Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : L’expulsion des cinq idiots !

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Chapitre 3 : L’expulsion des cinq idiots !

Partie 1

Cela s’était passé pendant le temps où Léon était rentré chez lui temporairement.

Marie était en colère alors qu’elle se trouvait dans le manoir.

Creare, qui l’observait de près, était terriblement amusée par ce qui se déroulait devant elle. « Ne pas avoir de capacité d’apprentissage est vraiment pitoyable, n’est-ce pas ! »

La respiration de Marie était rugueuse, contrairement à celle de Creare qui indiquait qu’elle gloussait.

Ses épaules se soulevaient de haut en bas. Ses yeux grands ouverts avaient l’air injectés de sang.

Kyle et Cara, qui se tenaient à ses côtés, essayaient de la calmer d’une manière ou d’une autre.

« Maîtresse, ça va aller, je te dis ! Grâce à la moitié de l’argent caché cette fois-ci, nous sommes toujours en sécurité ! » déclara Kyle.

Kyle faisait de son mieux pour consoler Marie, mais il n’y avait aucun résultat visible.

Marie regardait fixement la table.

Le livre de comptes de son ménage avait été utilisé à la place d’une note avec un message qui lui était adressé.

{Nous voulons nous repentir de la faute que nous avons commise la dernière fois. Cette fois, nous allons préparer un cadeau qui rendra Marie heureuse. Nous utilisons un peu de la dépense de subsistance comme budget. J’attends avec impatience de voir ta réaction.}

Une telle absurdité avait été écrite dans le livre.

Des veines emplies de sang étaient apparues sur le front de Marie.

Ses mains étaient si serrées qu’elles émettaient des grincements.

Cara avait parlé à Marie en ayant l’impression qu’elle allait pleurer. « Tout va bien Marie-sama ! Cette fois-ci, nous avons également fait des réserves de nourriture au préalable ! »

Elle voulait dire que même s’ils se retrouvaient sans le sou, ils pourraient rationner et survivre avec cet approvisionnement jusqu’au retour de Léon.

Mais Marie ne pouvait plus supporter cela. « Je — leur ai déjà dit. »

Kyle et Cara détournèrent leur regard de Marie.

Avant ça, les cinq idiots se partagèrent équitablement leurs frais de subsistance et allèrent se balader après ça. Mais naturellement, ils avaient été grondés par Marie à leur retour.

Elle les avait fermement réprimandés.

Et pourtant, même si elle leur avait dit qu’il n’était pas bon d’utiliser leurs frais de subsistance, ces cinq-là ne comprenaient toujours rien.

Marie aussi n’était pas une idiote.

Elle avait secrètement caché la moitié des frais de subsistance supplémentaires qu’elle recevait de Léon.

Bien sûr, elle avait également caché la moitié restante pour que ces cinq personnes ne puissent pas la trouver.

Et pourtant, ces cinq personnes avaient pensé qu’il était stupide de leur part de se balader en laissant Marie seule — et étaient plutôt arrivées à une conclusion complètement erronée.

« Je leur avais tout expliqué en détail. Cet argent, c’est un argent très important pour notre vie ici à Alzer, alors ne l’utilisez pas à votre guise. C’est ce que je leur ai dit ! » déclara Marie.

Quand Marie s’était retournée et avait regardé Kyle et Cara, ils s’étaient tous les deux redressés et avaient répondu.

« La Maîtresse a certainement dit cela ! »

« J’ai aussi entendu dire cela ! »

Ils avaient tous les deux tremblé en voyant le visage d’une Marie enragée.

Creare appréciait cette situation, car elle n’y était pas impliquée.

Il semblait qu’elle voulait savoir ce que Marie ferait après cela.

Et puis, en choisissant le bon ou peut-être le mauvais moment, Julian et les quatre autres idiots étaient revenus.

Ils pouvaient entendre des voix joyeuses provenant de l’entrée.

« Marie aussi s’en réjouira. »

« Mais je pense qu’il devrait y avoir quelque chose de mieux pour Marie. »

Ils avaient entendu la voix de Julian et Jilk, et Marie était sortie de la pièce sans expression.

Kyle et Cara s’étaient regardés une fois avant de secouer leur tête.

Ils avaient ensuite suivi tranquillement Marie.

Quand ils avaient tous atteint l’entrée, Brad avait fait un signe de la main.

« Ah, tout le monde est là. Regardez, c’est notre cadeau pour Marie ! »

Les cinq transportaient beaucoup de bouquets de fleurs.

L’entrée était remplie de l’odeur des fleurs, mais la quantité était trop importante pour que cela ne sente pas trop fort, à en devenir inconfortable.

