Maou-sama no Machizukuri! – Tome 10 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : L’administration d’Avalon par Procell

J’avais envoyé une date provisoire pour notre prochaine réunion avec le Seigneur-Démon du Désespoir, Belial.

Mon plan, en attendant une réponse, était de me concentrer sur la gestion d’Avalon. Nous préparer pour la guerre était important, mais il en allait de même quant au fait de rendre Avalon plus abondante. Après tout, plus je faisais ressentir des émotions et plus j’avais de DP, plus je pouvais faire de choses, ce qui me permettait de devenir plus fort.

En ce moment, je terminais avec la paperasse de la journée.

C’était une tâche plutôt banale, mais c’était étonnamment amusant. Grâce aux chiffres, j’avais pu sentir la croissance d’Avalon.

« Conanna a déjà terminé tous les arrangements pour les aéroports des grandes villes ?? » (Procell)

Afin d’amener plus de personnes à Avalon, j’avais décidé de construire des aéroports dans d’autres villes et de laisser leur gestion à Conanna.

Aussi charmant qu’Avalon fût, elle était toujours située à la périphérie d’une nation dirigée par l’homme. À moins de vivre dans une grande ville voisine ou au moins dans une zone proche ayant un accès facile aux routes menant à Avalon, le voyage serait difficile, parfois mortel, juste pour atteindre notre ville. Malheureusement, cela avait rendu les tarifs si élevés que pratiquement aucun citoyen ordinaire de loin n’avait visité notre ville à des fins de loisirs.

Pour cette raison, nous avions préparé les chariots faits par Rorono et les hippogriffes pour transporter rapidement de nombreuses personnes d’un aéroport à l’autre. Non seulement c’était rapide, mais les tarifs étaient également assez équitables, bon marché même.

Au début, nous devions prioriser les villes qui auraient des aéroports, mais dans un laps de temps étonnamment court, nous étions déjà autorisés à opérer dans toutes les villes que nous visions.

« Je me demande quelles astuces il a dû utiliser pour y arriver. Je veux dire, je savais qu’il était utile, mais… pour que les choses se passent si bien, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il doit avoir fait quelque chose de louche. » (Procell)

En termes de distribution, les voyages en aériens étaient vraiment impressionnants.

À cause de cela, il était inévitable qu’il y ait des gens qui voulaient utiliser notre système de transport, mais n’avaient aucune intention de s’arrêter à Avalon. De toute évidence, je ne bénéficierais pas du tout de ces personnes. Donc, pour l’instant, nous ne proposions que des vols directs en direction et depuis Avalon.

Mais ensuite, cela signifiait que nous proposions également des vols directs vers des endroits à faible trafic, ce qui nous rendait extrêmement inefficaces.

« Eh bien, cela a du sens. » (Procell)

Je le pensais en lisant le plan proposé par Conanna pour résoudre ce problème.

Selon lui, les zones à fort trafic devraient toujours bénéficier de vols directs en direction et depuis Avalon. De plus, il avait également suggéré que nous établissions un itinéraire qui traverserait les zones à faible trafic, ramassant et déposant des passagers en cours de route.

Nous n’avions qu’un nombre limité d’hippogriffes et de chariots spécialisés. En offrant un seul vol à chaque groupe de zones à faible trafic, nous pourrions libérer plus d’Hippogriffes et ainsi offrir plus de vols vers les zones à fort trafic. Ce qui entraînerait à son tour une augmentation du nombre de visiteurs à Avalon.

Aussi simple que cela puisse paraître, cela semblait être la bonne ligne de conduite, alors j’avais pensé que je devais l’approuver… attends, laisse-moi juste faire cette note

« Si on indique sur chaque billet la ville d’où un passager est parti et que vous autorisez la descente à Avalon ou la ville indiquée uniquement dans le cas d’un billet aller-retour, j’approuverai ton plan. » (Procell)

Pour être franc, étant donné que les attentes des visiteurs des zones à faible trafic n’étaient pas si élevées au départ, je pensais que même si certains passagers abusaient de notre service d’Hippogriffes pour se rendre dans des endroits autres qu’Avalon, cela ne me dérangerait pas spécialement.

