Chapitre 1 : Maintenant, au beau milieu d’une tricherie !
Table des matières
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Chapitre 1 : Maintenant, au beau milieu d’une tricherie !
Partie 1
Cela s’était passé avant les vacances d’été.
Une grande agitation avait eu lieu dans la République d’Alzer. Pendant cette période, les habitants du royaume de Hohlfahrt ne comprenaient pas la situation là-bas en raison de la grande distance qui séparait les deux pays.
Les deux fiancées de Léon s’inquiétaient pour lui et le groupe qui avait étudié à l’étranger dans la République.
L’une d’elles était la fille d’un duc, Anjelica Rafua Redgrave.
Il s’agissait d’une jeune fille aux cheveux blonds brillants, tressés en chignon et au visage volontaire.
Ses yeux rouges dégageaient la force de sa volonté, mais en ce moment, elle souriait sinistrement.
La deuxième fiancée était Olivia, contrairement à Anjelica — Anjie, elle était une roturière.
Il s’agissait d’une fille qui avait reçu une permission spéciale pour s’inscrire à l’académie du royaume. Elle avait la position de personnage principal du premier jeu vidéo otome.
C’était une fille avec des cheveux de couleur lin qui était coiffée dans une coupe au carré. Elle avait une apparence mignonne qui dégageait normalement une atmosphère douce et confortable.
Cependant, en ce moment, elle émettait une aura qui rendait difficile son approche.
Elle attendait sans expression leur arrivée dans la République dans la cabine du dirigeable Licorne — le second dirigeable de la classe Einhorn.
En ce moment, les deux femmes se dirigeaient vers la République en profitant de leurs vacances d’été.
La raison en était leur fiancé, Léon.
Anjie parla à Olivia — Livia.
Ses bras étaient repliés sous ses gros seins. L’index de sa main droite n’arrêtait pas de tapoter sur son propre bras en signe d’irritation.
« Quand est-ce que la tristement célèbre inspection de la République va-t-elle commencer ? On nous a fait attendre plus d’une heure. Ne penses-tu pas qu’il est vexant que nous ne puissions même pas bouger malgré la République sous nos yeux comme cela ? »
Livia hocha la tête et elle regarda par la fenêtre.
« Ils ne font que s’approcher, mais ils ne montrent aucun autre mouvement. Vraiment, à quoi pensent-ils ? » demanda Livia.
La Licorne était le même type de navire que l’Einhorn.
Il avait une corne caractéristique à l’avant de sa coque.
La seule différence avec Einhorn était la couleur du bateau.
Sa belle coque blanche était éblouissante grâce à l’éclairage du soleil.
Il s’agissait de Luxon qui avait créé la conception de base, mais c’était Creare qui avait construit le deuxième navire sans autorisation.
Elle avait le même corps sphérique que l’extension de Luxon, mais sa couleur était blanche.
Le cristallin de son œil était bleu, contrairement au rouge de Luxon.
Ce n’était pas seulement cela, sa personnalité était aussi très différente de celle de Luxon.
La voix électronique qu’elle utilisait pour parler avait également une sonorité féminine.
« Je me demande une chose. Peut-être admirent-ils la beauté de la Licorne ? » demanda Creare.
Anjie s’était levée de sa chaise en entendant ce que disait Creare.
Elle regarda alors par la fenêtre avec un regard froid. « Ils sont vraiment faciles à vivre, si c’est le cas. Creare, mets-moi en relation avec la garde de la République. Dis-leur que nous allons aller jusqu’au bout s’ils nous ont font attendre plus longtemps que cela. »
« Oh, comme c’est extrême. N’êtes-vous pas trop pressées juste parce que vous voulez rencontrer le maître rapidement ? » demanda Creare.
Anjie sourit froidement. « C’est parce que je suis tellement ennuyée par la façon dont Léon se débrouille à Alzer que je ne peux pas m’empêcher d’agir ainsi. Ce que tu as trouvé, le “journal de bord”, c’était ça ? S’il y a quelque chose comme “au milieu d’adultère maintenant” dedans, alors même moi je ne pourrai pas rester calme. »
Elles étaient venues toutes les deux jusqu’à la République pendant les vacances d’été parce qu’elles soupçonnaient que Léon les tromperait avec une autre fille.
Mais ces deux-là avaient une opinion différente à ce sujet.
Même si Anjie était en colère, elle pouvait pardonner à Léon.
« Bon sang, il y a des choses à faire attention même s’il veut jouer. À quoi pense-t-il en faisant ce qu’il veut tout en nous laissant derrière lui ? » demanda Anjie.
Pour Anjie, qui était née dans une maison de ducs — une maison noble —, elle savait que cela ne ferait que ruiner leur santé physique et mentale si elles se mettaient en colère lorsqu’un homme les trompait.
Mais c’était différent avec Livia.
« Je ne peux pas croire que Léon fasse quelque chose comme nous tromper. Parce qu’il n’a jamais levé la main sur nous, comment peut-il nous tromper dans un autre pays en si peu de temps ? » se demanda Livia à voix haute.
