Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 11

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Chapitre 11 : Le voleur de mariée

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Chapitre 11 : Le voleur de mariée

Partie 1

Noëlle se regardait dans le miroir.

Une belle robe de mariée — mais, un collier était attaché à son cou.

Les domestiques décoraient le collier pour qu’on ne le voie pas, puis Lelia était entrée dans la pièce.

« G-Grande sœur. »

Noëlle avait souri à Lelia qui la regardait avec anxiété.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Noëlle.

« Vas-tu bien ? »

Que veux-tu dire par « bien » ? Elle avait réfléchi, mais elle répondit doucement.

« Je suis nerveuse, mais c’est tout ce que je pense. Toi aussi, sois plus heureuse. Grâce à cela, nous pouvons redevenir des nobles. »

Lelia regarda en bas, mais il n’y avait que les serviteurs de la maison Barriere autour d’elles.

Elle ne pouvait pas exprimer ses vrais sentiments.

Mais, Noëlle avait un sentiment de culpabilité envers Lelia.

« — Désolée. Tu n’aurais pas été entraînée dans tout ça si seulement je n’avais pas été découverte. »

Elle se sentait coupable d’avoir entraîné Lelia dans cette affaire.

Lelia avait secoué la tête.

« Je, je vais bien. Mais, grande sœur, tu — . »

Les serviteurs avaient interrompu leur conversation.

« Lady Noëlle, c’est l’heure. Lady Lelia, vous aussi, s’il vous plaît, partez. »

Noëlle avait immédiatement perdu toute expression après que Lelia ait été chassée.

Noëlle était aussi une fille.

Elle avait un désir ardent de se retrouver dans une scène où elle serait la mariée.

Cependant, même habillée ainsi, elle était si triste qu’elle avait l’impression que les larmes coulaient.

Franchement, comment est-ce devenu comme ça ?

Un simple symbole avait jeté sa vie dans le chaos.

Elle le détestait vraiment.

 

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Le lieu était vraiment vaste.

Il y avait des piliers qui étaient faits pour ressembler à l’arbre sacré. Ils soutenaient le haut plafond. Le vitrail représentait l’arbre sacré.

La lumière qui brillait de là était vraiment jolie. La lumière du plafond brillait également.

Noëlle marcha sur un chemin éclairé par la lumière. Elle regarda les invités autour d’elle.

Tous étaient des gens qui possédaient des armoiries.

Ils étaient le peuple élu de l’arbre sacré.

Ils étaient nobles. Ils célébraient la nouvelle prêtresse — et le gardien qui allait naître après ça.

Peu de gens voyaient Noëlle comme elle-même.

— Même eux, ils ne s’intéressent même pas à moi.

Ce qui était important, c’était l’emblème et la position de la prêtresse.

Le pont qui reliait l’arbre sacré et le peuple — l’existence qui était perdue et recherchée par la République.

Aucun d’entre eux ne souhaitait le bonheur personnel de Noëlle.

La plupart d’entre eux pensaient qu’elle serait sûrement heureuse si elle était mariée avec Loïc.

Je n’ai pas souhaité une telle chose, ce que j’ai souhaité c’est —

Même si elle pensait cela, il n’y avait pas de remplacement pour le poste de prêtresse.

Noëlle n’avait aucune liberté.

J’étais vraiment stupide d’être heureuse comme ça quand l’écusson est apparu. C’est vrai, c’est le destin de la personne qui possède les armoiries de la prêtresse. Je serai liée à l’arbre sacré toute ma vie.

L’avenir qu’elle souhaitait ne se réalisera jamais.

Que voulez-vous dire par « la prêtresse sera liée à la personne qu’elle aime » ? Ce n’est finalement qu’un mensonge.

Elle ne s’était même pas enfuie parce que le collier ne voulait pas lâcher Noëlle.

C’était aussi pour le bien d’Alzer.

Noëlle détestait les nobles.

Bien que les gens extrêmes comme Pierre soient peu nombreux parmi les nobles qui possédaient des armoiries, tous étaient arrogants.

C’était toujours les roturiers qui devaient souffrir.

Les nobles étaient vaniteux parce qu’ils ne pouvaient pas perdre et continuaient à mener des batailles défensives, mais c’était les roturiers qui allaient subir les dommages.

Ceux qui étaient morts à la guerre étaient ceux qui ne possédaient pas d’emblème.

Il était rare que des nobles meurent à la guerre parce qu’ils avaient le pouvoir de l’emblème.

Elle aimait Alzer.

Mais, elle détestait les nobles qui dirigeaient ce pays.

Elle était devenue prêtresse aussi pour le bien du peuple.

Mais — permets-moi de choisir au moins qui est le gardien. Pourquoi faut-il que ce soit Loïc ?

Lorsqu’elle était arrivée devant une statue de pierre de l’arbre sacré au fond de la salle, Bellange attendait là.

L’arbre sacré était considéré comme une divinité à Alzer. Les six grands nobles qui avaient une position proche de celle-ci agissaient parfois aussi comme un prêtre suppléant.

Derrière Bellange — le symbole que Bellange avait flottait.

Dans ce genre de cérémonie, la coutume voulait que le substitut du prêtre montre son emblème à l’entourage pour indiquer qu’il était le témoin de la cérémonie.

Pour un événement important comme celui d’aujourd’hui, il s’agirait souvent de l’un des chefs des six grands nobles qui allaient servir de substitut au prêtre.

Bellange avait parlé aux deux jeunes avec une petite voix.

« Vous avez l’air en pleine forme. Maintenant, demandons aux prêtres, à l’arbre sacré, d’accorder l’écusson du gardien à Loïc. Vous comprenez comment faire les choses correctement, non ? »

On lui avait appris à le faire au préalable.

La prêtresse avait juste besoin de parler à l’arbre sacré qui se trouvait dans son cœur. « C’est la personne qui est digne d’être le gardien. »

Noëlle regarda vers Loïc et joignit les mains dans une position de prière.

Bien qu’elle hésitait à accorder l’emblème du gardien à Loïc, elle n’avait pas d’autre choix.

Arbre sacré — cette personne est mon gardien. S’il te plaît, accorde-lui les armoiries du gardien.

Lorsque Noëlle avait offert sa prière, l’emblème de la prêtresse au dos de sa main droite se trouvait maintenant visible à un mètre derrière Noëlle. Sa taille était d’environ trois mètres.

Les invités qui avaient vu cela avaient été excités de voir l’emblème de la prêtresse.

« Oh, enfin ! »

« L’avenir d’Alzer s’annonce prometteur. »

« Et puis l’emblème du gardien — l’emblème ? »

Mais, même si l’emblème de la prêtresse de Noëlle était apparu, rien ne s’était passé après cela.

En théorie, après cela, l’emblème du gardien devrait apparaître derrière Loïc, tout comme celui de la prêtresse.