Cela étant dit, si j’autorisais une telle chose, il ne faudrait pas longtemps pour que les gens demandent que la même chose soit réalisable sur tous les vols. Nous ne devons laisser aucune occasion d’abuser de notre service.

De la même manière, les pétitions que je recevais quotidiennement de célébrités demandaient que nos Hippogriffes les transportent dans des endroits hors d’Avalon. Si je permettais à un seul d’entre eux d’utiliser notre service comme ils le voulaient, cela créerait un précédent et tous les autres commenceraient à dire des choses plus gênantes comme : pourquoi pas également dans notre ville ?

Si je recevais de telles pétitions, je ne doutais pas que Conanna les recevait également. Peut-être que certaines pétitions étaient même arrivées avec des pots-de-vin.

… Si je venais à découvrir que Conanna trahissait Avalon pour ces offres sucrées, je n’hésiterais pas à rompre tous les liens avec lui et son entreprise. Il était un partenaire commercial utile et peut-être difficile à trouver, mais je n’avais pas la gentillesse de pardonner à quelqu’un qui me trahirait et me manquerait de respect.

« Chef, je suis de retour ! » (Ruhe)

Celle qui est entré dans la pièce était Ruhe. C’était une belle fille aux cheveux bleus qui semblait être dans la seconde moitié de son adolescence.

« Bon retour. Comment vont les églises ? » (Procell)

« Elles vont bien. Le nombre de croyants augmente chaque semaine. J’ai l’impression que les grandes églises que vous avez fait construire deviennent de plus en plus petites. En fait, parce que les gens ne peuvent toujours pas rentrer après que certains se soient levés, environ la moitié des sièges ont été supprimés pour laisser plus de place debout. » (Ruhe)

« C’est incroyable. » (Procell)

Il semblait que le nombre de croyants de ma foi du Saint Graal avait dépassé la capacité d’accueil maximale des églises. Et pourtant, leur nombre augmentait de jour en jour.

Je dois avouer que c’est grâce aux chansons de Ruhe et à l’alcool d’Aura.

Les visiteurs venaient à Avalon pour diverses raisons. Certains venaient pour le casino, d’autres pour le quartier commerçant rempli de produits réputés du monde entier.

Certains de ces visiteurs décideraient même de rester et vivre ici à Avalon. Ce qui n’était pas du tout surprenant étant donné qu’il y avait une myriade d’emplois parce qu’Avalon manquait toujours de main-d’œuvre, les salaires pour ces emplois étaient exceptionnellement élevés parce que les entreprises étaient en plein essor, les impôts étaient bas, pour ne pas mentionner, les infrastructures de base et nécessaires ici étaient de premier ordre.

Et puis, il y avait les croyants de ma foi du Saint Graal. Beaucoup d’entre eux venaient à Avalon comme pèlerinage. Et peut-être poussé par un fort désir de passer plus de temps dans la ville bénie par leur dieu, un pourcentage élevé d’entre eux avaient choisi de s’installer ici.

« Et je dois te remercier pour ça, non ? Sans tes chansons, la foi du Saint Graal ne serait même pas formée. » (Procell)

« Hohoh. N’hésitez pas à me féliciter davantage, chef. Pendant que vous y êtes, pourquoi ne pas me donner un peu de cet alcool rare que vous avez donné à Duke ? » (Ruhe)

Avec un visage suffisant, Ruhe me demanda ça.

Ce mauvais côté d’elle, si on pouvait même l’appeler ainsi, n’était pas quelque chose que je n’aimais pas, en fait.

