Maou Gakuen no Hangyakusha – Tome 2 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : La silhouette en bloomer des héroïnes

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Chapitre 3 : La silhouette en bloomer des héroïnes

Partie 1

Mitsuishi Ibiza marchait avec ses mains sur les épaules de Maki et Rebecca.

Les deux filles lui demandèrent leur plan après cela et lui demandèrent d’aller jouer dans la zone, mais il ne leur prêtait pas du tout attention.

Seule la pensée du corps de Yuugaoze Miyabi occupait l’intérieur de sa tête.

Cette affaire aurait dû être réglée ce soir.

Il avait déjà obtenu le territoire de Yuugaoze.

Ce qui restait était la lignée de la maison de margraves qui possédait des racines dans ce territoire. La jeune, fraîche, et belle chair et le sang qui serait optimal comme sacrifice.

Ces choses étaient nécessaires. Et pourtant…

Il avait baissé sa garde en pensant qu’il n’y aurait de toute façon que Miyabi et sa mère.

Le candidat au titre de Roi-Démon des Amoureux, hein.

De toutes les choses, un humain était devenu un candidat au titre de Roi-Démon…

Ennuyeux.

Cependant, être un humain signifie aussi être d’une faiblesse absolue.

Il aurait juste besoin de le virer de son chemin sans détour.

Et puis les autres candidats au titre de Roi-Démon, il n’y aurait rien qu’ils puissent faire à part s’agenouiller devant lui.

 

Face à son pouvoir magique unique — le Psiconnect, il va sans dire.

 

La principale raison pour laquelle les autres candidats au titre de Roi-Démon n’avaient pas participé au festival d’athlétisme était qu’il y participait.

Oui, tout le monde avait peur de moi.

Après tout, le Psiconnect était la magie unique la plus puissante.

Leur jugement était correct.

Le fait que je sois le prochain Roi-Démon était comme quelque chose qui avait déjà été arrangé.

« Fu… kukuku. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu es soudainement de bonne humeur. »

Rebecca fit un visage perplexe.

« Ah ! Désolé ! Je réfléchis juste un peu, pour savoir où on allait aller après ça ! »

« Est-ce que c’est bien ? Et, où est-ce qu’on va ? »

Tu es bruyante.

Je n’ai plus rien à faire avec vous, salopes, maintenant que le territoire et les biens de la Maison Yuugaoze sont entre mes mains.

J’aurais dû disposer de l’une de ces deux-là, faire en sorte que Miyabi tombe amoureuse de moi, et mené à bien la cérémonie. Ça devrait être le plan.

Et pourtant, elle était devenue une carte des Amoureux entre toutes les personnes possibles qu’elle choisisse…

Maintenant, ça devenait un peu gênant.

Je suppose que je devrais m’occuper du candidat au titre de Roi-Démon des Amoureux d’abord.

Personnellement - non, il vaudrait mieux lui faire combattre mes cartes.

Même si tout cela n’était qu’un coup de chance, ce type avait battu le candidat au titre de Roi-Démon du Monde.

De plus, l’augmentation étrange de son mana avant cela me dérangeait aussi.

D’abord… Je devrais défaire une des cartes actuelles de ma main avant d’obtenir une carte encore plus forte.

J’enverrais alors cette carte sur le candidat roi-démon des Amoureux.

Avec ça, je serais capable de saisir la vraie force de ce type et aussi ce qui se cache dans la manche d’Himekami Lizel.

Le trône du prochain roi de tous les démons était déjà à portée de main. Je ne devais pas tout gâcher après être allé si loin.

Je devais obtenir ce qui avait été transmis à travers les générations de la maison Yuugaoze, peu importe comment.

Afin de devenir le prochain Roi-Démon, c’est sûr.

 

Les yeux d’Ibiza brillèrent alors d’un rouge diabolique.

Soudain, une chaîne rouge était apparue sur sa main. Cette chaîne était reliée aux colliers autour du cou de Maki et de Rebecca.

Et puis douze autres chaînes s’étaient étendues hors du corps d’Ibiza. Elles disparaissaient dans le sol.

Il y avait quatorze chaînes au total.

C’était le même nombre que le nombre maximum de cartes qu’un candidat au titre de Roi-Démon pouvait posséder.

 

… Quatorze colliers.

C’était des colliers qui pouvaient pousser n’importe qui à m’offrir son amour sans condition, sans fin, sans rien demander en retour.

C’était mon Psiconnect.

Face à cette puissance, même un candidat au titre de Roi-Démon serait impuissant.

Plus de la moitié des candidats au titre de roi de Roi-Démon m’offriraient leur amour, et leur vie en même temps.

Quand ça arrivera, la guerre du Roi-Démon se déroulera comme je le souhaite.

J’obligerais les autres candidats au titre de Roi-Démon à m’offrir tout ce qu’ils ont avant de les faire s’entretuer, les menant à la ruine.

Alors que j’imaginais ce moment, les battements de mon cœur augmentaient même si j’essayais de les retenir.

Ce sentiment d’excitation, il m’avait rendu impatient. Je voulais déjà le faire maintenant.

Calme-toi, Ibiza.

Ce n’était toujours pas complet pour le moment.

Pas encore.

Ces chaînes et colliers… le Psiconnect. Ce n’est que lorsque je l’aurais terminé que je pourrais bouger.

Le matériel nécessaire pour le compléter est la magie de la lignée de la maison Yuugaoze.

Je prends ce chemin détourné pour ça.

 

Ibiza avait fixé la chaîne dans sa main avec un visage sinistre.

Le Psiconnect était certainement le meilleur pouvoir.

Cependant, il y avait une autre exigence.

Une dernière chose était nécessaire pour vaincre les autres candidats au titre de Roi-Démon et obtenir le trône du prochain Roi-Démon avec certitude.

 

J’organiserais le rituel magique sur le territoire de Yuugaoze avec cette femme comme sacrifice.

Après cela, le Psiconnect n’aurait plus d’angle mort.

Je deviendrais véritablement le plus fort.

Ce serait le moment où le trône du Roi-Démon deviendra mien.

« Hé Ibiza ? Tu m’écoutes ? »

« Eh ? Ah, j’écoute, ouais. »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu faisais un visage vraiment effrayant à l’instant. »

« Ah, non non ! J’étais en train de réfléchir sérieusement à l’endroit où aller maintenant ! Et, je viens de me rappeler qu’il y a ce club avec un système d’adhésion ! On peut boire de l’alcool ou de la drogue si c’est là ! »

« Ça a l’air bien. Allons-y. »

« Wahoo ! C’est un nouveau départ ! La nuit ne fait que commencer, yeahhh !! »

 

Les deux filles à ses côtés avaient répondu avec des voix ravies et coquettes.

Cependant, Ibiza réfléchissait à la façon d’utiliser les deux filles pour la dernière fois.

 

+++

Après avoir repoussé l’attaque d’Ibiza, Lizel-senpai avait placé Miyako-san seule dans sa voiture et avait dit au chauffeur de l’emmener au manoir de la Maison Himekami.

Elle abriterait Miyako-san et Miyabi dans son manoir pour le moment.

Quand la voiture qui conduisait Miyako-san avait disparu, Lizel-senpai avait lancé un regard furieux à Miyabi.

« Miyabi ! »

Miyabi avait sursauté de surprise. Moi aussi, j’avais sursauté de surprise.

C’était la première fois que je voyais Lizel-senpai aussi en colère.

« Tu devrais mentionner plus rapidement que les choses sont devenues aussi mauvaises !!! »

Comme prévu, même Miyabi s’était repliée sur elle-même face à ce regard menaçant.

« … Parce que, c’est difficile de parler de ça… en plus, ça va déranger tout le monde. »

« Nous sommes une équipe. Miyabi, ton problème n’est pas seulement ton problème personnel. Il est même possible que toute la faction des Amoureux soit affectée avec quelque chose comme ça comme cause. »

« C’est… c’est pour ça que ça rend… encore plus difficile de le dire… »

« Une mauvaise nouvelle difficile à dire est exactement la chose que tu dois signaler le plus rapidement possible. Je comprends que cela doit être difficile pour toi de nous en parler, mais il est difficile pour nous de te soutenir maintenant que c’est devenu comme ça. Peut-être, c’est devenu quelque chose… qui ne peut pas être réparé. »

« … Senpai a toujours raison. Franchement, tu ne dis toujours que des choses positives. »

Miyabi ?

« Mais il y a des choses que tu ne peux tout simplement pas faire, même si tu sais que c’est la bonne chose à faire. Des choses qui te font te sentir perdu, anxieux, quelque chose qui te fait tourner en rond sur place en pensant à ce que tu dois faire. »

L’expression de Miyabi avait changé. On aurait dit qu’elle allait fondre en larmes à tout moment.

« Parce que… Je suis… »

Lizel-senpai s’était approchée de Miyabi à grandes enjambées.

Elle va se faire gifler. C’est ce que j’avais pensé et même moi, j’avais inconsciemment reculé.

─ Mais,

Lizel-senpai avait fortement étreint Miyabi.

« … Senpai ? »

« Il est déjà trop tard pour que tu hésites à me troubler après tous ces ennuis que tu m’as fait subir. Que vas-tu faire en t’inquiétant de ce genre de choses ? Miyabi, même si tu traverses ce… ce genre de problème, pour que j’en prenne conscience seulement maintenant… alors… »

La voix de Lizel-senpai tremblait de vexation.

La voix de Miyabi avait également tremblé lorsqu’elle avait répondu.

« … Je suis désolée. »

« … »

Lizel-senpai avait lâché Miyabi et avait peigné ses cheveux avec ses doigts. Ses joues rougissaient légèrement. On aurait dit qu’elle cachait son embarras.

« … Faisons une réunion stratégique pour l’instant. Yuuto et Reina, vous avez le temps pour ça ? »

« Bien sûr. »

« Reina aussi, Reina aussi, est complètement ok, desu desu ! »

« Alors… voyons voir. Pouvons-nous nous introduire dans ta maison ? »

« — Eh ? Oui, bien sûr, ça ne me dérange pas… »

Je n’avais aucune raison de refuser. Nous étions ensuite allés à la maison de la famille Morioka en utilisant un taxi que Lizel-senpai avait arrêté.

Certes, je n’avais aucune raison de refuser, mais je ne pouvais ressentir que de l’appréhension.

La raison était —,

« Oh mon Dieu ! Mon Dieu ! Tout le monde ! Bienvenue ! »

La raison de mon appréhension — ma mère, d’ailleurs elle s’appelle Sakura — nous accueillait avec sa tension passant soudainement en zone rouge.

« Désolée de m’imposer comme ça. »

« Désolée de vous importuner ! »

« E-e-e-e-Excusez nous, desu desu. »

Le large sourire de ma mère s’était instantanément transformé en une expression de colère.

« Bon sang ! Franchement Yuu-kun ! Si tu comptes ramener tes amis, alors dis-le-moi d’abord correctement !! Je ne peux pas leur servir quelque chose comme ça ! »

« Désolé, mais la décision a été prise soudainement. »

Puis l’expression de ma mère s’était instantanément transformée en un sourire béat et ravi.

« Aaa ! Maman est vraiment heureuse d’avoir autant de jolies filles ici ♡. Que faire ? ♪ Notre maison est devenue vraiment magnifique maintenant ! Ne sommes-nous pas comme quatre sœurs ici !? »

Oh, ne te mêle pas au groupe en douce comme ça, maman.

« Ah ! Si seulement je savais que tout le monde allait venir, je donnerais tout pour cuisiner quelque chose de sympa !!! C’est frustrant ! Nous n’avons que du curry aujourd’hui, vous savez !? Mais, je l’ai fait avec des portions pour deux jours, donc il n’y aura pas de problème même avec ce nombre de personnes ♪. Maman a fait du bon travail ★. »

Le visage de ma mère passait de la joie à la colère toutes les cinq secondes. Vraiment, les hauts et les bas des émotions de cette personne étaient effrayants.

D’autre part, mon père tremblait avec une expression pâle.

« Hi-Himekami-sama et, Yuugaoze-sama et, Koiwai-sama… si nous avons fait quelque chose de grossier par hasard… frisson frisson. »

Il était tellement acculé qu’il disait même « frisson » dans sa phrase. D’une certaine manière, je me sentais coupable.

Lizel-senpai avait souri d’un air amical afin de dissoudre la tension de mon père.

« Ne faites pas attention à nous. C’est nous qui devrions nous excuser de toujours nous imposer sans prévenir. Aujourd’hui, nous sommes de passage ici en tant qu’amies de votre fils à l’académie, il n’y a donc pas besoin de la moindre considération. »

« Non, c’est une petite maison, mais, s’il vous plaît, entrez. »

« C’est vrai ! Pas besoin d’être trop prévenant ! Aah, Reina-chan ! Tu es petite et mignonne comme toujours, je suis heureuse qu’on puisse se retrouver !!! Bon sang, je t’aime ♡ !! »

***

Partie 2

Lorsque Reina était entrée après avoir enlevé ses chaussures, maman l’avait soudainement prise dans ses bras. Reina avait ouvert de grands yeux de surprise, mais papa avait l’air encore plus surpris qu’elle. Ou plutôt, il était désemparé. Il était terrorisé.

« Mu — ! MUMMMMMMM !? QU’EST-CE QUE TU FAIS SI SOUDAINEMENT !? C’est impoli ! Soit un peu plus réservée ! »

Cependant, ma mère avait continué à serrer Reina dans ses bras et ne voulait pas la lâcher.

Eh bien, Reina aussi aurait esquivé si elle avait vraiment détesté ça, hein ?

« … Ah. »

Une larme avait coulé des yeux de Reina.

« Reina-chan ? »

Ma mère avait l’air dubitative tandis que le visage de papa n’était plus pâle, mais d’un blanc pur.

Quant à Reina elle-même, elle était restée silencieuse.

Elle était restée silencieuse tout en continuant à verser des larmes.

C’est… qu’est-ce qui se passe ?

Maman avait eu l’air un peu inquiète et avait demandé.

« Reina-chan, tu n’aimes pas être prise dans les bras ? »

Reina avait secoué la tête de gauche à droite de manière hésitante au lieu de répondre.

Maman avait gentiment tapoté le dos de Reina et avait dit avec une voix brillante.

« Ah, je dois finir de cuisiner le curry. Reina-chan, maman serait très heureuse si tu l’aides. »

Reina avait hoché la tête une fois.

« Alors, allons à la cuisine. Reina-chan, tu aimes le curry ? »

« … J’adore. »

Maman avait disparu dans la cuisine en serrant Reina dans ses bras.

« … Alors, papa va mettre les assiettes dans le salon. Après tout, le nombre de personnes a augmenté. Euh, où sont les chaises supplémentaires… ? »

Mon père était retourné dans le salon en disant cela.

Lizel-senpai avait vu son dos avant de me sourire gentiment.

« Comme je le pensais, ce sont vraiment les parents de Yuuto. »

« Ah… c’est honteux. »

« Il n’y a rien de honteux du tout. Ce sont des gens merveilleux. »

J’étais heureux de ces éloges, mais sont-ils vraiment si louables ?

Eh bien… j’étais curieux de savoir pourquoi Reina pleurait.

Mais, l’atmosphère m’avait fait hésiter à demander… J’avais eu l’impression qu’il valait mieux attendre que Reina décide d’en parler seule.

« Euh… alors, allons dans ma chambre. »

« Oui, excusez-nous. »

Nous avions monté les escaliers et étions entrés dans ma chambre au deuxième étage. Puis Lizel-senpai et Miyabi avaient commencé à vérifier l’état de la barrière de la maison. Il y avait une possibilité que ma maison soit attaquée après celle de Miyabi.

« Il n’y a rien d’étrange. Mais, juste au cas où, je vais encore augmenter la force de la barrière. »

Lizel-senpai avait mis à jour la sécurité de ma maison en utilisant la magie, comme si elle y était habituée.

« Tout va bien maintenant avec ça. Mais le fait de baisser sa garde est toujours interdit. »

« Merci beaucoup. Mais… bien qu’il soit important de solidifier notre défense, ne pouvons-nous pas lancer une attaque sur Ibiza de notre côté ? »

« Nous n’aurons probablement aucune chance de gagner même si nous le combattons maintenant. »

« … !? »

J’avais reçu un choc quand Senpai avait dit ça si facilement.

« Comme je le pensais, ce que Senpai a mentionné avant cela pour qu’Ibiza se retire était… »

« Oui. C’est un homme très vigilant, je pensais donc qu’il battrait en retraite si Reina et moi apparaissions à l’improviste parce qu’il ne pouvait pas prévoir le type de mesure que j’avais préparé. »

« C’est ainsi… et Senpai, quel genre de mesure avais-tu préparé à ce moment-là ? »

« Non ? Rien du tout. »

Miyabi s’était penchée en avant, surprise.

« Eh !? Alors, quand tu as mentionné la raison pour laquelle toi et Reina étiez en retard — c’était juste du bluff !? »

« Évidemment. »

Lizel-senpai avait répondu avec nonchalance. J’avais ressenti de l’admiration du fond du cœur pour son audace. Et puis, si à ce moment-là, Ibiza nous avait attaqués… J’avais eu des sueurs froides même si ce moment était déjà passé.

« Mais, j’ai deviné la magie unique d’Ibiza à un certain degré. Le plus probable est que c’est une sorte d’attaque mentale, comme un lavage de cerveau ou une hypnose. »

Miyabi s’était frappé la paume de sa main en réalisant la situation.

« Je vois ! C’est pour ça que Maki et Rebecca ont changé radicalement comme ça ! »

« Cependant, le cercle magique ou même la magie elle-même ne peuvent être vus. C’est gênant. »

La présence étrange qui ressemblait à un serpent que je sentais parfois… était-ce la présence du pouvoir de ce type ?

Mais, il y avait quelque chose d’un peu étrange si c’était le cas.

« Lizel-senpai. Quand j’ai fait face à Ibiza, on aurait dit qu’il essayait d’utiliser sa magie unique sur Miyabi plutôt que sur moi. »

Miyabi s’était penchée en avant et m’avait interrompu.

« N’est-ce pas parce qu’il me visait ? »

« Oui, mais, si la magie unique de ce type est le lavage de cerveau, je pense qu’il serait plus rapide de me laver le cerveau en premier parce que je me mettais sur son chemin. »

« Je vois… maintenant que tu dis ça, hmm… »

« En effet… dans ce cas, »

Les yeux de Lizel-senpai s’étaient rétrécis silencieusement.

« Il y a peut-être une raison pour laquelle il ne peut pas le faire. »

Si c’était le cas… !?

« Cela ne deviendra-t-il pas un indice pour vaincre Ibiza !? »

« Mais, ça a l’air difficile… est-ce que c’était juste accidentel parce que la condition n’était pas remplie, ou peut-être qu’il ne l’a pas fait juste à cause de son caprice… peut-être qu’il pensait juste qu’il n’avait pas besoin d’aller jusqu’à utiliser sa magie unique contre Yuuto qui est un humain. »

Certainement…

« Désolé. J’ai trop développé cette idée. »

« Non, je pense que ce que tu as dit est une possibilité probable. Il sera difficile d’enquêter avec assurance, mais quand Ibiza tentera à nouveau quelque chose, il pourrait alors laisser derrière lui une sorte d’indice. Gardons cela à l’esprit afin de ne pas le négliger à ce moment-là. »

Miyabi et moi avions hoché la tête.

« Si la magie unique d’Ibiza est l’attaque mentale, nous n’avons pas de contre-mesure efficace contre elle pour le moment. Pour l’instant, mettons de la distance avec lui et évitons autant que possible tout combat. Pendant ce temps, Yuuto continuera à s’entraîner. Tu dois augmenter la limite de ta quantité de mana et apprendre des magies puissantes. C’est ta priorité. »

« Puissante magie, hein… »

Ma prochaine étape serait la magie avancée de type feu, glace, et explosion. Elles auraient certainement un grand pouvoir, mais, feraient-elles quelque chose contre Ibiza ?

Cependant, Ibiza aussi utilisait sans problème la magie avancée du feu Fidezeonon. Avec la véritable identité de sa magie unique toujours entourée de mystère pour le moment, je devais au moins être capable d’être sur le même pied d’égalité que lui sur d’autres aspects.

Soudain, Miyabi avait levé son poing avec entrain.

« Alors ! Je vais aussi apprendre le mouvement ultime de la Maison Yuugaoze afin de l’avoir complètement, “supaa” !!! »

« Le mouvement ultime ? Quel pourrait-il être ? »

Miyabi avait ensuite expliqué avec sa façon de parler qui était pleine d’effets sonores. Lizel-senpai avait laissé échapper un soupir de déception après cela.

« C’est quoi cette réaction ? “Gaann” ! » (NdT : effet sonore d’un sentiment de découragement)

« Parce que tu ne connais pas son effet et aussi la façon de l’apprendre. Alors, que vas-tu faire ? »

« Euhhhh, c’est… gunununu. »

Miyabi avait gémi et elle s’était jetée sur le sol. Ta culotte est pleinement visible comme ça, tu sais ?

« Miyabi, tu es impudique. »

Naturellement, Lizel-senpai l’avait immédiatement critiquée.

Cependant, Miyabi était restée allongée comme un cadavre.

« Ahhhh… même si j’avais prévu de le maîtriser au camp d’entraînement des vacances d’été… mais maintenant, je ne peux plus y aller. »

« Qu’est-ce qui te prend si soudainement ? »

« Parce que, même si ce n’est pas aussi grave que Reina, maintenant ma famille aussi n’a plus la latitude de faire ça. »

Lizel-senpai avait poussé un long soupir.

« C’est pourquoi c’est moi qui vais payer les frais de voyage. Je l’ai déjà dit plusieurs fois. »

« Ah, c’est vrai… mais… »

Lizel-senpai avait regardé fixement Miyabi qui était toujours à terre.

« … Cependant, la condition est de vaincre Mitsuishi Ibiza avant cela. »

Miyabi avait soulevé son corps en un éclair.

« Tu dis… le vaincre ? »

« Je viens de dire que nous ne pouvons pas gagner, mais je n’ai pas dit que nous ne pourrons jamais gagner. »

« Je vois… oui, c’est ça. »

« Pour être honnête, il est peut-être impossible de reprendre ce qu’il a volé. Mais, on ne peut pas juste pleurer avant de s’endormir. Faisons-lui mal autant qu’il t’en a fait. »

« … D’accord ! »

La lumière était revenue dans les yeux de Miyabi.

Quelque chose comme ça, comment pourrais-je juste regarder tranquillement !

« Senpai ! Moi aussi, je vais le faire ! Je vais donner à ce bâtard d’Ibiza une leçon qu’il n’oubliera pas ! »

Miyabi avait levé les yeux vers moi avec joie.

« Yuuto… »

« Je suis impatiente de voir ça. C’est pourquoi, comme je viens de le dire, tu dois travailler dur afin d’augmenter la limite de ta quantité de mana et apprendre des magies puissantes. »

« … Oui. »

Par réflexe, j’avais voulu m’asseoir en posture seiza.

« Mis à part cela… »

Lizel-senpai avait regardé autour d’elle dans la pièce. Ses yeux s’étaient arrêtés sur ma bibliothèque.

« Je suis curieuse depuis la dernière fois que je suis venue ici. Il y a beaucoup de mangas dans ta bibliothèque, Yuuto, n’est-ce pas ? »

Uwah ! Elle l’a fait remarquer !

« O-Oui… en raison de l’influence de mes parents, j’aime particulièrement les histoires de héros depuis que je suis enfant. »

N’oublions pas non plus qu’il existe un grand nombre de mangas sur les belles filles.

« Hmmm… est-ce que tu idolâtres les héros ? »

« C’est…, cependant, je pense qu’il n’y a pas de garçon qui n’en idolâtre pas un… »

J’avais fixé une fois de plus les dos des paquets de mangas et de Blu-ray alignés dans la bibliothèque.

« Mais, après avoir grandi, j’ai aussi appris que le monde n’est pas divisé simplement entre le bien et le mal, et je pense que c’est enfantin, mais… »

« Mais ? »

Lizel-senpai m’avait encouragé à continuer avec un regard doux.

« Err… Je pense qu’ils sont juste idéalistes, comme je le pensais. Mais, un idéal… c’est devenu un idéal parce que quelqu’un pense que ce serait bien si seulement les choses étaient comme ça. C’est pourquoi c’est mieux si les choses deviennent comme l’idéal. »

« Même dans un monde où le bien et le mal ne sont pas clairement définis ? »

C’est — .

« … Oui. Comme prévu, j’idolâtre une existence qui est comme un héros. »

« Qu’est-ce que tu idolâtres le plus chez un héros ? »

« Le fait qu’ils sont forts, le fait qu’ils sont cool, il y a beaucoup de choses, mais… comme prévu, je pense que c’est parce qu’ils sont le symbole de la justice… »

« Symbole de la justice… »

Lizel-senpai avait répété ce que j’avais dit et s’était mise à réfléchir.

***

Partie 3

« Yuuto, quelle est ta justice selon toi ? »

Ma justice ?

Je n’y ai jamais réfléchi profondément.

Ces mots vagues, quel genre de tâche me confiaient-ils ?

« Je suis désolé. Jusqu’à présent, je n’y ai jamais vraiment réfléchi… »

« Je vois. »

Je me demande ce qu’était la justice.

S’agissait-il de vaincre le méchant ?

Alors, qu’est-ce que le mal ?

Dans le monde réel, le mal et le bien n’étaient le plus souvent qu’une simple question de désaccord sur les intérêts des deux parties.

C’est pourquoi les gens se considéraient comme des justiciers alors que l’autre côté était mauvais.

Mais, c’était différent de la justice idéale.

Comment me suis-je senti, à cette époque, quand j’étais un enfant ?

Mes sentiments à cette période que je ne pouvais pas bien exprimer avec des mots, si je devais le définir en mots alors — .

« Je pense… que c’est l’amour et… la confiance… »

« … L’amour et la confiance. »

Lizel-senpai avait répété mes mots.

« C’est — . »

Alors que Senpai était sur le point de me demander quelque chose,

« Le dîner est terminé ! Tout le monde, descendez manger ! »

La voix de maman avait appelé à ce moment-là depuis le premier étage.

C’est comme si j’étais soudainement ramené à la réalité.

Lizel-senpai avait souri gentiment.

« Allons-y. »

« J’ai attendu ! Dîner ~ dîner ♪. »

Miyabi avait également sauté sur ses pieds.

« E-Euh… d-d’accord. Descendons. »

D’une manière ou d’une autre, je… m’étais inconsciemment passionné sur le sujet et j’avais prononcé des mots embarrassants !

Embarrassant !

J’étais descendu dans le salon tout en étant troublé par la façon d’évacuer ce sentiment d’embarras.

Là, la table avait déjà quelques chaises supplémentaires qui avaient été apportées d’une autre pièce. En plus de cela, il y avait du riz au curry pour six personnes qui dégageait une bonne odeur.

« C’est une très bonne odeur… normalement, je n’aurai pas vraiment l’occasion de manger ça, donc je suis contente. »

« Uuu, je ne peux plus endurer ! Je veux manger rapidement ! »

Reina, qui portait un tablier, était arrivée avec un plateau contenant de l’eau et des légumes marinés. Son expression souriante avait complètement changé par rapport à avant.

« Les aliments ont tous été apportés avec ça, desu desu. »

« Merciu ♪, Reina-chan, toi aussi, assieds-toi. »

Maman était sortie de la cuisine et le dîner avait commencé après que chacun se soit assis sur sa chaise et ait dit « Itadakimasu. »

Même si c’était un curry normal comme d’habitude, le goût était un peu différent aujourd’hui. Peut-être avait-il meilleur goût parce qu’il était mangé avec tout le monde. C’était une sensation agréable.

Mais, quand Miyabi avait parlé du festival d’athlétisme,

« Eeh !? Je ne savais pas ça ! Tu es horrible Yuu-kun ! Je veux aussi aller regarder !! »

Maman avait commencé à piquer une colère. C’était vraiment troublant.

+++

Quelques jours plus tard, l’entraînement pour le festival d’athlétisme avait commencé.

Les cours de l’après-midi avaient été annulés. Tous les élèves de l’académie avaient été invités à enfiler leurs vêtements d’éducation physique et à répéter dans la cour de l’école pour l’événement à venir. Après cela, les élèves avaient eu le temps de s’entraîner librement.

J’avais terminé mon entraînement et j’avais inspecté la cour de récréation.

De l’autre côté du parcours, on commençait à construire des tribunes pour le public et d’autres choses du même genre. L’échelle était clairement différente du festival d’athlétisme d’une école secondaire normale.

« Les préparatifs sont assez poussés bien que ce soit une idée spontanée du directeur. »

J’avais parlé à Miyabi à côté de moi. Elle m’avait répondu avec une expression perplexe.

« Non non, cela se fait chaque année, tu sais ? C’est juste que l’annonce de l’événement qui est trop soudain cette fois. »

« Alors c’est comme ça… »

Comme je le pensais, ce directeur était vraiment négligent.

Mis à part ça, Miyabi et moi étions tous les deux en tenue d’éducation physique. C’est pourquoi je ne savais pas où regarder.

Il est peut-être trop tard pour le mentionner maintenant, mais la tenue d’éducation physique de fille de l’académie du roi du diable était…,

— En fait, des bloomers !!

Les fesses dodues étaient enveloppées dans un bloomer rouge serré. Lorsque j’avais levé le regard pour éviter de voir le bas du corps, les seins qui dépassaient telle des fusées étaient entrées dans mon champ de vision cette fois-ci.

Elle ne portait pas non plus de maillot en dessous, donc la chemise blanche élastique exposait généreusement les seins massifs de Miyabi.

« Hm ? Qu’est-ce qui ne va pas, Yuuto ? Ton visage est rouge. »

« R-Rien… plus important, comment est la maison de Lizel-senpai ? »

« Hm. C’est confortable ici. Mais… »

Bien sûr, sa propre maison lui semblerait bien mieux. Cependant…,

Miyabi avait fait un sourire éclatant.

« Non ! Comme prévu pour la maison Himekami ! C’est tout “étincelant étincelant” et “dojaaan” là-bas ! »

Nous en avions également discuté avec Lizel-senpai, mais à l’heure actuelle, le manoir et le territoire de la maison Yuugaoze appartenait entièrement à la maison Mitsuishi. Il était impossible de les reprendre.

Cependant, je voulais faire quelque chose à ce sujet. À ce rythme, c’était vraiment pitoyable pour Miyabi, Miyako-san, et tous ceux de la maison Yuugaoze.

« Yuuto, Miyabi. »

« Ah, Lizel-senpai !? »

Lizel-senpai courait dans la cour dans sa tenue d’éducation physique. Au fait, la couleur du bloomer de Senpai était bleue. Je m’étais demandé si chacun pouvait choisir sa propre couleur préférée ?

« Le regroupement a été décidé. »

Elle avait dit ça et avait montré un papier.

« Les classes A et C sont rouges, les classes B et D sont blanches. Les classes de tous les niveaux sont divisées en équipe rouge et blanche comme ceci. Cependant, les cartes des candidats au titre de Roi-Démon rejoindront l’équipe à laquelle leur candidat au titre de Roi-Démon respectif appartient. »

Et puis,

Équipe blanche Amoureux, Étoile, Chariot

Équipe rouge Jugement, Pendu, Diable

Le document expliquait cela.

« Lizel-senpai, cela signifie que tu es dans la même équipe blanche que moi ! »

« Oh ! Alors nous sommes tous ensemble ! » dit Miyabi.

« C’est vrai. Faisons de notre mieux ensemble, » dit Lizel-senpai.

« Oui ! »

Merde, pour une raison inconnue, ce festival athlétique semblait soudainement amusant !

« C’est ça, faites de votre mieux. Après tout, moi aussi, je suis dans la même équipe ! ★. »

─ Cette voix,

Quand je m’étais retourné, Hoshigaoka Stella se tenait là dans sa tenue de sport.

De plus, elle portait un bloomer blanc.

Pour couronner le tout, la longueur de sa chemise était étrangement courte. Son nombril était exposé. Ses fans ne baveraient-ils pas en la voyant comme ça ?

Ou plutôt, cette apparence volerait même le regard de ceux qui n’étaient pas ses fans.

« Oh, mon Dieu, Lizel ! On dirait que ton candidat roi-démon est complètement envoûté par mon charme au lieu du tien. Est-ce que ça va ? »

Quand je m’étais retourné, Lizel-senpai avait les yeux rivés sur moi.

« Tu te trompes, Lizel-senpai ! Je suis — . »

Senpai était passée devant moi comme si elle n’avait pas entendu mon excuse. Elle s’était tenue devant Stella.

« Stella. Viens-tu encore te mêler de nos affaires ? »

« Il semble que vous soyez en querelle avec Ibiza, n’est-ce pas ? Avez-vous besoin d’aide ? »

« Ce n’est pas tes affaires. »

« C’est froid. Au moins, amusons-nous ensemble au festival d’athlétisme. En tant que coéquipier, il se peut que je doive parfois demander ta coopération, Lizel. »

« Moi… ? Pour quoi faire ? »

« C’est toujours un secret ★. »

Elle avait fait un clin d’œil et avait souri gentiment. On aurait dit que des étoiles s’étaient envolées de son clin d’œil. C’était un visage souriant qui ferait tomber n’importe quel homme amoureux d’elle.

« Plus important encore, Yuuto, ce serait mieux si tu gardais les yeux ouverts, tu sais ? Les élèves prometteurs seront après tout immédiatement happés par d’autres candidats au titre de Roi-Démon. »

 

 

« Garder les yeux ouverts… ? »

Quand j’avais regardé de nouveau dans la cour de l’école, il y avait beaucoup d’élèves qui s’entraînaient dur pour toutes sortes de concours.

Des élèves qui couraient sur la piste, ou qui faisaient du saut en longueur, du saut en hauteur, ou encore deux élèves qui formaient une paire et échangeaient de la magie entre eux. Il y avait aussi des élèves qui se battaient contre des monstres factices — attendez, hein ?

« Pourquoi se battent-ils ? N’est-ce pas un entraînement pour le festival d’athlétisme ? »

Lizel-senpai s’était tournée vers moi.

« Le festival athlétique de l’académie du Roi-Démon est fondamentalement similaire au festival athlétique des humains. Mais, il y a des éléments de magie et de combat incorporés dans les matchs. Par exemple, vous ne courrez pas seulement normalement dans le relais, vous pouvez aussi y utiliser la magie. Dans la course d’obstacles, il n’y aura pas de haies, mais des monstres factices seront placés pour faire office d’obstacles. C’est quelque chose comme ça. »

« Je vois… comme prévu de la part de l’académie du Roi-Démon. Même ainsi, tout le monde est vraiment enthousiaste. »

Stella m’avait regardé avec des yeux qui semblaient vouloir dire : « Pourquoi dis-tu l’évidence ? ».

« Bien sûr qu’ils le font. Après tout, le festival d’athlétisme est une bonne occasion d’attirer l’attention des candidats au titre de Roi-Démon. C’est un endroit pour se montrer pour les étudiants qui n’a pas encore été choisi comme carte. »

Une carte, hein… le directeur avait certainement aussi dit que le type de cartes que nous pourrions rassembler serait essentiel pour la Guerre du Roi-Démon. Les étudiants qui n’étaient pas des candidats au titre de Roi-Démon voudraient devenir une carte de candidat fort.

À une certaine distance de nous, une fille aux cheveux blonds et à la peau brune était entourée de plusieurs étudiants.

« Neith Carnac-sama ! Je suis doué pour la magie des flammes ! Je vous serai sûrement utile ! S’il vous plaît, faites de moi votre carte !!! »

« S’il vous plaît, utilisez-moi plutôt que quelqu’un comme ça ! Ma compétence spéciale est le mouvement à grande vitesse ! Avec cette compétence, je peux même être utile dans votre vie quotidienne ! Vous pouvez même m’utiliser comme votre serviteur pour les tâches subalternes !! »

Neith elle-même était accablée par la pression des élèves qui voulaient être ses cartes. Elle reculait en larmes.

« Tout le monde… calmez-vous. Plutôt que de choisir quelqu’un comme moi, les autres candidats sont… »

« Non ! Neith-sama est merveilleuse ! Votre force cachée ! Et puis par-dessus tout, votre gentillesse ! »

« Auuuu… »

La candidate au titre de Roi-Démon semblait sur le point d’éclater en sanglots. C’était un peu pitoyable de la regarder, mais ce n’était pas comme si elle était brutalisée. Il serait grossier de mettre mon nez là-dedans.

« Neith est étonnamment populaire. »

Quand j’avais dit ça, Stella m’avait regardé fixement, comme si je l’avais malmenée.

« Haa ? Es-tu en train de dire que Neith est plus populaire que moi ? »

« Non non ! Ce n’est pas ça. Personne ne dit rien de tel. »

Comme prévu de la part d’une célébrité. Elle était sensible au sujet de la popularité.

Même ainsi, son visage en colère était effrayant. Parlons d’autre chose pour la distraire.

« Euh… y a-t-il un étudiant qui a attiré ton attention, Stella ? »

« Moi ? Pas question. Il n’y a personne ici que je vais approcher de mon propre chef. »

Elle avait dit ça en tournant son regard vers Lizel-senpai.

***

Partie 4

« Eh bien, il y a cependant une exception ★. »

Lizel-senpai avait soupiré d’agacement.

« Stella. Je te l’ai dit plusieurs fois, je — . »

« C’est une bonne nouvelle pour nous que Lizel n’est pas devenue une candidate au titre de Roi-Démon. Après tout, c’est comme si la classe de carte la plus forte tombait soudainement du ciel. Bien sûr, tout le monde voudra avoir quelque chose comme ça. Pas vrai ? »

Lizel-senpai avait soupiré une fois de plus en signe de résignation. Stella avait gloussé triomphalement en voyant cela.

« Eh bien ★. En mettant cela de côté… voyons voir, en parlant de recommandation… »

Stella avait fixé les étudiants, cherchant une personne en particulier, puis…

« UOOOO !!! »

Il y avait un homme qui courait alors eu dans cette direction en criant. Alors qu’il s’approchait… J’avais eu le sentiment d’avoir mal interprété l’échelle de sa taille. C’était juste à quel point ce gars était énorme.

« Stella-sama, candidate au titre de Roi-Démon de l’Étoile !!! Je suis le fameux Gigara Albert de la classe 2-F ! C’est un grand honneur de faire votre connaissanceee !! »

Il était vraiment énorme. Sa taille dépassait largement les deux mètres. Et sa largeur était également importante. Son cou était plus épais que sa tête. Les muscles de tout son corps étaient absurdement développés. Ils étaient comme de la pierre. Et puis sur sa tête, il y avait deux choses qui ressemblaient à des cornes coupées en leur milieu.

Il ne ressemblait pas à un diable normal, mais il n’était pas non plus un monstre.

Je l’avais regardé en me demandant qui était cette personne, puis Lizel-senpai m’avait murmuré à l’oreille à son sujet.

« C’est aussi un démon. Mais il n’est pas un diable de sang pur comme nous, mais un diable de sang mêlé. »

« Sang, mêlé ? »

« Oui. Les capacités sont transmises entre les démons en fonction de leur sang. En croisant des lignées familiales fortes, un diable encore plus puissant naîtra. C’est pourquoi le fossé entre les démons de faible capacité et ceux de haute capacité se creuse continuellement. Et puis l’idée qui est apparue à cause de cela est de mélanger ça avec le sang de monstre. »

Cela signifiait-il que ce grand homme imposant avait le sang d’un monstre mélangé en lui ?

« Il est sûrement le descendant d’une famille qui a recueilli du sang d’ogre ou de monstre de type géant. »

Je vois… certainement, son nez plat et ses oreilles légèrement pointues, et ses crocs saillants donnaient ce genre d’indication. De plus, il y avait ces restes de cornes coupées.

« Tout d’abord, jetez un coup d’œil à ma force ! »

Gigara avait fait surgir sa force à travers tout son corps.

Le haut de son corps s’était gonflé et sa chemise d’éducation physique de taille extralarge s’était déchirée.

Une formule magique courait sur la surface de ses muscles saillants.

« Sang de fer adamantin !! »

Il leva son poing et frappa le sol.

Un tremblement parcourut le sol en cet instant et la terre trembla de façon tonitruante.

Le bras de Gigara qui était plus épais qu’un torse humain s’enfonça dans le sol et des fissures se propagèrent —,

Et puis le sol explosa.

« UWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !? »

Le sol de la cour de l’école s’était transformé en fragments qui avaient tourbillonné tout autour de nous. Et puis une violente explosion s’était propagée. J’avais l’impression que mon corps allait être emporté par elle.

Après que l’onde de choc se soit répandue, il y eut une explosion.

Qu’est-ce que c’est que ça… ?

Dans la pluie de fragments de sol, un cratère s’était formé. C’était comme le site d’une explosion souterraine ou de la chute d’un météore.

« Qu’est-ce que vous en pensez ? C’est le pouvoir de ma magie de sang, le Sang de fer, qui a été transmis dans ma famille ! De plus, mon corps robuste ne vacille même pas face à n’importe quelle attaque ! Et ce n’est pas seulement contre les attaques physiques. Même ma défense contre la magie est parfaite ! Je vais servir de bouclier à Stella-sama !! »

Gigara avait montré ses muscles pour séduire Stella, mais cela n’avait pas semblé faire grande impression sur elle.

« Ah ! Je suis désolée, mais vous ne semblez pas vraiment correspondre à mes préférences. Que diriez-vous d’essayer avec un autre candidat ? »

« Je… c’est ainsi… »

Les épaules de Gigara étaient tombées en signe de découragement. Puis son regard s’était dirigé vers moi.

Stella avait dit ça, mais son pouvoir était vraiment incroyable. C’est peut-être bien de le prendre en considération — c’est ce que je pensais, mais.

« Quoi, tu es celui des amoureux, hein. »

« Hein ? »

Il m’avait regardé avec du mépris dans les yeux, puis il avait craché des mots alors qu’il me regardait vraiment de haut.

« Je n’ai rien à faire avec celui des Amoureux, un individu tout chétif. Encore moins avec un simple humain… »

« Qu… »

Alors que j’étais sur le point de répliquer, un autre nouveau venu m’avait interrompu.

« Hoshigaoka Stella-sama ! Dans ce cas, que diriez-vous de Myaa, mya ? »

Myaa ?

Cette étudiante avait des oreilles et une queue de chat.

La fille aux oreilles de chat !? Était-elle réelle !?

Cette fille avait des cheveux bruns avec des rayures de couleurs blanches mélangées. Si un chat tigré orange était transformé en humain, il ressemblerait à cette fille. Son bloomer était de petite taille avec un motif rayé comme un bikini. On aurait dit que ses fesses étaient à moitié exposées pour que sa queue puisse s’étirer.

« Le nom de Myaa est Nekobe Myaa, mya. Myaa a hérité du sang du tigre du tonnerre Mya. La magie de la foudre, les coups de poing et le fait d’être une personne qui cherche l’attention sont les mouvements caractéristiques de Myaa, mya. »

mouvements caractéristiques ?

Je pensais que Stella allait sûrement la refuser catégoriquement, et pourtant elle croisa les bras et gémit.

« Hmm… bien, tu es mignonne, je suppose que c’est bon. »

Est-ce ton critère standard !?

« Viens à l’audition de la semaine prochaine. Si tu réussis, je te mentionnerai lors de la prochaine élection générale. Si tu peux entrer dans le classement, alors je ferai de toi ma carte. »

« Uwaaai ! Myaa fera de son mieux, mya !!! »

« … Audition ? Élection générale ? »

Je n’avais pas du tout compris de quoi Stella parlait.

« Ah, je n’accorde pas vraiment d’importance à la force au combat. Ce qui est important pour moi, c’est de savoir s’ils peuvent être un membre qui anime ma scène ou non. »

« C’est vrai, mya ! Être capable de devenir la carte de Stella-sama signifie devenir une étoile, mya ! »

C’est donc totalement un groupe d’idoles, n’est-ce pas ?

« Est-ce… bien comme ça ? »

« Ahaha, c’est bon, c’est bon. Après tout, juste moi, c’est déjà suffisant pour le combat ★. »

Ses beaux yeux brillaient comme des étoiles.

Lizel-senpai avait traité Stella de monstre. Je n’avais toujours pas vu sa vraie force de mes propres yeux. Peut-être pourrais-je en avoir un aperçu lors de ce festival d’athlétisme.

L’énorme corps de Gigara avait tremblé et il s’était approché de Stella une fois de plus.

« Si c’est pour divertir le public, pourquoi ne pas m’utiliser moi aussi comme une star de l’action !? »

« Ah, c’est bien pourquoi je dis que je n’ai pas besoin d’un type au sang chaud. Ou plutôt, les hommes ne sont pas bons. »

« Dans ce cas, toi, que dirais-tu de devenir ma carte !? »

Cette voix !?

Celui qui était intervenu était un homme au sourire frivole avec Maki et Rebecca accrochés à sa gauche et à sa droite.

─ Mitsuishi Ibiza !!!

« T-Tu es le candidat au titre de Roi-Démon du Diable… »

Le visage de Gigara tressaillait alors qu’il recevait l’invitation d’un candidat au titre de Roi-Démon qui était un vrai démon.

« Yep yep yep ! Tu cherches à devenir une carte n’est-ce pas ! Bon timing, je suis actuellement à la recherche d’un type avec de la force comme toi ! »

Mais Gigara reculait de peur devant Ibiza. Gigara, qui montrait toute sa puissance, tremblait violemment et avait le visage pâle.

« Je, je ne suis pas digne de devenir la carte d’Ibiza-sama… »

« Rien de tel ! Ça va être bien, je te le dis ! »

« Ce — … cependant, c’est… pardonnez mon impolitesse… J’ai entendu dire que, beaucoup de cartes d’Ibiza, on n’a plus jamais entendu parler d’elles… »

« Hmm, c’est juste une coïncidence, tu sais ? Une malheureuse coïncidence ! Mais ça va aller si c’est toi ! »

Mais Gigara avait l’air de vouloir s’enfuir même maintenant. En le regardant, j’avais compris que même les autres élèves avaient peur d’Ibiza.

Cependant, on n’a plus jamais entendu parler d’elles… qu’est-ce qu’il voulait dire par là ?

Ibiza avait brossé ses cheveux de devant avec agacement.

« Ah, ça tombe bien aussi. Je viens de récupérer une place… alors, faisons ça. »

C’est à ce moment que j’avais vu que ses yeux brillaient en rouge.

C’était une sensation comme s’il y avait un serpent qui glissait dans le coin. Mon dos était devenu froid et j’avais frissonné.

L’instant d’après, le visage de Gigara s’était transformé en un large sourire.

« Oui !! C’est vraiment un grand honneur ! S’il vous plaît, permettez-moi de devenir la carte d’Ibiza-sama, quoi qu’il arrive ! »

« Qu… »

Ce changement radical m’avait rendu instantanément sans voix.

Ne me dites pas que ce type… a été touché par la magie unique d’Ibiza à l’instant !?

Mais l’étrangeté ne s’était pas arrêtée là.

Maki, qui était à la droite d’Ibiza, regardait autour d’elle d’un air perplexe. Très vite, son visage avait pâli d’inquiétude, puis de terreur.

« E-Eh ? … Je suis… »

Ibiza avait retiré sa main des épaules de Maki.

« On dirait que ton remplaçant vient aussi d’arriver. C’est dommage, mais vis bien la suite ! »

« Eh, eh ? Euh, attends un — . »

Une tache noire s’était répandue sous les pieds de Maki à ce moment-là. De l’obscurité qui ressemblait aux ténèbres de l’enfer ouvrant sa bouche, des bras étranges s’étaient tendus et avaient attrapé les chevilles de Maki.

« Non, ça — . »

Son visage était crispé par la peur. Puis, l’instant d’après, Maki avait disparu dans l’obscurité.

Elle avait été instantanément happée.

La tache qui ressemblait à de la boue noire avait rapidement diminué de taille et avait disparu.

« À l’instant… qu’est-ce que c’est ? »

Miyabi s’était mordu la lèvre et avait marmonné avec une voix pleine de ressentiment.

« C’est… un retour en force dans le monde des diables. »

« Dans le monde des diables ? »

Stella et Lizel-senpai fixaient également l’endroit où Maki avait disparu avec une expression sinistre.

« De plus, ce n’était pas un retour normal. Cette fille, a-t-elle fait quelque chose de mal ? »

« Oui. C’est comme un traitement pour les criminels. »

Miyabi avait serré le poing en signe de frustration.

« Elle a été vendue comme esclave… l’échéance est arrivée et elle a été emmenée de force… »

La voix insouciante d’Ibiza qui ne lisait pas du tout l’ambiance avait résonné.

***

Partie 5

« Maintenant, Gigara ! Essaie de tordre le cou de ce candidat aux Amoureux ! Montre-moi ta force ! Montre à cette Yuugaoze Miyabi avec ça qu’elle n’est pas de taille contre toi avec une attaque physique !! »

« Ce type… — »

Les dents de Miyabi grincèrent.

Elle était sur le point de se précipiter, mais j’avais retenu son épaule.

« Miyabi, c’est moi qui ai été défié. »

« Mais… »

« Miyabi, retiens-toi. »

Lizel-senpai avait réprimandé Miyabi. Ses épaules étaient tombées en signe de découragement.

« Ne t’inquiète pas, Miyabi. Je vais montrer notre force à Ibiza. »

« Oh ! Joli ! C’est génial ! J’ai vraiment envie de voir ça, la force sérieuse d’un humain ! »

Ibiza avait interrompu ce qui lui plaisait. Je l’avais montré du doigt.

« Ibiza ! Je ne sais pas quel genre de magie unique tu as, mais ta méthode qui consiste à ignorer la volonté des autres et à les contrôler est impardonnable ! Je te vaincrai à coup sûr un jour ! »

« Oups, c’est reparti ! Ce n’est pas du tout ça, non. »

« Quoi ? »

« Je ne les ai jamais forcés, même une seule fois, à faire quoi que ce soit. Qu’il s’agisse de Maki ou de Rebecca, et même de ce Gigara, chacun travaille pour moi en fonction de ses propres désirs. Pourquoi penses-tu que c’est le cas ? »

Leur propre souhait… a-t-il dit ?

Stupide. C’était impossible que ce soit vrai. Ne te laisse pas t’égarer.

« Si tu ne comprends pas, je vais te le dire. La raison pour laquelle ils le font… c’est l’amour. »

« … L’amour ? »

« Ouaip ! C’est l’amour ! Ce monde fonctionne avec de l’amour ! Merveilleux ! »

« Dis… tu ça sérieusement ? »

« Évidemment ! Parce que tout le monde m’aime totalement, c’est pourquoi ils vont jusqu’à se dévouer entièrement pour moi. C’est pourquoi j’aime aussi tout le monde ! Attends, assez parlé. Montre-le-moi vite ! La force sérieuse de l’humain ! »

Pendant combien de temps a-t-il l’intention de me dire ces conneries… ?

C’était irritant. Cependant, ce n’était pas lui mon adversaire en ce moment.

J’avais fait un pas en avant et m’étais tenu devant Gigara.

En le regardant de si près, il semblait encore plus grand. Comment dire, la taille de son corps qui occupait l’espace était absurde. Je pensais que même un ours ne serait pas aussi grand.

J’avais parlé à l’Arcana accroché à mon cou.

« Ce type est fort jusqu’à quel point ? »

{Analyse… niveau de menace 5. Une prudence adéquate est nécessaire.}

Je vois. Donc il était plus fort que Haïda, mais il était encore bien plus faible comparé à Aspite.

{Conseil. Hypothèse selon laquelle son attaque physique et sa défense sont extrêmement élevées. Recommande l’attaque magique à distance.}

« Roger. Merci beaucoup, les amoureux. »

« Qu’est-ce que tu chuchotes à toi-même ! Meurs avec une seule de mes attaques ! »

Gigara avait attaqué avec son poing semblable à un rocher.

« Barricade ! »

J’avais déployé une magie défensive et bloqué le poing de Gigara. Cependant — .

« Uoh !? »

Soudain, j’avais été frappé par un impact qui m’avait fait voler. Mon corps avait flotté dans l’air et j’avais été poussé jusqu’à plusieurs mètres en arrière.

 

 

J’avais atterri en faisant toujours face à l’avant et j’avais réussi à me maintenir debout. J’avais regardé vers Gigara.

Une force de bras incroyable… J’avais été envoyé voler malgré ma Barricade !

« Fuhahahahah ! Combien de temps peux-tu tenir avec ce genre de bouclier !? »

Gigara s’était avancé lentement vers moi avec un sourire audacieux.

C’était exactement comme la recommandation de l’Arcana, je devrais me concentrer sur l’attaque à longue portée avec la magie contre ce type.

J’avais construit une formule magique et j’avais déplacé ma main droite vers Gigara.

Gigara s’était arrêté de marcher et avait souri en voyant le cercle magique flottant.

« Magique, hein, vas-y ! Je vais les frapper en retour ! Sang de fer ! »

Il croisa ses bras devant sa poitrine et fit circuler le mana dans tous les muscles de son corps. C’était un art martial légèrement différent du mien et de celui de Miyabi.

Je vois.

Le corps même de ce type était son arme.

Il était impossible de produire une telle puissance d’attaque avec sa seule force musculaire pure. Cette puissance venait de la magie.

La formule magique était gravée sur son corps. Il y avait fait circuler du mana et avait généré cette force massive.

« Fizard ! »

Une flamme avait traversé mon cercle magique.

Cette flamme était plus puissante que lorsque j’avais combattu Aspite. Elle avait frappé Gigara de plein fouet.

Cependant, Gigara avait encaissé cette flamme brûlante de la magie intermédiaire sans déployer de magie défensive au préalable.

« Fuhahahahahaha ! Tu vois maintenant la formule magique transmise par mon ancêtre et qui est gravée sur mon corps !!! »

« Merde ! Alors que dis-tu de ça !? »

Cette fois, j’avais utilisé une magie de glace intermédiaire.

« Blizzaia !!! »

L’air froid qui avait surgi avait gelé le corps de Gigara.

La glace s’était rapidement répandue et avait emprisonné Gigara dans un épais mur de glace.

« Bon ! Je l’ai fait — . »

« NUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! »

La glace avait été brisée en morceaux.

« Quoi ? »

De la vapeur s’élevait du corps de Gigara comme s’il était fait de lave. Il souriait en ce moment.

Il avait brisé la glace tout en laissant sortir un cri démontrant sa combativité… quelle puissance étonnante !

Gigara avait fièrement balayé la glace collée sur son corps.

« Hmph, au final, c’est le mieux que tu puisses faire. Ton groupe d’amoureux n’a que Himekami Lizel au mieux s’il y a quelqu’un qui vaut la peine d’être combattu ! »

« Quoi !? Certes, Lizel-senpai est incroyable ! Mais, Miyabi et Reina sont aussi incroyables ! Tout le monde est une excellente carte ! »

Gigara avait littéralement ri en se tenant le ventre.

« Es-tu aveugle ? Je ne connais personne qui s’appelle Reina ! Mais cette Miyabi est cette Yuugaoze là-bas, n’est-ce pas ? J’ai entendu dire que ses notes sont au dernier rang et que sa capacité de traitement de la magie est également faible. »

Miyabi avait également eu le sang qui lui montait à la tête et avait répliqué par réflexe.

« Tu n’as pas le droit de me dire une chose pareille ! »

« J’ai entendu dire que ton seul point fort était le combat à mains nues. Alors, veux-tu essayer de te mesurer à moi ? »

« Uu… »

« Il n’y a aucune chance que tu puisses le faire. Mon corps a été construit génération après génération pour le combat à mains nues. Avec ce corps sans pouvoir, la différence entre nos forces est comme le ciel et la terre même si tu utilises la même magie que moi. »

Ce type, il pensait qu’il allait gagner à coup sûr et il avait ouvert sa gueule comme bon lui semblait !

