Murazukuri Game no NPC ga Namami no Ningen toshika Omoenai – Tome 3 – Section 10 – Chapitre 7 – Partie 1

***

Chapitre 7 : Combat inévitable et mon courage

Partie 1

« On dirait que tu m’as encore eu. »

Le salarié lambda du train, Habatake, sortit alors du bus. C’était un sournois, mais il était apparemment assez joueur pour admettre quand il était pris.

« Ce bus est une autre illusion, non ? Mais qu’est-ce qui s’y cache vraiment, une sorte de minivan ? »

« Encore gagné ! Mon Dieu, rien ne t’échappe ? »

Ce dernier claqua des doigts, et le bus fut remplacé par une camionnette.

Elle ressemblait à la camionnette blanche que nous utilisions à mon travail, avec des rideaux tirés sur ses fenêtres. Et je n’avais pas moyen de savoir si quelqu’un d’autre se cachait là-dedans. Il avait clairement utilisé le même truc que la fois où il s’était fait passer pour un gobelin.

« As-tu utilisé tes illusions pour tromper les gens à l’intérieur de la station afin qu’ils ne viennent pas ici ? »

« Oui, c’est ça. »

Cela signifiait qu’il pouvait avoir au moins deux illusions actives à la fois.

« Tu ne travailles donc pas seul ? »

« Oh ? Qu’est-ce qui te fait penser ça ? Je suis très intéressé par ton raisonnement. »

Était-ce du sarcasme ? Malgré son ton poli, il était manifestement en train de se moquer de moi. Cela commençait à me taper sur les nerfs.

« Tu ne peux pas utiliser les miracles directement pour nuire à un autre joueur, donc tu dois trouver un moyen de contourner cette règle. Me faire marcher volontairement dans un bus déguisé serait tout juste acceptable. Ça doit être le genre de pari tordu dont tu es si fier. »

« Je vois, je vois. S’il te plaît, continue. »

Habatake hocha la tête d’un air moqueur.

« Tu avais prévu de laisser tomber l’illusion et de demander à ton complice de nous attraper de l’intérieur du bus une fois que nous serions assez proches ? »

« Oh, je suis impressionné ! Tu es plutôt intelligent pour un reclus. Dire que je pensais que tu n’arriverais jamais à rien. »

Il essaie vraiment de m’énerver. Tout ceci n’était qu’une blague pour lui.

Je n’avais jamais moi-même pensé que j’arriverais à quelque chose.

La neige devenait plus lourde, mais je sentais à peine le froid. Ma colère et la chaleur de Carol qui s’accrochait à moi me tenaient chaud.

« Mais comment as-tu su que le bus était un faux ? Je pensais avoir fait du bon travail dessus. »

Il avait raison. Mettez-le à côté d’un vrai bus, et je n’aurais pas été capable de faire la différence. Mais il n’avait pas tenu compte de la neige. Comme le bus était en fait un petit van, la neige semblait disparaître par le toit en tombant. Sans cela, je serais tombé dans le panneau.

Il y a quelques minutes, après avoir vérifié les options de notre itinéraire sur mon téléphone, j’avais activé le miracle météorologique pour faire tomber la neige. J’étais au niveau 2 maintenant — je pouvais aussi faire des miracles dans le monde réel.

« Quoi encore ? Tu veux encore négocier ? »

J’avais souri tout en essayant de jouer les durs. Je ne pouvais pas me permettre de montrer une quelconque faiblesse qui pourrait inquiéter Carol. De plus, nous avions une carte maîtresse. J’avais jeté un coup d’œil au sac à dos de Carol. Une petite main était sortie d’un trou dans la fermeture éclair et m’avait donné un coup de pouce confiant. Destinée était vraiment un allié fiable.

« Non, nos négociations ont déjà été rompues. Et même si je te proposais une meilleure offre, tu ne la prendras pas, pas vrai ? »

« C’est exact. »

« Tu as raison, je ne peux pas te nuire directement. C’est pourquoi je n’avais pas d’autre choix que de demander de l’aide, même si je ne le voulais pas. »

Habatake soupira et leva sa main gauche.

Trois hommes sortirent du minivan. Ils avaient tous des cheveux bruns, des vêtements tape-à-l’œil et le sourire aux lèvres. En un mot, ils avaient l’air faible. Ils semblaient très similaires aux types que Yoshinaga avait envoyés après moi. Si Habatake disait la vérité, ces hommes n’étaient pas des joueurs. Cela venait avec son propre lot de problèmes.

« Tu n’es pas autorisé à parler du jeu à des étrangers. »

« Exact. J’ai juste dit que j’avais un petit travail pour eux. Trouvez-moi le livre et la fille, et je les récompenserai généreusement. Cette fille n’a même pas de nationalité. La kidnapper ne sera pas techniquement un crime. »

Ce n’était rien d’autre qu’un groupe de durs à cuire payés. Et puisqu’il n’utilisait pas de miracle, le fait que ces hommes me fassent du mal ne serait pas contraire aux règles. Peut-être que les rideaux dans la camionnette servaient moins à les cacher qu’à les empêcher d’être témoins des illusions.