« Ne te laisse pas emporter maintenant. » (Procell)

« Tch. Tant pis. Quoi qu’il en soit, voici mon rapport. » (Ruhe)

« Merci, je vais les regarder tout de suite. » (Procell)

En plus de propager la foi du Saint Graal, Ruhe était également la cheffe du corps de renseignements. Ils étaient chargés d’observer les affaires intérieures et extérieures depuis l’autre dimension. Pour être un peu plus précis, cela signifiait recueillir des renseignements sur les Seigneurs-Démons hostiles ou potentiellement hostiles, protéger les secrets d’Avalon, et également surveiller les humains qui détenaient des pouvoirs politiques importants à Avalon.

Les humains étaient en fait beaucoup plus habiles à garder leurs secrets que nous, Seigneurs-Démons, mais étant donné qu’ils n’étaient même pas conscients de l’autre dimension, ils étaient totalement sans défense contre nous.

« Ohh, la Compagnie Norman a abusé des Hippogriffes pour faire du commerce dans le Royaume du Grand Roseau et la République de Larudora ? Cette route sans retourner à Avalon a dû leur rapporter beaucoup d’argent… très bien, voici ce que nous allons faire. Tout d’abord, arrête tous les dirigeants de la Compagnie Norman, y compris Norman Litra lui-même. Ensuite, travaux forcés pendant dix ans et confiscation de tous leurs biens. Cela devrait être une punition suffisamment appropriée. » (Procell)

« Woah, terrifiaaant. » (Ruhe)

« Ils savent ce qui allait leur arriver. C’est écrit dans le contrat qu’ils ont signé. Je pourrais les faire tuer, je suppose, mais j’ai quelque chose de mieux en tête. Ils seront autorisés à avoir des visiteurs, mais comme ils seront jetés dans les pires cellules que nous avons, leurs visiteurs seront tellement épouvantés qu’ils reviendront en arrière. Avec un peu de chance, ces visiteurs feraient passer l’avertissement de ne pas nous contrarier. » (Procell)

En plus d’être déployés dans les aéroports, des hippogriffes, des chariots et des conteneurs avaient également été loués à des marchands désireux de signer un contrat. L’une des rares conditions énoncées dans le contrat était que les Hippogriffes devaient revenir à Avalon après chaque vol.

Parce que la société en question avait délibérément violé cette règle, elle devait être punie sévèrement. Espérons que cela devrait également servir de leçon à ceux qui souhaitent enfreindre les quelques règles simples énoncées dans le contrat.

Demain, le crime et la punition de la Compagnie Norman seront connus de toute la ville.

Soit dit en passant, il n’était pas nécessaire de mener un procès ou de retarder la peine.

À Avalon, j’étais la loi. J’étais le juge, le jury, et le bourreau.

Après cette page sur la Compagnie Norman, j’avais feuilleté page après page, le rapport de Ruhe.

« … Ruhe, il semble impossible que ma tête ne me fasse pas mal après avoir lu l’un de tes rapports. » (Procell)

« Ouais, les humains sont autre chose, non ? Ils inventent une chose tordue après l’autre. » (Ruhe)

« Eh bien, je suppose que nous devons les remercier puisque notre prospérité y est liée. » (Procell)

Le rapport de Ruhe était un trésor de crimes et de méfaits.

Une section parlait de l’inconduite de quelques membres du personnel humain de la foi du Saint Graal. Selon le rapport, ils abusaient de leur pouvoir pour escroquer et même violer des croyants. Si de telles choses étaient rendues publiques, l’influence de la foi du Saint Graal sur les terres étrangères chuterait sûrement. Pour cela, le travail forcé était peut-être une punition clémente. C’est donc la mort.

Un autre concernait la société Rilner. Du fait que leur siège social était ici à Avalon, ils étaient plus crédibles lorsqu’ils vendaient ce qu’ils disaient être des pommes Avalon, mais n’étaient en fait que des fruits qui ressemblaient un peu à ces pommes.

