Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 8 – Chapitre 8 – Partie 1

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Chapitre 8 : La vérité derrière le jeune arbre

Partie 1

Dorothea était assise sur son lit, la tête penchée en arrière pour fixer le plafond. Tout ce qu’elle avait fait aujourd’hui était d’escorter Nicks dans le château, mais son cœur continuait de battre longtemps après qu’elle lui ait fait ses adieux. Avait-elle fait du bon travail ? Il n’était pas venu à la détester, n’est-ce pas ? Alors que ces pensées envahissaient son esprit, elle était parfois envahie par de nouvelles vagues d’embarras. Son esprit repérait les petites erreurs qu’elle avait commises, puis elle se lamentait sur les raisons de ces erreurs.

Elle réfléchissait seule de cette manière lorsqu’un coup frappé à la porte la fit sursauter.

« Qu’est-ce que c’est ? » Dorothea avait répondu de manière hésitante.

« C’est moi, Deirdre. »

« La porte n’est pas verrouillée », dit-elle en corrigeant rapidement sa posture.

Deirdre était entrée avec un énorme sourire sur le visage. « J’ai de bonnes nouvelles pour toi, chère sœur. Notre famille va de l’avant avec des fiançailles officielles. »

« Bwah !? » Dorothea laissa échapper un étrange cri de surprise, étranglé.

Deirdre s’approcha et serra les mains de Dorothea dans les siennes. « Il y a un certain nombre de formalités à accomplir, mais je peux te promettre que tes fiançailles sont presque finalisées. »

« M-Mais, pourquoi ? Hum, est-ce que Lord Nicks a dit quelque chose ? »

Le sujet des fiançailles n’avait pas été abordé pendant la visite du château, d’où sa conviction qu’elle n’avait pas réussi à le séduire. Entendre qu’ils étaient sur le point de se fiancer officiellement lui fit perdre la tête.

« Le marié lui-même n’a pas encore affirmé ses sentiments, mais tu devrais lui en parler directement. » Deirdre avait fait une pause avant d’ajouter : « Et félicitations. »

« Merci. »

« J’ai du mal à croire que tu vas te marier ! Je craignais que, dans le pire des cas, tu ne finisses vieille fille. Quoi qu’il en soit, que comptes-tu faire de cette histoire de collier ? Ton futur partenaire n’a pas l’air très enthousiaste à l’idée, alors j’ai bien peur de ne pas pouvoir te recommander de le faire… »

« Ce n’est plus la peine. »

« Oh ? » Deirdre ne s’attendait pas à cette réponse. Elle avait l’air curieuse de ce soudain changement d’avis.

Sentant cela, Dorothée expliqua : « Je me suis rendu compte que nous pouvions être liés tous les deux sans tout cela. »

Deirdre haussa les épaules. « Je suppose que tu veux dire par l’amour ? »

« Oui, on peut le dire comme ça. »

S’il existe une attache qui peut lier une personne plus puissamment qu’une chaîne, alors… Les pensées de Dorothea s’étaient arrêtées. Elle n’avait pas donné de réponse claire à sa sœur, mais c’était ce à quoi elle aspirait : un lien plus puissant et incassable que n’importe quelle chaîne.

 

☆☆☆

 

« Espèce de mauviette. Tu m’as poignardé dans le dos ! »

J’étais sur le pont de l’Einhorn. Nicks m’avait attrapé par le col de ma chemise.

« Allez ! » Je lui avais répondu. « Vous aviez l’air parfaitement heureux ensemble ! Tout le monde a dit la même chose, que tu étais à tous les coups tombé amoureux d’elle ! »

Même Anjie l’avait dit. Il ne pouvait y avoir d’erreur. Les deux étaient si maladivement amoureux qu’un gars moins perspicace comme moi l’avait remarqué tout de suite.

« Tout le monde !? » Nicks avait répondu avec consternation. « Tu me dis que tu as réuni tout un groupe pour nous regarder !? Tu franchis beaucoup de limites, Léon, mais ça, c’est bas, même pour toi ! »

« Je m’inquiétais pour toi, d’accord ? Je pensais que tu passais un mauvais moment ! Puis je t’ai regardé et tu t’amusais vraiment. »

J’espérais trouver un peu de divertissement en les épiant. Je m’étais dit qu’ils seraient tous les deux maladroits et préoccupés par leur situation, peut-être. A mon grand dam, ils s’amusaient comme des fous. Pourquoi diable ai-je dû subir ça, hein ?

« Tu as été tellement plus chanceux que moi. Comment peux-tu être aussi étroit d’esprit ? »

Je lui avais répondu en soufflant. « Mon esprit est parfaitement large, en fait. C’est pourquoi j’ai été assez gentil pour apporter mon soutien à ce mariage ! Tu devrais être reconnaissant que je n’ai rien fait pour le gâcher. »

Si j’avais été vraiment jaloux de lui, je n’aurais pas pris la peine de leur donner ma bénédiction. Je voulais que mon frère soit heureux, alors même si cela allait à l’encontre de ma politique habituelle, j’avais fait ce que je pouvais pour que les choses se passent bien pour eux deux. Comment ose-t-il insinuer que je suis étroit d’esprit ?

« Excusez l’intrusion, mais quelqu’un est venu nous dire au revoir, » interrompit Luxon.

Nicks avait arraché ses mains de moi et avait fait face à notre invitée inattendue. Tout son corps s’était raidi à sa vue. Ses joues s’étaient aussi colorées. Ses sentiments à son égard étaient écrits sur son visage, aussi clairs que le jour.

