Maou Gakuen no Hangyakusha – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : Voici donc la chambre de Miyabi

Partie 2

« C’est… dur. »

Je détruisais les monstres factices qui apparaissaient les uns après les autres dans le gymnase.

Après avoir activé de la magie consécutivement sans aucun repos, ma tête et mon corps me semblaient peser des tonnes. J’étais épuisé… Et naturellement mon mana aussi…

{Attention, baisse de mana. Quantité restante 30.}

Je voulais me reposer, mais il restait encore deux mannequins. Un mannequin avec un visage de sanglier et un grand mannequin qui ressemblait à un lézard avec des mains en forme de mante religieuse. Ils attendaient que je montre une ouverture.

« Li-Lizel-senpai… mon mana est déjà… »

D’habitude, Lizel-senpai me prenait gentiment dans ses bras à ce moment-là, mais cette fois-ci, elle me regardait en silence, les mains croisées derrière elle.

« Euh… y a-t-il un problème ? »

« En fait, je pense aussi intégrer l’acte de réapprovisionnement en mana dans l’entraînement. À ce propos, Yuuto, il est fort possible qu’à l’avenir il soit nécessaire de réapprovisionner ton mana en plein combat. »

Je vois… dans cet entraînement, nous supposions que nous étions dans une vraie bataille. En d’autres termes, il était également nécessaire de se réapprovisionner tout en vainquant l’ennemi. L’ennemi n’attendrait pas que je recharge en mana.

« Compris ! Mais, qu’est-ce que je dois faire en réalité ? »

Lizel-senpai avait croisé ses bras. Cela avait permis à ses seins de se soulever et d’être projetés vers l’avant.

« Je ne vais pas t’aider sur ce coup-là. Penses-y par toi-même. »

Eh ?

Cela veut dire que…

Devrais-je toucher les seins de Lizel-senpai de mon propre chef !?

« Se-Senpai ! Est-ce que ça va ? »

« Si tu ne te dépêches pas, l’ennemi n’attendra pas, tu sais ? »

Le monstre de type sanglier avait attaqué.

« Kuh ! »

J’avais esquivé sa charge. Je n’avais pas feinté une attaque vers lui, et j’avais plutôt utilisé l’élan pour bondir sur Senpai. J’avais atterri en roulant vers l’avant. Puis, quand j’avais regardé en l’air, j’avais trouvé deux collines très hautes.

« Excuse-moi ! Senpai ! »

Mes deux mains s’étaient tendues et elles avaient attrapé les seins de Lizel-senpai.

« Nnuh ♥ ! »

Un gémissement séduisant s’était échappé de la bouche de Senpai. J’avais inconsciemment lâché prise.

« Ah !? Je suis désolé ! Est-ce que ça a fait mal - . »

Un impact paralysant avait frappé mon dos à ce moment-là.

« UOWAAAAAAAH !? »

La force avait quitté mon corps et j’étais tombé sur les genoux. Quand j’avais regardé derrière moi, le lézard aux pattes de mante gloussait en disant « kekeke ».

« Il m’a… »

Le monstre avait disparu dans l’air.

{Réserve de mana actuelle, 500.}

Merde, je n’ai eu que ça…

Je m’étais resaisi, renforçant ma volonté, et je m’étais levé.

« Je suis désolé. Cette fois, je vais le faire correctement, c’est sûr ! »

« Oui. Tu n’as pas besoin de te soucier de moi. Touche-les de tout ton cœur dès le début. »

« Mais… Lizel-senpai, comment puis-je traiter tes seins si brutalement… même si c’est la partie la plus importante de ma précieuse Senpai, quelque chose d’aussi beau que ça ? »

« Yu-Yuuto… »

Les joues de Senpai étaient teintées de rose.

« C’est bon. C’est pour le bien de ton entraînement. Ça ne me dérangera pas même si c’est légèrement douloureux. »

« Lizel-senpai… »

Il n’y avait aucune chance qu’elle n’y voit pas d’inconvénient. C’était une partie importante pour la femme, une partie qui devrait être sensible. Et pourtant, pour mon bien…

Les larmes s’étaient accumulées dans mes yeux à cause de la façon dont j’étais pathétique d’avoir fait aller Senpai si loin. En même temps, ces larmes venaient aussi de la gentillesse et de la tolérance dont elle faisait preuve.

« Laisse-moi essayer encore une fois ! »

« Oui. N’importe quand. »

Et ainsi, j’avais continué l’entraînement avec seulement Lizel-senpai.

 

+++

Finalement, nous avions poursuivi la formation pendant deux heures, mais… pour conclure, la difficulté avait dépassé mon imagination.

Lorsque j’avais essayé de toucher les seins de Lizel-senpai dans l’urgence, malheureusement, même si j’avais pu les agiter légèrement ou les masser, le sentiment d’urgence ne m’avait pas laissé le temps d’apprécier la sensation. Je n’arrivais pas non plus à me mettre d’humeur à faire quoi que ce soit d’obscène. Naturellement, j’étais également incapable d’absorber du mana.