Après tous nos efforts pour bâtir la réputation des pommes Avalon, ils l’avaient sali comme ça. Pour cela, devenir esclave était tout à fait approprié. Mais là encore, nous pourrions peut-être aussi en faire les sujets de test des potions d’Aura. Aura avait mentionné qu’elle avait fini de lire le Livre de Curaga, donc ses potions devraient désormais être encore plus merveilleuses, surtout avec leur aide.

Le rapport détaillait également le projet d’enlèvement et de vente de belles filles demi-humaines. Cela m’avait rappelé cet incident il y a quelques jours où des voyous avaient tenté d’attaquer certaines Renardes mythologiques. Le culot de ces ordures pour essayer de mettre la main sur mes démons… les transformer en esclaves sexuels, en particulier les hommes, devrait convenir.

Ce n’était que quelques-unes des nombreuses atrocités commises par les humains en un seul mois.

J’avais lu chacun et écrit une punition raisonnable dans un document que j’avais ensuite remis à Ruhe.

« Faire face à ce genre de choses… Je peux voir pourquoi certains Seigneurs-Démons ne veulent pas coexister avec les humains. » (Procell)

« Chef, dites-vous que vous abandonnez l’idée de gérer une ville ? » (Ruhe)

« Non ! Absolument pas. Je sais que pour chaque déchet découvert dans tes rapports, il y en a beaucoup plus qui ne le sont pas. » (Procell)

Les propriétaires des magasins et des bars que je fréquentais me mettaient toujours à l’aise lorsque je conversais avec eux.

Il y en avait aussi beaucoup qui étaient gentils avec mes démons.

Comme les vieilles dames qui aimaient Kuina et lui donnaient souvent des bonbons.

Il y avait aussi les forgerons enthousiastes qui étaient tellement fascinés par les compétences de Rorono qu’ils avaient décidé de déménager ici.

De plus, les orphelins énergiques qui aidaient Aura à récolter les pommes.

Pour le meilleur ou pour le pire, les humains étaient à la fois bons et mauvais. Si de bonnes personnes aujourd’hui pouvaient devenir capables de quelque chose de méprisable demain, l’inverse pourrait également se produire.

Les humains étaient des créatures inconstantes. C’était aussi simple que ça.

« Hé, vous êtes vraiment gentil, n’est-ce pas, chef ? » (Ruhe)

« Non, je ne suis pas. Quoi qu’il en soit, voici les sanctions pour ceux de ton rapport. Ils sont comme ce que je t’ai dit plus tôt. » (Procell)

« Compris ! Le corps des renseignements fera son devoir pour exécuter ces décisions. » (Ruhe)

Ruhe avait répondu ainsi d’un ton un peu joyeux.

Je pourrais la laisser partir maintenant, ou…

« Je vais visiter le quartier résidentiel nouvellement créé après ça. Veux-tu venir avec moi ? » (Procell)

J’avais le sentiment que si je ne le lui avais pas demandé, tôt ou tard, elle aurait demandé elle-même à venir.

« Hmm, il ne me reste plus de travail après ça… alors, oui, je suppose que je viendrais avec vous. » (Ruhe)

Comme ça, nous étions sortis tous les deux de mon bureau.

Le quartier résidentiel dont j’avais parlé allait être construit dans la salle Plaine, qui était à l’origine une salle Mine.

Les naines-forgeronnes et les hautes elfes avaient fait de leur mieux pour en faire un endroit vraiment merveilleux.

Mais le quartier résidentiel n’était pas la seule chose extraordinaire qu’elles avaient construite. Cette autre chose était plus pour mes démons que pour les humains.

Une fois que Ruhe le verra, j’étais sûr qu’elle sera surprise.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre

  4. amateur_d_aeroplanes

    À Avalon, j’étais la loi. J’étais le juge, le jury, et le bourreau : Judge Dreed, le retour !

    https://youtu.be/KuFAsBGWq90

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