Mlle Dorothea n’était pas différente, regardant nerveusement ses pieds. « Lord Nicks, je, hum… Je promets que je viendrai vous voir dès que possible. »

« D-D’accord, ouais. Je, euh, vais attendre, alors. »

Ni l’un ni l’autre ne semblait capable de parler en phrases fluides. Leur conversation se termina aussi brusquement qu’elle avait commencé, et Miss Dorothea se retira du pont — pour le château, très probablement. Elle se retourna à plusieurs reprises, saluant Nicks à chaque fois.

Miss Deirdre était aussi là pour nous voir partir. Elle regarda sa soeur partir avec un sourire. « Ils sont si innocents et si mignons, n’est-ce pas ? Je rougis rien qu’en les regardant. »

« Il n’arrête pas de m’engueuler et de râler, mais quand la femme elle-même se présente, il trébuche tout le temps comme un bouffon », avais-je grommelé en maudissant mon frère dans mon souffle.

Le regard de Luxon se déplaça d’un côté à l’autre comme s’il secouait la tête avec exaspération. « Je te rappelle que tu étais plus problématique que ton frère. »

« Ce n’est pas vrai du tout. »

« Devons-nous demander l’avis d’Anjelica et des autres filles ? Oui, je pense que c’est une bonne idée. Anjelica, fais-nous part de tes impressions. »

Anjie croisa les bras. « Léon était bien le pire. Il n’a cessé de tergiverser jusqu’à la toute fin. Si nous ne l’avions pas surpris avec toute cette cérémonie de fiançailles, il aurait continué à nous fuir pour le reste de sa vie. »

« Je ne pense pas que ce soit vrai », avais-je faiblement protesté.

« Alors ? » Anjie jeta un coup d’œil à Livia.

« En effet, j’aimerais aussi entendre l’avis de Livia, » dit Luxon.

Livia avait choisi ses mots avec soin. « En laissant de côté la question de savoir s’il était une “mauviette” ou non, je suis tout à fait d’accord pour dire que Léon était plus difficile à gérer que son frère. Nous avons admis nos sentiments en premier, pas lui. Il nous a fallu beaucoup de courage pour le faire, mais je ne le regrette pas le moins du monde. »

J’avais beau vouloir argumenter, je n’avais aucune base sur laquelle m’appuyer. Peut-être que j’étais pire que Nicks.

Non content de me frapper alors que j’étais à terre, Luxon ajouta : « Tu as la mauvaise habitude de glorifier ton comportement passé, Maître. Je suppose que c’est pour cela que tu as oublié à quel point tu étais pathétique à l’époque. Noëlle, peut-être as-tu quelque chose à ajouter ? »

Noëlle me lança un regard de reproche. « Oh, c’est vrai. Mais je pense que tu devrais d’abord t’excuser auprès de ton frère. »

L’attention de tous était attirée par Nicks, qui fixait Miss Dorothea en agitant la main. Je ne pouvais pas comprendre comment il pouvait nier ses sentiments alors que c’était si évident pour tout le monde.

« Mon Dieu, mon Dieu », avait remarqué Miss Deirdre. Elle avait l’air profondément satisfaite en l’observant. « Je suppose que je dois aussi prendre congé. »

Alors que Miss Deirdre débarquait, Jenna regarda notre frère amoureux, haussa les épaules et poussa un soupir. « Je n’arrive pas à croire à quel point il se languit d’elle. »

« Personnellement, je pense que la passion va se calmer assez rapidement, » dit Finley en secouant la tête.

« Tu le penses aussi, hein ? » Jenna s’était empressée d’ajouter ses propres prédictions sur l’avenir de la relation de Nicks. « Pour l’instant, cette fille est une jeune fille douce et innocente parce qu’elle est dans les affres de la passion, mais attendez ! Les vêtements de mouton vont forcément se détacher, et vous verrez le vrai loup en dessous. Elle redeviendra ce qu’elle était lors de leur première rencontre. »

« C’est sûr, » avait convenu Finley. « Elle ne pourra pas continuer cette mascarade éternellement. Il faudra quelques mois, au plus, avant qu’elle ne le fouette. »

« J’ai entendu dire que les défauts de ton partenaire apparaissent assez rapidement après le mariage. Je doute que cela prenne des mois ! »

Leur sombre conversation avait incité Nicks à se retourner et à crier : « Ne pouvez-vous pas être un peu optimistes, les filles ? »

« Nous sommes réalistes. C’est pour ton bien ! Tu ferais mieux de te préparer maintenant à ce qu’elle va devenir. Comme ça, tu ne seras pas blessé en cours de route. Tu dois nous être reconnaissante, » insista Jenna.

Ni Nicks ni moi n’avions trouvé de réponse à ses bêtises. En dernier recours pour lancer des piques aux deux, j’avais dit : « Vous savez, si vous êtes vraiment des filles, vous pourriez être un peu plus romantiques. Ce serait beaucoup plus mignon. »

Les deux filles échangèrent des regards et rirent aux éclats.

« Qu-quoi ? » grommelai-je.

Jenna et Finley s’étaient couvert la bouche en ricanant.

« Ton avenir est encore plus incertain et inquiétant que le sien, » dit Jenna. « Tu devrais regarder la réalité en face. »

Finley était d’accord, « Ouais. Passe plus de temps à t’inquiéter pour toi que pour nous. »

Leurs attitudes et leurs expressions m’avaient énervé. Pendant que nous, les frères et sœurs, nous chamaillions, nos parents se tenaient la taille et soupiraient.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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