Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 1 – Chapitre 1 – Partie 2

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Chapitre 1 : Chevalier Prodige et Chevalier Raté

Partie 2

« ... Que voulez-vous dire, Madame la Directrice ? M-Moi, avec ce colocataire pervers !? » s’écria Stella.

« Voilà exactement ce que je voulais dire, Stella Vermillion. Y a-t-il un problème ? » demanda Kurono.

« Oui ! Un énorme ! » cria Stella.

Ikki fronça les sourcils.

« Je suis d’accord. Les dortoirs de l’Académie Hagun regroupent certainement deux personnes par chambre, mais je n’ai jamais entendu parler d’un garçon et d’une fille ensemble. C’est absurde, » déclara Ikki.

« C’était vrai l’année dernière, avant que je ne devienne la Directrice de l’Académie. Mais Kurogane, ne vous ai-je pas déjà parlé au sujet de mon objectif ? » demanda Kurono.

« ... Appliquer une doctrine du mérite pur, entièrement basée sur la performance réelle au combat et sur la force. N’est-ce pas cela ? » demanda Ikki en retour.

« Correct. Contrairement aux six autres académies de chevalier, Hagun n’a produit aucune réussite notable dans ces dernières années, » répondit Kurono. « Nous sommes sur une série de défaites, même au Festival des Sept Étoiles, qui est parrainé par les sept écoles afin de sélectionner le plus fort étudiant Chevalier-Mage. Je fus appelée par le conseil pour réorganiser ce lieu et l’affectation des chambres est la première étape. Je ne mets pas ensemble deux étudiants au hasard. Ceci ne concerne nullement l’âge ou le sexe des étudiants, mais c’est plutôt de mettre ensemble deux chevaliers avec des compétences similaires afin qu’ils puissent s’entraider dans le but qu’ils s’améliorent tous les deux. Après tout, lorsque des combattants égaux se rapprochent les uns des autres, la concurrence se crée naturellement entre eux. L’affectation de votre chambre fait donc partie de mon plan afin de mettre en œuvre une concurrence intentionnellement entre vous deux. Incroyable, ne le pensez-vous pas ? »

Kurono avait révélé ses plans avec un air hautain. Malgré ceci, Ikki n’était pas entièrement satisfait de cette explication.

« Mais dans ce cas, ce que vous avez fait là encore plus bizarre dans ce cas ! », s’exclama Ikki. « Parmi les nouveaux étudiants, Stella-san est le numéro un avec une large marge. Pourquoi serait-elle dans la même chambre que moi, le pire étudiant qui a même dû redoubler une année ? »

« Re-Redoublé ? Vous, avez-vous dû répéter une année ? » demanda Stella.

« C’est embarrassant comme vous pouvez le voir. Je ne suis officiellement qu’un Rang F, » répondit-il.

« M.. Moi et un Rang F. Vous appelez cela des chevaliers de force semblable ! Qu-Qu’est-ce que tout cela veut dire !? » s’écria Stella.

« Haha, eh bien ! Comment puis-je le dire ? Vous êtes des cas particuliers. Franchement, il n’y a personne d’aussi excellent que Mademoiselle Vermillion, et il n’y a personne d’aussi faible que Kurogane. En d’autres termes, vous êtes tous les deux les seuls étudiants qui soient restés sans partenaire approprié. Donc je ne pouvais que vous jumeler ensemble tous les deux. Ça ne vous paraît-il pas raisonnable ? » demanda Kurono avec un sourire ironique comme si tout cela n’était qu’une évidence.

« Qui pourrait comprendre cela !? » s’écria Stella.

*Bam !* Stella frappa le bureau du directeur avec sa paume et continua à protester.

« En premier lieu, il est absurde pour un garçon et une fille comme nous de partager une chambre alors que nous avons le même âge ! Que feriez-vous si quelque chose de mauvais arrivait !? » demanda Stella en protestant.