Si le nombre de bouquets avait été limité à ce que les cinq pouvaient porter avec leurs mains, alors même avec la colère que Marie ressentait en ce moment, elle rougirait et leur pardonnerait à la fin.

Cependant, le montant que les cinq avaient préparé était trop élevé.

Chris donnait des instructions aux ouvriers qui ne cessaient d’apporter des fleurs et de les placer à l’intérieur du manoir. « Placez ce bouquet par ici. Je pense que le vase sera beau s’il est placé ici. »

Ils alignaient des fleurs de toutes sortes.

Avec cette somme, ils auraient pu ouvrir leur propre boutique de fleurs.

Greg se frotta la peau sous le nez avec un air gêné. « Comme prévu, cela devait être fait en fleur quand il s’agit de s’excuser. Lorsque nous avons réfléchi à la fleur qui convenait le mieux à Marie, cela a fini par atteindre cette quantité et ces variétés. »

L’expression de Marie n’était pas revenue, même après avoir entendu cela.

Le néant, c’est ainsi qu’elle s’exprimait en ce moment.

Cara s’était couvert le visage avec ses deux mains. « Pourquoi tout le monde a-t-il dépensé inutilement les frais de subsistance ? »

Les cinq hommes semblaient perplexes face aux critiques de Cara.

Julian avait fait un regard troublé. « Non, nous n’en avons emprunté qu’une petite partie. De plus, il sera immédiatement reconstitué, n’est-ce pas ? »

Le montant des frais de subsistance que Marie avait reçu de Léon était élevé.

Le sens de l’argent de Julian, qui lui avait permis de déclarer qu’un tel montant était peu élevé, n’était pas étrange.

Après tout, Julian et les quatre autres étaient des héritiers de la famille royale et de noblesse de haut rang.

Dès le début, leur sens de l’argent et leur façon de penser étaient différents de ceux de Marie et des autres personnes plus normales.

Beaucoup d’argent pour Marie était comme de la petite monnaie si on la considère du point de vue de ces cinq personnes.

Ils pensaient que cette quantité pourrait être immédiatement reconstituée d’une manière ou d’une autre.

Jilk avait averti Julian. « C’est pourquoi je te l’ai dit, Votre Altesse. Des choses comme des bouquets de fleurs sont trop bon marché. Comme je le pensais, le vase que j’ai pris était un meilleur choix. »

« Tu l’as bien dit, mais ce vase était vraiment de mauvais goût, » déclara Julian.

Il semblerait que les ouvriers avaient fini d’apporter toutes les fleurs et étaient partis. Puis les cinq hommes avaient sérieusement réfléchi devant Marie à ce qui n’allait pas.

Marie — souriait peu à peu. Kyle avait marmonné en voyant ce sourire. « — C’est le même sourire que le comte. »

Par comte, il parlait de Léon.

Marie, qui faisait le même visage souriant que Léon, descendit les escaliers et s’approcha des cinq hommes.

Brad avait regardé le visage de Marie et s’était senti soulagé. « Regardez, Marie est aussi contente du présent ! »

Chris avait également l’air ravi. « Cela vaut la peine pour nous tous de choisir ce présent. »

Greg était également d’accord. « C’est frustrant de ne pouvoir en rassembler que quelques-uns. Eh bien, je suppose que nous pourrons en acheter davantage la prochaine fois que l’argent sera reconstitué. Mais surtout Marie, j’ai faim, alors mangeons. »

Marie avait ouvert la bouche en voyant Greg lui faire un pouce en l’air.

« Je suis désolée, tout le monde. J’avais tort, » Marie s’était excusée auprès de ces cinq personnes.

Mais — .

« Je suis vraiment une idiote. Si vous cinq pouviez être corrigés simplement parce que vous avez été grondés, alors il ne serait pas utile que nous traversions autant d’épreuves jusqu’à présent, » déclara Marie.

— Le sourire avait disparu du visage de Marie.

Marie avait serré sa main droite.

« J’étais naïve. Je dois faire au moins cela pour vous éduquer tous ! » déclara Marie.

Marie avait fait un grand pas et avait frappé la joue d’un Greg surpris si fort qu’il avait été envoyé dans un vol plané.

Greg s’était écrasé contre la porte d’entrée et celle-ci avait été violemment ouverte.

Le corps de Greg avait roulé dehors et il ne s’était pas réveillé. On aurait dit qu’il s’était évanoui.

C’était un exploit impossible pour la capacité physique du petit corps de Marie.

Cependant, ce monde était magique.

Marie, qui avait renforcé son corps grâce au pouvoir magique, pouvait donner un coup de poing pour faire voler un adulte de grande taille.

Jilk s’était empressé d’approcher Marie pour l’arrêter après avoir vu que Greg avait été envoyé dans un vol plané.

