Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 7

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Chapitre 2 : Le Crépuscule des Catastrophes

Partie 7

Les autres clients avaient immédiatement crié en voyant ça. La bouteille écrasée et des fragments s’envolèrent un peu partout. Elle avait été frappée contre la tête d’Ikki avec tant de force qu’il s’était plié et s’était écrasé contre la table.

« HAHA ! Un épéiste ne doit jamais baisser sa putain de garde, idiot ! » cria Kuraudo.

« AHAHA, il l’a vraiment fait ! » s’écria l’un des voyous.

« Comme prévu de Kuraudo-san, quel méchant fils de pute ! » s’écria un autre.

« Il suffit de s’allonger et de regarder ! » déclara un troisième.

Devant la cruauté soudainement orchestrée par celui avec le tatouage de crâne, les gars autour de lui applaudirent crûment.

« Je te remercie. Tu vois, j’adore briser en morceaux ces bâtards d’épéistes... Maintenant, faisons-le. Tu en as bien un, n’est-ce pas ? Un Dispositif ! » demanda Kuraudo.

L’homme sortit un nodachi de couleur d’un blanc osseux et brillant avec une lame comme celle d’une scie. Son Dispositif.

C’était vrai ! Le manteau inutilement coloré qu’il portait était l’uniforme de l’Académie de Donrou, une académie de chevalier à Tokyo comme celle d’Hagun. Cet homme était un Blazer tout comme Ikki.

« Salaud, j’espère que tu es prêt à être brûlé en cendres ! » s’écria Stella.

En voyant Ikki se faire blesser, l’incandescence avait commencé à apparaître provenant des cheveux flamboyants de Stella alors qu’elle était en rage. Elle allait sortir Lævateinn, quand...

« Arrête ceci, Stella, » déclara Ikki.

Elle avait été arrêtée par Ikki. Ikki se leva, comme si rien ne s’était produit.

« ... Il n’y a pas besoin de faire de telles histoires, sa main a simplement un peu glissé, » il déclara cela à Stella avec un sourire tout en saignant au niveau de son front.

« Q-Qu’est-ce que tu dis ? » s’écria Stella.

« Et je n’ai été qu’éraflé et mes vêtements mouillés. Ce n’est rien qui nécessite de combattre, » Ikki avait contrôlé Stella en lui disant cela.

Si elle avait sorti son Dispositif et commençait une bagarre, cela ne se terminerait pas seulement avec une suspension. Ce sera certainement l’expulsion. C’est pourquoi Ikki l’avait arrêtée. Mais...

« «« BU-BUAHAHAHAHAHAHHAHA―HAHAH—HAHAHA !!! »» » Il semblerait que les compagnons du tatoué avaient pensé que cette action était une retraite effectuée par un lâche et ils avaient commencé à l’insulter avec leurs doigts pointés sur lui.

« Hey hey hey, sérieusement ! Il est encore si frivole même après avoir eu sa tête soudainement frappée, » s’écria un premier voyou.

« Eh bien, c’est vrai que Kuraudo-san est effrayant, mais ce type est vraiment un faiblard, » déclara un autre.

« Kyahaha, à ce niveau-là, je vais l’éclater moi-même, il est tellement boiteux ~ ! » déclara un troisième.

« Haha ! C’est surprenant. Si lâche alors même qu’il est un épéiste. Avez-vous les boules en voyant ça ? » demanda un quatrième.

Le groupe du crâne avait couvert Ikki avec des insultes et avait ri de lui. Mais Ikki ne répondit pas et ne montra qu’un sourire ennuyé. Voyant cela, Kuraudo cracha.

« ― ! »  À ce moment-là, la colère de Stella augmenta une fois de plus, mais Ikki l’avait poussée à se calmer. Et même après ce crachat, Ikki n’avait pas réagi, donc la personne au crâne avait alors affiché un visage ennuyé.

« Haha, c’est trop ennuyeux. Si je me bats contre un lâche comme toi, c’est déjà ma perte. Allez, bandes de bâtards, nous partons, » en disant cela, Kuraudo se dirigea vers la sortie.

« Au revoir, petit lâche, » déclara Kuraudo.

« N’est-ce pas gentil ? Kuraudo ne tyrannise pas les faibles, » déclara un voyou.

« C’est vrai, c’est vrai, n’est-ce pas super que tu sois si faible ? Hahahaha, » déclara un autre voyou.