« Oh ! Mademoiselle Vermillion, pensez-vous que lorsque les garçons et les filles du même âge vivent ensemble, de mauvaises choses arrivent ? Bien sûr, je voudrais bien entendre de quoi vous parler ~, alors dites-le-moi » demanda Kurono en affichant toujours son sourire ironique.

« C’est. Euh. Ahh..., » balbutia Stella.

Témoignant de la compassion pour Stella qui avait déjà les yeux pleins de larmes de honte, Ikki protesta également contre Kurono. « Pourquoi agissez-vous comme un vieil homme ivre ? »

Kurono avait souri comme si tout ceci n’était qu’une plaisanterie, mais ne changea pas son point de vue.

« Quoi qu’il en soit, cette décision a déjà été prise, » déclara-t-elle fermement. « Il y a aussi d’autres paires de sexes opposés en plus de vous deux. Par rapport à ma décision et vos choix, Mademoiselle Vermillion, je ne vais pas vous donner un traitement spécial parce que vous êtes une princesse. Si vous n’aimez pas cet arrangement, alors tout ce que vous avez à faire est de quitter dès maintenant cette école. Comprenez-vous bien ça ? »

Quittez cette école. Stella était visiblement choquée par cette phrase. Elle avait délibérément traversé les continents et était venue au Japon pour étudier à l’étranger. En pensant à cela, Ikki qui ne connaissait pas ses objectifs ou ces raisons se doutait bien qu’elle ne devait certainement pas être prête à abandonner pour si peu.

En fin de compte, même Stella ne put que se plier aux décisions de Kurono.

« ... Je comprends, » déclara Stella.

Ikki regarda le visage défait de Stella.

« Êtes-vous d’accord avec ça ? » demanda Ikki.

« Je n’ai pas vraiment le choix, non ? Si c’est ce que l’école exige, alors..., » Stella répondit à Ikki d’un ton découragé.

Puis Stella avait levé trois doigts avant de se remettre à parler. « Mais pour que nous puissions vivre ensemble, je vais devoir vous imposer trois conditions ! »

Ikki était également incertain au sujet de cette nouvelle règle de l’école. Alors qu’il n’avait aucune obligation de tenir compte de ses demandes. Mais il était, après tout, de un an son aîné, alors quelques conditions ne devraient pas être un problème.

« Si elles ne sont pas quelque chose d’aussi ridicule comme d’avoir les meilleures notes académiques, un revenu élevé, alors je peux faire quelques efforts, » répondit-il.

« Je ne veux pas ce genre de choses. Vous pouvez donc facilement répondre à mes conditions, » déclara Stella.

Elle en avait trois.

« Ne me parlez pas, n’ouvrez pas vos yeux et ne respirez pas, » annonça Stella.

« S’il fait ceci, alors Kurogane va probablement mourir, non ? » demanda Kurono en riant.

Mais Stella avait ignoré le commentaire de Kurono.

« Si vous pouvez suivre ces trois règles alors je suis d’accord pour que vous viviez en face de la chambre ! » déclara Stella.

« Et à la fin, je suis toujours chassé de la chambre !? » s’écria Ikki.

« Qu’est-ce que vous ne pouvez pas faire dans mes demandes ? » demanda Stella.

« Je ne peux pas, ces exigences sont trop foireuses ! Ne pourriez-vous pas au moins me laisser respirer ? » demanda Ikki.

« Aucune chance ! Vous allez essayer de me renifler en utilisant cela comme une excuse. Pervers ! » s’écria Stella.

« Je vais alors respirer avec ma bouche ! De cette façon, je ne pourrais pas vous sentir ―, » déclara Ikki.

« Ce n’est pas bon non plus ! Vous allez probablement essayer de goûter l’air que j’expire avec votre langue. Pervers ! » cria Stella.

« Je ne peux même pas imaginer faire cela ! Ahh, je ne peux vraiment pas suivre la créativité d’une princesse ! » s’exclama Ikki.

« Alors vous devriez tout simplement quitter l’école ! De cette façon, je pourrais vivre seule dans la chambre ! » déclara Stella.

