Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 3 – Partie 2

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Chapitre 3 : L’expulsion des cinq idiots !

Partie 2

Dans le manoir, après le départ des cinq idiots, Kyle et Cara pouvaient être trouvés en train de réparer la porte.

Cara était inquiète pour les cinq personnes qui avaient été chassées. « Vont-ils vraiment s’en sortir ? »

Marie n’était quand même pas une démone.

Elle avait donné aux cinq personnes un peu d’argent qui pouvait servir pour vivre pendant une semaine.

Mais ces cinq personnes pourraient-elles vraiment gagner de l’argent ?

Cara en doutait.

Ils étaient autrefois de riches nobles de haut rang.

Pour commencer, ils n’avaient jamais rien fait de tel comme un travail à temps partiel. Alors il était difficile de croire qu’ils puissent vivre seuls.

Kyle soupira. « Ils reviendront quand ils auront faim. Plus important encore, c’est ma Maîtresse. Elle a incité ces cinq personnes à se faire concurrence, n’est-ce pas, alors même s’il était préférable que ces cinq personnes travaillent au moins ensemble. »

Cara s’était exprimée pour représenter les sentiments de Marie en réponse au doute de Kyle. « Mais — le fait d’avoir plusieurs hommes se battant pour gagner votre faveur…, je pense que cela fera du bien à n’importe quelle femme. »

Cara avait dit cela avec un visage rougissant. Kyle avait incliné la tête en la voyant comme ça.

« Est-ce vraiment le cas ? Quant à moi, je n’aurai pas à me plaindre si ces cinq-là pouvaient rapidement ouvrir les yeux sur la réalité et revenir vers nous, » déclara Kyle.

Ils avaient terminé la réparation et avaient donc commencé à ranger les outils. Marie était arrivée à ce moment-là.

Son visage avait l’air rafraîchi après avoir été libéré des cinq idiots.

« Il semble que vous ayez terminé la réparation. Alors vous feriez mieux d’arranger votre apparence tout de suite ! Aujourd’hui, nous allons manger tous les trois au restaurant ! » déclara Marie.

Cara avait été choquée d’apprendre qu’ils allaient manger dehors.

Elle s’était inquiétée quant à savoir s’il était normal qu’ils agissent ainsi de manière extravagante.

« Mais Marie-sama, l’argent —, » déclara Cara.

« C’est bien ! Ces cinq-là ne reviendront pas avant un certain temps, alors il nous reste un peu d’argent pour les frais de subsistance ! Oubliez donc ça. Parfois, je dois aussi vous récompenser tous les deux pour votre dur labeur quotidien. Mangez beaucoup aujourd’hui, » déclara Marie.

Kyle s’était réjoui en entendant cela. « Est-ce vraiment d’accord de faire ça ? Je vais commander de la viande, tu sais ? »

Marie avait mis ses mains sur sa taille et avait mis en avant sa poitrine.

« Commandes-en donc. Cela ne me dérange pas, même si tu manges un kilo de viande, » déclara Marie.

Cara avait levé sa main droite juste après ça. « Marie-sama, une question ! »

« Qu’est-ce que cela pourrait être, Cara ? » demanda Marie.

« Le dessert — qu’en est-il ? » demanda Cara.

Marie avait montré un très beau sourire devant les deux autres.

Une goutte de larme avait coulé sur son visage.

Elle semblait vraiment heureuse d’être libérée de ces cinq idiots.

« Mangez beaucoup aujourd’hui. Nous avons également fini de nettoyer le manoir, de sorte que lorsque nous rentrerons chez nous, nous n’aurons plus qu’à prendre un bain et à dormir. Vous deux — nous allons faire la fête aujourd’hui ! » déclara Marie.

Sortir manger à trois — tous les trois avaient réfléchi à la joie que leur inspirait cet événement.

 

***

Pendant ce temps.

Les cinq idiots qui avaient été chassés du manoir s’étaient retrouvés dans un parc public.

Alors que les enfants jouaient dans les environs, les cinq hommes s’affronteraient sérieusement.

Jilk avait été le premier à ouvrir la bouche. « Marie l’a bien dit. Elle aime l’homme le plus débrouillard. »

Cela signifiait que Marie devait décider qui serait le numéro un parmi les cinq.

Chris avait levé ses lunettes avec son index pour corriger leur positionnement tout en regardant son entourage. « Il s’agira donc de savoir qui, parmi nous cinq, peut gagner le plus d’argent. »

Les cinq nobles n’avaient jamais gagné d’argent de façon normale, mais c’était une autre histoire si cela pouvait les faire devenir le numéro un de Marie.

En général, ces cinq individus s’entendaient bien entre eux, mais, comme prévu, s’ils avaient une chance d’être numéro un, ils voulaient la saisir.

Greg avait plié les bras. « Nous ne pourrons pas gagner de l’argent en tant qu’aventuriers, mais je ne vais pas y aller mollo avec vous. Désolé pour vous tous — le numéro un de Marie, cela sera moi. »

Les cinq étaient en pleine ébullition. Ils ne voulaient pas perdre dans ce match.

Ils n’avaient même pas cherché à se plaindre d’avoir été chassés du manoir. L’important, c’était de savoir qui allait devenir le numéro un de Marie.

Ces cinq individus étaient rivaux depuis le moment où ils avaient été chassés du manoir.

Brad s’était fait une pichenette dans les cheveux. « C’est un problème que nous devons régler tôt ou tard. Pardonnez-moi, mais c’est moi que Marie va choisir. »

Même s’ils étaient très proches, ils étaient toujours inquiets de savoir qui, parmi les cinq, serait capable de gagner le cœur de Marie.

