Chapitre 2 : Retour temporaire
Partie 1
« Hein ? Une convocation? »
Cela s’était passé après le retour précipité de Noëlle.
Je prenais le thé avec Anjie et Livia dans le manoir de Marie.
J’avais eu raison de préparer mes précieuses feuilles de thé et mes douceurs.
Anjie avait rapidement bu le thé que j’avais préparé. Elle avait affiché un air vraiment nostalgique après avoir bu pour la première fois depuis longtemps.
C’était ainsi, car nous prenions souvent le thé ensemble jusqu’à il y a quelques mois.
« Il y a aussi une convocation de Sa Majesté. Il n’y aura pas de problème si c’est pendant les vacances d’été, n’est-ce pas ? » demanda Anjie.
Je n’avais pas vraiment de plan prévu là, donc je n’avais pas de problème avec ça.
L’affaire Noëlle me pesait, mais ces deux-là ne comprendraient pas même si je le leur expliquais.
En fait, ce monde était un monde de jeu, et Noëlle était le personnage principal du second jeu ! — si je disais cela, avec quel genre d’yeux elles me regarderaient avec dédains, en me prenant pour une personne folle. C’était effrayant rien qu’en l’imaginant.
« Il n’en reste pas moins que cela semble un peu abrupt de se voir demander de rentrer avec tout le monde, » déclarai-je.
Quand j’avais fini de dire cela, Anjie avait souligné mon malentendu.
« Marie, et ainsi que les personnes qui sont venues avec toi, resteront ici. Il n’y a que toi seul, Léon, qui reviendra avec nous. »
« Hein ? » m’exclamai-je.
Je pensais vraiment que tout le monde avait été rappelé, mais il semblait qu’il n’y avait que moi qui aie été rappelé.
Ce salaud de Roland, qu’avait-il prévu en ne rappelant que moi comme ça ?
— Non, je savais qu’il était le roi, mais pour une raison quelconque, je ne pouvais pas le lui pardonner.
Livia avait pris une bouchée d’une sucrerie, puis elle l’avait remise dans l’assiette.
C’est l’une des sucreries que j’avais trouvée dans la salle à manger. C’était les mets de Marie.
Il semblerait que cela ne convenait pas au palais de Livia.
J’avais cru entendre que c’était des friandises que Jilk avait achetés.
Livia avait bu le thé que j’avais préparé pour en atténuer le goût avant qu’elle ne parle. « En fait, Sa Majesté la reine a également approuvé cette convocation parce qu’elle veut aussi parler du plan à partir de maintenant s’il y a un mouvement de la part de la République. »
« Milaine a dit ça !? Non, la reine a dit cela ? » demandai-je.
Le regard des deux femmes s’était légèrement intensifié lorsque j’avais appelé la reine par son prénom.
Milaine Rafa Hohlfahrt du Royaume Hohlfahrt était la mère biologique de Julian.
Mais malgré son âge, c’était une belle femme qui avait encore l’air très jeune.
Si c’était dans ma vie antérieure, je pourrais certainement la faire tomber pour moi.
— Attends, c’est la femme de quelqu’un d’autre, alors je ne dois pas la draguer.
Franchement pourquoi était-elle la femme de quelqu’un d’autre ?
Même si elle était tout à fait ma préférée.
« E-Euh — alors je suppose que je dois y retourner, » déclarai-je.
Livia avait fait la moue quand j’avais essayé de revenir sur le sujet. « Léon, tu as l’air heureux après avoir appris que tu pourras rencontrer la reine. »
Parce qu’elle est mignonne.
Même maintenant, je n’arrivais toujours pas à croire qu’une telle personne puisse devenir la femme de Roland.
Le mariage politique est vraiment horrible.
Anjie m’avait parlé du plan à partir de maintenant. « Désolée, mais je vais te faire revenir immédiatement. Après tout, tu es le seul à pouvoir agir si quelque chose se passe dans la République. »
Je ne voulais pas m’impliquer dans le gouvernement de la République, mais le royaume — le royaume Hohlfahrt était différent.
