manque de force et ses yeux humides avaient l’air doux et fragiles. Il n’avait pu que très difficilement s’empêcher de dire à cette fille à quel point elle était mignonne, de l’étreindre immédiatement avant de l’embrasser.
Mais Stella tourna les yeux vers lui, et...
« Hey Ikki... » commença-t-elle avant de dire quelque chose de scandaleux. « ... veux-tu... le faire avec moi ? »
« ... Hein ? » Pendant un instant, Ikki ne pouvait pas comprendre ce qu’elle venait de lui demander. Mais la confusion causée par l’attaque-surprise n’avait duré qu’un instant. Il avait immédiatement compris à quel point la question était mortelle.
« EEEEEHHHHH !? » Il avait alors crié en raison de son étonnement. « Attends, Stella, sais-tu ce que tu viens de me demander ? »
« Oui... Je le comprends parfaitement, » lui répondit-elle.
« Arg. »
Ikki se reflétait dans ces yeux écarlates sérieux. Ces yeux étaient légèrement troublés par la fièvre, mais le regard était extrêmement sérieux. Ce n’était pas une blague, elle ne le disait certainement pas parce qu’elle délirait à cause de la fièvre. Stella le demandait sérieusement à Ikki. Ikki l’avait compris à ce moment-là.
*déglutition*
« ... »
Mais même s’il l’avait compris, que devrait-il faire ? Devrait-il dire ce qu’il pensait vraiment ?
Ikki n’avait pas nié la réponse à cette question. Bien sûr qu’il le voulait. Et ce n’était pas seulement aujourd’hui. Chaque fois qu’il l’embrassait, chaque fois qu’il lui tenait la main, chaque fois qu’il l’enlaçait. À différents moments, Ikki avait ressenti cette impulsion en lui. C’était tout à fait normal qu’il soit ainsi. Parce qu’Ikki était un garçon et Stella une fille, il n’y avait aucune chance de se tromper lui-même. Il s’agissait quand même de la progression naturelle dans la façon dont une personne pensait à son amour.
Néanmoins, il y avait une signification spéciale dans ces mots. Les humains étaient des créatures qui confirmaient leurs intentions par des mots. Ces intentions confirmées décidaient de la distance entre deux personnes. Si Ikki avait répondu honnêtement ici, et si Stella avait aussi répondu de la même manière.
… Alors, les choses qui seraient sorties de nos bouches ne peuvent pas être reprises... !
Il n’était pas assez confiant pour arriver dans une telle situation. S’il le faisait à cet endroit, alors, après être retourné au dortoir, après que le rhume de Stella se soit guéri, ces choses seraient réglées, mais il y aurait d’autres effets qu’il ne pourrait pas faire disparaître.
Ainsi, il ne devait surtout pas faire cela maintenant. C’était ce que pensait Ikki. Il ne pouvait pas faire d’erreur dans la procédure à suivre avec la fille que j’aime. Toutefois...
« Désolé... Cette question, je ne peux pas encore y répondre, » tout en regardant ces yeux écarlates, Ikki donna sa réponse.
Il avait repris la parole après avoir quelques instants pour chercher ses mots. « Stella, je t’aime, et je veux le dire fièrement devant tout le monde. Bien sûr, à Shizuku et Alice, et même aux personnes que nous ne connaissons pas... et aussi même à tes parents, Stella. Je pense que les sentiments présents en moi sont les émotions les plus merveilleuses qui soient. Mais... si notre relation change comme ça maintenant, je pense que je me sentirais coupable devant tes parents. Je pense que je devrais me tenir fièrement devant eux pour aller de l’avant dans une relation stable et de longue durée. »
Stella et Ikki avaient des corps matures. Ce n’était pas comme s’il y avait une peur de ce que les autres pourraient penser. Mais Ikki pensait toujours qu’il y avait une procédure appropriée pour des choses aussi importantes. Stella était un trésor précieux élevé par ses parents. S’il s’impliquait avec elle, il devait au moins les saluer avant de faire toute chose irréparable. Il pensait que c’était quelque chose d’attendu venant d’un homme.