Le mariage entre la prêtresse et le gardien serait alors scellé dans la pierre, mais rien n’apparaît, même après un certain temps d’attente.

Loïc serra les dents.

« Noëlle, as-tu l’intention de me trahir dans cet endroit ? »

« J’essaye. Je le fais correctement — . »

Elle avait prié avec force une fois de plus.

Arbre sacré, s’il te plaît, écoute ma voix. L’homme qui se trouve devant moi est ton protecteur. Il est celui qui te protégera.

Même si elle priait désespérément, l’emblème du gardien n’apparaissait pas sur Loïc.

Et ce n’est pas tout : elle pouvait entendre une voix.

La voix du jeune arbre que seule Noëlle pouvait entendre ressemblait à la voix d’une petite fille.

Mais, le jeune arbre n’avait pas accepté la demande de Noëlle.

La façon de parler de la voix semblait maladroite, mais Noëlle pouvait sentir le fort rejet qu’elle suscitait.

Noëlle avait ouvert les yeux.

« — Eh ? »

Noëlle avait arrêté sa posture de prière en raison de la surprise. Bellange perdit son calme en voyant cela et il lui parla d’une petite voix.

« Prêtresse, pouvez-vous vous dépêcher ? Ou peut-être avez-vous l’intention de nous faire honte dans cet endroit ? »

Noëlle avait secoué la tête.

Elle n’avait pas cette intention.

Mais l’arbre sacré rejetait sa prière.

« N-Non. J’ai bien prié. Mais, mais — ma prière a été rejetée. »

Le mot « rejeté » résonna à travers le lieu qui s’était tu.

Puis le lieu était devenu bruyant.

Le visage de Loïc s’était plissé et il avait saisi le cou de Noëlle.

« Noëlle, tu dis ça juste pour… ! »

Noëlle avait saisi la main de Loïc à deux mains, mais elle n’avait pas pu le rejeter.

Loïc avait saisi le cou de Noëlle avec ses deux mains.

Les personnes aux alentours s’étaient mises à faire du bruit. Bellange essaya d’arrêter Loïc, mais l’emblème d’un grand noble apparut derrière lui.

L’emblème de Loïc avait généré des flammes pour que personne ne puisse s’en approcher.

Même Bellange ne pouvait pas s’en approcher.

« Loïc, arrête ! Ne tue pas la prêtresse ! »

Les doigts de Loïc s’enfonçaient dans la gorge de Noëlle.

« tsu ! »

Loïc ria en voyant Noëlle incapable de faire entendre sa voix.

« J’aurais dû le faire dès le début si tu ne deviens pas mienne ! »

Juste au moment où Noëlle se préparait à mourir ainsi, elle entendit une voix.

Une jeune voix zézayante parlait dans sa tête.

Le gardien arrive — déclara-t-elle. Il vient pour protéger la prêtresse.

Le Gardien ? Je n’ai choisi personne. Et pourtant, comment le gardien peut-il — ?

Son cou était douloureusement serré. Les flammes de Loïc brûlaient également sa robe de mariée.

Puis, la vitre du plafond avait été brisée et une armure noire avait surgi de là.

C’était Arroganz.

La voix de Léon avait résonné à l’intérieur de la salle. « Je suis venu pour reprendre la mariée ! »

Sa voix semblait vraiment ravie.

Avec l’intrusion d’Arroganz, le vent avait noyé les flammes en furie à l’intérieur du lieu.

Loïc avait également été envoyé dans un vol plané. Noëlle s’était effondrée et elle avait regardé Léon qui sortait d’Arroganz.

Il portait un smoking blanc.

Ce look lui va vraiment bien.

C’était étrange qu’elle pense ainsi. Elle était gênée de se sentir heureuse de l’apparition de Léon.

Loïc regarda Léon qui le regardait de haut et cria de colère. « Que fais-tu ici ? Ne me dis pas que tu as l’intention de kidnapper la mariée ? Comment oses-tu venir ici en smoking blanc comme ça — nous allons déposer une protestation auprès du royaume à ce sujet. »

D’autres armures arrivaient également des environs et des railleries avaient été lancées sur Léon.

Mais Léon n’avait pas paniqué.

Il avait levé la mitraillette qu’il avait apportée et avait appuyé sur la gâchette, projetant des balles tout autour. Les invités avaient crié.

Et puis — il avait prononcé des paroles qui avaient choqué tout le monde.

« Ce doit être ce qu’ils entendent par le fait que les coupables crient le plus fort. Voler la mariée de l’autre et la forcer à se marier, est-ce la soi-disant manière élégante d’Alzer ? Vous traitez les autres de barbares, mais c’est vous qui êtes les vrais barbares ici. Il vaut mieux que vous réfléchissiez un peu sur vous-même. »

Qu’est-ce que ce gars disait ?

Bellange protesta également. « Que dites-vous après vous être frayé un chemin jusqu’ici avec une armure alors qu’une importante cérémonie est en cours ! Tout d’abord, comment êtes-vous entré ici ? Les militaires autour du temple de l’arbre sacré — . »

Léon avait ri avec désinvolture.

« Haha ~, c’était vraiment difficile, vous savez. Après tout, je suis entré dans ce lieu depuis hier. Une certaine personne a ordonné que mon manoir soit surveillé, et donc cela a pris beaucoup de temps pour mettre en place quelques tours. »

Loïc claqua la langue et ordonna aux soldats qui se précipitaient à l’intérieur de faire feu.

« Tuez-le ! »

C’était stupide de sa part de sortir de son armure.

Il exposait son corps de chair.

Noëlle avait crié sur Léon. « Léon, cours ! »

Puis Loïc, qui était irrité par cela, avait tiré sur sa main gauche.

Une chaîne était apparue du collier de Noëlle et elle avait été tirée vers Loïc.

Le bras de Loïc s’était resserré autour du cou de Noëlle.

« Tais-toi ! »

Voyant cela, Léon avait jeté sa mitraillette dans le cockpit.

Les soldats autour de lui tiraient sur lui, mais un mur invisible empêchait les balles de le toucher.

Léon jeta son gant blanc et il pointa sa main droite sur Loïc et les autres personnes devant lui.

« — Ne soyez pas trop arrogant. À genoux. »

Juste après cela, derrière Léon — derrière Arroganz, un grand cercle magique s’était formé.

Il s’agissait d’un grand cercle magique de près de six mètres de haut — l’emblème du gardien.

Loïc et les autres nobles étaient restés sans voix devant l’emblème du gardien qui brillait d’une faible lueur verte.

Noëlle était aussi dans le même cas.

Pourquoi l’emblème est-il sur Léon — même si je n’ai toujours pas choisi.

Noëlle n’avait appris que maintenant que le jeune arbre avait donné l’emblème du gardien à Léon.

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Partie 2

Léon possédait les armoiries du gardien.

Louise avait été enracinée sur place à cette vue. Elle avait ignoré la clameur que Hughes faisait à ses côtés.