L’une des six grandes familles de nobles, la famille Faiviel avait vu son autorité s’effondrer.
Eh bien, la raison en était que je les avais malmenés, mais si un changement politique se produisait à cause de cela, le royaume serait également touché — il y avait une telle possibilité.
Le royaume ne pourrait pas s’en mêler négligemment, mais ils pourraient penser que si c’était moi qui restais ici en ce moment, je pourrais faire quelque chose.
— Ils me surestimaient trop.
Je n’étais pas si différent d’un amateur quand il s’agissait de politique.
Anjie avait regardé dans la salle à manger.
« Malgré cela, tu vis ici avec Son Altesse ainsi que d’autres personnes. — Il est inquiétant quant à savoir si tu pourrais commettre une erreur avec Marie. »
Je pouvais déclarer avec une certitude absolue que c’était la seule chose qui n’arriverait pas.
« Ne t’inquiète pas. Il n’y a rien entre Marie et moi, et rien ne se passera entre elle et moi, même à l’avenir, » répondis-je.
Livia avait jeté un regard empli de doute sur moi. « Vraiment ? Parce que Léon, tu mentais parfois. »
« C’est horrible de dire ça alors même que l’honnêteté est mon seul point positif, » répondis-je.
Anjie avait un peu ri en entendant mon mensonge éhonté. « Cela fait si longtemps que je n’ai pas écouté tes paroles mensongères en buvant du thé. Je suis désolée de te presser comme ça, mais s’il n’y a rien d’autre, nous partirons demain. Léon, y a-t-il quelque chose dont tu dois t’occuper avant de partir ? »
Il n’y avait pas vraiment quelque chose, mais je voulais aller acheter un souvenir.
« Non, mais dans ce cas, voulez-vous faire du tourisme ? Je veux passer chez ma famille à mon retour, donc je veux d’abord acheter des souvenirs, » déclarai-je.
Elles se regardèrent et se firent un signe de tête.
« J’ai compris. Escorte-nous correctement dans ce cas, » déclara Anjie.
« Nous sommes impatientes, Léon, » déclara Livia.
Je m’étais senti très heureux de voir leur sourire à mon égard.
Et puis j’avais décidé de faire en sorte que Marie s’occupe du problème au sein de la République pour le moment.
Mais, le fait de lui laisser les choses en main m’avait rendu — un peu mal à l’aise.
***
Ce soir-là, Léon avait emmené Anjie et Livia faire du tourisme.
Il semblait qu’ils allaient aussi dîner dehors.
Anjie et Livia ne devraient certainement pas vouloir manger le dîner que Marie avait préparé.
Marie pouvait comprendre cela.
Mais elle était inquiète que Léon ne revienne pas au manoir.
« Pourquoi le grand frère ne revient-il pas ? » demanda Marie.
Marie protestait en larmes face à Creare.
« Parce que Livia et Anjie ont dit qu’elles ne voulaient pas rester dans ce manoir, » déclara Creare.
« N’est-ce pas bien si le grand frère revient tout seul ? Je voudrais bien consulter mon grand frère au sujet de nos frais de subsistance ! » déclara Marie.
Les cinq idiots lui avaient enlevé leurs frais de subsistance précédemment donnés.
Elle ne savait pas quelle part de cet argent pouvait être restituée.
Si elle n’avait pas de chance, ils pourraient devoir passer les vacances d’été sans le sou.
« Je ne connais pas le type d’herbe comestible qu’on peut trouver dans ce pays, » déclara Marie.
Si elle était dans sa ville natale, elle connaissait alors le type d’herbe comestible qui s’y trouvait, donc si elle était seule, elle pouvait tenir le coup.
Mais c’était une autre histoire lorsqu’elle se trouvait au pays d’un pays étranger.
Marie ne savait pas si l’herbe qui poussait ici pouvait être mangée ou non.
« — Marie-chan, as-tu l’intention de manger les plantes qui poussent ici ? Eh bien, si l’on met de côté ce problème, on ne peut pas y remédier, n’est-ce pas ? Penses-tu que ces deux-là voudront rester dans ce manoir alors même qu’il y a Marie-chan et Julian ici? » demanda Creare.
