Masou Gakuen HxH – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : La Première Mission

Partie 2

... Dès le matin, quelle horrible expérience que je viens de subir ! Pensa Kizuna alors qu’il quittait le dortoir et se dirigeait vers le bâtiment principal de l’école.

Il semblerait que sa chambre ne puisse plus être utilisée pendant un bon moment. Heureusement pour lui, il restait encore une pièce vide à l’étage et donc, il pouvait changer de chambre.

Les deux auteurs avaient été sévèrement réprimandés par le chef du dortoir. En raison de ça, elles pourraient arriver tard à l’école.

Eh bien, elles ont récolté ce qu’elles avaient semé.

Il pensa au départ y aller en utilisant les transports en commun, mais il vit alors qu’il arriverait à temps, et cela même dans le cas où il marcherait jusque là-bas.

Les déplacements dans Ataraxia étaient principalement effectués dans des trains souterrains. C’était ainsi, car les créateurs du flotteur avaient déjà prévu les attaques ennemies. L’intérieur du métro pouvait donc également servir d’abri en cas d’urgence.

Comme deuxième moyen, il y avait des automobiles électroniques sans pilote, mais elles étaient plutôt utilisées en tant que taxis. C’était plus pratique que le train, car elles pouvaient être utilisées pour aller partout, peu importe l’itinéraire et la destination.

Tout en pensant à de telles choses, il se promena sur des routes qui étaient extrêmement bien entretenues.

Il semblerait que cette zone n’ait pas été affectée par la bataille d’hier.

Les deux côtés de la route étaient décorés à l’aide d’arbres plantés à intervalle régulier tout le long du chemin, donnant ainsi une impression de tranquillité aux personnes qui marchaient sur ce chemin. Il y avait, passant par cette route, de nombreux étudiants se dirigeant eux aussi vers l’école.

Kizuna avait l’intention de marcher en se mêlant aux étudiants, mais il remarqua alors quelque chose d’étrange.

Il n’y avait personne qui se rapprochait de lui.

Tout le monde s’éloignait du voisinage de Kizuna, et ils chuchotaient de loin tout en le regardant et en le pointant du doigt.

Aah... je vois. Alors moi aussi, je récolte ce que j’ai semé... n’est-ce pas ? Se dit-il.

Il pouvait clairement entendre les murmures.

« C’est Eros. » (étudiant A)

« Oui, c’est bien Eros. Vous devez déjà en avoir entendu parler. » (étudiant B)

« Ha oui ! Eros. » (étudiant C)

Aah —, merde ! Eros, Eros, comme tout cela est trop bruyant !

Il accéléra le pas pour ainsi se déplacer de plus en plus vite, comme s’il s’enfuyait vers les bâtiments du lycée.

Alors qu’il traversa les portes, il put immédiatement voir l’édifice principal de l’école, lui faisant face. Son cadre en acier était clairement visible. Les murs avaient été construits à l’aide de matériaux composites ce qui lui donnait un air très grossier, mais lui donnait aussi une allure intéressante.

Il alla jusqu’à l’entrée de l’édifice.

Mais partout où il allait, il ne rencontrait que des regards emplis d’animosité et des ragots très malveillants. Tout cela était fort inconfortable.

Je ne dois pas me soucier de tout cela. Allons simplement jusqu’à la salle de classe. Cependant, c’est certain que cette situation se produira aussi dans la salle de classe.

À ce moment-là, il se murmura pour lui même : « Heu... si je me souviens bien, j’ai été mis dans le premier groupe de la deuxième année. »

Le lycée était divisé entre le département bataille et le département recherche. Il avait bien entendu été affecté dans le département bataille, donc ce premier groupe devait signifier le département bataille... oui, cela devait être comme cela.

Il confirma qu’il était devant la bonne salle en lisant la plaque se trouvant devant la salle de classe et ouvrit la porte.

D’un seul coup, toute l’attention fut recueillie sur lui, mais les étudiants détournèrent aussitôt leurs regards.

Mais parmi eux, il n’y avait qu’une seule personne qui leva la main quand elle le vit, tout en lui souriait. Il s’agissait d’une étudiante.

« Hé Kizuna ! Je me demande bien quelle est la raison de ta venue dans ma classe. » (Yurishia)

Il s’agissait d’Yurishia Farandol.

