Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 11 – Partie 1

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Chapitre 11 : Le voleur de mariée

Partie 1

Noëlle se regardait dans le miroir.

Une belle robe de mariée — mais, un collier était attaché à son cou.

Les domestiques décoraient le collier pour qu’on ne le voie pas, puis Lelia était entrée dans la pièce.

« G-Grande sœur. »

Noëlle avait souri à Lelia qui la regardait avec anxiété.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Noëlle.

« Vas-tu bien ? »

Que veux-tu dire par « bien » ? Elle avait réfléchi, mais elle répondit doucement.

« Je suis nerveuse, mais c’est tout ce que je pense. Toi aussi, sois plus heureuse. Grâce à cela, nous pouvons redevenir des nobles. »

Lelia regarda en bas, mais il n’y avait que les serviteurs de la maison Barriere autour d’elles.

Elle ne pouvait pas exprimer ses vrais sentiments.

Mais, Noëlle avait un sentiment de culpabilité envers Lelia.

« — Désolée. Tu n’aurais pas été entraînée dans tout ça si seulement je n’avais pas été découverte. »

Elle se sentait coupable d’avoir entraîné Lelia dans cette affaire.

Lelia avait secoué la tête.

« Je, je vais bien. Mais, grande sœur, tu — . »

Les serviteurs avaient interrompu leur conversation.

« Lady Noëlle, c’est l’heure. Lady Lelia, vous aussi, s’il vous plaît, partez. »

Noëlle avait immédiatement perdu toute expression après que Lelia ait été chassée.

Noëlle était aussi une fille.

Elle avait un désir ardent de se retrouver dans une scène où elle serait la mariée.

Cependant, même habillée ainsi, elle était si triste qu’elle avait l’impression que les larmes coulaient.

Franchement, comment est-ce devenu comme ça ?

Un simple symbole avait jeté sa vie dans le chaos.

Elle le détestait vraiment.

 

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Le lieu était vraiment vaste.

Il y avait des piliers qui étaient faits pour ressembler à l’arbre sacré. Ils soutenaient le haut plafond. Le vitrail représentait l’arbre sacré.

La lumière qui brillait de là était vraiment jolie. La lumière du plafond brillait également.

Noëlle marcha sur un chemin éclairé par la lumière. Elle regarda les invités autour d’elle.

Tous étaient des gens qui possédaient des armoiries.

Ils étaient le peuple élu de l’arbre sacré.

Ils étaient nobles. Ils célébraient la nouvelle prêtresse — et le gardien qui allait naître après ça.

Peu de gens voyaient Noëlle comme elle-même.

— Même eux, ils ne s’intéressent même pas à moi.

Ce qui était important, c’était l’emblème et la position de la prêtresse.

Le pont qui reliait l’arbre sacré et le peuple — l’existence qui était perdue et recherchée par la République.

Aucun d’entre eux ne souhaitait le bonheur personnel de Noëlle.

La plupart d’entre eux pensaient qu’elle serait sûrement heureuse si elle était mariée avec Loïc.

Je n’ai pas souhaité une telle chose, ce que j’ai souhaité c’est —

Même si elle pensait cela, il n’y avait pas de remplacement pour le poste de prêtresse.

Noëlle n’avait aucune liberté.

J’étais vraiment stupide d’être heureuse comme ça quand l’écusson est apparu. C’est vrai, c’est le destin de la personne qui possède les armoiries de la prêtresse. Je serai liée à l’arbre sacré toute ma vie.

L’avenir qu’elle souhaitait ne se réalisera jamais.

Que voulez-vous dire par « la prêtresse sera liée à la personne qu’elle aime » ? Ce n’est finalement qu’un mensonge.

Elle ne s’était même pas enfuie parce que le collier ne voulait pas lâcher Noëlle.

C’était aussi pour le bien d’Alzer.

Noëlle détestait les nobles.

Bien que les gens extrêmes comme Pierre soient peu nombreux parmi les nobles qui possédaient des armoiries, tous étaient arrogants.

C’était toujours les roturiers qui devaient souffrir.

Les nobles étaient vaniteux parce qu’ils ne pouvaient pas perdre et continuaient à mener des batailles défensives, mais c’était les roturiers qui allaient subir les dommages.

Ceux qui étaient morts à la guerre étaient ceux qui ne possédaient pas d’emblème.

Il était rare que des nobles meurent à la guerre parce qu’ils avaient le pouvoir de l’emblème.

Elle aimait Alzer.

Mais, elle détestait les nobles qui dirigeaient ce pays.

