Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 4

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Chapitre 3 : Ayase Ayatsuji

Partie 4

« Haha ! Maintenant, je viens ! » déclara Kuraudo.

Au moment où le « Commencez » avait été crié, Kuraudo avait couru vers Kaito, couvert par les vents. Il avait réduit la distance entre eux par la force pure de ses jambes et avait frappé avec son épée vers le bas en direction de la tête de Kaito. Il n’y avait même pas une trace de technique dans ce coup unique, qui avait déchiré l’atmosphère en deux. Il n’avait pas transmis la puissance de ses jambes ni même utilisé ces muscles en fermant ses aisselles. Il ne faisait rien de tout cela.

C’était une frappe sauvage avec juste la puissance de son bras derrière elle. Évidemment, c’était un jeu d’épée appartenant à un amateur.

Rapide ! pensa Kaito.

Même aux yeux de Kaito, qui était un maître, cette oscillation semblait anormale. Il avait conclu d’avance qu’il serait dangereux de le recevoir de front. Kaito s’était rapidement retiré de la trajectoire de cette frappe en glissant ses pieds sur le côté.

À ce moment-là, l’épée de bois de Kuraudo avait effleuré la pointe du nez de Kaito avant d’aller diviser en deux une planche du plancher du dojo.

« Quelle monstrueuse force... ! » Ayase, la juge, avait haussé la voix, se sentant effrayée devant ça.

Il ne pouvait en être autrement parce qu’une frappe, qui était capable de diviser le plancher, avait effleuré le visage de son père.

Mais, Kaito était différent. Il avait délibérément laissé cette attaque l’effleurer. Ajuster la distance en glissant vos pieds était une compétence de base de tout épéiste. Il avait fait ça parce que c’était pour garder la distance entre eux le plus court possible pour ainsi pouvoir lui permettre un contre. Une frappe suffisante pour diviser le plancher. Dans un tel cas, son adversaire ne serait pas en mesure de prendre une position défensive assez rapidement pour pouvoir bloquer un contre effectué si rapidement. Ce moment unique devenant ainsi le facteur décisif dans un match avec un maître en tant qu’opposant !

Et les contre-attaques étaient la force du style Ayatsuji à lame unique.

Au moment où la pointe de l’épée de Kuraudo s’était plantée dans le plancher, Kaito fit glisser son pied en avant, raccourcissant ainsi la distance entre eux d’un demi-pas. Il s’agissait de la portée d’attaque de Kaito.

« ― ! » Kaito poussa un petit soupir et, cette fois, c’était lui qui attaquait. Visant la même zone corporelle que Kuraudo, la tête, il fit tomber son épée. Mais la frappe de Kaito était magnifique, incomparable avec la frappe barbare de Kuraudo et bien plus rapide. Cette vitesse était la même que la lumière. Même s’il était malade, il était quand même connu dans le passé sous le nom du Dernier Samouraï. Un extraordinaire génie.

L’idée même de comparer son jeu d’épée avec celle d’un amateur était stupide. Kuraudo, qui avait raté sa première attaque, ne pouvait échapper au destin d’être touché par cette frappe.

Où alors ceci était censé l’être !

« Hahaha ! » ria Kuraudo.

*Crack*

Les mains de Kaito étaient devenues engourdies après avoir reçu le recul de sa propre attaque. Ce n’était pas la tête de Kuraudo qu’il avait senti avoir frappée. C’était l’épée de bois de Kuraudo qui avait été placée face à l’attaque de Kaito. Il l’avait repoussé avec sa propre épée. L’os de Kaito avait même craqué à cause de cet impact.

« Vous semblez être surpris, vieil homme. Pensez-vous que je pourrais le bloquer comme ça ? » demanda Kuraudo.

« ... Oui, pour vous dire la vérité, je ne pensais pas que vous la repoussiez, » déclara Kaito.

Il s’agissait vraiment d’une surprise. On pourrait dire que c’était tout à fait inattendu. Mais Kaito n’était pas un épéiste inexpérimenté à être choqué par chaque mouvement de son adversaire.

Il possède un instinct en lui, pensa Kaito.

Il semblerait qu’il avait prédit la contre-attaque de Kaito. Cette vitesse de réaction ne pouvait pas être expliquée autrement. C’était au-delà de la vitesse des humains.

