Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 1 – Chapitre 1 – Partie 1

Bannière de Rakudai Kishi no Cavalry ***

Chapitre 1 : Chevalier Prodige et Chevalier Raté

Partie 1

Les Blazers

Il s’agit de personnes spéciales. Une personne sur mille en est un. Ils peuvent matérialiser leur âme sous forme d’une arme appelée Dispositif.

Dans le passé, on les aurait appelés des magiciens ou des sorcières. Les plus forts parmi eux pouvaient même façonner l’écoulement du temps en utilisant des capacités que la science ne pouvait pas expliquer et même les plus faibles étaient déjà extraordinaires face au commun des mortelles. Bien qu’ils soient humains, ils possédaient un pouvoir surnaturel qui était allé au-delà des limites humaines, un pouvoir inabordable pour un homme normal, que ce soit par l’entraînement ou la puissance apportée par la technologie.

À l’heure actuelle, les armées nationales et même les forces de police locale exigeaient des Blazers. Néanmoins, cette grande puissance impliquait des responsabilités qui siéent avec ce statut. Une expression de cette responsabilité était le système de Chevalier-Mage. Il s’agissait d’une organisation où les Blazers étaient diplômés dans des écoles de formation professionnelle approuvée au niveau international. Ceci leur donnait la licence et le statut social d’un Chevalier-Mage, en d’autres termes, l’autorisation d’utiliser leurs capacités.

L’académie Hagun était l’une des sept académies de Chevalier-Mage au Japon, une école dont la superficie couvrait plus de dix fois la région du Dôme de Tokyo [1]. Ici, les jeunes Blazers passaient leur temps, jour après jour, à polir avec diligence leurs compétences en tant qu’aspirants chevaliers mages.

Et dans l’Académie Hagun, Ikki Kurogane, accusé de harcèlement et pris en flagrant délit par les gardiens des dortoirs, avait été amené au bureau de l’actuelle directrice. Là, une belle femme dans un costume était assise dans un canapé en cuir, fumant une cigarette. Kurono Shinguuji, la nouvelle directrice de l’Académie Hagun avait fini d’entendre les explications d’Ikki concernant la chaîne d’événements et elle lui répondit d’une voix fatiguée.

« Je vois et vous avez essayé de réparer l’accident en vous mettant vous-même à moitié nu. Êtes-vous un crétin ? » demanda Kurono.

« Je pensais que c’était une idée juste et courtoise, » répondit Ikki.

« Vous êtes un gentleman d’un certain genre, » commenta Kurono.

« Non, je ne cherchais surtout pas à être un gentleman pervers... Eh bien ! Maintenant que j’y pense, tout à l’heure, je ne pensais pas avoir agi de manière perverse, » déclara Ikki puis il poussa un soupir.

« Haha. En d’autres termes, après avoir vu son corps délicieusement nu, vous avez perdu le contrôle et vous avez enlevé vos vêtements sans réfléchir !? » demanda Kurono sur un ton sarcastique.

« ... C’est peut-être comme cela que les choses se sont passées, mais pouvez-vous s’il vous plaît ne pas le dire ainsi ? N’essayez pas de me faire voir comme un gars vraiment dangereux ! » répliqua Ikki.

« Même si vous dites cela, Kurogane, essayez d’imaginer cette scène, après vous êtes mis à sa place. Dans un dortoir pratiquement vide en raison des vacances de printemps, vous êtes soudainement interrompue par un garçon inconnu pendant que vous changez de vêtements, puis pour couronner le tout, il retire ses propres vêtements. Comment pourriez-vous le voir ? » déclara Kurono.

« Comme un gars vraiment très dangereux..., » répondit Ikki.

Après avoir imaginé les choses du point de vue de la jeune fille comme Kurono l’avait suggéré, Ikki commença à transpirer à grosses gouttes.

« ... Certainement... Haaa ! Je lui ai fait quelque chose d’impardonnable dès la première journée d’étude à l’étranger de Stella-san. J’espère vraiment qu’elle ne va pas haïr le Japon à cause de tout cela, » déclara Ikki.

« Qu’est-ce que vous savez à propos de mademoiselle Vermillion ? » demanda Kurono.

« J’étais trop surpris pour reconnaître son visage quand je suis tombé sur elle, mais je m’en suis souvenu il y a un instant, » déclara Ikki.