Anjie regardait Livia avec une expression troublée.
« Après tout, Léon est quand même un homme. Livia, cela ne te brisera la santé que si tu t’en fais trop, » déclara Anjie.
« Mais ! » s’exclama Livia.
Elles étaient nées et avaient été élevées dans deux environnements différents, leur façon de penser était également différente.
Creare avait interrompu la conversation entre les deux femmes. « Oh ? La garde de la République s’enfuit après mon annonce. »
Anjie avait incliné la tête quand elle avait entendu cela. « Qu’en est-il de l’inspection ? »
« Il semblerait que c’est correct pour nous d’y aller. C’est vraiment étrange, » déclara Creare.
Livia avait un peu réfléchi, mais elle secoua alors la tête et elle changea ses pensées.
« Mais ainsi, nous pouvons entrer dans Alzer. Nous pouvons maintenant savoir si Léon nous a vraiment trompées ou non, » déclara Livia.
Creare avait parlé avec inquiétude en voyant le regard sérieux de Livia. « Est-ce vraiment bien de ne pas le dire au maître ? Je pense qu’il sera préférable de dire au maître que vous venez toutes les deux. »
Anjie avait sa propre opinion à ce sujet. « Luxon nous détectera, que cela nous plaise ou non, si nous nous rapprochons de la République, non ? Si nous l’informons de notre arrivée trop tôt, cela leur donnera plus de temps pour effacer les preuves. Il serait préférable que ce soit Léon qui nous contacte à la place, afin que nous n’ayons pas non plus à marcher jusqu’à lui. »
L’inquiétude d’Anjie ne portait pas seulement sur la tricherie de Léon.
Elle s’inquiétait également de savoir si Léon ne faisait que jouer avec la tricherie ou s’il était sérieux, mais elle voulait surtout savoir avec qui il les trompait.
Ce serait problématique si la femme était quelqu’un de gênant.
Elle ne pouvait pas le permettre si c’était une femme méchante qui menait Léon par le bout du nez.
Si c’était effectivement le cas, elle avait l’intention de rompre leur relation à tout prix.
Mais le pire serait que la femme soit quelqu’un qui possédait de l’autorité.
Il serait extrêmement gênant que Léon ait une relation avec une noble d’Alzer.
Cela serait encore correct si la femme était une noble de bas rang.
Mais ce serait un gros problème si la femme possédait un statut élevé dans la société d’Alzer.
« Ce Léon, va-t-il vraiment bien ? »
La tricherie était impardonnable.
Léon était aussi un héros du royaume — même s’il trichait, avec son statut, il devait faire attention avec qui il le faisait.
Anjie s’inquiétait également d’une autre possibilité dangereuse. J’espère qu’il ne nous trompe pas avec Marie.
Elle pensait à la femme qui avait pris au piège beaucoup de jeunes nobles, dont le prince héritier Julian — Marie.
Une telle existence était juste à côté de Léon.
L’esprit d’Anjie était vraiment alourdi par tout ça. Léon — ne t’avise pas de me trahir.
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Partie 2
J’étais allé au port d’Alzer.
Le dirigeable était entré dans le port un peu plus tard que prévu. Les habitants d’Alzer réclamaient à cor et à cri une solution.
Les officiers militaires étaient nerveux.
Il y avait trois navires qui venaient du royaume.
Cependant, les spectateurs qui s’étaient rassemblés ici ne s’étaient concentrés que sur un seul navire.
Bien que ce dirigeable blanc ait une couleur différente de celle de l’Einhorn, sa forme était exactement la même.
Si elle avait la même couleur, alors peut-être que personne ne pourrait faire la différence.
« Je pense qu’il y a une petite différence, non ? Qu’en penses-tu Luxon ? Luxon ? » demandai-je.
Lorsque la Licorne avait été ancrée à côté de l’Einhorn, Luxon trembla en voyant cela.
Était-ce là l’expression de sa colère ? Ce type était très attentif aux détails.
« Ainsi donc, tu l’as fait, Creare, » déclara Luxon.
« Hein, quoi ? N’est-ce pas toi qui as construit ce modèle blanc ? » demandai-je, surpris.
« Je ne l’ai pas fait ! Creare a utilisé les pièces de rechange que j’avais préparées pour Einhorn comme elle l’entendait et elle a construit le deuxième navire sans même demander la permission, » déclara Luxon.
Luxon était clairement en colère.
Mais, quand j’avais regardé le beau dirigeable blanc, j’avais tout pardonné à Creare.
Je réagissais ainsi, car de toute façon, ce n’était pas quelque chose qui me faisait le moindre mal.
« C’est bien, n’est-ce pas ? Je peux me sentir soulagé si ce navire possède les mêmes capacités que l’Einhorn. Anjie et Livia peuvent en faire usage en toute sécurité, » déclarai-je.