Après leur départ, un homme qui ressemblait au gestionnaire du restaurant avait couru vers Ikki. Il s’inclina devant Ikki en suant comme un fou. « Je m’excuse, cher client, allez-vous bien !? ... Je vais aller appeler une ambulance... » 

« Ha ! Je vais bien. Mais auriez-vous une trousse de premiers soins ? J’ai besoin de traiter la blessure, alors pourriez-vous me la prêter ? » demanda Ikki.

« O-Oui. Veuillez patienter un instant ! » répondit le gestionnaire.

À la suite de la demande d’Ikki, le gestionnaire avait apporté hâtivement la trousse de premiers soins en provenance de la salle du personnel. Les autres employés essayaient de calmer les clients. Pour l’instant, la situation avait été traitée avec le moins de bruit possible. Ikki avait confirmé tout cela tout en essuyant le crachat.

« ... D’une façon ou d’une autre, Stella, ton visage a doublé de volume, » Ikki disait ceci à Stella, dont le visage boudeur ressemblait à un ballon gonflé.

« Bien sûr que je vais être furieuse ! Être insulté par ces déchets ! Et Ikki, tu n’as pas esquivé cette bouteille de bière à dessein, n’est-ce pas !? Quelle est la grande idée derrière ça ? » demanda Stella.

« Si je l’avais mal géré, il aurait pu devenir encore plus en colère... et je ne peux pas commencer une bagarre dans un endroit comme ça. Est-ce que je le peux ? » demanda Ikki en retour.

« Eh bien... c’est que, mais... tu aurais pu t’occuper de ces déchets sans même utiliser Intetsu, non ? » demanda Stella.

« Même encore maintenant, je me le demande, » répondit Ikki.

« Que veux-tu dire ? » demanda Stella.

« Le type avec le tatouage de crâne dans le milieu est assez fort. C’est un adversaire difficile à battre les mains vides, » répondit Ikki.

« Eh bien, bien sûr que ce serait difficile. Car après tout, il est arrivé parmi les 8 meilleurs dans le Festival de l’année dernière ♪. »

Ikki et Stella avaient tous deux été choqués quand un garçon s’était soudainement immiscé dans leur conversation d’une voix incroyablement claire.

Pourquoi avaient-ils été si surpris ? C’était parce que le propriétaire de la voix était apparu sur une table avec des plats dispersés sans présenter au préalable la moindre présence ou ombre, presque comme si un autre film avait soudainement été inséré tout en regardant déjà un film.

Avec des cheveux argentés et des yeux dorés sans aucun signe de lumière. Le garçon avait parlé à Ikki avec un sourire qui semblait presque plâtré sur son visage.

« Ahaha ☆ Iyaa ~ quelle calamité, quel désastre ! Pour se confondre ainsi avec l’ace infâme de l’Académie de Donrou, le “Mangeur d’Épées” Kurashiki Kuraudo, un chien tueur qui mord si quelqu’un pose ses yeux sur lui... Mais votre décision était correcte, vous, Le Pire, » déclara le jeune garçon.

« Kusukusu ... Eeh, absolument. Vous aviez raison, » déclara une voix féminine.

À l’instant suivant, une autre personne était apparue, mais celui-ci avait une aura qui ne pouvait pas être plus évidente. Bien qu’elle soit à l’intérieur du restaurant, elle utilisait une ombrelle et portait aussi un chapeau avec un énorme bord. Les yeux de la grande femme ne pouvaient pas être vus à cause du grand chapeau, mais sa ligne de menton était visible ainsi que ses cheveux d’un blond étincelant. Son visage ne pouvait pas être distingué. Elle portait une robe de bal blanc, telle une noble, qui brillait à leurs yeux.

Même si elle avait une silhouette purement blanche, Ikki et Stella éprouvaient un sentiment de dégoût fugace et incomparable. Ce qu’elle portait était complètement blanc et pourtant, sa présence, à l’instant, ressemblait plus à du sang frais et épais.

Et pourquoi cela ? Ikki connaissait déjà la réponse. En sa présence, il y avait un voile de parfum de sang dense qui ne pouvait être caché, peu importe le parfum qu’elle portait... Il n’y avait pas d’erreur possible, cette personne était la vraie source de tout cela.

« Si vous aviez répliqué dans ce conflit, alors, en ce moment, nous n’aurions pas d’autre choix que de vous réprimander, » déclara la femme.