Son nom était Stella Vermillion et elle était une princesse de l’Empire Vermillion, une petite nation européenne. Son arrivée au Japon pour y étudier avait fait l’objet de tout un battage médiatique depuis un petit moment.

{Un prodige comme il n’en apparaît qu’une fois par décennie ! Stella Vermillion (15 ans), la deuxième princesse impériale de l’Empire Vermillion, inscrite à l’Académie Hagun après avoir marqué le plus haut score jamais enregistré de l’histoire de l’école !}

Ikki se souvenait encore très bien de l’article qu’il avait lu sur elle.

« Une vraie princesse et en plus de cela, elle est inscrite en tant qu’étudiante. N’est-elle pas incroyable !? », s’exclama Ikki.

« Elle est devenue le numéro un avec une large marge en plus, dépassant de loin le score moyen pour toutes les catégories et sa capacité de mana, le trait le plus important d’un Blazer, est d’environ trente fois supérieures à celui d’un étudiant entrant régulier. Une monstrueuse Blazer de Rang A..., en comparaison avec un certain Rang F qui a dû recommencer une année parce que ses scores d’attributs étaient trop bas, elle est totalement d’un autre niveau que vous, n’est pas, “Le Pire” ? » répliqua Kurono sur un ton sarcastique.

« Laissez-moi tranquille avec cela, » déclara Ikki.

Il protesta face aux sarcasmes de Kurono avec un froncement de sourcils, mais ne le nia pas. Il ne pouvait pas le nier. Après tout, Ikki Kurogane avait seulement un dixième de la capacité moyenne en mana d’un étudiant normal.

« Mais là, c’est devenu une vraie galère avec ce que vous avez fait. J’ai invité la jeune fille au Japon en dépit de toutes les formalités liées à son inscription ici et un tel problème est arrivé dès le tout premier jour. Si cette affaire est traitée de manière incorrecte, ceci pourrait se transformer en un incident international. Donc, même si vous n’êtes pas en faute, vous devez en prendre la responsabilité en tant qu’homme, et cela même si cela peut vous paraître déraisonnable, voire inacceptable, » déclara Kurono.

« ... Je me demande bien pourquoi “être un homme” est seulement utilisé dans ce genre de situation, » lâche Ikki.

Ikki avait alors soupiré. Puis, à ce moment ―.

« Excusez-moi, » déclara la voix d’une jeune femme venant de l’extérieur de la pièce.

La porte du bureau de la directrice s’était alors ouvert et la personne liée à leur discussion en cours, Stella Vermillion, entra.

Contrairement à avant, elle était vêtue de manière appropriée avec une veste sombre de bon goût et une jupe. L’uniforme réglementaire de l’Académie Hagun lui convenait très bien, car cela lui faisait ressortir le rouge-feu de ses cheveux. Mais ce qui attira le plus les yeux d’Ikki fut sa poitrine. Cette zone immense, ornée d’un ruban, émettait une présence tellement imposante qu’instantanément, Ikki se rappela de sa silhouette à moitié nue. Mais son souffle s’arrêta net après avoir vu l’expression de la jeune fille. Elle avait pleuré. La peau sous ses yeux était remplie de ressentiments.

« Excusez-moi ! » déclara Ikki.

Voilà pourquoi des excuses vinrent spontanément de sa bouche. Un homme ne devait pas faire pleurer les femmes. Même si ce n’était de la faute d’aucun des deux étudiants, la terreur qu’elle avait ressentie à ce moment-là avait été bien réelle.

« Ce qui est arrivé était un malheureux accident et je ne cherchais nullement à vous espionner. Mais j’ai vu ce que j’ai vu. Et c’est pourquoi je vais prendre mes responsabilités en tant qu’homme. Faites-moi bouillir, brûler, ou tout ce que vous voudriez me faire, » déclara Ikki alors qu’il était penché vers l’avant.

« ... Belle résolution ! Est-ce que c’est ce qu’on appelle l’esprit d’un samouraï ? » demanda Stella.

« Non, il s’agit plutôt de l’esprit d’un piètre orateur, » répondit Ikki.

Ikki avait alors affiché un sourire pénitent et Stella semblait comprendre ses remords. En voyant ce sourire, elle avait également adouci son expression et lui renvoya un mince sourire.