Auparavant, Julian avait été séduit par Marie et avait rompu ses fiançailles avec Angelica.
Anjie détesterait sûrement passer la nuit sous le même toit qu’eux.
« Le grand frère a sa propre maison, n’est-ce pas ? » déclara Marie.
« Le maître dit que cet endroit n’est pas bon parce qu’il n’a pas été nettoyé. C’est pourquoi, aujourd’hui, ils dormiront dans la Licorne et retourneront au royaume dès le matin avec elle, » déclara Creare.
Marie était tombée dans le désespoir.
Parce que même si c’était des vacances d’été à l’étranger — elle ne pourrait pas en profiter.
« Qu’est-ce que je fais maintenannnnnnnttt ! » cria Marie.
Creare s’amusait à observer la situation de Marie, mais elle lui avait finalement dit la vérité.
« Mince, Marie-chan, tu es vraiment stupide. Même le maître est au courant de ta situation, » déclara Creare.
« Vraiment ? » demanda Marie.
« Le maître va quitter la République pour un certain temps, il a donc laissé un message à Marie-chan pour qu’elle s’occupe de tout ce qui se passe pendant son absence, » déclara Creare.
« Eh, est-ce tout ? Stupide grand frèrrrrrreee ! » cria Marie.
De l’argent supplémentaire pour les frais de subsistance qu’elle espérait n’avait pas été préparé pour elle.
Creare avait fait quelque chose et, *wham*, quelque chose était tombé sur le sol.
Marie avait immédiatement réagi à ce bruit. « C’est… »
Sur le sol, après être tombé, il y avait un sac rempli de rouleaux d’argent.
« Vois-tu, le maître a pensé que Marie-chan aurait sûrement besoin d’argent pour les frais de subsistance ici, alors il t’a préparé ceci, » déclara Creare.
Marie avait sauté sur le sac d’argent et avait frotté ses joues dessus.
« Je t’aime, Onii-chan ! »
Creare avait parlé avec exaspération en voyant Marie agir comme ça. « Tu es vraiment honnête avec tes désirs, Marie-chan. Mais, je ne déteste pas cela. Parce que le sang de la vieille humanité est épais en toi ! Je t’aime Marie-chan ! »
Marie ne comprenait pas les réactions des vieilles armes comme Luxon ou Creare face aux anciens humains.
C’est pourquoi elle avait ignoré le discours sur le sang ou l’ADN.
L’important, à l’heure actuelle, c’était le coût de la vie. Marie avait étreint le sac d’argent avec amour.
« Dis au grand frère de tout me laisser ici. De toute façon, même les six grands nobles ont peur contre mon grand frère et ne feront rien, » déclara Marie.
« Je pense qu’il n’est pas bon d’être négligent pour autant. Mais cette fois, je resterai ici et je t’aiderai, » déclara Creare.
« Hein ? Tu restes ici ? » demanda Marie.
« Oui. Après tout, ce sera inquiétant avec seulement Marie-chan et les autres personnes ici. Mais, je suis à l’origine une IA de laboratoire, donc il sera troublant que tu attendes de moi autant d’utilité que Luxon, » déclara Creare.
Creare murmura. « j’espère que le maître reviendra aussi vite que possible. »
Marie avait alors dit. « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter si nous t’avons ici, n’est-ce pas ? ».
Les six grandes maisons de nobles avaient peur de Léon et ne voulaient rien faire — c’est ce que pensait Marie.
Elle était plus inquiète pour Noëlle que pour eux.
« Mais je suis plus inquiète pour Noëlle, » déclara Marie.
« Elle est le personnage principal du deuxième jeu, n’est-ce pas ? Quelque chose s’est-il passé ? » demanda Creare.
« — Elle a le cœur brisé en ce moment. Je n’ai jamais pensé qu’elle tomberait amoureuse de mon grand frère, » déclara Marie.
Merci pour le chapitre.
Y a une IA qui va devenir folle avec 5 nouveaux cobayes (jouer)
Sa vas être très sympas !