« Pourquoi ce type est-il en possession de l’écusson du gardien ? Louise, par hasard, étais-tu au courant de ça ? »

La nuit de ce jour.

Louise n’était pas rentrée chez elle et était retournée à la Maison Druille afin de coopérer avec Léon et d’autres personnes.

Elle avait aidé à leur préparation à partir de là.

Mais pour l’instant, le plus important était l’apparence de Léon.

— Léon

Louise se souvenait de son petit frère — Léon Sara Rault.

C’était quelque chose qui s’était passé avant la mort de Léon.

Ses fiançailles avec Noëlle avaient été décidées et il était devenu joyeux, car il pourrait en devenir le gardien.

Elle se souvenait qu’Albergue faisait une tête d’enterrement à ce sujet.

Mais il avait également eu l’air heureux d’apprendre que son fils pourrait devenir le gardien.

Elle se souvenait de sa conversation avec son petit frère, alors très excité.

« Oui, si je ne me trompe pas —, » déclara le jeune Léon à Louise. « Grande Soeur, je serais le prochain gardien que tu connaîtras ! N’est-ce pas incroyable ? »

« C’est incroyable, mais je me demande si Léon peut vraiment devenir le gardien. Parce que le gardien est une personne splendide. »

« Je le peux ! Quand je serai le gardien, je deviendrai un gardien qui protégera tout le monde. »

« Tout le monde ? »

« Ouaip ! L’arbre sacré et la prêtresse, puis les nobles et aussi les roturiers — je protégerai tout le peuple de la République ! »

« Je me demande si Léon peut vraiment les protéger, même si tu ne peux pas gagner contre moi. »

« Je vais bientôt gagner contre toi ! Et je te protégerai aussi, Grande Soeur ! »

« Oui, oui. J’attendrai ça avec impatience. »

« Tu l’as dit ! Je protégerai ma grande sœur à coup sûr, alors n’oublie pas ! »

Son petit frère qui avait dit quelque chose comme ça était trop adorable, alors elle l’avait enlacé.

Mais — quelques mois plus tard, Léon était mort.

Il avait été enterré sous une pierre tombale froide avec de la pluie tombant en lourdes gouttes le jour de l’enterrement.

Elle se remémora des paroles que la jeune Louise qui portait une robe noire murmurait devant la pierre tombale.

« Menteur — même si tu as dit que tu allais protéger ta grande sœur, —, tu ne pourras pas me protéger si tu meurs. »

Son petit frère n’avait pas pu devenir le gardien, et il n’avait pas pu non plus sauver les gens.

Il n’avait même pas pu se sauver.

Mais — devant Louise, Léon était apparu avec l’emblème du gardien sur lui.

— Léon.

Mais cet étudiant étranger, Léon, qui venait du royaume de Hohlfahrt, avait donné un ordre devant les soldats de la République.

« Vous êtes sourds ou quoi ? Vous avez la tête trop haute, petits avortons. Prosternez-vous devant l’emblème du gardien ! »

– Cette silhouette était très éloignée du gardien qui protégerait tout le monde.

 

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Je pouvais clairement voir les habitants d’Alzer dans la confusion devant moi.

Ils ne devaient pas savoir quoi faire quand j’étais apparu avec l’emblème du gardien.

Même le chef de la Maison Barrière, Bellange, clignait des yeux dans la confusion.

Après tout, peu importe combien de fois il le regardait, l’emblème flottant derrière moi appartenait au gardien.

« Et si vous rendiez la mariée maintenant, bande de voleurs. Le savez-vous ? La prêtresse et le gardien ne font qu’un. En d’autres termes, c’est vous qui m’avez volé Noëlle. Quelle que soit la façon dont vous y pensez, c’est barbare, n’est-ce pas ? »

Mais en vérité, c’est moi qui ai volé Noëlle à Loïc.

« Vous êtes quand même vraiment effronté, hein. Vous organisez même une cérémonie de mariage aussi grandiose. Se pourrait-il que vous pensiez sérieusement que Loïc puisse être choisi comme gardien ? Pas question. C’est impossible. Absolument pas. »

J’avais dit tout ce que je voulais dire devant les types de la République.

Il y avait beaucoup de choses ennuyeuses qui s’étaient produites, alors j’avais tout déballé à cette occasion.

D’ici, le visage vexé de Lambert était également clairement visible.

« Ce truc de gardien, c’est simplement une affaire où un humain puissant qui peut protéger l’arbre sacré sera choisi pour ça, non ? Même si, à l’origine, la possibilité que les six grands nobles soient choisis est élevée, le jeune arbre m’a choisi — à ce propos, n’avez-vous pas été rejeté parce que vous n’êtes pas fiables ? En d’autres termes, le jeune arbre reconnaît que je suis plus fort que les six grands nobles, n’est-ce pas ? »

Après avoir dit cela, j’avais pu entendre les personnes autour de moi dire des choses comme « Ne faites pas l’idiot ! » « Vous êtes insolent ! » « Comment osez-vous ! » et d’autres choses. Mais pour moi, cela ne ressemblait qu’au hurlement des perdants.

En fait, il n’y avait que des perdants ici.

« C’est la vérité, n’est-ce pas ? En premier lieu, quelle pourrait être la raison pour laquelle l’arbre sacré n’a pas choisi de prêtresse et de gardien jusqu’à présent ? »

Les personnes autour de moi s’étaient instantanément tues quand j’avais touché le problème sensible pour Alzer.

C’était vraiment bien.

Je les avais bien remués pour évacuer mon stress.

En provoquant les gens, j’avais l’impression d’être devenu moi-même un gros bonnet, ça fait vraiment du bien !

Mais ce serait vraiment désagréable si quelqu’un me faisait une chose pareille ! Mais je vais le faire !

« L’arbre sacré choisit l’existence qui devra le protéger, n’est-ce pas ? En d’autres termes — c’est dire qu’il n’y a personne de digne parmi vous, n’est-ce pas ? Ce n’est pas seulement le jeune arbre, n’êtes-vous pas aussi abandonnés par l’arbre sacré lui-même ? »

La colère des invités était dirigée contre moi alors que je riais.

« Mais, je suppose qu’on ne peut rien y faire. C’est vous qui avez perdu contre un étranger comme moi. Même l’arbre sacré vous rendra tous aussi désespérés. »

Oh, cela les avait-il dérangés ? Les invités devenaient tout rouges.

Ensuite, j’avais frappé là où ça faisait mal !

« Ne vous fâchez pas parce que j’ai touché dans le mille. Je ne viens ici que pour ramener Noëlle. Même si j’ai essayé de la ramener paisiblement, j’ai été choqué de voir que vous vous échauffez étrangement. »

Le traître Fernand me regarda avec frustration.

Et puis il s’était adressé à moi.