« Marie, qu’est-ce que tu as, guheh ! » déclara Jilk.

Marie avait enfoncé son poing sur le beau visage de Jilk pour évacuer sa colère une fois de plus.

« Les gars, en ligne ! Je vous donnerai un coup de poing chacun ! » déclara Marie.

Chris avait essayé de retenir Marie.

« Marie n’est pas dans son état normal ! Tout le monde, attrapez-la — fugoh ! » cria Chris.

Marie avait enfoncé son poing dans l’estomac de Chris et l’avait fait sortir de l’entrée en volant. Puis elle avait regardé Julian et Brad.

Fuu, Fuu, Marie respirait avec force. Elle était vraiment agitée sans montrer aucun signe d’arrêt face aux deux dernier.

Brad avait essayé de la persuader. « Comme je pensais que les fleurs sont trop bon marché. Je comprends. Marie — aujourd’hui, je te présente mes — lfffff !! »

Brad avait souri à Marie et lui montra ses dents blanches et brillantes. Puis elle lui avait donné un coup de poing sur la joue et cela l’avait envoyé voler en tournant en l’air jusqu’à l’extérieur de l’entrée.

Marie s’était lentement approchée de Julian alors que sa bouche restait ouverte, en état de choc.

« Julian. Tu es le seul qui reste, » déclara Marie.

« A-Attends une seconde, Marie ! Qu’avons-nous fait de mal ? Explique-le pour que même nous puissions le comprendre ! » déclara Julian.

Marie avait souri — un sourire effrayant et avait fait craqué ses poings.

« C’est parce que vous ne comprenez pas — que je vous mets tous dehors ! » déclara Marie.

« Nous mettre dehors — fugyah ! » s’écria Julian.

Le poing de Marie avait frappé la mâchoire de Julian et il avait été envoyé à l’extérieur de l’entrée.

Après que les cinq hommes aient été envoyés hors du manoir, Marie se plaça de manière imposante devant la porte.

« C’est une bonne occasion, alors je vais vous tester, » déclara Marie.

Brad avait appuyé sa main sur sa joue avec une expression troublée.

« Non, je ne sais pas avec quoi tu vas nous tester, mais agir soudainement avec violence —, » déclara Brad.

Mais Marie ne lui avait pas du tout prêté l’oreille.

« Ce qui vous manque, c’est la capacité de gagner votre vie, la débrouillardise ! Pendant ce mois de vacances d’été, vous devez tous agir afin de gagner de l’argent ! » déclara Marie.

Jilk avait été troublé par ce que Marie leur avait dit.

« Eu-Euh, Marie ? Même si tu nous dis de gagner de l’argent à l’extérieur — que devons-nous faire ? Y a-t-il un travail à faire pour nous ? » demanda Jilk.

« Cherchez cet emploi par vous-même. Je vais vous le dire tout de suite, je ne le reconnaîtrai pas si vos revenus proviennent d’un travail d’aventurier. Vous devriez apprendre un peu sur la société dans un domaine différent de celui des aventuriers, » déclara Marie.

Les cinq avaient été déconcertés par le fait qu’on leur avait dit de chercher du travail. Marie les avait rejetés.

Les cinq pouvaient gagner de l’argent en étant aventuriers, mais plus ils gagnaient d’argent, plus ils en dépensaient — non, ces gars, ils dépensaient plus d’argent qu’ils n’en gagnaient.

C’était aussi une bonne occasion pour eux d’apprendre la réalité de la société, Marie leur avait donc interdit de gagner de l’argent en tant qu’aventuriers.

« Je me fiche que ce soit un travail à temps partiel ou autre, mais allez gagner de l’argent par vous-même. Il vaut mieux que vous appreniez un peu sur la société. Ah, encore une chose, l’homme que je préfère est un homme possédant beaucoup de ressources. Vous comprenez ce que cela signifie ? Je me demande qui parmi vous cinq gagnera le plus d’argent. J’attends cela avec impatience, » déclara Marie.

Marie préférait un homme possédant beaucoup de ressources.

Les cinq abrutis s’étaient regardés après avoir entendu cela.

Leurs visages étaient l’image même du sérieux. C’était comme s’ils se considéraient comme des ennemis.

Marie avait montré un sourire envoûtant devant les cinq hommes.

« Le délai est d’un mois. Revenez avant la fin des vacances d’été. Ah, c’est vrai. C’est bien même si vous abandonnez au milieu et que vous rentrez chez vous. Mais, si vous m’aimez vraiment — vous serez capable d’accomplir au moins autant de choses correctement, non ? » demanda Marie.

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Partie 2

Dans le manoir, après le départ des cinq idiots, Kyle et Cara pouvaient être trouvés en train de réparer la porte.