Elle était devenue prêtresse aussi pour le bien du peuple.

Mais — permets-moi de choisir au moins qui est le gardien. Pourquoi faut-il que ce soit Loïc ?

Lorsqu’elle était arrivée devant une statue de pierre de l’arbre sacré au fond de la salle, Bellange attendait là.

L’arbre sacré était considéré comme une divinité à Alzer. Les six grands nobles qui avaient une position proche de celle-ci agissaient parfois aussi comme un prêtre suppléant.

Derrière Bellange — le symbole que Bellange avait flottait.

Dans ce genre de cérémonie, la coutume voulait que le substitut du prêtre montre son emblème à l’entourage pour indiquer qu’il était le témoin de la cérémonie.

Pour un événement important comme celui d’aujourd’hui, il s’agirait souvent de l’un des chefs des six grands nobles qui allaient servir de substitut au prêtre.

Bellange avait parlé aux deux jeunes avec une petite voix.

« Vous avez l’air en pleine forme. Maintenant, demandons aux prêtres, à l’arbre sacré, d’accorder l’écusson du gardien à Loïc. Vous comprenez comment faire les choses correctement, non ? »

On lui avait appris à le faire au préalable.

La prêtresse avait juste besoin de parler à l’arbre sacré qui se trouvait dans son cœur. « C’est la personne qui est digne d’être le gardien. »

Noëlle regarda vers Loïc et joignit les mains dans une position de prière.

Bien qu’elle hésitait à accorder l’emblème du gardien à Loïc, elle n’avait pas d’autre choix.

Arbre sacré — cette personne est mon gardien. S’il te plaît, accorde-lui les armoiries du gardien.

Lorsque Noëlle avait offert sa prière, l’emblème de la prêtresse au dos de sa main droite se trouvait maintenant visible à un mètre derrière Noëlle. Sa taille était d’environ trois mètres.

Les invités qui avaient vu cela avaient été excités de voir l’emblème de la prêtresse.

« Oh, enfin ! »

« L’avenir d’Alzer s’annonce prometteur. »

« Et puis l’emblème du gardien — l’emblème ? »

Mais, même si l’emblème de la prêtresse de Noëlle était apparu, rien ne s’était passé après cela.

En théorie, après cela, l’emblème du gardien devrait apparaître derrière Loïc, tout comme celui de la prêtresse.

Le mariage entre la prêtresse et le gardien serait alors scellé dans la pierre, mais rien n’apparaît, même après un certain temps d’attente.

Loïc serra les dents.

« Noëlle, as-tu l’intention de me trahir dans cet endroit ? »

« J’essaye. Je le fais correctement — . »

Elle avait prié avec force une fois de plus.

Arbre sacré, s’il te plaît, écoute ma voix. L’homme qui se trouve devant moi est ton protecteur. Il est celui qui te protégera.

Même si elle priait désespérément, l’emblème du gardien n’apparaissait pas sur Loïc.

Et ce n’est pas tout : elle pouvait entendre une voix.

La voix du jeune arbre que seule Noëlle pouvait entendre ressemblait à la voix d’une petite fille.

Mais, le jeune arbre n’avait pas accepté la demande de Noëlle.

La façon de parler de la voix semblait maladroite, mais Noëlle pouvait sentir le fort rejet qu’elle suscitait.

Noëlle avait ouvert les yeux.

« — Eh ? »

Noëlle avait arrêté sa posture de prière en raison de la surprise. Bellange perdit son calme en voyant cela et il lui parla d’une petite voix.

« Prêtresse, pouvez-vous vous dépêcher ? Ou peut-être avez-vous l’intention de nous faire honte dans cet endroit ? »

Noëlle avait secoué la tête.

Elle n’avait pas cette intention.

Mais l’arbre sacré rejetait sa prière.

« N-Non. J’ai bien prié. Mais, mais — ma prière a été rejetée. »

Le mot « rejeté » résonna à travers le lieu qui s’était tu.

Puis le lieu était devenu bruyant.

Le visage de Loïc s’était plissé et il avait saisi le cou de Noëlle.

« Noëlle, tu dis ça juste pour… ! »

Noëlle avait saisi la main de Loïc à deux mains, mais elle n’avait pas pu le rejeter.

Loïc avait saisi le cou de Noëlle avec ses deux mains.

Les personnes aux alentours s’étaient mises à faire du bruit. Bellange essaya d’arrêter Loïc, mais l’emblème d’un grand noble apparut derrière lui.

L’emblème de Loïc avait généré des flammes pour que personne ne puisse s’en approcher.

Même Bellange ne pouvait pas s’en approcher.

« Loïc, arrête ! Ne tue pas la prêtresse ! »

Les doigts de Loïc s’enfonçaient dans la gorge de Noëlle.

« tsu ! »

Loïc ria en voyant Noëlle incapable de faire entendre sa voix.

« J’aurais dû le faire dès le début si tu ne deviens pas mienne ! »

Juste au moment où Noëlle se préparait à mourir ainsi, elle entendit une voix.

Une jeune voix zézayante parlait dans sa tête.

Le gardien arrive — déclara-t-elle. Il vient pour protéger la prêtresse.

Le Gardien ? Je n’ai choisi personne. Et pourtant, comment le gardien peut-il — ?

Son cou était douloureusement serré. Les flammes de Loïc brûlaient également sa robe de mariée.

Puis, la vitre du plafond avait été brisée et une armure noire avait surgi de là.

C’était Arroganz.

La voix de Léon avait résonné à l’intérieur de la salle. « Je suis venu pour reprendre la mariée ! »

Sa voix semblait vraiment ravie.

Avec l’intrusion d’Arroganz, le vent avait noyé les flammes en furie à l’intérieur du lieu.

Loïc avait également été envoyé dans un vol plané. Noëlle s’était effondrée et elle avait regardé Léon qui sortait d’Arroganz.

Il portait un smoking blanc.

Ce look lui va vraiment bien.

C’était étrange qu’elle pense ainsi. Elle était gênée de se sentir heureuse de l’apparition de Léon.

Loïc regarda Léon qui le regardait de haut et cria de colère. « Que fais-tu ici ? Ne me dis pas que tu as l’intention de kidnapper la mariée ? Comment oses-tu venir ici en smoking blanc comme ça — nous allons déposer une protestation auprès du royaume à ce sujet. »

D’autres armures arrivaient également des environs et des railleries avaient été lancées sur Léon.

Mais Léon n’avait pas paniqué.

Il avait levé la mitraillette qu’il avait apportée et avait appuyé sur la gâchette, projetant des balles tout autour. Les invités avaient crié.

Et puis — il avait prononcé des paroles qui avaient choqué tout le monde.

« Ce doit être ce qu’ils entendent par le fait que les coupables crient le plus fort. Voler la mariée de l’autre et la forcer à se marier, est-ce la soi-disant manière élégante d’Alzer ? Vous traitez les autres de barbares, mais c’est vous qui êtes les vrais barbares ici. Il vaut mieux que vous réfléchissiez un peu sur vous-même. »

Qu’est-ce que ce gars disait ?

Bellange protesta également. « Que dites-vous après vous être frayé un chemin jusqu’ici avec une armure alors qu’une importante cérémonie est en cours ! Tout d’abord, comment êtes-vous entré ici ? Les militaires autour du temple de l’arbre sacré — . »

Léon avait ri avec désinvolture.

« Haha ~, c’était vraiment difficile, vous savez. Après tout, je suis entré dans ce lieu depuis hier. Une certaine personne a ordonné que mon manoir soit surveillé, et donc cela a pris beaucoup de temps pour mettre en place quelques tours. »

Loïc claqua la langue et ordonna aux soldats qui se précipitaient à l’intérieur de faire feu.

« Tuez-le ! »

C’était stupide de sa part de sortir de son armure.

Il exposait son corps de chair.

Noëlle avait crié sur Léon. « Léon, cours ! »

Puis Loïc, qui était irrité par cela, avait tiré sur sa main gauche.

Une chaîne était apparue du collier de Noëlle et elle avait été tirée vers Loïc.

Le bras de Loïc s’était resserré autour du cou de Noëlle.

« Tais-toi ! »

Voyant cela, Léon avait jeté sa mitraillette dans le cockpit.

Les soldats autour de lui tiraient sur lui, mais un mur invisible empêchait les balles de le toucher.

Léon jeta son gant blanc et il pointa sa main droite sur Loïc et les autres personnes devant lui.

« — Ne soyez pas trop arrogant. À genoux. »

Juste après cela, derrière Léon — derrière Arroganz, un grand cercle magique s’était formé.

Il s’agissait d’un grand cercle magique de près de six mètres de haut — l’emblème du gardien.

Loïc et les autres nobles étaient restés sans voix devant l’emblème du gardien qui brillait d’une faible lueur verte.

Noëlle était aussi dans le même cas.

Pourquoi l’emblème est-il sur Léon — même si je n’ai toujours pas choisi.

Noëlle n’avait appris que maintenant que le jeune arbre avait donné l’emblème du gardien à Léon.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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