« — Toutes mes excuses. C’est également inattendu pour nous. Si possible, j’espère que vous pourrez venir ici. Parlons. »

C’était mon principe de ne pas faire confiance à un traître.

« Il n’est pas nécessaire de parler. Remettez-moi ma prêtresse. Tout simple, n’est-ce pas ? Après tout, il semble que j’aie le devoir de protéger le jeune arbre et la prêtresse. Le jeune arbre va me gronder si je ne la reprends pas à vous, les voleurs. »

Fernand avait essayé de persister, mais il semblerait que Loïc ait d’abord atteint les limites de sa patience.

« Tu continues à dire ce que tu veux depuis un certain temps ! J’ai été le premier à aimer Noëlle ! Noëlle m’appartient ! Je ne la remettrai à personne. Si quelqu’un doit l’emmener, je préfère… ! »

Loïc avait dégainé l’épée de cérémonie accrochée à sa taille. Des cris avaient rempli la salle.

J’avais immédiatement donné l’instruction.

« Luxon ! »

« Il n’y a pas de problème. — Je vais faire ce que le maître veut, » répondit-il.

Une épée s’était envolée du cockpit.

Je l’avais attrapée et je l’avais dégainée en sautant.

Il y avait cinq à six mètres jusqu’au sol. C’était un peu effrayant, mais j’avais tenu bon.

Des chevaliers et des soldats s’étaient avancés pour m’arrêter, alors j’avais retourné l’épée à un seul tranchant et je les avais frappés avec le dos de la lame.

Beaucoup de chevaliers s’appuyaient complètement sur leur symbole. Ils étaient de piètres individus en matière de technique de combat pure.

« Vous, les chevaliers d’Alzer, êtes vraiment faibles ! Vous n’êtes rien comparé à ceux du royaume. »

Je pouvais entendre la voix de Luxon.

« Les garçons du royaume s’entraînent après tout afin de financer les filles. Ils font face à des monstres dans le donjon, risquant leur vie pour gagner de l’argent et soutenir financièrement les étudiantes. Leur force est obtenue à la suite d’un tel effort déraisonnable. »

Arrête ! Je pleure.

Mais, il n’y avait pas d’autre choix que de devenir fort dans un tel endroit.

J’étais devenu fort, j’avais survécu dans des donjons qui grouillaient de monstres afin d’obtenir de l’argent.

La force que j’avais obtenue pour cela était utile en ce moment.

J’avais vaincu les chevaliers et les soldats et je m’étais approché de Loïc, puis j’avais pointé ma main droite.

Un symbole flottait derrière Loïc. Une flamme était sortie de là et s’était rassemblée sur la main droite de Loïc, créant une énorme boule de feu.

« Penses-tu que tu peux gagner contre moi sans armure ? »

« Si nous parlons du pouvoir des armoiries, alors je l’ai aussi ! — Mais, je ne vais pas l’utiliser contre toi. »

Quand Loïc avait tiré la boule de feu, et je l’avais fendu avec mon épée.

La boule de feu coupée en deux s’était brisée, me laissant indemne.

J’avais regardé Loïc qui affichait un air choqué et j’avais renforcé mon emprise sur mon arme.

Je m’étais accroupi et j’avais réduit la distance avec Loïc. Sans m’arrêter — je lui avais coupé le bras droit.

Peut-être que du point de vue de Loïc, il avait eu l’impression que j’avais réduit à zéro la distance en un instant.

Son bras droit étant coupé, il était devenu incapable de recevoir l’énergie de l’arbre sacré et l’emblème dans son dos avait disparu.

J’avais ensuite repoussé Loïc, je lui avais marché dessus, puis j’avais enfoncé ma lame dans son bras gauche.

Loïc cria. « M-mon bras ! MON BRASSSSSSSSSSS ! »

« Tais-toi. C’est toi qui m’as forcé à aller aussi loin. »

J’avais enlevé le bracelet du bras gauche de Loïc.

Ceux autour de moi ne pouvaient pas faire de mouvement devant nous.

Loïc avait tenté de tuer la prêtresse.

Et puis, moi qui possédais les armoiries du gardien.

Ils devaient être incapables de penser à ce qu’ils devraient faire ici.

Mais, il devrait aussi y avoir des personnes qui agiront bientôt.

J’avais placé le bracelet qui était éclaboussé de sang sur mon bras gauche, puis j’avais offert ma main à Noëlle qui était assise par terre.

« Noëlle, viens. »

– Mais, Noëlle avait pleuré et elle m’avait rejeté.

Elle avait secoué la tête et m’avait rejeté avec force.

« Arrête. Pourquoi fais-tu une chose pareille ? Même si j’ai essayé de t’oublier. Tu es vraiment le pire, à faire quelque chose comme ça ! Sais-tu combien je — combien je ! »

 

 

Je pouvais comprendre les sentiments de Noëlle, mais je n’avais pas le temps, alors je l’avais portée de force sur mon épaule.

Au moment où j’avais porté sur mes épaules une Noëlle agitée, les gens autour de nous nous avaient entourés.

Quand j’avais regardé Loïc, des gens qui pouvaient utiliser la magie de guérison s’étaient rassemblés autour de lui et avaient reconnecté le bras que j’avais coupé.

« Oh, allez-vous vous opposer à moi qui ai les armoiries du gardien ? »

Fernand était venu devant moi.

Il avait une arme à la main. Il s’apprêtait également à utiliser la puissance de l’écusson.

« Même si vous êtes le gardien, il n’y a aucun moyen de vous remettre la prêtresse ! »

Il semblerait que les personnes autour de nous ressentaient la même chose.

Ils nous avaient encerclés et avaient pointé leurs armes et leurs écussons dans cette direction.

« C’est bien que vous ayez du cran pour vous battre. Mais avez-vous oublié ? »

Fernand avait même crié quand j’avais levé les yeux sur Arroganz.

« Nous avons aussi des armures à nos côtés ! »

Des armures avaient brisé des fenêtres et avaient attaqué Arroganz alors qu’il était actuellement sans équipage.

Ces personnes pensaient qu’ils pourraient se concentrer sur moi après avoir vu les armures briser les vitres.

Mais — c’était tellement naïf.

« Croyez vous qu’on puisse arrêter Arroganz avec si peu de moyens. »

Sans pilote à l’intérieur, Arroganz s’était tourné vers les armures volantes qui se déplaçaient pour l’attraper — et il leur avait écrasé la tête avec ses poings.

Fernand avait été choqué.

« Elle bouge même si elle est vide ? Non, il y a quelqu’un à l’intérieur !? »

La bonne réponse était qu’elle pouvait même se déplacer sans pilote. Mais ce n’était pas nécessaire qu’il le sache, alors j’étais resté silencieux.

« Ouvrez rapidement un chemin. Le Gardien est de passage ! Attends, Noëlle, ne te débats pas. Je t’en prie. »

« Laisse-moi partir ! Repose-moi ! »

Noëlle pleurait en se débattant sur mon épaule, alors il m’avait été difficile de la porter.