Cara était inquiète pour les cinq personnes qui avaient été chassées. « Vont-ils vraiment s’en sortir ? »

Marie n’était quand même pas une démone.

Elle avait donné aux cinq personnes un peu d’argent qui pouvait servir pour vivre pendant une semaine.

Mais ces cinq personnes pourraient-elles vraiment gagner de l’argent ?

Cara en doutait.

Ils étaient autrefois de riches nobles de haut rang.

Pour commencer, ils n’avaient jamais rien fait de tel comme un travail à temps partiel. Alors il était difficile de croire qu’ils puissent vivre seuls.

Kyle soupira. « Ils reviendront quand ils auront faim. Plus important encore, c’est ma Maîtresse. Elle a incité ces cinq personnes à se faire concurrence, n’est-ce pas, alors même s’il était préférable que ces cinq personnes travaillent au moins ensemble. »

Cara s’était exprimée pour représenter les sentiments de Marie en réponse au doute de Kyle. « Mais — le fait d’avoir plusieurs hommes se battant pour gagner votre faveur…, je pense que cela fera du bien à n’importe quelle femme. »

Cara avait dit cela avec un visage rougissant. Kyle avait incliné la tête en la voyant comme ça.

« Est-ce vraiment le cas ? Quant à moi, je n’aurai pas à me plaindre si ces cinq-là pouvaient rapidement ouvrir les yeux sur la réalité et revenir vers nous, » déclara Kyle.

Ils avaient terminé la réparation et avaient donc commencé à ranger les outils. Marie était arrivée à ce moment-là.

Son visage avait l’air rafraîchi après avoir été libéré des cinq idiots.

« Il semble que vous ayez terminé la réparation. Alors vous feriez mieux d’arranger votre apparence tout de suite ! Aujourd’hui, nous allons manger tous les trois au restaurant ! » déclara Marie.

Cara avait été choquée d’apprendre qu’ils allaient manger dehors.

Elle s’était inquiétée quant à savoir s’il était normal qu’ils agissent ainsi de manière extravagante.

« Mais Marie-sama, l’argent —, » déclara Cara.

« C’est bien ! Ces cinq-là ne reviendront pas avant un certain temps, alors il nous reste un peu d’argent pour les frais de subsistance ! Oubliez donc ça. Parfois, je dois aussi vous récompenser tous les deux pour votre dur labeur quotidien. Mangez beaucoup aujourd’hui, » déclara Marie.

Kyle s’était réjoui en entendant cela. « Est-ce vraiment d’accord de faire ça ? Je vais commander de la viande, tu sais ? »

Marie avait mis ses mains sur sa taille et avait mis en avant sa poitrine.

« Commandes-en donc. Cela ne me dérange pas, même si tu manges un kilo de viande, » déclara Marie.

Cara avait levé sa main droite juste après ça. « Marie-sama, une question ! »

« Qu’est-ce que cela pourrait être, Cara ? » demanda Marie.

« Le dessert — qu’en est-il ? » demanda Cara.

Marie avait montré un très beau sourire devant les deux autres.

Une goutte de larme avait coulé sur son visage.

Elle semblait vraiment heureuse d’être libérée de ces cinq idiots.

« Mangez beaucoup aujourd’hui. Nous avons également fini de nettoyer le manoir, de sorte que lorsque nous rentrerons chez nous, nous n’aurons plus qu’à prendre un bain et à dormir. Vous deux — nous allons faire la fête aujourd’hui ! » déclara Marie.

Sortir manger à trois — tous les trois avaient réfléchi à la joie que leur inspirait cet événement.

 

***

Pendant ce temps.

Les cinq idiots qui avaient été chassés du manoir s’étaient retrouvés dans un parc public.

Alors que les enfants jouaient dans les environs, les cinq hommes s’affronteraient sérieusement.

Jilk avait été le premier à ouvrir la bouche. « Marie l’a bien dit. Elle aime l’homme le plus débrouillard. »

Cela signifiait que Marie devait décider qui serait le numéro un parmi les cinq.

Chris avait levé ses lunettes avec son index pour corriger leur positionnement tout en regardant son entourage. « Il s’agira donc de savoir qui, parmi nous cinq, peut gagner le plus d’argent. »

Les cinq nobles n’avaient jamais gagné d’argent de façon normale, mais c’était une autre histoire si cela pouvait les faire devenir le numéro un de Marie.

En général, ces cinq individus s’entendaient bien entre eux, mais, comme prévu, s’ils avaient une chance d’être numéro un, ils voulaient la saisir.