La personne blanche avec la présence de mort et de sang répondait dans un vieux jargon japonais comme si elle chantait. C’était trop désagréable pour Stella qui avait déjà levé sa garde. Elle demanda à Ikki d’une petite voix : « Ikki, qui sont ces gens ? ... Qu’est-ce qu’ils sont ? »

« Le vice-président du conseil étudiant de l’Académie Hagun, Misogi Utakata et la trésorière Toutokubara Kanata, » répondit Ikki.

« ... Vous êtes... Toutokubara ? » demanda Stella.

Il s’agissait d’un nom que Stella avait déjà entendu en raison des rumeurs et cela à plusieurs reprises.

Toutokubara Kanata, autrement connue comme la « Scharlach Frau ». Elle occupait le deuxième Rang dans le classement de l’école et était une femme-chevalier de Rang B. Tout en étant étudiante, elle avait été convoquée dans des circonstances spéciales et avait été autorisée à se battre dans de vraies batailles. Elle avait des enregistrements concernant la destruction de nombreuses organisations et bases de l’armée de la Rébellion. Elle était en effet une femme-chevalier étudiante d’une année supérieure qui avait une véritable expérience de combat.

« Il semble que nous n’ayons pas besoin de nous présenter... mais encore, la façon dont Kurogane-kun a géré, la situation était vraiment géniale. Le Mangeur d’Épées est une personne qui attaque les gens d’autres écoles sans préavis et se promène dans les dojos de la ville. En tout cas, il devient très difficile à manipuler s’il est enragé. Grâce à vous, nous avons été sauvés de tout ce trouble. Une fois de plus, nous vous remercions. Il semble que nous vous avons trop sous-estimés, » déclara Misogi.

« Il semble que ce n’était pas un hasard que Renren ait été vaincue. Cette capacité qui est la vôtre vous permet de voir à travers le caractère d’une personne dans la bataille, tout comme Yaksha-hime nous l’avait dit. Nous devons réaffirmer notre reconnaissance envers vous, » déclara Toutokubara.

« Hahaha. C’est sûr. Eh bien ! S’il vous plaît, montrez-moi votre blessure. Je vais la traiter, » déclara Misogi.

« Non, vous n’avez pas besoin de traverser par tant de peine, » répondit Ikki.

« Ça va, c’est bon, ♪. laissez cela à Senpai. Douleur, douleur envole-toi au loin ~ ! » déclara Misogi.

En disant cela, Utakata toucha la blessure d’Ikki.

« Okay, c’est guéri, » déclara Misogi.

 

 

La peau déchirée et le saignement interne avaient été guéris en un instant.

« Quoi — ! » Ikki fut très surpris.

Certes, la blessure était superficielle.

Il ne l’avait pas esquivée et il n’y a pas eu énormément de dégâts, mais ceci avait quand même atteint l’os.

On pourrait appeler ceci une blessure « violente ». Même Shizuku, qui avait un contrôle magique de Rang A, prendrait un peu de temps pour la guérir.

Non, ceci ne pourrait pas être appelé une « guérison ». C’était comme si la plaie elle-même avait disparu. Ce n’était certainement pas seulement une magie de guérison.

Misogi Utakata, surnommé « Cinquante Cinquante ». Quelle est sa capacité ? Sans doute, ceci n’était certainement rien de bien normal, mais...

« Hahaha, vous n’avez pas besoin de m’observer avec ce visage effrayant. Je ne suis pas entré dans les matchs de sélection, » déclara Misogi.

« Ah, je m’excuse, car même si vous m’avez guéri, je me suis montré grossier, » déclara Ikki.

« Hahaha. Tout va bien, tout va bien. C’est ce qui fait de vous des Chevaliers. Eh bien, nous avons terminé le traitement de notre cadet, donc nous allons partir. Allons-y, Kanata, » déclara Misogi.

« Oui, vice-président, » répondit Toutokubara.

« Vous aussi, gardez votre vie nocturne en échec, » déclara Misogi.

Et après avoir dit ces mots, Misogi Utakata et Toutokubara Kanata quittèrent le restaurant.

Avec leur départ, Ikki soupira, sentant une vague de fatigue le frapper en voyant le crépuscule par la fenêtre.

... Le Crépuscule du Désastre... est très approprié, n’est-ce pas.

Ils s’étaient retrouvés dans des événements choquants les uns après les autres aujourd’hui. Mais pour Ikki, il y avait quelque chose à propos de laquelle il était plus intéressé qu’autre chose.