Fernand avait crié quand il avait vu cela.

« Protégez la prêtresse ! Sire Léon, la prêtresse vous rejette. Nous ne pouvons pas vous laisser passer ! »

Albergue était arrivé à ce moment-là.

« Tout le monde, baissez vos armes ! »

Louise était également à ses côtés.

Albergue fixa du regard Bellange qui était assis sur le sol.

« Bellange, je t’interrogerai en détail plus tard. De plus, je ne permettrai aucune impolitesse envers le gardien ! »

Les chevaliers et les soldats avaient baissé leur arme sur ordre du président en exercice.

Fernand avait protesté contre Albergue. « Président, dites-vous que nous devrions simplement passer outre face à ça ! »

« Calmez-vous. Comment pouvons-nous sortir les armes si nous devons parler ? Fernand, je sais que tu es aussi impliqué dans tout ça. »

Fernand avait également regardé en bas, puis il avait baissé son arme.

Bellange s’était assis par terre et avait tenu sa tête dans ses mains.

« Espèce d’idiot de fils. »

Et comment allait ce fils idiot de Loïc ?

Tous les regards s’étaient tournés vers lui. Les médecins avaient l’air déconcertés.

Albergue demanda en tant que représentant « Comment va Loïc ? »

Le médecin avait répondu. « Après que nous lui ayons connecté le bras, il s’est forcé et est sorti — . »

Juste après cela, une explosion s’était produite quelque part dans le temple de l’arbre sacré et le bâtiment avait commencé à trembler.

Louise m’avait regardé. « Attends une seconde, Léon, c’est déjà fini. »

Attends un peu. Pourrais-tu éviter de penser que tout est de ma faute ?

J’avais certainement posé des bombes, mais je n’avais pas encore appuyé sur l’interrupteur.

« — Je n’ai pourtant toujours pas appuyé sur l’interrupteur ? »

Beaucoup de gens avaient fait une grimace qui demandait « Vous avez vraiment mis en place des explosifs ? » Il y avait aussi des gens qui se regardaient en se demandant d’où venait l’explosion.

Au milieu d’eux, Bellange s’était levé et avait commencé à s’agiter.

« Cet idiot de fils, ne me dites pas qu’il veut accumuler encore plus de honte par-dessus le marché !? »

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Partie 3

Une armure avait traversé le mur du temple de l’arbre sacré et était sortie.

C’était une armure que possédait la maison Barriere, une armure faite sur mesure.

Les armures d’Alzer possédaient un mécanisme pour recevoir l’énergie de l’arbre sacré.

Elles avaient l’exigence que son pilote ait un emblème, mais leurs performances étaient de plusieurs niveaux au-dessus des armures ayant des spécifications similaires.

La République était invaincue dans la bataille défensive parce qu’elle comptait sur la capacité de ce type d’armes.

Et puis, parmi les armures que possédait la Maison Barrière, il y avait des armures qui ne pouvaient être utilisées que par les six grands nobles.

À l’origine, elle avait été chargée de distinguer l’unité du commandant. Elle avait été conçue en partant du principe que ce serait un membre des six grands nobles qui l’utiliseraient avec leur capacité à recevoir l’énergie abondante de l’arbre sacré.

Son armature était grande et son armure cramoisie présentait une forme très pointue.

Elle avait été créée pour se démarquer. On aurait dit qu’elle avait des ailes sur le dos.

Sa création mettait l’accent sur l’apparence, mais ses performances étaient également très élevées.

Loïc était entré dans le cockpit et avait saisi le manche avec ses bras enveloppés de bandages ensanglantés.

Une lumière rouge habitait les yeux de Loïc.

« Arbre sacré ! Prête-moi la force de tout réduire en cendres ! Tout. Donne-moi tout ! »

Il s’était oublié dans sa rage et avait déplacé la machine pour ne rien faire d’autre que de tout détruire.

Son emblème s’était formé derrière l’armure, augmentant sa puissance de réception.

La quantité d’énergie augmentait tellement qu’elle pesait sur toutes les parties de l’armure, puis Loïc avait sorti l’arme principale de l’armure volante.

Une flamme s’était enroulée autour d’elle. Une lame de feu s’était envolée tout droit lorsqu’il avait donné un coup dans les airs avec l’épée.

La flamme s’était envolée en prenant la forme d’un croissant de lune et elle avait détruit un mur du temple.

Le temple avait explosé et avait brûlé.

« Brûle ! Brûle tout ! Noëlle — et cet homme aussi ! BRÛLE TOUS CEUX QUI NE ME RECONNAISSENT PAS ! »

Loïc sentait que l’arbre sacré lui insufflait encore plus d’énergie que d’habitude.

Ses bras qui avaient été coupés par Léon lui faisaient mal.

Sa haine s’intensifiait à chaque pulsation.

« Sors de là, Léon. Je te tuerai sous les yeux de Noëlle. Je lui ferai regretter de ne pas m’avoir choisi — . »

Les invités étaient sortis en courant du temple.

Un dirigeable et des armures qui gardaient le temple avaient remarqué le vacarme et ils s’étaient approchés.

Le dirigeable et les armures portaient l’écusson de la maison Druille. Il semblerait que Hughes, qui s’était enfui du temple, soit monté à bord du navire.

Alors, Hughes avait appelé Loïc. « Loïc, arrête ça ! Ne détruis pas le temple. Il y a eu une communication de Nii-san selon laquelle le plan est déjà annulé. »

La bouche de Loïc s’était déformée lorsque Hughes lui avait transmis les instructions de Fernand.

« Toi, le larbin de Fernand, ne me donnes pas d’ordres ! »

L’armure de Loïc pointa sa main gauche. Une flamme avait éclaté de là et avait brûlé le dirigeable sur lequel Hughes était monté à bord.

Le dirigeable était en train de tomber. Les armures de la Maison Druille avaient pointé leurs armes.

« Seigneur Hughes ! »

« Sire Loïc, qu’avez-vous fait ! »

« Arrêtez ça tout de suite ! »

Loïc avait coupé avec son épée le dirigeable et les armures qui convergeaient vers lui.

Les armures lacérées avaient explosé.

« M’arrêter ? Je me fous complètement du plan ! Je — j’ai juste besoin de Noëlle, et pourtant ! »

Une lumière rouge sanglant habitait les yeux de Loïc qui riait en criant.

Puis Arroganz, qui était pilotée par le détestable Léon, s’était envolée du temple.

« Ah ~ et maintenant, tu te déchaînes. Tout cela, alors même que j’avais prévu de terminer le plus paisiblement possible. »

Quand Léon était sorti, l’emblème qui brillait sur le dos de l’armure s’était éclairci.

Loïc avait crié sur Léon. « Alors tu te présentes — chevalier diabolique ! »

L’armure rouge s’était envolée vers Arroganz pour le poignarder avec son épée.