Greg avait plié les bras. « Nous ne pourrons pas gagner de l’argent en tant qu’aventuriers, mais je ne vais pas y aller mollo avec vous. Désolé pour vous tous — le numéro un de Marie, cela sera moi. »

Les cinq étaient en pleine ébullition. Ils ne voulaient pas perdre dans ce match.

Ils n’avaient même pas cherché à se plaindre d’avoir été chassés du manoir. L’important, c’était de savoir qui allait devenir le numéro un de Marie.

Ces cinq individus étaient rivaux depuis le moment où ils avaient été chassés du manoir.

Brad s’était fait une pichenette dans les cheveux. « C’est un problème que nous devons régler tôt ou tard. Pardonnez-moi, mais c’est moi que Marie va choisir. »

Même s’ils étaient très proches, ils étaient toujours inquiets de savoir qui, parmi les cinq, serait capable de gagner le cœur de Marie.

C’était une bonne occasion pour eux. Ils avaient décidé de régler cela par ce match.

Julian avait regardé les quatre autres et avait placé sa main sur sa poitrine. « Je vais gagner contre vous tous dans un match équitable et juste ! Et puis, je m’assoirais à côté de Marie. »

Ces cinq individus se regardèrent sérieusement avant de se tourner simultanément le dos les uns aux autres.

Chacun d’eux avait commencé à marcher dans une direction différente.

Jilk avait alors déclaré. « Je serai le gagnant. »

Brad avait également appelé les quatre autres qui partaient. « C’est moi que Marie choisira. »

Greg n’avait pas non plus l’intention de faire marche arrière. « Vous pouvez hurler tant que vous le souhaitez. Le gagnant — ce sera moi ! »

Chris n’avait pas non plus l’intention de perdre. « C’est notre destinée de décider un jour du vainqueur. C’est tout. »

Julian avait été le dernier à parler aux quatre autres. « J’attends avec impatience notre prochaine réunion. »

Les cinq idiots s’étaient séparés.

Les enfants qui les regardaient les avaient vus partir la bouche ouverte.

***

Ce qu’ils avaient fait était agréable et cela avait du style, mais — Julian était troublé.

« Je, je n’ai pas d’argent. »

Il logeait dans un hôtel bon marché. Il comptait son argent sur le dessus du lit. Il n’y avait eu que de petits changements.

« Merde ! Le premier jour, j’ai dépensé trop d’argent en m’enflammant, » déclara Julian.

Il avait commencé à manquer d’argent au troisième jour.

Son montant d’argent avait considérablement diminué. Alors qu’il avait cherché une auberge où il pourrait loger, il s’était retrouvé dans cette auberge bon marché.

« Malgré cela, cet endroit est vraiment terrible. C’est comme une écurie, » déclara Julian.

Julian avait exprimé une impression grossière sur cette auberge bon marché, mais c’était son impression sincère.

Du point de vue d’un ancien prince héritier comme Julian, une auberge bon marché était un endroit sale qu’il ne voulait pas utiliser.

Julian était assis sur le lit, les jambes croisées, et avait plié les bras en pensant profondément.

« Cependant, c’est troublant. Aucun endroit ne m’engage même si je leur ai montré la preuve de mon statut. »

Julian ne s’était pas contenté de jouer pendant ces trois jours.

Il avait bien entendu cherché des offres d’emploi et s’était présenté à des entretiens d’embauche.

Et pourtant, il avait été refusé partout.

« Quel est le problème ? » se demanda-t-il à voix haute.

S’il ne trouvait pas de travail, il ne pourrait même pas rester dans une auberge bon marché comme celle-ci demain.

Julian avait soudainement trébuché dans ses efforts dès le départ.

« Mais, comme moi, tout le monde doit traverser la même difficulté. Je ne pourrai pas me pardonner si je suis le seul à retourner au manoir en disgrâce, » déclara-t-il.

Les quatre autres avaient sûrement connu les mêmes difficultés que lui.

Julian y croyait et attendait beaucoup de demain.

***

Le lendemain.

Julian s’était dirigé vers un restaurant qui recrutait du monde.

Il s’était affiché avec audace devant le gérant du restaurant en difficulté.

« Je viens du royaume de Hohlfahrt. Je m’appelle Julian Rafua Hohlfahrt. En ce moment, j’ai été déshérité, mais j’étais autrefois le prince héritier, » déclara-t-il.

Il avait parlé sans même cacher son passé embarrassant.

C’était parce qu’il pensait prouver sa sincérité.

Se faire déshériter était quelque chose de déshonorant.

Cependant, il ne pouvait pas non plus se résoudre à mentir à quelqu’un qui l’engagerait.

C’est pourquoi il s’était présenté comme ça.

« Je suis venu étudier à l’étranger dans la République d’Alzer. En ce moment, je suis en plein apprentissage de la société. Alors s’il vous plaît, je vous demande de m’engager maintenant ! » déclara Julian.