Des cheveux blonds et des yeux bleus. Son uniforme était rempli à craquer par ses seins voluptueux. Comme d’habitude, elle présentait une apparence très voyante. Mais ce n’était nullement quelque chose de criard. Cela donnait plutôt l’impression d’être une pierre précieuse de haute qualité où l’on pouvait sentir ses qualités de perfection et d’élégance.

Il y avait aussi cinq ou six étudiantes qui semblaient avoir une bonne éducation qui entourait actuellement Yurishia.

« Attendez —, Mademoiselle Yurishia ! Vous ne devriez pas parler à cet homme. » (étudiante A)

« C’est vrai ! Mademoiselle Yurishia, échangez des mots avec quelqu’un comme ça va vous salir  ! » (étudiante B)

Son groupe d’accompagnatrices regardait Kizuna avec des yeux remplis d’hostilité.

Comme c’est étonnant ? Quand tout a été dit et fait, elle ressemble vraiment à la reine du lycée. Pensa-t-il.

« Allez, allez ! Il s’agit là d’un étudiant transféré. Ce n’est donc pas bien si vous n’êtes pas toutes gentilles avec lui ♪. » (Yurishia)

« Mon Dieu, Mademoiselle Yurishia, comme vous êtes tellement gentille. » (étudiante A)

« Comme attendu de la Reine d’Ataraxia ! » (étudiante B)

D’une façon ou d’une autre, plutôt qu’un groupe d’admiratrices, cela ressemblait plus à une religion.

« Attendez une seconde, vous, le coureur de jupons là-bas ! Mademoiselle Yurishia est l’As de l’armée américaine et la fleur de la haute société. Elle est une grande dame et une célébrité américaine. Il s’agit donc d’un rêve qui ne peut pas vous être accordé d’échanger des mots avec elle. Et donc, à partir de maintenant, ne vous approchez pas d’elle dans un rayon de moins cinq mètres ! » (étudiante A)

Maintenant qu’elle l’avait mentionné, il se souvint qu’il avait regardé les nouvelles bien avant qui annonçaient que l’Amérique avait expédié l’un de leur Heart Hybrid Gear au Japon. Il se souvenait qu’il s’agissait d’un déploiement avantageux pour une stratégie commune dans l’océan Pacifique en tant que nations alliées, et que ceci était aussi un moyen de rendre la faveur que le Japon avait faite en leur fournissant à l’Amérique la technologie des Heart Hybrid Gear. Il y avait eu ce genre de contenu dans les nouvelles.

Donc, le pilote dont parlaient les nouvelles était Yurishia Farandol.

« C’est vrai, c’est vrai, comme c’est génial. J’ai compris. » (Kizuna)

« Qu’est-ce que c’est cette attitude que vous avez là ! » (étudiante A)

De l’autre côté des cinglées en colère, Yurishia regardait Kizuna et lui envoya un clin d’œil.

Cet acte et cette expression qu’elle venait de faire poussèrent inconsciemment son cœur à bondir hors de sa poitrine.

« Oka—y... Tout le monde ici présent, asseyez-vous sur votre siège. Le cours va maintenant commencer — . » (enseignante)

Une enseignante portant un pull-over rouge entra dans la salle.

Ses cheveux étaient négligemment attachés en arrière et elle possédait une profonde aura d’ennui qui émanait de tout son corps. Il devina que son âge devait être autour des 25 ans. Même s’il s’agissait clairement d’une beauté, quand il regarda plus attentivement, il eut le sentiment que tout ça n’était ruiné que par nul autre qu’elle-même.

« Haa — monsieur Hida. Vous avez négligé d’aller dans la salle du personnel et vous êtes donc directement venu ici — . » (enseignante)

« Ah... ! C’est donc cela, je suis désolé — . » (Kizuna)

« C’est correct. Alors, ne laissez pas cela vous déranger. Je suis Saki Sakasaki. Je serais à partir de maintenant votre professeur principal. » (Sakasaki)

Avec un regard somnolent, elle agita la main tout en affichant clairement sa fatigue.

« C’est le bon moment, alors, Oka-y, venez jusqu’ici. » (Sakasaki)

Obéissant à ce que Sakasaki venait de lui demander, il vint se tenir devant le podium se trouvant sur le devant de la classe et il regarda alors la classe.

Là, il eut immédiatement un sentiment de malaise.

« Heuu, Professeur... il y a beaucoup de filles ici, n’est-ce pas ? » (Kizuna)

Beaucoup, cette expression n’était pas exacte. La bonne aurait été qu’il n’y avait que des filles ici.