« Haaa... Honnêtement, après avoir rencontré un délinquant sexuel juste après que je fus arrivée au Japon, ceci m’a fait penser que cet endroit était un lieu horrible. J’aurais aussi pu en faire un incident diplomatique, mais je me suis calmée un peu grâce à vous. Et parce que vous m’avez démontré cet esprit fort, il est normal pour moi de répondre de manière équitable en tant que membre d’une famille impériale, » déclara Stella.

L’hostilité du début qu’elle avait eu au moment où elle était rentrée dans la pièce avait désormais disparu. Après avoir vu cette expression plus favorable, Ikki allégea également son comportement. Il avait d’abord pensé qu’une princesse impériale serait de mauvaise humeur et difficile à satisfaire, mais maintenant, elle semblait être quelqu’un qui accepterait d’avoir une conversation convenable.

« Ikki, par déférence pour votre galanterie, je vais pardonner vos actes si vous effectuez un hara-kiri, » Stella avait alors lâché une bombe.

... Ou alors peut-être que sa première impression fut la bonne la concernant.

« Non, s’il vous plaît, attendez une minute ! Le hara-kiri est une punition trop sévère, même pour un crime grave !? », s’écria Ikki.

« Bien sûr que non. Est-ce que la peine de mort ne devrait pas être appliquée après avoir agressé une princesse telle que moi ? Franchement, vous devriez être lié à un poteau et lapidé à mort par tous les citoyens de la nation. Ceci est un privilège que je vous laisse vous faire pardonner à la place de cette façon, » déclara Stella.

« La lapidation est-elle mieux adaptée que de se transformer en steak tartare pour ce délit ? » demanda Ikki.

« Juste le fait de vous permettre de mourir avec honneur est déjà une grande indulgence. Il s’agit d’un sacrifice ensanglanté pour la peine que vous m’avez causée, » répondit Stella.

« Finalement, je suis toujours celui qui finit par saigner ! » s’exclama Ikki.

« Hahaha. Kurogane, vos réponses sont tellement intelligentes, » déclara la directrice en riant à grand éclat.

« Non, s’il vous plaît, arrêtez de rire. En tant qu’éducatrice et directrice, vous devriez être celle qui empêche de procéder à une exécution au sein de l’école ! » s’écria Ikki.

« Kurogane, nous pouvons maintenir la paix entre le Japon et l’Empire Vermillion en vous offrant tout simplement. Ne pensez-vous pas que c’est une très bonne affaire ? » demanda Kurono.

« Comment un accord peut-il être acceptable si cela coûte une vie humaine !? » demanda Ikki à son tour.

Du point de vue Ikki, toute cette affaire était une grosse arnaque.

« H-Hey, Stella-san, ne pouvez-vous pas penser à une autre façon moins radicale de résoudre ce problème ? » demanda Ikki.

« Hmm ! Pourquoi êtes-vous si mécontent à propos de ma demande ? Le hara-kiri n’est-il pas considéré comme un honneur pour les hommes japonais ? » demanda Stella.

« Non, je suis né à l’Ère Heisei [2] ! De plus, je n’ai aucun lien avec les samouraïs ! Et je suis passé à côté de la hip-hop depuis déjà un certain temps, Yo ! », répondit Ikki.

« Ha ! Ce personnage semble vraiment faux, » répliqua Kurono.

« Si vous n’avez pas envie de l’arrêter, alors restez alors silencieuse, s’il vous plaît ! » demanda Ikki en parlant à Kurono.

Ikki avait crié à la suite de l’interruption de Kurono, qui semblait avoir du plaisir quant au déroulement de l’affaire. Pendant ce temps, l’expression de Stella s’était à nouveau obscurcie en réponse à la résistance farouche d’Ikki.

« Quoi !? N’avez-vous pas dit que je pouvais faire ce que je voulais que ce soit vous griller ou vous cuire !? Si vous êtes un homme, respectez au moins votre parole ! » demanda Stella.

« N-Non ! Ceci était juste une particularité de la langue japonaise. Je ne savais pas que vous étiez vraiment décidée à véritablement me cuire et me griller ! », répliqua Ikki.