Arroganz l’avait esquivé et avait frappé avec la hache de guerre qu’il avait sortie du sac à dos juste au moment où l’armure s’était avancée. L’armure d’épaule avait été coupée.

« Trop superficiel, hein. » Loïc avait l’impression que sa tête bouillait de rage, même s’il observait le mouvement de Léon.

Merde ! Maudit barbare du royaume ! On dirait qu’il est habitué à piloter des armures. Mais, il a esquivé mon attaque, ce qui signifie qu’il veut éviter une lutte de force — j’ai l’avantage de la taille. Je surmonterai cette bataille avec la différence de spécifications !

L’armure rouge était plus grande qu’Arroganz.

Dès son apparition, on avait l’impression que l’armure rouge était plus forte en masse et en puissance.

« On dirait que tu as confiance dans les caractéristiques de ton armure, mais mon armure est faite sur mesure par la Maison Barriere ! Elle n’a pas non plus peur de manquer de mana avec l’apport énergétique de l’arbre sacré. Mais, et toi ? Même si tu peux recevoir de l’énergie du jeune arbre, ce ne sera même pas un combat contre l’arbre sacré ! »

Même si les deux parties recevaient le soutien de l’arbre sacré, l’arbre sacré qui avait soutenu la République pendant de nombreuses années et le jeune arbre étaient bien trop différents en termes de niveau de pouvoir, quel que soit le point de vue.

Spécifications de l’armure.

La protection divine de l’arbre sacré.

En tenant compte de tout cela, c’était une différence qui ne pouvait pas être surmontée quoiqu’il arrive avec la seule compétence du pilote — c’est ce que Loïc pensait.

L’armure rouge s’était retournée pour frapper avec son épée et elle avait commencé à repousser Arroganz.

Les chevaliers et les soldats de la République qui regardaient cela — les dirigeables et les armures — regardaient sans rien faire.

Dans leur cœur, ils souhaitaient que Léon perde.

Lorsque l’armure rouge avait abattu son épée, Arroganz l’avait bloquée avec sa hache de guerre.

Les flammes qui s’enroulaient autour de l’épée avaient disparu et la lame avait brillé avec encore plus de force.

 

 

La chaleur s’était encore accrue, faisant fondre la hache de guerre tout en la coupant.

« Je vais te couper en deux comme ça ! »

Puis — il y avait eu une autre voix que celle de Léon.

« Combien de temps comptes-tu jouer, maître ? »

Léon avait répondu à cette voix sur un ton de plaisir. « Non, on dirait qu’il s’échauffe, alors j’ai pensé à le rendre plus dramatique. »

Léon n’avait montré aucun signe de panique.

Loïc pensait qu’il bluffait.

« Tu es impudent ! »

La voix de Léon s’était alors approfondie comme pour lui dire qu’il devenait sérieux. « Je vais t’apprendre la bonne manière de se battre avec ça, débutant. »

 

+++

Loïc avait prévu de gagner contre Arroganz en s’appuyant sur les caractéristiques de l’armure.

Luxon était irrité par cela.

« Je ne peux pas accepter le jeu du maître. »

« Ne dis pas cela. Les spectateurs s’excitent aussi, n’est-ce pas ? »

Les voix des habitants d’Alzer que Luxon avait interceptées avaient pu être entendues.

« Détruisez l’armure de ce royaume ! »

« Est-ce que nous pouvons ne pas aider ? Le président en exercice nous ordonne d’arrêter le Seigneur Loïc — . »

« Il suffit de lui dire que nous ne pouvions pas nous approcher. Il s’agit d’un jugement basé sur la situation sur place. »

Quel groupe horrible !

Eh bien, les militaires dans cette région venaient de la Maison Barriere et de la Maison Druille.

Je ne m’attendais pas à ce qu’ils m’aident de manière proactive.

L’armure de Loïc avait rendu la lame de son épée telle une épée de chaleur.

C’était une arme pour faire fondre le blindage ennemi tout en le transperçant avec sa chaleur élevée.

« Maître. »

Il semblerait que Luxon était irrité par moi qui prétendais être désavantagé.

Il devait être vexé qu’Arroganz ait perdu.

« Quel type impatient ! — Le plaisir commence seulement à partir de maintenant. »

Arroganz bloquait en ce moment la poussée de l’armure plus massive qui lui faisait face, mais j’avais alors progressivement augmenté la puissance du moteur pendant que les armures étaient en compétition de maniement d’épée.

Arroganz qui avait été repoussée jusqu’à présent avait cessé de bouger — et il avait commencé à repousser lentement l’armure de Loïc.

Je pouvais entendre la voix paniquée de Loïc. « Est-ce que la puissance de sortie diminue ? Merde, ce tas de ferraille ! »

Loïc accusait son armure. Il ne pouvait pas voir la réalité.

« Loïc, ne blâme pas l’armure. Cette armure est excellente. Ce qui est décevant, c’est toi. »

Une flamme bleue avait éclaté de la tuyère du moteur d’Arroganz et avait commencé à repousser l’armure rouge.

Et puis j’avais aussi sorti une épée du sac à dos.

Arroganz l’avait pris de la main gauche et avait coupé l’épée de Loïc avec.

« — Qu’est-ce — ! »

La lame sectionnée avait tourné dans les airs. Lorsqu’elle avait été projetée au sol, une fumée blanche s’était dégagée avec un grésillement dû à la chaleur.

« C’était une réaction lente. Pas de l’armure, mais du pilote. »

Quand Arroganz avait donné un coup de pied, l’armure rouge s’était pliée vers l’arrière et elle avait été envoyée dans un vol plané.

L’habileté du pilote était médiocre et ne permettait pas de corriger la posture de l’armure en vol.

Arroganz abaissa sa hache de guerre et il coupa le bras gauche de l’armure rouge qui essayait lentement de se relever.

Des cris étaient venus des spectateurs, mais pour moi, cela ressemblait à des acclamations.

« Ne peux-tu pas faire mieux que ça, même si ses caractéristiques sont aussi élevées ? Le vieux chevalier noir était bien plus effrayant que cela. Si cette personne avait porté cette armure, elle aurait vraiment été imbattable. »

Cela m’avait donné un frisson en me souvenant de cette époque.

Le souvenir de moi faisant des conneries et me faisant battre violemment revenait en moi.

Je ne voulais plus vivre quelque chose comme ça, mais — c’était nécessaire aujourd’hui pour que je ne fasse plus de conneries.

« Haha ~, je suis vraiment content que tu sois mon adversaire. Parce que — même avec la protection divine de l’arbre sacré, tu es encore du menu fretin à l’intérieur. De plus, la protection divine de l’arbre sacré n’est pas du tout un problème ! »

Alors que je riais, je pouvais entendre les spectateurs m’envoyer leur colère.

Leurs conversations que Luxon avait captées ne faisaient que répéter des choses comme « Permettez-nous de tirer sur ce type ! » ou « Ce salaud, comment ose-t-il se moquer de nous ! » ou « Permettez-nous d’attaquer ce type ! »

Ce qui faisait vraiment mal aux gens d’Alzer, c’était le discours où je disais que ce n’était que des avortons, car ils ne pouvaient compter que sur leur emblème pour gagner le moindre combat.

Je m’en souviendrais avec certitude.

L’armure rouge se replaça debout.

Je l’avais vu se lever alors que je provoquais Loïc.

« Allez, sois sérieux. Ou peut-être est-ce déjà ton meilleur atout ? Essaie donc de me vaincre avec la protection divine dont tu es si fier. Parce que je vais t’affronter de front ! Donne-toi à fond, car je t’écraserai comme le petit avorton que tu es, quoi que tu fasses ! »

J’affrontais l’adversaire qui me défiait avec toute sa puissance, qui se défendait contre tout en utilisant la différence des caractéristiques de l’armure, et qui en plus était censé gagner.

C’était la bonne façon de prendre position.

L’emblème de l’armure rouge sur son dos s’était encore agrandi et s’était même enflammé.

Plusieurs boules de feu avaient été tirées de là, mais Arroganz les avait facilement esquivées.

Les boules de feu elles-mêmes étaient énormes, mais elles n’avaient pas de vitesse.

De plus, elles n’avaient pas de densité.

Elles n’avaient fait que grossir.

Bien qu’il recevait beaucoup d’énergie, il était incapable de la contrôler.

C’était comme la buse d’une douche.

Même si la douche disposait de beaucoup d’eau, la buse limitait le débit et seule une petite partie de l’eau pouvait s’écouler.

C’était vraiment du gâchis.

+++

Partie 4

« Oh, est-ce le mieux que tu puisses faire ? Il y a une limite à la déception que l’on peut avoir. N’as-tu pas d’autre atout caché ? L’apparence de l’armure est vraiment trompeuse ! Peut-être es-tu déjà à court d’astuces ! »

Quand j’avais ri, l’armure rouge avait chargé vers Arroganz.

J’avais rangé l’arme et j’avais fait en sorte qu’Arroganz arrête l’armure rouge qui approchait — d’une main.

Même si les armures étaient entrées en collision en plein vol, Arroganz n’avait presque pas bougé. L’armure rouge qui avait perdu son élan était celle qui avait été repoussée par l’impact. Son blindage avait été cabossé lors de la collision.

Loïc devait être intensément secoué à l’intérieur.

J’avais fait voler l’armure pour qu’il y ait une distance créée entre nous, et j’avais sorti l’un des fusils d’Arroganz.

J’avais visé et j’avais dit à Loïc où j’allais tirer.

« Je vise ta jambe droite, alors voyons comment tu la bloques ou l’esquives. »

« Kuh ! »

Loïc laissa échapper une voix peinée et tenta de s’échapper en matérialisant l’emblème devant l’armure pour servir de bouclier.

Luxon avait parlé quand il avait vu cela. « Ce modèle de bouclier a déjà été analysé. »

Quand j’avais appuyé sur la gâchette, la balle avait traversé la jambe droite de l’armure rouge qui se baladait et l’avait détruite.

Naturellement, le bouclier avait également été percé.

Loïc perdit son calme en voyant cela. « La protection divine de l’arbre sacré est percée — . »

« Ne crois pas que les autres pays ne trouveront jamais de contre-mesure. Il est déjà possible de percer à travers la protection divine dont tu es si fière. »

Eh bien, c’était un mensonge.

Mais en disant cela, ils ressentiraient davantage le danger.

« Bon, le prochain est ton bras droit. »

Il semblait que Loïc ne pouvait pas accepter ce qui venait de se passer. Il utilisa la puissance de son emblème pour superposer encore plus de boucliers.

Il avait superposé trois boucliers et les avait même épaissis davantage.

« — C’est inutile. »

C’était exactement comme l’avait dit Luxon.

Quand j’avais appuyé sur la détente, la balle avait percé tous ces boucliers et avait fait sauter le bras droit de l’armure rouge.

« Accélérons le rythme ! Le prochain est ta jambe gauche ! »

Je montrais à la République la vue de l’écusson qui se perçait facilement et de la toute nouvelle armure de la Maison Barrière qui se faisait battre.

« Quoi, cette chose n’est qu’une cible ? J’ai entendu dire que les armures d’Alzer sont puissantes, mais elles ne sont pas aussi effrayantes que la rumeur le laissait entendre, hein. Si c’est le cas, il semble qu’on puisse attaquer tout de suite. Je conseillerai peut-être à Sa Majesté d’envahir Alzer. Je vais lui dire que si nous ne nous dépêchons pas, un autre pays va nous l’arracher, quelque chose comme ça ! La République va être un beau terrain de chasse ! »

Quand j’avais dit cela en détruisant l’armure de Loïc, les militaires de la République autour de nous commencèrent à avoir peur.

Je m’étais approché de l’armure rouge qui avait perdu ses membres et je l’avais soulevée en lui saisissant la tête.

J’avais appuyé la bouche du fusil contre le cockpit et j’avais parlé à Loïc.

« Tu n’es vraiment qu’un petit avorton. Il est décevant que la protection divine de l’arbre sacré ne soit pas plus importante. »

« M-Merde »

Je pouvais entendre la voix frustrée de Loïc.

C’est moi qui avais été frustré ici.

Si seulement tu étais plus décent — si seulement tu interagissais avec Noëlle normalement, cela ne se passerait pas comme ça.

Le développement de Noëlle tombant amoureuse de moi était impossible.

Il y avait une limite à la jalousie que l’on pouvait avoir.

« Peut-être que Noëlle te détestait parce que tu es si faible. Tu prenais des airs même si tu es une mauviette, puis tu causais des ennuis en entraînant aussi ton entourage — tu es le pire. Je comprends que Noëlle puisse te détester. »

« Salaud, tu ne comprends rien ! Qu’en sais-tu ? J’aime Noëlle ! Je l’aime. »

« Dommage ! Noëlle ne t’aime pas. Elle déteste plutôt ton attitude ! »

Elle n’avait jamais rien dit de tel, mais dans son état actuel, il n’y avait aucune chance qu’elle puisse encore l’accepter.

Si une fille que j’aimais me disait « je te déteste », j’aurais envie de pleurer rien qu’en l’imaginant. Je n’avais pas l’impression que je pourrais me remettre sur pied si Anjie et Livia me disaient quelque chose comme ça.

Il semblerait que Loïc soit aussi de même.

« Si seulement. Si seulement tu n’étais pas apparu devant nous ! »

« Ce serait toujours la même chose. Même dans ce cas, Noëlle ne t’aurait pas choisi. »

« TOIIIIIIIIIIII !! »

Il avait quand même essayé de résister, même avec la bouche d’un canon pointé sur lui. Il n’avait pas essayé de mendier pour sa vie.