« ... Hey, Ayatsuji-san ? » demanda Ikki.

« ... ! » Ayase aurait pu savoir que la conversation allait arriver sur elle. Elle détourna les yeux avec une expression désagréable. Mais Ikki avait de toute façon déjà demandé.

« Quelle est exactement votre relation avec ces personnes-là ? » demanda Ikki.

L’autre partie connaissait son nom. Ayase n’était pas quelqu’un d’aussi célèbre pour apparaître dans les médias. Ceci signifiait qu’ils se connaissaient personnellement. Mais ce n’était pas du tout une relation amicale.

Ceci était évident après avoir vu le regard d’Ayase. Alors ―

« Vous n’avez pas besoin de répondre si vous n’avez pas envie de le faire. Mais... quand ils vous ont appelée, vous ne vous comportiez pas normalement. Si vous avez été impliquée dans une sorte de problème avec ces types, alors je peux vous prêter ma force, » déclara Ikki.

En tant qu’ami, il était en mesure de l’aider. En entendant Ikki dire cela, son expression s’était un peu ramollie et elle essaya de répondre.

« ... C’est..., » commença Ayase.

À ce moment-là, le terminal étudiant sonna, notifiant qu’un courrier avait été reçu. Le bruit venait en même temps de la poche d’Ikki et d’Ayase. Ikki se demanda qui l’avait envoyé. Il s’agissait du comité exécutif de sélection des batailles.

... Il avait un très mauvais pressentiment à ce sujet. Ses pires craintes ont été confirmées après avoir lu le message. « Le dixième adversaire pour le match de sélection pour le concurrent Kurogane Ikki a été décidé : la troisième année de classe un, la concurrente Ayase Ayatsuji, » 

... Quel horrible moment pour que cela arrive !

Sans aucun doute, le mail qu’Ayase avait obtenu était le même. En la regardant, on voyait le sang quitter son visage.

« C’est, a-ah, je suis désolée ! Mon c-colocataire, je-j’ai reçu un courrier de ma colocataire me disant de revenir immédiatement. Alors, s’il vous plaît excusez-moi pour aujourd’hui ! » déclara Ayase.

Son visage pâlit. Ce qu’elle avait dit était un mensonge. Il s’agissait de la notification du match et c’était ce qui la rendait maladroite.

« ... Ouais, alors je vous verrai demain, » déclara Ikki.

Devant cette réaction, Ikki n’avait pas retenu Ayase. Il était curieux de la relation entre Ayase et Kuraudo, mais ce n’était pas quelque chose qu’il avait en ce moment besoin de faire dire par Ayase. Ce sentiment de maladresse n’avait pas encore diminué et il pourrait tout simplement le demander plus tard.

« ... Ouais... alors à demain, » répondit Ayase.

Retirant ses affaires de la table, Ayase partit précipitamment, comme si elle fuyait Ikki et Stella.

« Elle a l’air étrange. Qu’est-ce qui s’est passé ? » demanda Stella.

Ikki avait alors montré le courrier à Stella qui ne comprenait pas la situation.

« ... Eh bien, ça craint..., » déclara Stella.

« C’est probablement cette chose ironique qu’on appelle le destin. Si j’avais le choix, je ne voudrais pas la combattre, » déclara Ikki.

« En parlant de ceci. Senpai ne l’a-t-elle pas mentionnée qu’elle devait y aller afin de reprendre quelque chose d’important ? » demanda Stella.

« Oui, » répondit Ikki.

« Tu ne perdras pas à dessein, n’est-ce pas ? » demanda Stella.

« Est-ce que je ressemble à une personne qui ferait ça ? » demanda Ikki en retour.

Stella semblait à l’aise avec cette réponse.

« Non. Désolée, il s’agissait d’une question stupide, » répondit Stella.

C’est vrai. Ikki ne ferait pas ça. Même si l’adversaire était Stella, ou Shizuku, ou n’importe qui d’ailleurs, il se battrait de manière juste et carrée dans sa tête. C’était l’honneur des chevaliers. Mais à la fin, il aurait voulu éviter de se battre contre Ayase.

... Elle avait dit qu’elle me verrait demain, mais il était plus probable qu’Ayatsuji ne se présentera pas pour la formation pendant un moment.

Sa conjecture avait frappé l’œil du taureau. Car à partir de ce jour, Ayase n’avait plus jamais comparu devant Ikki.

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