« Hé, ça a l’air si terrible ! On est juste là pour reprendre ce livre que tu as emprunté à un ami. Et tu as dit que cette fille était ta fille, non ? »

L’un des durs sourit, mais il était évident qu’il ne croyait pas à l’histoire que Habatake leur racontait. Il savait qu’il était complice d’un crime.

« Ah oui, désolé. C’est exact. Maintenant, je vais te donner une dernière chance de négocier. Aurais-tu l’amabilité de me passer le livre et la fille ? Je ne te donnerai évidemment rien. »

Sale bâtard avare. Il peut bien évidemment m’offrir n’importe quelle somme d’argent, je ne lui donnerais jamais ce qu’il veut.

J’avais serré Carol contre moi.

« Jamais de la vie. »

Habatake haussa les épaules et sourit : « Ce n’est pas ce que je pensais. Veuillez accepter mes plus sincères excuses. Messieurs ? »

« Oui, monsieur ! »

Les trois durs s’approchèrent lentement. Je savais ce que je devais faire. J’avais plongé ma main dans le sac à dos de Carol et en avais sorti un Destinée enveloppé dans une serviette. Je l’avais tenu en face de moi.

« Ne bougez pas. Dans le cas contraire, je ne me retiendrais pas. », avais-je prévenu.

Un des durs fronça le nez : « C’est quoi cette espèce de lézard dégoûtant ? »

Destinée battit sa queue de manière menaçante. Il n’aimait pas du tout être insulté.

« Quoi, tu crois qu’on a peur d’un petit reptile ? »

« Vous savez qu’ils ont bon goût si vous les écorchez et les faites frire ! »

« Ou on pourrait le vendre à une animalerie et se faire de l’argent. »

Les durs à cuire n’avaient pas ralenti leur approche ou montré de la peur. Ça me convenait, surtout qu’ils étaient sous le vent.

« Utilise ton haleine empoisonnée pour… »

« Dispersez-vous, les gars ! Cet homme a un spray qui peut vous paralyser ! », cria Habatake.

Les durs gardèrent immédiatement leurs distances et commencé à m’encercler.

Il était au courant pour Destinée ? ! Est-ce qu’il me regardait me battre contre ce punk ?

« Tu as une sorte de spray ? Penses-tu que nous sommes des criminels ? »

« Je ne suis pas du tout comme vous ! », avais-je crié.

Le souffle de Destinée ne toucherait qu’un seul d’entre eux s’ils étaient répartis comme ça, et cela dépendait de la direction du vent.

« Tu devrais regarder devant toi ! »

L’un des durs me sauta dessus par le côté, ayant comblé l’écart entre nous pendant que je réfléchissais.

Je lui avais rapidement tourné le dos pour protéger Carol de son coup.

« Ton dos est grand ouvert ! Maintenant-Hey ! Je ne peux pas bouger ! »

Je m’étais retourné afin de voir le dur gelé à mi-course du cou vers le bas. Pendant ce temps, Destinée s’accrochait à mon front, sa tête reposant sur mon épaule. Mais son regard pétrifiant ne fonctionnait que sur une personne à la fois. L’un des durs était maintenant gérer, mais les deux autres étaient toujours des menaces.

« C’est quoi ce bordel ? Je croyais que ce type était un bon à rien de NEET ! Tu nous as menti, vieil homme ! »

« Comment peut-il être gelé comme ça ?! »

Les deux autres durs reculèrent quand ils virent leur ami devenir aussi immobile qu’une statue. N’importe qui ayant un peu de bon sens aurait fait de même. Peut-être que j’étais la personne la plus étrange ici, car j’acceptais le fait que Destinée puisse faire quelque chose comme ça.

C’est maintenant où jamais. Si j’intensifie l’intimidation, ils devraient perdre la volonté de se battre.

« Mais venez donc. Votre ami semble tellement s’amuser. »

Je leur avais fait signe, mais ces derniers commencèrent à reculer lentement.

« Oubliez la fille ! Je paierai le triple à celui qui pourra obtenir ce livre en premier ! », cria Habatake.

Tu n’avais vraiment pas besoin de faire ça…

Les durs échangèrent un regard et hochèrent la tête avant de venir m’entourer de part et d’autre. Ils venaient de me voir utiliser un super pouvoir, et ils étaient encore prêts à tout risquer pour de l’argent.

Je suppose que l’argent est vraiment tout-puissant !

« Gack ! Mes yeux ! Ma gorge ! »

Le dur à ma gauche s’était étouffé en prenant le souffle empoisonné de Destinée dans le visage.

Il n’en restait plus qu’un à traiter, mais déparalyser le premier dur pour geler ce type me prendrait trop de temps. Il était juste au-dessus de nous.

« Prends ça ! »

Alors que je vacillais, Carol bondit en avant et s’accrocha à la jambe de l’homme.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

Laisser un commentaire