« Kurogane, vous êtes plein d’excuses et de dérobades. Rappelez-moi, ce que vous m’avez dit à propos de la prise de responsabilité en tant qu’homme, » déclara Stella.

« ... Dans tous les cas, juste parce que je vous ai vue en sous-vêtements, vous ne pouvez pas me faire payer au prix de ma vie ! » déclara Ikki.

« J-Juste, vous avez dit !? Je.. Je ne peux pas le croire ! Je ne peux vraiment pas le croire, vous êtes totalement perverti ! Est-ce que vous osez dire cela après avoir souillé le corps d’une princesse célibataire !? Même mon père ne m’a jamais vu ainsi ! » cria Stella.

Les flammes de colère surgirent des yeux de Stella face aux paroles imprudentes d’Ikki. Non... ce n’était pas seulement ses yeux qui s’enflammaient. L’air autour de Stella commençait à dégager une chaleur lumineuse qui était rapidement devenue vraiment torride.

À ce moment-là, il se remémora ce que le journal avait écrit au sujet de son talent.

« Impardonnable ! Je vais personnellement transformer un pervers, un agresseur, un roturier insolent comme vous en cendres ! Sers-moi Laevateinn [3] ! » déclara Stella.

Une aurore resplendissante accompagnée d’une zone de chaleur était apparue dans le bureau de la Directrice et une longue épée entourée de flammes s’était alors matérialisée dans la main de Stella. Il s’agissait d’un Dispositif fabriqué à partir de son âme du Blazer.

Sainte-Épée ―.

Révérence de Démon ―.

Objet maudit ―.

Objet divin ―.

Un héritage transmis dans les légendes sous diverses formes et modèles. Le Dispositif était la « baguette d’un magicien ». En utilisant cet outil comme un focalisateur, un Blazer pouvait utiliser leurs capacités appelées les Arts Nobles.

Et la capacité de la « Princesse Écarlate » était de produire des flammes incandescentes qui lui permettaient de tout brûler très facilement !

« Préparez-vous, être dégénéré ! Je vais vous effacer de ce monde sans laisser la moindre trace ! » cria Stella.

« Ê-Êtes-vous sérieuse !? », s’écria Ikki.

« Des excuses sont désormais inutiles ! » déclara Stella.

L’épée de flammes frappa vers le bas. Face à cela, Ikki avait également instantanément pris une posture défensive.

« Viens à moi, Intetsu [4] ! » déclara Ikki.

Une longue épée japonaise en acier noir corbeau était apparue dans ses mains. Le Chevalier de Rang F, Ikki Kurogane avait alors utilisé son Dispositif nommé Intetsu afin de bloquer la frappe de Stella.

Mais ―.

« Cette défense est tellement fragile ! » déclara Stella.

« Brûlant ! » s’exclama Ikki.

« Bien sûr que c’est brûlant ! Mon Art Noble, les flammes du Souffle du Dragon [5] qui couvre Laevateinn, atteint les trois mille degrés Celsius ! Même si vous le bloquez, je peux brûler mes ennemis uniquement avec le Pouvoir de l’Impératrice Dragon, » déclara fièrement Stella.

« Quelle capacité ridicule... ! » s’exclama Ikki.

Le sentiment de colère était si proche qu’Ikki devait utiliser toute sa force pour mettre un peu de distance entre eux. Mais ―.

« Ha-Hahaha... Stupide garçon ! Il n’y a aucune chance que je vous manque dans une petite pièce comme celle-là. Je vais vous désintégrer bien assez tôt et j’effacerais de ce monde le monstre qui a osé ruiner ma virginité avant le mariage ! » déclara Stella.

« Attendez, attendez ! S’il vous plaît, calmez-vous un peu ! Vous appelez cela “ruiner”, mais je n’ai rien fait qui soit si grave !? », s’écria Ikki.

« Menteur ! Vous avez osé regarder mon corps nu avec vos yeux si pervers !! » répliqua Stella.

« C’est vrai que je vous ai regardée, mais c’était... ce n’était pas, euh... ce n’était pas parce que je pensais à des choses lubriques ! C’est tout simplement que... comment puis-je le dire, j’étais hypnotisé parce que vous étiez trop belle ! » déclara Ikki.

« Fueh !? » s’exclama Stella.