« Je suis désolé… Senpai. »

« N-Non. C’est seulement ta première fois… — ♥. On n’y peut rien. »

Quand nous avions eu fini, Lizel-senpai respirait aussi difficilement avec des joues rougissantes. Elle me fixait d’un regard érotique qui me donnait des frissons dans le dos.

« À partir de demain… je t’entraînerai de manière encore plus stricte et intensive… mais, avant cela. »

Lizel-senpai avait pris ma main et l’avait dirigée vers ses propres seins.

« Tu m’as beaucoup taquinée aujourd’hui, donc… pas ça, je veux dire qu’on va s’entraîner avec un contact plus normal. En outre, tu dois aussi recharger ton mana correctement… ah ♥. »

— Le résultat de l’entraînement d’aujourd’hui était vraiment pathétique.

Mais, c’était inutile même si je continuais à le regretter comme ça. C’était tout de même mon premier jour à passer par ce menu d’entraînement. Mettons l’introspection d’aujourd’hui à profit et travaillons dur demain.

En mettant cela de côté —,

Comme prévu, la question de Miyabi me préoccupait.

Si elle ne venait pas à l’école demain — c’était mon plan initial, mais si quelque chose arrivait ce soir et que ça devenait trop tard… une telle pensée m’empêchait de rester tranquille.

J’avais déjà demandé son adresse il y a quelque temps… Je suppose que je devrais essayer d’y aller pour voir ce qui en est.

— Et donc,

Je m’étais dirigé brusquement vers la résidence Yuugaoze.

Cependant, ma résolution vacillait à mesure que je me rapprochais de la destination.

Visiter soudainement la maison d’une fille à l’improviste comme ça… est-ce vraiment bien ?

Non non, ce n’était pas comme si j’avais l’intention de m’imposer. Je voulais juste regarder de l’extérieur. Puis je rentrais chez moi, comme s’il n’y avait pas de problème.

Je m’étais persuadé de la sorte en me promenant dans le quartier résidentiel la nuit.

« Si je ne me trompe pas, ça devrait être par ici… »

J’avais ouvert l’application cartographique de mon smartphone et j’avais vérifié l’emplacement.

« Ça devrait être ici… »

Certainement, il y avait un manoir qui semblait être l’endroit. Il était entouré de hautes clôtures avec un terrain qui semblait excessivement spacieux. Mais, il n’y avait pas de plaque de nom attachée, et il n’y avait pas non plus de lumière, il n’y avait pas non plus de présence humaine.

Ne me dis pas… qu’il s’est vraiment passé quelque chose ?

J’avais fait le tour de la maison en me sentant prudent.

Juste quand j’étais arrivé au fond, il y avait une petite maison de l’autre côté de la route.

« Quelle est… cette maison ? »

C’était un bâtiment en bois qui semblait avoir été construit à l’ère Showa. D’après son apparence, son âge pourrait facilement dépasser la moitié d’un siècle depuis sa construction.

Mais ce qui était surprenant n’était pas son ancienneté.

Les ordures et les déchets étaient empilés dans le jardin. Peu importe comment je regardais, il y avait des bouts de voitures, des mannequins sinistres, des sacs en plastique au contenu inconnu. Ce genre de choses s’empilaient en hauteur. D’où venaient ces choses ?

Et puis la maison elle-même présentait aussi une atmosphère étrange.

Le toit et les murs étaient couverts de gribouillis dessinés à la peinture. Les gribouillages comprenaient des mots comme « Meurt », « Maudit », « Tuer », etc. Tous ces mots étaient dangereux. Il y avait même des lettres magiques parmi eux… Attends, hein ? N’était-ce pas vraiment une formule magique de malédiction ?

Quand j’avais concentré mes yeux, c’était certainement la vraie chose. Cependant, elle était effacée par une autre peinture venant d’en haut.

À part ça, il y avait… les mots : « Destruction de Yuugaoze. » Hein ?

« — … »

Cette maison était une maison délabrée, peu importe comment je la voyais. Cependant, il y avait de la lumière qui s’échappait de la fenêtre.

Ne me dis pas que c’est cet endroit ?

Non, mais… Miyabi est d’une famille noble, n’est-ce pas ?

C’est alors qu’une voix familière était venue de l’intérieur de la maison délabrée.

« Je vais transporter les ordures dehors pour le moment. Hein ? Ah… Je, c’est bon, desu. »

La façon de parler était différente, mais cette voix appartenait à Miyabi.

La porte s’était ouverte alors que je me tenais immobile devant le portail.

Les yeux de la fille qui s’était présentée là avaient rencontré mes yeux.

« Eh… Yu-Yuuto ? »

« … Miyabi ? »

C’était à tous les coups Miyabi.

 

 

Mais, ses cheveux étaient lâchés et elle portait une robe raffinée. Il n’y avait pas le moindre vestige de la fille habituelle en elle.

Peu importe comment je la voyais, elle était vraiment comme une jeune fille protégée et droite.

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