« C’est pour ça, désolé, » il ne pouvait pas répondre à la question de Stella, alors Ikki s’était encore une fois excusé.
En toute honnêteté, Ikki avait parfaitement saisi les différents points dans la situation actuelle. Il voulait vraiment annoncer la relation entre lui et Stella. S’il le faisait comme il l’avait imaginé, il pourrait être fier devant n’importe qui et dire qu’il aimait Stella. Mais finalement, il n’avait pas pu faire ça. Car actuellement, s’il l’annonçait, il y aurait un scandale. Stella, qui était une personnalité publique, souffrirait de ce fardeau, qu’elle le veuille ou non. Il voulait la protéger de cela lors du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée. Pour cette raison, il avait dû respecter cette limite pendant cette période si cruciale.
C’était ce qu’Ikki pensait. C’était une façon têtue de penser, mais il ne pouvait pas faire de compromis. Même si elle pensait que cela faisait de lui un lâche, Ikki l’avait expliqué à Stella.
« Non, ce n’est pas ça, » soudain, Stella avait entrelacé ses doigts avec ceux d’Ikki. Elle avait affiché un sourire ferme avec son expression fiévreuse. « Je t’ai dit quelque chose d’étrange, et je t’ai troublé avec quelque chose sur quoi tu as déjà réfléchi si sérieusement. Désolée. »
Elle s’était excusée auprès d’Ikki. Cette expression était fébrile et chaude, mais pas seulement à cause de la maladie.
« Je t’aime, et je veux le dire fièrement devant tout le monde. »
... Il pense autant à moi… pensa-t-elle.
En vérité, Stella n’avait jamais pensé à Ikki autant qu’il avait pensé à elle. Stella n’avait fait que regarder Ikki se tenant devant elle, mais Ikki avait regardé les personnes de son entourage, tout en gardant à l’esprit l’avenir de leur relation entre eux.
Cela... l’avait rendue très heureuse. Parce qu’il pensait si sérieusement à leur relation, la traitant comme quelque chose d’important.
Je dis ça, mais... qu’est-ce que j’ai fait !?
En se déshabillant un peu, en s’excitant un peu, elle avait oublié sa chasteté. Pas seulement aujourd’hui. Cela n’avait pas cessé de se produire récemment. Une licorne éviterait une telle jeune fille.
Entre les deux, Ikki est plus comme une jeune fille, n’est-ce pas ? Elle avait eu honte après avoir réalisé l’insouciance intentionnelle qu’elle avait eue avant.
« J’ai dû devenir étrange à cause de la fièvre. Je vais un peu me reposer, » attribuant ses paroles honteuses à sa maladie, Stella s’était installée latéralement sur la couverture.
« D’accord. Je surveillerais le feu. » Ikki n’avait pas non plus continué avec le sujet actuel. Plutôt que d’en reparler avec la fille, il avait tenu bon. Il pensait probablement que cela embarrasserait aussi Stella. Mettant de côté ces pensées, Stella voulait se pelotonner.
Mais...
Stella était heureuse qu’Ikki pensait si sérieusement à leurs relations.
Après tout, je veux vraiment qu’il le dise correctement et avec les formes à tout le monde.
En examinant les paroles d’Ikki, même Stella, fiévreuse et embrouillée, pouvait comprendre sa réponse maladroite. Quel genre de réponse était « je ne peux pas répondre » ? L’analyse du contexte l’avait rendu facile à comprendre. Cependant, elle ne voulait pas seulement l’imaginer. Elle voulait l’entendre de sa propre bouche, avec sa propre voix.
Stella pensait ainsi que quoi qu’il arrive, il le lui dirait en temps voulu. Croyant cela, ce serait probablement une erreur si elle le poussait.
Elle ne comprenait pas tout, mais elle était certaine d’une chose.
....Je suis un peu petite coquine...
La fille en ce moment était clairement consciente de cela.