Julian avait plaidé sérieusement. En réponse, le propriétaire avait secoué la tête. « Je ne peux pas. »

« P-Pourquoi ? Si vous voulez vérifier mon identité, cela ne me dérange pas, même si vous vous renseignez auprès de l’ambassade du royaume de Hohlfahrt. Et si nous y allions ensemble pour demander ? Les diplomates présents me reconnaîtront à coup sûr, » déclara Julian.

Julian pensait que le responsable le suspectait et cela l’avait fait parler de l’ambassade pour prouver son identité.

Le propriétaire avait l’air déconcerté. « Eu-Euh, comme vous pouvez le voir, mon restaurant n’est qu’un restaurant bon marché. »

« Je sais cela. Vous cherchez un travailleur à temps partiel, n’est-ce pas ? C’est pour cela que je viens ici ! » déclara Julian.

Le propriétaire détourna son visage de Julian et leva les paumes de ses mains vers Julian avec prudence.

« C’est pourquoi je dis qu’il est impossible pour un restaurant comme celui-ci d’engager un ancien prince ! » déclara le propriétaire.

« Non, je suis seulement déshérité de ma position de prince héritier, mais même en ce moment, je suis toujours un prince, » déclara Julian.

« Alors il est encore plus impossible pour moi de vous engager ! » déclara le propriétaire.

Le fait de voir le propriétaire du restaurant crier comme ça avait fait réfléchir Julian.

Donc, cet endroit n’est pas non plus bon.

Les épaules de Julian s’étaient affaissées et il avait quitté le restaurant.

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Partie 3

La nuit était venue. Julian était assis sur un banc dans un parc public en regardant le ciel nocturne.

« Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? » se demanda Julian à voix haute.

Pas un seul magasin ne l’engagerait parce qu’il parlait honnêtement de lui.

Son estomac lui indiquait qu’il était affamé, mais il ne pouvait pas manger parce qu’il n’avait que de la petite monnaie dans sa main.

« — je n’aurais jamais pensé qu’il serait si difficile de gagner de l’argent, »

En y repensant, il avait dépensé trop d’argent le premier jour.

S’il avait économisé la moitié de l’argent à ce moment-là, il n’aurait pas eu de problème pour acheter le dîner et serait resté à l’auberge en ce moment.

Julian se mit à réfléchir.

« Est-ce que tout le monde va bien ? » se demanda-t-il à voix haute.

Il traversait cette période difficile, donc les quatre autres avaient sûrement aussi traversé une période difficile. En pensant cela, il s’était levé.

Il s’était inquiété pour les quatre autres nobles.

« Je suppose que je vais voir comment ils s’en sortent, » déclara Julian.

Il s’était mis à marcher afin de se promener un peu dans la ville et aussi calmer ses ressentiments.

En outre, il devait également chercher un endroit où il semblait pouvoir rester.

Peut-être devrait-il simplement retourner au manoir ?

Avec les quatre autres, il demandera pardon à Marie pour qu’elle leur pardonne.

Il commençait à penser cela.

Après avoir marché un moment, il était arrivé devant un restaurant animé.

L’arôme doux et épicé de la sauce avait stimulé son appétit. Son estomac pleurait, alors il avait essayé de regarder à l’intérieur.

Mais Julian s’était immédiatement caché.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Il y avait Greg à l’intérieur du restaurant.

Il ne travaillait pas à l’intérieur comme employé de restaurant, mais il était là en tant que client.

Julian s’était placé près de l’entrée du restaurant où il pouvait entendre la conversation de Greg avec d’autres personnes.

« Oh, nouveau venu ! Mange en plus ! La viande de poulet est savoureuse. »

« Écoute-moi bien Greg. C’est l’œuf. L’œuf cru est la meilleure chose possible. »

« Idiot ! Le meilleur, ce sont les protéines ! »

Greg était entouré d’hommes à l’allure rugueux. Il avait l’air de s’amuser.

Julian ne savait pas quel genre de travail Greg avait trouvé, mais il semblait bien s’en sortir.

Julian pensa, Greg, tu gagnes donc de l’argent. Je vais aussi essayer de travailler un peu plus dur.

Greg faisait également de son mieux.

Julian s’était ressaisi et avait décidé de faire de son mieux un peu plus longtemps. Il avait recommencé à se promener dans la ville et était tombé sur Jilk qui portait un costume tout neuf.

Il portait une valise en cuir.

« Est-ce Jilk ? » murmura Julian.

Jilk parlait avec quelqu’un.

Ils se serrèrent la main et se souriaient.

Et quand ils avaient fini de se serrer la main, Jilk avait aussi remarqué Julian.