C’était une bonne occasion pour eux. Ils avaient décidé de régler cela par ce match.

Julian avait regardé les quatre autres et avait placé sa main sur sa poitrine. « Je vais gagner contre vous tous dans un match équitable et juste ! Et puis, je m’assoirais à côté de Marie. »

Ces cinq individus se regardèrent sérieusement avant de se tourner simultanément le dos les uns aux autres.

Chacun d’eux avait commencé à marcher dans une direction différente.

Jilk avait alors déclaré. « Je serai le gagnant. »

Brad avait également appelé les quatre autres qui partaient. « C’est moi que Marie choisira. »

Greg n’avait pas non plus l’intention de faire marche arrière. « Vous pouvez hurler tant que vous le souhaitez. Le gagnant — ce sera moi ! »

Chris n’avait pas non plus l’intention de perdre. « C’est notre destinée de décider un jour du vainqueur. C’est tout. »

Julian avait été le dernier à parler aux quatre autres. « J’attends avec impatience notre prochaine réunion. »

Les cinq idiots s’étaient séparés.

Les enfants qui les regardaient les avaient vus partir la bouche ouverte.

***

Ce qu’ils avaient fait était agréable et cela avait du style, mais — Julian était troublé.

« Je, je n’ai pas d’argent. »

Il logeait dans un hôtel bon marché. Il comptait son argent sur le dessus du lit. Il n’y avait eu que de petits changements.

« Merde ! Le premier jour, j’ai dépensé trop d’argent en m’enflammant, » déclara Julian.

Il avait commencé à manquer d’argent au troisième jour.

Son montant d’argent avait considérablement diminué. Alors qu’il avait cherché une auberge où il pourrait loger, il s’était retrouvé dans cette auberge bon marché.

« Malgré cela, cet endroit est vraiment terrible. C’est comme une écurie, » déclara Julian.

Julian avait exprimé une impression grossière sur cette auberge bon marché, mais c’était son impression sincère.

Du point de vue d’un ancien prince héritier comme Julian, une auberge bon marché était un endroit sale qu’il ne voulait pas utiliser.

Julian était assis sur le lit, les jambes croisées, et avait plié les bras en pensant profondément.

« Cependant, c’est troublant. Aucun endroit ne m’engage même si je leur ai montré la preuve de mon statut. »

Julian ne s’était pas contenté de jouer pendant ces trois jours.

Il avait bien entendu cherché des offres d’emploi et s’était présenté à des entretiens d’embauche.

Et pourtant, il avait été refusé partout.

« Quel est le problème ? » se demanda-t-il à voix haute.

S’il ne trouvait pas de travail, il ne pourrait même pas rester dans une auberge bon marché comme celle-ci demain.

Julian avait soudainement trébuché dans ses efforts dès le départ.

« Mais, comme moi, tout le monde doit traverser la même difficulté. Je ne pourrai pas me pardonner si je suis le seul à retourner au manoir en disgrâce, » déclara-t-il.

Les quatre autres avaient sûrement connu les mêmes difficultés que lui.

Julian y croyait et attendait beaucoup de demain.

***

Le lendemain.

Julian s’était dirigé vers un restaurant qui recrutait du monde.

Il s’était affiché avec audace devant le gérant du restaurant en difficulté.

« Je viens du royaume de Hohlfahrt. Je m’appelle Julian Rafua Hohlfahrt. En ce moment, j’ai été déshérité, mais j’étais autrefois le prince héritier, » déclara-t-il.

Il avait parlé sans même cacher son passé embarrassant.

C’était parce qu’il pensait prouver sa sincérité.

Se faire déshériter était quelque chose de déshonorant.

Cependant, il ne pouvait pas non plus se résoudre à mentir à quelqu’un qui l’engagerait.

C’est pourquoi il s’était présenté comme ça.

« Je suis venu étudier à l’étranger dans la République d’Alzer. En ce moment, je suis en plein apprentissage de la société. Alors s’il vous plaît, je vous demande de m’engager maintenant ! » déclara Julian.

Julian avait plaidé sérieusement. En réponse, le propriétaire avait secoué la tête. « Je ne peux pas. »

« P-Pourquoi ? Si vous voulez vérifier mon identité, cela ne me dérange pas, même si vous vous renseignez auprès de l’ambassade du royaume de Hohlfahrt. Et si nous y allions ensemble pour demander ? Les diplomates présents me reconnaîtront à coup sûr, » déclara Julian.

Julian pensait que le responsable le suspectait et cela l’avait fait parler de l’ambassade pour prouver son identité.

Le propriétaire avait l’air déconcerté. « Eu-Euh, comme vous pouvez le voir, mon restaurant n’est qu’un restaurant bon marché. »

« Je sais cela. Vous cherchez un travailleur à temps partiel, n’est-ce pas ? C’est pour cela que je viens ici ! » déclara Julian.

Le propriétaire détourna son visage de Julian et leva les paumes de ses mains vers Julian avec prudence.

« C’est pourquoi je dis qu’il est impossible pour un restaurant comme celui-ci d’engager un ancien prince ! » déclara le propriétaire.

« Non, je suis seulement déshérité de ma position de prince héritier, mais même en ce moment, je suis toujours un prince, » déclara Julian.

« Alors il est encore plus impossible pour moi de vous engager ! » déclara le propriétaire.

Le fait de voir le propriétaire du restaurant crier comme ça avait fait réfléchir Julian.

Donc, cet endroit n’est pas non plus bon.

Les épaules de Julian s’étaient affaissées et il avait quitté le restaurant.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.
    Se réveillé avec de l’argent qui tombe sur mon lit ?
    Merde qui ma volée pendant toute ces années *snif*

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