« C’est si injuste ! » répliqua Ikki.

Kurono qui était en train de regarder arriva avec une solution.

« Quel ennui que tout ça ! » s’exclama-t-elle. « À ce rythme, la discussion ne mènera à rien, peu importe combien vous vous disputez. Alors pour régler la question, vous allez devoir faire une chose simple. Vous allez tous deux participer à un simulacre de bataille et le gagnant obtiendra le droit de décider des règles. Comme les chevaliers qui défrichent leur chemin menant à leur destination avec leur propre lame, vous ne devriez donc pas avoir d’objections, non ? »

En d’autres termes, les deux colocataires se battraient dans un simulacre de bataille et celui qui gagnera, choisira sa voie. C’était une solution très simple. Ceci était une pratique courante entre les chevaliers lorsqu’ils devaient régler leurs litiges.

« Oui, ceci me semble juste, non ? Alors, faisons cela, Stella-san, » déclara Ikki.

Ikki approuva rapidement et Stella avait également consenti à cela, mais ―.

« Q-Quoi !? » s’écria Stella après quelques secondes.

Mais Stella fixa immédiatement son regard sur lui et sa voix devint rauque.

« Hein ? Qu’est-ce que vous n’aimez pas encore ? » demanda Ikki.

« Non, ce n’est pas de savoir si j’aime ou pas cette solution... Vous. Comprenez-vous ce que vous venez de dire ? » demanda Stella, abasourdie par la tournure des événements.

« Ai-je dit quelque chose de mal ? » demanda Ikki.

« Un Rang F ! Un chevalier raté qui ne peut même pas franchir les niveaux scolaires de l’école ! Il n’y a aucune chance que vous puissiez gagner contre un chevalier de Rang A tel que moi !? » s’exclama Stella.

Ikki avait compris en partie ce que Stella essayait de lui dire. En effet. Si un échec comme lui qui ne pouvait même pas répondre aux critères de promotion de l’école lui disait : « Réglons cela avec un simulacre de bataille, » à elle, une authentique, immensément prometteuse, prodige qu’on ne trouvait qu’une fois par décennie alors, un tel défi serait une action bien au-delà de la simple insouciance.

Mais face à cela, Ikki avait souri en restant d’un calme olympien.

« Mais vous savez, ceci ne sera pas fixé si nous ne combattons pas, » déclara Ikki.

Stella n’était pas prête à concéder cela. Ikki ne pouvait pas non plus abandonner. Il avait aussi ses raisons pour devenir un Chevalier-Mage. À ce stade, l’obstacle ne pouvait pas être résolu par la négociation, alors ils n’avaient pas d’autre choix que d’essayer quelque chose d’autre afin de sortir de cette impasse.

Mais à la suite de ces mots, Stella craqua finalement et elle se mit à lui crier dessus...

« Nmounyaa ~ ! Je ne peux plus me retenir ~ ! Ce roturier ! » cria-t-elle. « Non seulement a-t-il commis le crime de m’avoir espionnée et d’avoir souillé une princesse telle que moi, mais en plus, il a osé dire qu’il pouvait gagner contre moi, lui, un chevalier raté ! Je... Je n’ai jamais été aussi déshonorée comme cela de toute ma vie ! Quel genre d’endroit monstrueux est ce pays !? »

Stella regarda Ikki avec des yeux brûlants, puis elle avait fait une déclaration choquante. « D’accord. Enfin, j’ai compris. Je vais faire ce combat contre vous. Mais après m’avoir insultée de la sorte, on ne va pas juste parier pour le droit de choisir les règles pour vivre ensemble. Celui qui perd se soumettra au gagnant pour le restant de sa vie. Il deviendra un esclave qui obéira aux exigences de son maître comme un chien, peu importe la façon dont cela sera humiliant ! Alors, préparez-vous à ça ! »

« E-Eeeehh ? Ceci va un peu trop loin là..., » s’écria Ikki.