Cependant, cela n’était pas un problème, et cela même s’il avait arrêté un mouvement. Kaito avait encore des tours dans ses manches.

« Ici, je vous rendrai votre faveur ! » déclara Kuraudo.

Encore une fois, il avait frappé avec son épée comme avant sans aucune beauté, à la même vitesse et au même endroit.

Évidemment, ce pouvoir était vraiment affreux. Il ne faisait aucun doute que son épée de bois serait écrasée s’il le recevait de face.

Mais même ainsi, Kaito l’avait reçu avec son épée en bois. N’avait-il pas pu l’esquiver ? Non, c’était le plan de Kaito. Si ses ripostes ne pouvaient pas fonctionner, alors il n’avait nullement besoin d’esquiver les attaques.

Au moment où les deux épées de bois s’étaient affrontées, avant que son sabre de bois ne puisse se briser, Kaito avait déplacé son poignet et avait changé l’angle de la lame de bois avec laquelle il avait reçu l’attaque et avait laissé l’impact de l’attaque partir au loin

À cause de cet acte, l’épée de bois de Kuraudo avait glissé au loin et Kuraudo lui-même avait perdu sa posture.

L’esquive et la réception étaient juste une partie des mécanismes de défense primitive. Les arts martiaux existaient à un niveau supérieur. Ceci créait des techniques défensives révolutionnaires. En d’autres termes, c’était une déviation. Ceci impliquait de recevoir l’attaque de l’adversaire et ensuite d’utiliser la puissance de cette même attaque pour l’arrêter. Avec lui, l’adversaire se mettait à flotter. Il perdait son équilibre et une ouverture décisive était forcément créée. Et cette fois-ci, il était certain que Kaito saisirait cette faille.

« Ha... ha... » murmura Ayase.

Au moment où la juge, Ayase, confirma l’état des choses...,

Ce sentiment...,

Après avoir ressenti une résistance face à sa frappe, Kaito sentit son cœur palpiter.

... Quelle est cette sensation ? pensa-t-il.

« Comme attendu de l’Instructeur ! Vos mouvements ne semblaient pas être ceux d’une personne malade ! » déclara Sugawara.

« Père... incroyable... Comme prévu, mon père est incroyable ! » s’exclama Ayase.

Les disciples avaient haussé leurs voix dans la joie après l’avoir vu marquer le premier point. Face à cela, Kaito leur avait souri en dissimulant l’inexplicable malaise qui jaillissait dans son cœur. Puis il replaça son regard vers l’ennemi.

Kuraudo se tenait debout en se tenant le côté.

« Hahaha... Comme on pouvait s’y attendre du Dernier Samouraï. C’est la première fois que je reçois un tel coup sévère. Cependant... est-ce tout ce que vous avez ? ... Si c’est le cas, alors vous allez mourir, vieil homme, » déclara Kuraudo.

Même après avoir reçu la première frappe, Kuraudo n’avait toujours pas perdu son esprit combatif. La lumière dans ses yeux, toujours brûlante et affamée, transperça Kaito.

« Comme si c’était le cas. Cela commence maintenant, gamin, » déclara Kaito.

« Bon... alors, moi aussi, je vais y aller sérieusement face à vous ! » s’exclama Kuraudo.

Tout en souriant comme une brute, Kuraudo avait de nouveau réduit la distance en chargeant avec la force pure de ses jambes et pour la troisième fois, avait balancé son épée vers le bas.

Il n’apprend rien... ! Un tel mouvement amateur, pensa Kaito.

Il avait certainement prédit et paré la contre-attaque. Ces mouvements étaient quelque chose. Mais, il frappait simplement avec des attaques emplies de ces émotions et sa force brute. Ce genre de jeu d’épée, avec juste de la puissance pour le soutenir, ne représentait aucune menace pour un excellent épéiste.

Je vais finir avec ça... ! pensa Kaito.

Kaito, une fois de plus, prit la position pour une déflexion en utilisant son épée sur son côté gauche. Il aurait détourné l’attaque et aurait ainsi terminé. Kaito et Ayase qui regardait de côté et Sugawara, également, croyaient cela.

À ce moment, l’épée de bois de Kuraudo disparut comme si elle était devenue de la brume.

Quoi... !? pensa Kaito.

En cet instant, le son des côtes de Kaito se fit entendre à l’intérieur du dojo.

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