En un instant, le visage en colère de Stella devint beaucoup plus rouge. Ikki pensa alors qu’il avait inutilement augmenté sa colère et il commença à transpirer. Cependant ―.

 

 

« QQQ-Qu’est-ce que vous venez de dire, imbécile ! A-Appelez une jeune fille non mariée b-belle. C-C’est exactement pourquoi les roturiers sans délicatesse sont si... ! », balbutia-t-elle.

Laevateinn avait soudainement perdu ses intenses flammes pour se transformer en de petites étincelles vacillantes. La jeune fille qui avait été remplie avec tant de haine quelques instants avant, commençait maintenant à bouger comme si elle se sentait mal à l’aise, mais également un peu heureuse. Quand il examina son visage, son front qui avant, avait toujours été tourné face à lui, était maintenant penché vers le bas, impuissant et ses yeux étaient humides en raison de la gêne. Elle semblait même être très embarrassée par la situation.

C’est surprenant. Je pensais qu’une fille aussi belle que Stella-san aurait déjà souvent reçu de telles louanges, pensa Ikki.

Quoi qu’il en soit, l’effondrement de la colère de Stella était une bonne occasion à utiliser. Il devait prendre l’initiative pour essayer de calmer Stella.

« Concernant la présente affaire, ceci est arrivé en premier lieu parce que vous êtes rentrée dans ma chambre et que vous avez commencé à changer de vêtements dedans. Donc s’il vous plaît, épargnez-moi en ne m’obligeant pas à faire hara-kiri, » demanda Ikki.

Mais en réponse à l’argument d’Ikki, le visage de Stella avait recommencé à s’assombrir une fois de plus.

« Quel genre de justification irrationnelle est-ce !? Vous êtes celui qui est entré dans ma chambre de votre plein gré ! J’ai ouvert cette pièce avec la clé que j’ai reçue directement de la directrice, donc je ne peux pas être dans l’erreur ! » s’écria Stella.

« ... Hein ? » s’interrogea Ikki.

Attends un peu... Maintenant qu’il y pensait, Ikki avait sans faute verrouillé sa chambre avant de sortir. Même si Stella avait fait une erreur, il n’y avait aucune chance qu’elle puisse y entrer, mais elle avait quand même pu y rentrer. Mais alors comment cela pouvait-il être possible ?

Stella venait de donner la raison de tout cela à cet instant : « Kurono lui avait donné une clé. »

« ... Qu’est-ce que cela signifie, Madame la Directrice ? » demanda Ikki.

« Hahahaha..., » Kurono n’avait pas répondu, elle s’était contentée d’un petit rire.

« ... Madame la Directrice ? » demanda Stella.

Lorsque les deux étudiants regardèrent à l’unisson, Kurono se mit à rire comme si elle ne pouvait pas se contenir plus longtemps ―.

« Hehe ! Bon, désolée. Ceci se transformait en quelque chose de si intéressant que je me sentais un peu espiègle. Eh bien, vous n’avez pas besoin de me le demander, car c’est exactement comment cela sonne. Les dortoirs de l’Académie Hagun placent deux étudiants par chambre. Kurogane devrait déjà le savoir. En d’autres termes, aucun d’entre vous n’a confondu sa chambre. Enfin, bref, vous êtes tout simplement deux colocataires, » annonça la directrice.

― Et elle leur avait dit quelque chose d’incroyable.

« HEINNNNNNN !? », s’exclama Stella.

Notes

  • 1 : Le Dôme de Tokyo a une superficie de 112 456 mètres carrés.
  • 2 : La période Heisei, qui a commencé en 1989, c’est l’ère actuelle selon le système de nommage de période du Japon. Le Hara-kiri comme une punition officielle qui a été supprimée au cours de la période Meiji, en 1873.
  • 3 : Laevateinn : Une arme, peut-être une épée ou un bâton, mentionné dans Poetic Edda de la mythologie nordique. Dans la culture populaire, il est associé avec le feu. Celui-ci utilise le kanji. 妃竜の罪剣, Hiryuu no Zaiken (« Lame de l’Impératrice Dragon »).
  • 4 : Intetsu, 陰鉄 : « Fer ombragé »
  • 5 : Souffle du Dragon : Il utilise le kanji 妃竜の息吹, Hiryuu no Sokusui (« Souffle du Dragon Impératrice »).

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire