Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 9 – Chapitre 6 – Partie 3

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Chapitre 6 : Le chevalier le plus fort

Partie 3

« C’est moi qui pose les questions. De toute façon, ça n’a pas d’importance — je doute que tu puisses te battre avec tes blessures. Seul un chevalier sacré est capable de manier une armure démoniaque. Tu vas devoir disparaître et laisser derrière toi ce qui reste de ton armure démoniaque, j’en ai bien peur. »

Hering laissa échapper un rire sec. « Faux ? Quelle chose insensible à dire. Alors, Kurosuke ? Qu’en penses-tu ? »

« Comment ose-t-il se moquer de nous ? Si mon partenaire était en pleine possession de ses moyens, il t’aurait brisé, ensanglanté et fait boiter avant même que tu ne puisses cligner des yeux ! » Kurosuke était furieux. Un chevalier errant avec un simple fragment d’armure démoniaque avait l’audace de les considérer comme des imposteurs ? Il ne le supporterait pas.

Malgré toute sa bravade, Hering était en effet trop blessé pour se déplacer correctement. Brave avait lui-même subi de nombreux dommages lors de l’escarmouche, et ne pouvait donc pas non plus utiliser tout son potentiel.

Le chevalier saint retira son trident du sol et le dirigea vers Hering. « Je vais prendre ton fragment d’armure démoniaque. »

Il n’y avait pas d’autre choix que d’y aller à fond. Hering s’y résolut, mais avant qu’il ne puisse agir, il fut interrompu par une voix venant d’en haut.

« La victoire appartient aux rapides ! » La voix de Léon retentit autour d’eux. Au même instant, plusieurs minces rayons rouges s’abattirent sur le Saint Chevalier. Ils brûlèrent la couche externe de son armure démoniaque, le forçant à abandonner Hering et à s’envoler vers les cieux.

Une fois dans les airs et en mesure de voir son adversaire, le saint chevalier poussa un cri dérangé. « Chevalier Ordure ! »

Arroganz planait dans les airs, le conteneur dans son dos transformé en ailes. À travers le voile de ténèbres qui recouvrait toujours la ville, la lueur rouge de la visière d’Arroganz paraissait d’autant plus sinistre aux yeux de Hering. Ce qui était encore plus terrifiant, c’était le fait que même après leur combat intense, Léon avait encore beaucoup d’endurance pour cette nouvelle bataille. Ce n’était pas la première fois qu’Hering sentait une sueur froide et rampante de terreur lui parcourir le dos. La présence de Léon le mettait sur les nerfs.

« A-t-il quelque chose d’autre dans sa manche ? »

 

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Livia leva les yeux de sa position sur le toit du dortoir pour voir Arroganz. Il était apparu quelques instants après qu’une armure démoniaque ait transpercé sa barrière. Elle plaqua son poing droit sur sa poitrine. La vue d’Arroganz, avec Schwert dans son dos, lui apporta un grand soulagement.

« Monsieur Léon est venu », dit-elle, la voix pleine d’espoir. Intérieurement, elle était immensément déçue d’elle-même. « Il fallait qu’il vienne encore une fois à mon secours. »

Livia avait espéré tenir plus longtemps, mais elle était heureuse que Léon soit arrivé pour la sauver. Heureuse… et pourtant vexée par sa propre impuissance. Elle décida alors de faire encore plus d’efforts à partir de maintenant. Elle remarqua qu’Arroganz jeta un bref coup d’œil dans sa direction avant de se concentrer à nouveau sur l’ennemi.

« C’est maintenant entre tes mains maintenant, Monsieur Léon. »

 

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En arrivant à l’académie, j’avais constaté que le nombre d’armures démoniaques ennemies avait doublé. Hering avait un genou à terre. Le nouveau challenger tenait un trident à la main et me maudissait.

« Je suis vraiment célèbre, hein ? »

« Ta notoriété n’a aucune importance, Maître. Annihilons plutôt ces deux armures démoniaques que nous voyons devant nous jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune trace. Mon corps principal est stationné dans les cieux au-dessus de l’académie, prêt et attendant tes ordres. Donne-moi la permission de tirer avec mon canon principal ! » Le bavardage constant et enthousiaste de Luxon était comme une abeille agaçante qui n’arrêtait pas de bourdonner dans mon oreille.

« Es-tu stupide ? Si tu tires avec ton canon principal, tu détruiras toute l’école. »

« Tu proposes donc de les laisser partir ? »

J’avais manœuvré les manettes de contrôle, et une énorme épée était sortie de l’endroit où Schwert était sur mon dos. J’avais saisi la poignée avec ma main droite.

« Pour l’instant, je veux abattre celui qui tient ce trident. » De ma main droite, je tournai ma lame vers lui, puis lui fis signe de la main gauche.

L’armure démoniaque mordit à l’hameçon. Ses ailes se déployèrent et il se propulsa à la même altitude.

« Chevalier ordure, je te ferai expier tes transgressions. Tu offriras ta tête devant Son Éminence ! »

Cette armure était différente de celle de Hering. Elle est plus fine et de couleur violette.

« Super, un autre type d’Armure. Je commence à en avoir vraiment marre de ces noyaux. »

Après avoir terminé son analyse de notre nouvel adversaire, Luxon m’informa : « Il s’agit d’un humain à qui un fragment d’armure démoniaque a été incorporé dans le corps. Je suppose qu’il a été soumis à un entraînement spécialisé ou qu’il possède un talent unique pour être capable de manœuvrer aussi bien sous l’influence de l’armure démoniaque. »

« Oui, je pense que je passerais s’ils m’en offraient la possibilité », avais-je plaisanté.

« Une décision d’une sagesse impressionnante pour une personne comme toi, Maître. »

Notre conversation hargneuse n’avait pas échappé à mon adversaire. Furieux de l’insulte implicite, il m’avait chargé avec son trident.

« Je suis un saint chevalier ! L’un des élus ! Je ne me laisserai pas intimider par des gens aussi malveillants que toi ! »

 

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Une jeune fille s’élança vers la forme couchée de Hering, qui reposait toujours sur le sol en dessous de la bataille qui se déroulait actuellement. Marie et les autres avaient tenté de l’arrêter, mais Mia les avait ignorés. Elle se mit à courir dès que la barrière de Livia s’estompa et qu’elle aperçut l’Armure.

Marie avait couru après Mia en criant : « Attends, tu veux bien ? Tu devrais savoir maintenant que ton corps ne supporte pas d’être poussé au-delà de ses limites comme ça ! »

Mia n’avait même pas jeté un coup d’œil par-dessus son épaule. Lorsqu’elle atteignit Hering, elle jeta ses bras autour de son armure et commença à pleurer. « Chevalier ! Comment avez-vous pu être aussi gravement blessé ? »

La voix de Hering se fendit à travers la douleur. « C’est dangereux ici. Repartez. »

« Je ne le ferai pas ! Vous avez dit que vous serez toujours à mes côtés ! »

« Je reviendrai », promit Hering, troublé par son obstination.

Marie avait fini par la rattraper. La brigade des idiots les suivit à la trace, protégeant Erica dans leur course. Lorsqu’ils aperçurent l’armure démoniaque, chacun prépara ses armes.

Greg tenait cette fois un fusil et sauta devant Marie et Erica. « Vous deux, ne vous approchez pas de lui. Nous avons déjà eu affaire à ce genre d’individus à plusieurs reprises lorsqu’ils se sont déchaînés. Vous feriez mieux de vous préparer à courir et à sortir d’ici. »

Marie saisit Erica par la main et l’entraîna avec elle, mettant une certaine distance entre elles deux et l’armure démoniaque de Hering. Même les garçons s’éloignèrent de lui.

Mia se jeta devant Hering, les bras écartés. « Ne dites pas des choses aussi cruelles sur mon chevalier ! »

Hering l’étudia un instant. « Assez, c’est assez. Kurosuke, annule notre transformation. »

« Es-tu sûr de cela, partenaire ? »

« Il serait plus dangereux de s’attarder ici. Nous devons évacuer la zone rapidement. De plus, je doute d’être en état de me battre avant un moment. »

Brave fit ce qu’on lui demandait et se sépara de Hering. L’imposante armure disparut immédiatement, laissant Hering comme un humain normal avec ses vêtements en lambeaux. Des coupures couvraient son corps — sans l’interférence de l’armure, du sang frais en coulait à nouveau. Mia l’entoura de ses bras pour l’aider à se relever.

« Chevalier ! » Des larmes perlèrent au bord de ses yeux.

Hering lui caressa le sommet du crâne et sourit. « Désolé de vous avoir inquiétée. Nous devrions partir d’ici. Ce n’est pas sûr. »

« Vous voulez évacuer ? Alors, venez par ici », déclara Marie en leur faisant signe de suivre.

 

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Marie avait prêté son épaule à un Hering blessé pour le soutenir alors qu’elle escortait leur groupe jusqu’à un abri. Il est assez incroyable qu’il ait pu sortir d’une bataille contre le Grand Frère et qu’il soit capable de marcher. Je me demande s’il est aussi fort qu’il le laisse entendre.

La brigade des idiots ne voyait pas d’un bon œil qu’elle assiste un autre homme et elle n’avait pas manqué d’exprimer bruyamment son mécontentement.

« Qu’est-ce qu’il a, ce type ? » grommela Julian.

Jilk plissa les yeux. « Plutôt culotté de sa part d’emprunter son épaule comme ça. »

Les trois autres étaient tout aussi mécontents de la situation. Marie les ignora tous.

Hering fronça les sourcils. « Désolé de devoir agir ainsi avec cette jeune femme, mais le corps de Mia est plutôt fragile. Je ne veux pas me reposer sur elle. »

Erica marchait derrière lui, soutenant Mia.

« Hé, toi », dit Marie d’une voix suffisamment basse pour qu’aucun des autres ne puisse l’entendre, « Quel est exactement ton but ? »

« Mon… but ? » Hering plissa les yeux.

Marie avait senti qu’il avait baissé sa garde. « Si tu essaies quelque chose de problématique, ces cinq garçons se mettront à l’œuvre. Mia est importante pour toi, hein ? »

Hering détourna le regard.

Marie trouva sa réponse un peu étrange. Néanmoins, elle lui assura : « Je ne vais rien faire. Je veux juste savoir pourquoi tu fais ça. Pourquoi es-tu venu au Royaume ? » Elle faisait allusion aux meurtres en série, bien que subtilement. Marie le soupçonnait d’être impliqué, tout comme Léon. Hering n’agissait pas du tout comme elle s’y attendait.

« Je suis là pour Mia. Elle n’a jamais été aussi fragile. Ce royaume détient la seule clé pour la sauver, alors je l’ai suivie jusqu’ici. »

« Bien sûr, mais alors pourquoi s’embêter à faire ces autres choses ? »

« Quelles sont ces “autres choses” ? »

N’ayant d’autre choix que d’être franche, Marie déclara : « Les meurtres en série dans la capitale. Tu y es pour quelque chose, n’est-ce pas ? » Léon lui avait dit à quel point il était suspect que Hering se présente à plusieurs reprises sur les lieux du crime. Si ce n’était pas suffisant pour douter de lui, son utilisation d’une armure démoniaque l’était certainement.

« J’enquêtais juste sur eux. C’est tout. » Il avait l’air choqué par cette accusation.

« Ah oui ? »

La surprise de Marie fut de courte durée. Un bruit sourd retentit derrière elles, indiquant que quelqu’un s’était effondré. Les deux femmes jetèrent un coup d’œil par-dessus leurs épaules et découvrirent Erica affalée sur le sol, incapable de soutenir Mia plus longtemps.

Hering se libéra de l’emprise de Marie et courut vers Mia. Brave se manifesta à ses côtés et lui déclara : « Mia, inspire ça. Lentement, maintenant. » Il émit des particules rouges —

Essence démoniaque — et dès que Mia les inspira, son visage pâle reprit des couleurs.

« Merci, Bravey », déclara-t-elle.

« Je m’appelle Brave, pas Bravey ! Je vais laisser passer cette fois, mais il faut que vous commenciez à m’appeler par mon vrai nom. Allez, je vous en supplie ! »

« Mais Bravey est tellement plus mignon ! » Mia souriait malgré la douleur.

Le visage de Hering se détendit, voyant que le danger est passé.

Ces types sont-ils vraiment méchants ? Marie commençait à douter d’elle-même. Le garçon et son armure démoniaque n’avaient pas l’air méchants.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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