Ce type était vraiment gênant.

Le cœur de Loïc ne montrait aucun signe de faiblesse.

Mais les militaires qui assistaient à cette bataille allaient plutôt avoir le cœur brisé.

Un propriétaire d’un emblème de haut noble ne pouvait pas gagner contre Arroganz, même après avoir piloté la meilleure armure de la République.

Loin de gagner, il s’était même fait écraser sans offrir un bon combat. Devant une telle réalité, on leur avait montré à quel point ils étaient faibles.

Luxon m’avait mis en garde.

« Maître, l’armure ennemie est hors de contrôle. Elle va exploser en raison d’une alimentation excessive en énergie. Veux-tu bien te retirer immédiatement ? »

« Hein ? Oh, Loïc, peut-il s’échapper de là ? »

« Peut-être l’a-t-il lui-même remarqué, mais — il semble qu’il n’ait aucune intention de s’échapper. »

« Merde ! »

J’avais rangé le fusil et j’avais fait en sorte qu’Arroganz ouvre de force l’écoutille du cockpit. J’avais vu Loïc à l’intérieur.

Son visage qui me regardait fixement dégageait de la folie.

« Sors de là, espèce d’idiot ! »

Loïc ria. « Je t’emmènerai en enfer. Je vais m’autodétruire comme ça. Je vais te réduire en miettes ! »

Des racines en bois avaient poussé sur l’emblème de Loïc et avaient empêché Arroganz de s’enfuir.

« Quoi !? »

Luxon me l’avait reproché. « C’est parce que le maître continue de jouer. »

Luxon m’avait arraché le contrôle et Arroganz avait commencé à arracher avec force les racines et le lierre.

Après cela, il avait immédiatement saisi Loïc et l’avait arraché du cockpit.

L’armure rouge devenait incontrôlable et laissait échapper des fumées. Arroganz la repoussa et elle explosa dans les airs.

Arroganz avait couvert Loïc des deux mains tout en prenant de la distance par rapport à l’explosion — Luxon était perplexe devant la puissance de l’explosion.

« — La puissance de l’explosion est plus grande que prévu. »

« C’était dangereux. »

« La puissance de l’emblème a également eu un rendement plus important que prévu. C’est inquiétant. »

« De toute façon, tout est fini avec ça. »

Loïc s’était évanoui alors que nous avions lentement atterri sur le sol.

 

+++

Loïc était entouré de soldats quand il avait ouvert les yeux.

« — Ce lieu. »

Ses bras et ses jambes étaient soignés, mais les médecins avaient regardé sa main droite et avaient secoué la tête.

« Monseigneur, c’est malheureux, mais la protection divine du jeune maître disparaît. »

Bellange avait regardé Loïc avec des yeux froids, puis il avait immédiatement cessé de le regarder.

« Sans protection, hein — eh bien, ce gamin ne peut plus être utilisé de toute façon. Procéder à la procédure de déshéritement. Il y a d’autres choses importantes en ce moment. Il sera difficile de faire face aux conséquences. »

Arroganz était là, devant le regard de Bellange.

Il avait l’air très frustré.

Ils avaient perdu non seulement en dirigeable, mais aussi en technologie d’armure.

Non, il semblait que sa frustration provenait de la défaite des six grands nobles.

Lorsque Loïc avait soulevé le haut de son corps pendant qu’il était soigné, Noëlle était venue avec Léon.

Autour d’elle, il y avait aussi les jeunes nobles du royaume autres que Léon qui suivaient comme des gardes.

Noëlle s’était accroupie en arrivant aux côtés de Loïc et avait posé son regard au même niveau que le sien.

Loïc regarda Noëlle et rit avec désinvolture.

« Es-tu ici pour te moquer de moi ? Es-tu ici pour te moquer de moi qui ai perdu pathétiquement et même perdu sa protection divine ? Mais, je n’abandonnerai pas pour autant. Noëlle, tu es mi — . »

Noëlle l’avait giflé.

Loïc lança immédiatement un regard furieux sur Noëlle, mais son expression se transforma en désarroi.

« P-Pourquoi pleures-tu ? »

Noëlle pleurait.

Des larmes coulaient de ses yeux en grosses gouttes.

Noëlle avait baissé les yeux pour ne pas le montrer et avait parlé avec force.

« Je ! J’ai appris à te haïr non pas parce que tu es faible ! Loïc, toi, un jour tu as commencé à me traiter comme un objet. Quoi que je fasse, tu disais que je ne te convenais pas, et que tu m’achèterais des choses plus cher ! »

C’était l’histoire avant que Loïc ne soit détesté.

Lorsqu’il était devenu proche de Noëlle, il y avait eu une fois où ils s’étaient rencontrés par hasard en ville et avaient passé de bons moments ensemble.

À cette époque, Loïc voulait que Noëlle devienne une femme qui lui convienne et se plaignit de la conduite de Noëlle. Du point de vue de Loïc, il ne faisait que lui donner des conseils.

« C’était pour ton bien ! »

« Je… ! — Les choses normales me conviendraient parfaitement. S’amuser ensemble, manger, faire du shopping — je voulais les apprécier davantage. Et pourtant, tu as tout rejeté de moi. »

Loïc se souvint alors de ce que Noëlle lui avait dit.

Quand Noëlle avait dit qu’elle voulait faire du bateau, il avait refusé en disant qu’il allait préparer un dirigeable.

Lorsqu’ils allaient prendre leur repas, Noëlle voulait entrer dans un restaurant qui était juste un peu cher, mais il avait dit qu’un tel restaurant était désagréable et s’était dirigé vers un restaurant de grande classe.

Lors de ses achats, l’accessoire que Noëlle voulait était bon marché, alors il avait refusé et lui avait offert quelque chose qui lui plaisait.

Noëlle déclara. « Je ne suis pas un bon parti pour toi. J’ai réalisé cela et j’ai arrêté de sortir avec toi. Et pourtant, tu m’as poursuivie. Tu m’as même mis un collier qu’on ne pouvait pas enlever sans perdre la vie ! »

Le collier maudit qui était autour du cou de Noëlle.

Léon portait le bracelet du maître.

Noëlle avait regardé Loïc avec tristesse.

« Loïc — me regardes-tu vraiment ? Tu ne me reconnais pas. Ce n’est pas ce que je voulais, c’est pourquoi j’en suis venue à te détester. »

Loïc n’avait rien pu répondre. C’était alors Albergue et Louise étaient venus avec quelques personnes les suivants.

Parmi eux, il y avait aussi Lelia avec Émile qui l’escortait.

Noëlle avait alors demandé à Loïc.

« Loïc, sais-tu ce que je préfère ? »

Loïc avait baissé sa tête.

— Il avait été choqué en réalisant qu’il ne savait pas une seule chose que Noëlle aimait.

+++

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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