« Ou peut-être vas-tu utiliser ton atout : la magie de la lignée de sang de la Maison Yuugaoze ? Alors, essayons de la comparer avec mon Sang de Fer, lequel est le plus fort. Essaie. »

« C’est… »

Miyabi n’avait toujours pas appris cette magie. Elle ne pouvait pas le montrer même si elle le voulait.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Ne me dis pas que tu ne peux pas le montrer !? Tu devrais pouvoir le faire si tu as hérité du sang ! Tu as dépassé le stade de l’incompétence si tu ne peux même pas le faire ! Es-tu vraiment la fille d’un noble !? »

Miyabi n’avait pas trouvé d’exutoire pour évacuer sa frustration et avait serré les dents. Des larmes se formaient dans ses yeux.

— Miyabi.

Miyabi avait baissé les yeux. Une seule goutte de larme était tombée sur le sol en dessous d’elle.

« … Pourquoi dois-je écouter ce genre de type, qui me dit toutes ces choses… ? »

Miyabi pleurait, ses épaules tremblaient.

« Merde… si seulement j’étais plus intelligente, et plus forte… »

Gigara avait ri encore plus fort, de bonne humeur, en voyant cela.

« Fuhahahahaha ! Tu pleures ? Quel spectacle honteux ! Hahahahahaha !!! »

Ce bâtard !

« Yuuto. »

« Senpai… »

Quand je m’étais retourné, j’avais trouvé Lizel-senpai en train de me fixer. Elle n’avait pas d’expression, mais la fureur brûlait clairement dans ses yeux.

Mais, ce n’était que pour un moment.

Quand j’avais cligné des yeux, son expression s’était transformée en un sourire calme. Elle avait l’air terriblement calme.

« Tu peux y aller à fond. »

« … Compris. »

J’avais également laissé échapper un soupir et souri calmement tout en gardant la même flamme de fureur.

« Mais avant cela. »

Je m’étais approché de Lizel-senpai et j’avais touché sa poitrine avec désinvolture.

« C’est peut-être inutile, mais, au cas où, je veux d’abord me réapprovisionner. »

Le mana noble et de haute qualité de Lizel-senpai avait coulé dans ma paume.

Senpai avait eu l’air un peu surprise, mais elle avait immédiatement souri.

« Tu es fort au moment crucial, n’est-ce pas ? Même si tu as eu beaucoup de mal à l’entraînement. »

« Senpai est celle qui m’a appris à l’instant à me calmer et à penser avec quiétude. Et aussi — . »

« À maintenir ta tension et ta concentration. »

Lizel-senpai avait dit ça avant de sauter en arrière. Je m’étais également jeté loin et j’avais roulé sur le côté.

Le poing de Gigara s’était enfoncé à l’endroit où je me tenais jusqu’à présent.

« T-Toi bâtarddd ! Hi-Himekami Lizel, s-seins… toi !? Tu touches —, comme si c’était à toi —, TU AS DES NEFS POUR FAIRE ÇA !! »

Gigara avait grincé des dents, son visage devenant profondément rouge.

« Impardonnable ! Je vais te tuer et les frotter moi-même ! »

« C’est impossible pour toi. »

J’avais fixé le visage en larmes de Miyabi.

« Je vais t’envoyer voler avec la technique que Miyabi m’a enseignée ! »

« Yuuto… ? »

J’avais activé Blindage, Maximiser, et Chevaucher en parallèle.

Gigara avait semblé sentir ma magie et il avait incliné la tête.

« Hein ? Ce sont pourtant des magies de base… alors qu’est-ce que tu vas faire avec ça ? »

« C’est la technique de Miyabi. Je vais te vaincre avec. »

Gigara s’était raidi. Et puis,

« BUWAAHAHAHAHAHAHHHAHAHAHAHA !!! Tu appelles ça une technique !? C’est juste la base de la base ! Es-tu heureux avec quelque chose comme ça !? Comme je le pensais, tu es incroyable, toi, des amoureux !!! WAHAHAHAHAHA !! »

Mes sentiments pour Miyabi avaient surgi à l’intérieur de moi.

L’inquiétude qu’elle avait.

Son cœur blessé.

Le dur destin qu’elle portait.

Nous y voilà, Arcana des amoureux.

 

— Amoureux infinis !!!

 

Mes sentiments pour Miyabi avaient été convertis en mana.

Cette quantité de mana dépassait de loin ma capacité de mana normal. Cet immense mana coula dans les formules magiques de base.

« Qu… quoi ? Ce mana… »

Le visage de Gigara s’était convulsé et il eut des sueurs froides.

« Espèce de salaud — . »

Il n’y avait pas besoin de mentionner ce qui s’était passé après ça.

Le sol où mes pieds avaient été posés avant ça avait explosé et mon corps avait volé devant Gigara en un instant.

***

Partie 6

Gigara semblait ne pas bouger à mes yeux.

Face à ça, mon poing qui était durci jusqu’à la dureté maximale avait foncé dans son estomac complètement sans défense.

Mon bras s’était enfoncé dans le corps de Gigara qui était renforcé par le sang de fer.

Le corps de Gigara qui pouvait tout repousser se fissura.

Sa peau se déchira, ses vaisseaux sanguins furent sectionnés, et ses fibres musculaires furent brisées.

Mais, Gigara n’avait même pas eu le temps de remarquer ces faits.

Le corps de Gigara avait volé droit à trente centimètres au-dessus de la cour de l’école. L’obus de canon fait de chair avait traversé la cour de récréation et s’était écrasé sur le bâtiment de l’école.

« … Ga »

Mais, il n’avait toujours pas réalisé ce qui lui était arrivé, même maintenant.

Les yeux de Gigara s’étaient retournés et il avait perdu toute conscience. Il était collé au mur comme s’il était crucifié.

Il réalisera qu’il avait perdu quand il se réveillera à l’hôpital.

Et puis, le candidat au titre de Roi-Démon qui devrait être le maître de ce Gigara —,

« Ooo, fantastique !! C’est vraiment génial ! Oui, wahoo, c’était super !!! Merci beaucoup d’avoir montré des trucs aussi intéressants !!! Oh mec ! Ça valait le coup de faire de ce type un sacrifice. »

Ce bâtard ! Combien de fois il va rire de moi !

« Ibiza ! »

« Oups, effrayant, effrayant. Ne nous disputons pas, ouais. En ce moment, c’est une répétition pour le festival d’athlétisme. En tant que candidat au titre de Roi-Démon des Amoureux, tu dois réfléchir au moment et au lieu appropriés pour faire la guerre du Roi-Démon. Pas vrai ? »

Ibiza avait souri avec délectation puis il avait regardé alternativement Lizel-senpai et moi.

« De toute façon, je n’ai pas prévu de faire autre chose tant que le festival d’athlétisme n’est pas terminé ! Non, sérieusement ! Tout à fait sérieusement. »

Lizel-senpai avait lancé un regard d’avertissement à Ibiza.

« Puis-je considérer cela comme un pacte officiel entre deux candidats au titre de Roi-Démon ? »

« C’est bon, c’est bon, bon alors ! À plus ! »

Il avait placé sa main autour des épaules de Rebecca et était parti.

« Ce salaud… »

Merde, cette colère n’est toujours pas retombée. En plus…,

J’avais regardé fixement le sol où Maki avait disparu. Il n’y avait aucune tache noire ni aucune trace de Maki.

« Il semble qu’Ibiza soit venu enquêter sur les cartes que nous avons dans notre manche. »

Lizel-senpai avait croisé les bras et avait fixé le dos d’Ibiza.

« Oui… mais, nous avons nous-mêmes obtenu quelques indices. »

Juste avant que Maki ne disparaisse. Elle avait l’air perplexe, comme si elle s’était réveillée d’un rêve. C’était probablement le moment où elle avait été libérée de la magie unique d’Ibiza.

Pourquoi Ibiza l’avait-elle libérée à ce moment-là ?

Et en même temps, Gigara avait juré sa loyauté à Ibiza. Comme Maki avant son retour à la raison.

« Peut-être y a-t-il une limite au nombre de personnes qu’il peut contrôler… »

« Cette possibilité est élevée. »

J’avais regardé une fois de plus le sol dans lequel Maki avait disparu.

« Bon sang… si seulement elle n’avait pas été entraînée dans le monde des démons, nous pourrions lui demander plus de détails… »

« Nous pourrions être en mesure d’entendre quelque chose de cela. »

Lizel-senpai avait pointé du doigt Gigara qui était enterré dans le mur.

« Mais… c’est seulement s’il se réveille à nouveau. »

… Ah.

Je n’avais pas pensé à ça avant ça !

« … Je suis désolé. J’en ai trop fait. »

« C’est bon. Plus important encore. Miyabi, est-ce que tu vas bien ? »

Lizel-senpai avait posé sa main sur le soldat de Miyabi avec gentillesse.

« Oui. Je vais bien. Yuuto… désolée. À cause de moi… »

Miyabi avait continué à regarder vers le bas et avait marmonné avec une voix qui ressemblait au bourdonnement d’une mouche.

« Tu n’as pas du tout besoin de t’excuser. »

Pendant que je réfléchissais à quoi dire pour la consoler,

« Heee, vous faites toujours ce genre de choses ? »

Stella nous avait alors interrompus, alors qu’elle avait l’air immensément curieuse. Ses yeux brillaient comme des étoiles.

« Eh, non… tout à l’heure, c’est parce que c’est l’autre côté qui a commencé — . »

« Pas ça, je parle de l’acte érotique. Quand tu as soudainement massé la poitrine de Lizel. »

« … »

Aah !?

En y réfléchissant, presque tous les étudiants étaient réunis ici !

Lizel-senpai et moi étions gênés, mais il était déjà trop tard. Nous avions terminé le reste de la répétition en rougissant tout le temps.

+++

Le lendemain, j’avais fini par être appelé au bureau du directeur.

La seule raison pour laquelle j’avais été convoqué, c’est que j’avais envoyé Gigara voler lors de l’entraînement du festival d’athlétisme hier…

Après cela, Gigara avait été hospitalisé. Il avait été transporté à l’hôpital réservé aux diables du monde humain. Il semblerait que sa vie ne soit pas en danger, mais apparemment il ne pourrait recevoir aucun visiteur pour le moment.

Nous n’avions donc pas pu lui demander d’informations sur la magie unique d’Ibiza.

« Yoo, merci d’être venu. »

Le directeur avait l’air négligé, comme d’habitude, avec sa façon de s’asseoir sur son fauteuil inclinable.

« Je m’en fiche parce que c’est votre phrase toute faite à ce stade, mais celui qui m’a appelé ici, c’est bel et bien le directeur Gandou. »

« Haha ! Eh bien, exactement. Pourquoi je vous appelle ici… vous savez pourquoi, n’est-ce pas ? »

Il s’était levé de manière détendue, avait fait le tour du bureau et s’était placé devant moi.

Un regard acéré. De plus, la pression de sa présence était incroyable. Comme prévu, il était vraiment le Roi-Démon actuel. J’avais tremblé malgré moi.

« Comme je le pensais, c’est à propos d’hier — . »

« Quelle est la meilleure recommandation pour l’anime de cette saison ? »

« Est-ce la raison !? »

─ Et donc,

Nous avions tenu un débat animé sur les nouveaux animes de cette saison pendant un moment.

« — C’est pourquoi, finalement, la qualité d’un anime dépend du nombre d’individus compétents qui lui est affecté, et de la quantité de travail qu’ils peuvent laisser aux bons animateurs, » avais-je dit.

« Je vois. Donc ça ne veut pas dire que tout va bien tant que le studio est bon. »

« Oui… selon l’équipe, la qualité peut être totalement différente même dans le même studio. »

« C’est vrai. Il y a des animes terribles même si le studio devrait faire quelque chose d’incroyable. »

C’était bien trop mystérieux quant à la raison pour laquelle je faisais ce genre de discours dans le bureau du directeur. Même si la plupart de mes connaissances ne faisaient que répéter ce que j’avais entendu de papa et maman.

« Ah, il y a aussi une autre chose que je veux demander. »

« Oui, si c’est quelque chose à laquelle je peux répondre. »

« Peux-tu assassiner Ibiza ? »

« — »

Je n’avais pas pu répondre à cette question soudaine.

Le directeur avait continué comme pour se moquer de moi qui étais stupéfait comme ça.

« Ibiza est… certainement un gars qui est approprié pour posséder l’Arcana du Diable. Après tout, ce type est égoïste jusqu’à la moelle. »

« Égoïste… n’est-ce pas ? »

« Tu vois, les diables sont plus honnêtes avec leur désir que les humains. Si c’est un humain, ils ont diverses autres émotions qui leur servent de frein. Mais les diables sont différents. Une fois qu’ils ont décidé d’une chose, ils sacrifient tout le reste. Peu importe s’ils deviennent une gêne pour les autres. Accomplir leur propre désir et élargir leurs gains autant que possible sont des vertus pour eux. »

« Même nous, les humains, avons beaucoup de personnes égoïstes parmi nous. »

« Alors ces gars-là sont presque les mêmes que les diables. »

… Était-ce comme ça ?

À l’inverse, même les diables n’étaient pas entièrement composés de personnes égoïstes.

Parce que, Lizel-senpai était différente. Miyabi et Reina étaient aussi comme ça.

« — Et, ce type est totalement motivé pour te faire la peau, tu sais ? Quelles sont tes chances contre lui ? »

« Je n’ai toujours… pas trouvé le moyen de le vaincre. »

Gandou-sensei avait soupiré « Haaa » en signe d’exaspération.

« Une façon eh… bien, dans tous les cas. Tu sais au moins quel genre de magie unique Ibiza possède, non ? »

Chaque mot qui sortait de sa bouche avait ce ton qui donnait l’impression qu’il faisait n’importe quoi. C’était comme s’il me criait des insultes.

« Le plus probable, c’est une sorte d’attaque mentale… Je pense que c’est comme un lavage de cerveau, ou de l’hypnotisme, pour que les autres personnes suivent l’ordre d’Ibiza sans tenir compte de leur propre volonté. »

Le directeur avait alors gémi « Ah » et il avait pris une expression amère.

« Oh, ressaisis-toi, humain. Te considères-tu vraiment comme le candidat au titre de Roi-Démon des Amoureux ? »

« … Je me trompe ? »

« C’est proche. Mais c’est fondamentalement différent. »

« Mais, tu ne vas pas me donner la réponse, n’est-ce pas ? »

Le directeur Gandou avait souri et s’était un peu réjoui.

« Je suis après tout dans une position neutre. Je ne peux pas soutenir un candidat en particulier. Mais… »

Et puis, l’actuel Roi-Démon — Gandou Barbatos avait fermé un de ses yeux.

« Pourquoi ce type fait-il une fixation sur la magie de la lignée de sang de Yuugaoze ? Sa force et sa faiblesse se trouvent là. »

Miyabi est… ?

« De plus, les Amoureux est un Arcana qui est un peu délicat, ou peut-être devrais-je dire pâlot. Il n’y a jamais eu personne qui puisse l’utiliser de façon magistrale jusqu’à présent. »

« Certainement… J’ai entendu dire que l’Arcana des Amoureux n’avait jamais laissé derrière lui un résultat décent. Pour parler franchement, ils disent que c’est le plus faible qui existe. »

Le directeur croisa les bras et hocha la tête.

« Dans un sens, c’est vrai. C’est pour ça qu’on pense normalement que cette fois c’est sans espoir pour lui. C’est ce que tout le monde pense. Mais tu vois, il y a un facteur complètement différent qui n’a jamais existé jusqu’à présent. »

« Et c’est… »

« Il n’y a aucun précédent de candidat humain au titre de Roi-Démon jusqu’à présent. C’est pourquoi il y a une possibilité que quelque chose qui n’a jamais été imaginé auparavant puisse se produire. N’est-ce pas ? »

« … Oui ! »

« Eh bien, quand le plus faible des Amoureux est combiné avec le plus faible des humains, cela pourrait devenir quelque chose de totalement désespéré, le pire et le plus faible des candidats de l’histoire !!! »

« La chute est horrible après que tu m’aies fait garder espoir comme ça ! »

Le directeur de l’école s’était mis à rire « wahahahaha » de bon cœur.

« De toute façon, tu ne pourras pas surmonter la Guerre du Roi-Démon tout seul. La bataille ne sera pas décidée par les candidats eux-mêmes. Dans le cas extrême, même si le candidat roi-démon est inutile, si les cartes sont excellentes, il pourra gagner jusqu’au bout. »

Cela semblait un peu pathétique, mais cela me ressemblait aussi en réalité.

« Oui… toutes mes cartes sont aussi particulièrement fiables. »

« Les amoureux sont un peu différents des autres Arcanas, et toi-même tu n’es pas un diable, mais un humain. C’est pourquoi il est normal que tu fasses les choses d’une manière différente des autres. »

« Une autre voie… c’est ça ? »

« Le candidat roi-démon et ses cartes sont liés par une simple relation d’intérêts. Mais, tu as autre chose, n’est-ce pas ? »

« Autre chose… »

Quelque chose qui s’appliquait uniquement aux Amoureux et aussi aux humains… qu’est-ce que ça pourrait être ?

« Si tu établis une relation autre que de simples intérêts, tu pourras peut-être obtenir quelque chose de différent. Si tu fais cela… alors sûrement, tes cartes te présenteront la capacité latente qu’elles ont. »

… Je n’ai pas vraiment compris le sens des paroles du directeur Gandou.

Le directeur avait vu mon expression et avait haussé les épaules.

« Mais bon, il ne faut pas trop y penser. Le fait est que tu as juste besoin de battre ton adversaire. »

Par réflexe, j’avais souri avec amertume.

« Ben oui, mais, je suis un humain alors que l’adversaire est le plus fort des diables — . »

« Ce n’est pas beau à voir ! »

Le directeur s’était approché de moi avec un sourire rempli de joie et d’intention meurtrière.

« Ça a l’air sympa, non ? Je suis jaloux de toi, salaud ! L’adversaire est le plus fort ? Il n’y a aucune chance que tu puisses l’égaler ? C’est merveilleux ! »

Puis il avait soudainement attrapé mon col. Ses yeux qui me fixaient férocement s’étaient approchés de moi.

« Frappe-le plus fort en l’air ! Frappe-le plus fort vers le bas ! Frappe-le plus fort sur le côté ! »

La force intense du directeur qui s’enflammait pour ses propres mots m’avait fait trembler dans mes bottes.

Juste après, il m’avait chassé du bureau du directeur, comme pour dire que la discussion était terminée.

Je marchais seul dans le couloir tout en continuant à penser à ce que le directeur avait dit.

─ La raison pour laquelle il était fixé sur la magie de la lignée de Yuugaoze… hein.

Cependant, je n’avais pas trouvé de réponse.

***

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