« C’est inutile, et cela même si vous avez peur actuellement, » déclara Stella. « Si vous voulez maudire quelque chose, alors, maudissez votre étourderie qui m’a fait devenir si sérieuse. Ce n’est plus un simulacre de bataille, mais une vraie bataille ! »

« Il semble que la discussion soit finie. Vous allez utiliser la troisième arène d’entraînement. Je vais vous donner la permission de l’utiliser, » déclara Kurono.

« Directrice ! S’il vous plaît, ne transformez pas cette place pour votre propre convenance ! » s’écria Ikki.

Mais la protestation d’Ikki arriva trop tard et Stella lui lança un « Préparez-vous ! Hmph ! », avant de sortir de la pièce, le laissant derrière. Elle était déjà probablement en route vers la troisième arène.

« ... Haa. Cela s’est transformé en quelque chose de terrible, non ? Ce genre de chose est vraiment gênante, Directrice..., » déclara Ikki.

« Hahaha. Ne voulez-vous vraiment pas devenir son esclave ? » demanda Kurono.

« Bien sûr que non. Gagner ou perdre, je ne veux pas faire ni l’un ou ni l’autre, » répondit Ikki.

« Gagner ou perdre, vous dites... Vous venez de voir la puissance de cette fille, non ? Une flamme rouge qui brûle tout ce qui l’approche. Une menace pour tous ses adversaires. Peu de gens dans le monde ont des capacités aussi axées sur la violence et aucun de ses examens publics n’était des inventions. Mais même après avoir vu cela, avez-vous toujours l’intention de gagner ? ... Que vous êtes un homme intéressant ! » déclara Kurono.

« Elle est quelqu’un contre qui je vais automatiquement devoir me battre par la suite, » répondit Ikki. « La Directrice devrait déjà être au courant de cela. Vous êtes bien celle qui m’avez dit : “Si vous obtenez une victoire globale dans le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, alors je vous permettrais d’obtenir votre diplôme malgré vos mauvais scores d’attribut” et Stella-san devrait certainement apparaître au Festival. C’est juste une simple question de faire face maintenant ou plus tard. »

« Si vous comprenez cela alors il n’y a pas besoin de douter, non ? Tout ce que vous avez à faire est de gagner, » déclara Kurono. « Si vous gagnez, vous pourrez définir les termes que vous voulez et vous pourrez dire que vous être contre les esclaves. Ceci résoudra tous vos problèmes ! »

Après avoir tapoté l’épaule d’Ikki, la directrice quitta également le bureau. Ikki, qui avait été laissé dans la pièce, laissa échapper un autre, au combien nombreux, soupir de cette journée-là !

―― Eh bien, certainement... tout ce que je dois faire est de gagner, pensa Ikki.

Bien sûr, il savait que cela serait difficile de gagner. Son adversaire était fort parmi les plus forts, redoutable parmi les plus redoutables. Ikki comprenait cela grâce au témoignage de cette force démontré il y a quelques instants. Le talent de Stella était écrasant. Son pouvoir agissait de concert avec ses émotions, avec une aura écrasante qui avait fui même sans qu’elle s’en aperçoive. En comparaison, la magie d’Ikki était inexistante, et cela ressemblait à une fourmi face à un éléphant. Il n’y avait pas besoin de deviner ce que serait le résultat ; même de les mettre sur la même échelle serait scandaleux. Et encore...

―― Peu importe la façon dont la situation était totalement inutile, ce combat ne peut ni être perdu ni être évité et cela ne faisait aucun doute, pensa Ikki.

Lui-même était résolu depuis longtemps. Le jour où il avait vu le sourire de cet homme, il avait décidé qu’il allait marcher sur ce chemin jusqu’à la fin.

« Alors, je n’ai pas d’autre choix que de me battre, » murmura Ikki.

Après ça, Ikki quitta également le bureau du directeur afin de se rendre jusqu’au stade, pour son duel, afin de façonner son propre destin avec la lame de son âme.

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