« N’est-ce pas Votre Altesse ? » demanda Jilk.

« Oui, oui, tu as l’air de bien te porter, » répondit Julian.

Plusieurs jours seulement s’étaient écoulés, mais Jilk avait acheté de nouveaux vêtements.

« L’apparence est importante après tout. Plus important encore, votre Altesse se porte-t-elle bien ? Après tout, je n’ai pas non plus l’intention de perdre, » déclara Jilk.

Julian avait eu honte de penser à retourner au manoir un peu avant ça.

C’est pour cela qu’il avait pris une allure grandiose. « Bien sûr. Je vais être le numéro un, » déclara Julian.

« Comme attendu de Votre Altesse ! Je ne perdrai pas non plus, » déclara Jilk.

« Plus important encore, pourquoi t’habilles-tu ainsi ? » demanda Julien.

Julian était curieux du costume de Jilk, mais Jilk lui-même n’avait pas trouvé de problème avec son apparence.

« Ah, je l’ai acheté dès mon premier jour. J’achèterai quelque chose de plus cher plus tard, mais je supporterai cela pour l’instant, » déclara Jilk.

« Au premier jour ? » demanda Julian.

Il semblerait que Jilk ait acheté un costume avec l’argent que Marie leur avait donné.

« Cependant, je suis désolé, mais je suis pressé, alors veux-tu m’excuser pour l’instant. Je dois encore assister à une autre discussion d’affaires, » déclara Jilk.

« Discussion d’affaires ? » demanda Julian.

Jilk était parti à un rythme rapide. Il avait l’air occupé.

Julian avait été stupéfait.

Il n’avait jamais pensé que son frère adoptif et son meilleur ami, qui était avec lui depuis le plus longtemps, connaîtrait un tel succès alors que lui-même se débattait.

Les épaules de Julian s’étaient affaissées.

Qu’est-ce que je fais de faux ?

Avec une démarche instable et une telle question dans son esprit, il avait pensé à se rendre dans un endroit peu fréquenté. Ensuite, beaucoup de gens étaient sortis d’un bâtiment voisin.

Il semblait que le bâtiment était un théâtre où des artistes se produisaient.

C’était un petit bâtiment, mais il était rempli de nombreux clients.

Tout le monde souriait.

« Y a-t-il quelque chose ? Tsu ! »

Les yeux de Julian s’étaient ouverts en grand quand il avait vu l’affiche.

Sur le grand panneau, les mots [Le spectacle de magie de l’extraordinaire magicien de génie (lol) Brad-kyun] étaient écrits.

Les clients avaient tous parlé.

« Brad-sama est également magnifique aujourd’hui. »

« Je reviendrai demain ! »

« Moi aussi ~. »

Il n’y avait pas que les femmes, même les hommes avaient l’air ravis.

« Ce Brad, il a vraiment un talent d’interprète, non ? »

Julian ne pouvait pas croire que Brad affichait une telle performance en tant que célébrité.

Il voulait croire que ce n’était qu’une erreur, mais il avait remarqué qu’il enviait le succès de son ami et il avait secoué la tête pour se débarrasser de cette pensée.

Je suis vraiment pathétique.

Il avait repensé sa façon de penser pour reconnaître l’effort de son ami. Et puis il avait décidé de chercher un endroit pour dormir aujourd’hui.

Puis — il avait rencontré Chris.

« Hm ? Est-ce toi, Votre Altesse ? » demanda Chris.

« Chris ? » demanda Julian.

Chris était habillé de la même façon que lorsqu’ils avaient quitté le manoir, mais ses bras tenaient un sac. Il semblait qu’il revenait tout juste de faire ses courses.

« Reviens-tu de tes courses ? » demanda Julian.

« Oui. En ce moment, je fais des petits boulots dans un établissement. Mais je t’en prie, regarde-moi bien. Bientôt, je pourrai gagner encore plus d’argent, » déclara Chris.

C’est là que Julian l’avait remarqué.

Se pourrait-il que je sois le seul — qui ne travaille pas ?

Chris parlait à Julian avec un sourire, mais ses mots n’entraient pas du tout dans l’oreille de Julian.

Et puis Chris avait posé cette question. « Au fait, où Votre Altesse travaille-t-elle en ce moment ? Je travaille dans un établissement de bains proche — . »

Julian était parti de là.

Non, il s’enfuyait.

« JE SUIS LE SEUL QUI NE TRAVAILLE PAS ! » cria Julian.

Chris l’avait appelé par surprise. « V-VOTRE ALTESSE ! QU’EST-CE QUI NE VA PAS ? »

« UWAaaaAaaaaAa !! »

Il avait eu terriblement honte de penser que les quatre se battaient sûrement aussi comme lui dans des difficultés, et qu’il voulait les retrouver pour qu’ils puissent retourner ensemble au manoir.