« Hm ? Normal, vu qu’après tout, nous nous trouvons dans une classe de filles. » (Sakasaki)

« Hein !? » (Kizuna)

« Regardez autour de vous ! Vous êtes tous des étudiants garçons et filles se trouvant dans la même tranche d’âge, n’est-ce pas ? Alors, pensez aux problèmes qui pourraient survenir. En particulier, concernant la stimulation lorsque des combinaisons de pilotes sont portées — . Pour qu’il n’y ait pas d’erreurs qui surviennent, les cours et les formations sont répartis entre les garçons et les filles. Si je devais faire une référence à cette classe, ce premier groupe est le top du groupe féminin du département combat. Cette classe est appelée la Classe Fleurie. » (Sakasaki)

Kizuna, quant à lui, avant qu’elle ne lui dise, il ne savait pas que les classes étaient ainsi divisées entre les filles et les garçons. Il venait d’arrivée sans qu’on lui ait donné le moindre temps pour pouvoir s’informer et même se préparer à ce qui allait lui arriver.

« Donc vous voyez, c’est vraiment mauvais pour moi de rester ici. Je dois immédiatement aller dans une classe de garçons. » (Kizuna)

Sakasaki saisit alors fermement le poignet de Kizuna qui essayait de quitter la salle de classe.

« Haaa —, c’est bon, c’est bon. Votre place est bien ici. » (Sakasaki)

Haa ?

« Bon ! Vous le connaissez déjà tous, mais je vais quand même faire une fois de plus les présentations. Il s’agit de Kizuna Hida qui sera désormais dans cette classe. Tout le monde, entendez-vous bien avec lui. Dans le bon sens du terme. » (Sakasaki)

« Professeur, s’il vous plaît, ne dites pas quelque chose comme “dans le bon sens du terme”. » (Kizuna)

La porte de la classe fut vigoureusement ouverte et Hayuru Himekawa fit son entrée. Derrière elle se trouvait également Aine.

« Oh, Himekawa et Chidorigafuchi ! Il est rare que vous vous réveilliez si tard. » (Sakasaki)

Hayuru marcha alors jusqu’au podium de l’enseignante d’un pas bruyant avant de pointer du doigt Kizuna.

« Je ne me suis pas réveillée en retard ! C’est la faute de ce type-là que je sois arrivée si tard ! Mais ce n’est pas le plus important. Quelle est la raison pour qu’un garçon rejoigne ainsi une classe de filles !? Cette chose ne peut pas être permise ! » (Hayuru)

« Oui. Je le pense aussi. Mais cela a déjà été autorisé et confirmé en haut lieu. » (Sakasaki)

« Alors, s’il vous plaît, expliquez-nous ! » (Hayuru)

Il semblerait que dans cette situation, Kizuna et Hayuru partageaient la même opinion.

« C-c’est vrai. D’ailleurs, Sensei l’a déjà dit tout à l’heure. Que nous sommes tous des garçons et des filles du même âge et ainsi cette division est faite afin qu’aucune erreur ne puisse se produire. » (Kizuna)

« Aah, c’est plutôt vous qui devez ne pas faire cette erreur. Avec tout ce que vous avez déjà fait jusqu’à maintenant... » (Hayuru)

« Qu’est-ce que vous venez de dire là !? » (Kizuna)

La professeure intervint alors. « Tout cela a été décidé en haut lieu, car il s’agit d’une nouvelle stratégie de sorte qu’on ne peut rien y faire. Alors, tout le monde ici présent, faites de votre mieux dans diverses choses vis-à-vis de monsieur Hida, d’accord ? Heuu —, hier, les sièges avaient déjà été réorganisés pour faire face à votre arrivée. Alors vous êtes là-bas, près de la fenêtre. »

Le siège que l’enseignante avait désigné était situé avec derrière lui, Hayuru. À sa droite se trouvait Aine, et devant lui se trouvait Yurishia et enfin à gauche il y avait une fenêtre. Il pouvait donc toujours regarder dehors. De sorte que l’emplacement était parfaitement entouré par des ennemis se trouvant de toutes parts. Il s’agissait vraiment d’une terre de désolation où il était totalement isolé et impuissant.

Non, peu importe où il serait assis, il n’y avait pas de zones de sécurité pour lui dans cette classe. Les regards froids de tous les membres de la classe rasaient de manière impitoyable sa volonté.

Lorsque la classe du matin fut terminée, la volonté de Kizuna était déjà proche de zéro.

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