 

***

Julian était arrivé au bord d’une rivière. Il s’était assis sous le pont.

Il observa le débit de la rivière dans un état d’étourdissement.

« Même si tout le monde travaille dur, je suis le seul qui ne trouve pas de travail, » murmura Julian.

Ces quatre personnes avaient immédiatement pu trouver un emploi.

Il avait eu l’impression que Jilk et Brad gagnaient beaucoup d’argent.

Il ne savait rien de Greg et Chris, même si ceux-ci devaient gagner plus que Julian, qui était au chômage.

Parmi les cinq, il était le plus — désespéré.

Julian s’en était rendu compte et avait eu l’air abasourdi.

« Si je reviens seul comme ça, alors même Marie sera dégoûtée par moi, » déclara Julian.

Il était devenu triste quand il l’avait dit à haute voix.

Puis — *clop clop* il y avait eu un bruit.

Il semblait que quelqu’un arrivait dans les environs.

Lorsqu’il avait levé le visage, il y avait trouvé un homme d’une cinquantaine d’années.

« Gamin, tu as l’air apathique là. »

« — O-oui, » répondit Julian.

Lorsqu’il avait répondu, son estomac s’était mis à grogner en même temps. Il était devenu honteux.

Il avait déplacé son regard vers le bas. L’homme avait ouvert la bouche et avait ri avec force.

« Si tu as faim, c’est le bon moment. Veux-tu manger à mon stand ? » demanda l’homme.

Il semblait que l’homme tirait son stand de nourriture.

Les mots « Brochette de viande » avaient été écrits en langue d’Alzer. Julian avait avalé la salive qui s’accumulait rapidement dans sa bouche.

« Désolé, mais je n’ai pas beaucoup d’argent en ce moment, » déclara Julian.

« Combien en as-tu ? » demanda l’homme.

Quand il lui avait montré son argent, l’homme avait complimenté Julian.

« Tu peux manger trois brochettes chez moi avec cette quantité. Je t’en donnerai un peu plus aussi, alors viens, » déclara l’homme.

L’homme venait à peine de se lever. Il n’avait pas encore obtenu de clients.

L’homme avait fait griller plusieurs bâtonnets de viande en brochette. Les yeux de Julian s’étaient éclairés en voyant cela.

« Gamin, aimes-tu les brochettes de viande ? » demanda le vieil homme.

« Oui ! »

Julian avait mangé la brochette de viande grillée sans dire un mot jusqu’à ce qu’il les ait toutes terminées.

Peut-être parce qu’il avait faim, car cette brochette de viande avait un goût plus délicieux que tout ce qu’il avait mangé jusqu’à présent.

« C’est délicieux. »

Julian avait murmuré cela. L’homme — le propriétaire du stand — s’était renseigné sur la situation de Julian.

« Ton visage est vraiment sombre. Quelque chose s’est-il passé ? » demanda-t-il.

Julian était troublé quand on lui avait demandé cela, mais comme le vieil homme l’avait bien traité, alors il lui avait honnêtement raconté sa situation.

Cependant, il n’avait parlé au vieil homme que de la partie où il devait vivre seul tout en travaillant pendant un mois.

« J’ai été chassé du mano — de la maison. On m’a dit d’aller travailler pendant un mois, » expliqua Julian.

« Après tout, tu ressembles à un jeune maître issu d’une famille aisée. Il est également bon d’apprendre à connaître la société, » déclara le vendeur.

« Mais, aucun endroit ne veut m’engager. Toutes mes connaissances ont trouvé un emploi, j’ai l’impression d’être le seul laissé pour compte, » déclara Julian.

Le propriétaire du stand avait réfléchi un moment quand il avait vu un Julian déprimé.

« Alors, est-ce juste pour un mois ? » demanda le vendeur.

 

***

Le lendemain.

« Bienvenue ! »

Il s’agissait de Julian, portant un tablier et un bandeau torsadé sur la tête, qui avait salué avec tant d’énergie.

 

 

Les clients qui venaient au stand avaient ri vers le vieil homme du stand — le patron du stand.

« Tu as engagé un gars vraiment énergique, hein. »

« Vas-tu bientôt prendre ta retraite, patron ? »

« Après tout, tu es déjà vieux. »

Le patron avait fait griller les brochettes de viande devant les clients grossiers tout en leur répondant.

« Idiots ! Je vais travailler jusqu’à ma mort ! Je ne m’occupe de ce garçon que pendant un mois parce qu’il a eu des ennuis. Oh, Julian, tu aides aussi ici. »

« Oui, patron ! »

Julian avait fini par travailler au stand comme aide du propriétaire.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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