« Elle a modifié mon plan. Ses caractéristiques sont inconnues. Quelque chose comme cela est impardonnable. Je vais aller un peu interroger Creare, alors excuse-moi, » déclara Luxon.
Luxon s’était envolé après m’avoir dit ça.
Pendant que je le voyais partir, une rampe s’étendit en provenance du dirigeable blanc.
Après ça, j’avais vu les silhouettes qui descendaient le long de la rampe et j’avais agité les mains énergiquement vers elles.
« Oh ~ vous deux ! » criai-je.
J’avais couru vers elles pour les retrouvailles tant attendues. Les deux filles m’avaient accueilli avec des visages souriants — eh ?
Étrange.
Elles souriaient certainement toutes les deux, mais je me demande pourquoi — elles avaient l’air vraiment effrayantes.
Je m’étais demandé si j’avais peut-être fait quelque chose. Je m’étais recroquevillé peu à peu sur moi-même en pensant à cela.
« Est-ce que quelque chose s’est passé aujourd’hui ? Vous avez toutes les deux l’air un peu effrayantes avec ce sourire, » demandai-je.
J’avais essayé de me renseigner sur la raison. En réponse, Livia avait rapproché son visage.
C’était très proche.
Nos nez s’étaient même touchés.
« Ça fait longtemps, Léon, » déclara Livia.
Livia m’avait accueilli avec un sourire, mais son expression souriante avait immédiatement disparu.
« Au fait, est-ce que tu nous caches quelque chose ? » demanda Livia.
Elle m’avait demandé quelque chose comme ça. Mes yeux s’étaient ouvert en grand, surpris.
Je vous cache quelque chose ?
Il y en avait trop pour que je sache à quoi elle faisait référence.
« Que veux-tu dire ? » demandai-je.
Il serait dangereux que je commence à parler sans en savoir plus, alors j’avais tourné mon regard vers Anjie.
Anjie souriait.
« Je suis soulagée de te voir aussi vivant. Non, peut-être es-tu trop vif ? Maintenant, Léon — je vais te demander de tout nous dire, » déclara Anjie.
Luxon devrait m’aider dans ce genre de situation, mais il était entré dans le dirigeable blanc et ne montrait aucun signe de vouloir retourner auprès de moi.
Je demandais de l’aide dans mon cœur.
Viens
Viens ici !
Quand vas-tu m’aider, sinon je suis mort maintenant ?
Je t’en supplie, reviens, Luxon !
Je cherchais de l’aide avec mon sourire, mais malheureusement, nous étions un maître et un serviteur dont les cœurs n’étaient pas liés.
Il n’y avait aucune chance que ma voix du cœur lui parvienne.
Livia avait saisi mon bras.
Même si je pouvais lui serrer la main si je le voulais, j’avais l’impression qu’une très forte force mentale me saisissait le bras.
« Léon, nous allons d’abord vérifier ta résidence, » déclara Livia.
Anjie avait étreint mon autre bras avec ses propres bras et elle m’avait murmuré à l’oreille. « Pour cela, nous avons annulé tous nos plans pour les vacances d’été. Ne pense pas que tu pourras t’échapper. »
Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela?
Les raisons possibles étaient trop nombreuses pour que je puisse imaginer laquelle avait provoqué cette colère.
Est-ce cela ?
Est-ce par ce que je me suis déchaîné à Alzer comme il me plaisait ?
Ou était-ce parce que j’ai fait travailler Julian et les autres comme ouvrier ? — Mais je ne pensais pas qu’elles seraient fâchées par cela.
Ou peut-être était-ce à cause de ma lettre à Milaine qui pourrait être vue comme contenant des phrases dangereuses ?
En y repensant, j’avais également envoyé un souvenir et une lettre à Clarisse.
Peut-être était-ce une mauvaise chose à faire ?
Ou alors, est-ce, car je me suis amusé à faire du shopping avec Deirdre lorsqu’elle était venue en tant que diplomate il y a peu de temps ?
Ah, j’ai aussi pris le thé avec elle.
Nous nous étions amusés dans un restaurant très cher pour le dîner.
Autre que ceux-là — autres que ceux-là —, je vois ! Peut-être s’agissait-il de soutenir le gagne-pain de Marie ! Cela les mettrait sûrement en colère.
Cela les mettrait-il vraiment en colère ? Mais, si elles en connaissaient la raison à ce moment-là — je suppose qu’elles seraient encore en colère.
Marie avait volé le fiancé d’Anjie.
Il était impensable qu’Anjie et Livia sympathisent avec Marie après qu’une telle chose se soit produite.
Merde ! Je ne savais pas lequel d’entre eux avait déclenché leur colère.
« Léon, dis-nous la vérité, s’il te plaît, » déclara Livia.
« Prépare-toi. Parce qu’en fonction de la situation, il faudra que je sois aussi sérieuse, » déclara Anjie.
Elles m’avaient toutes les deux traîné hors du port.
Vraiment, qu’est-ce que j’avais fait pour les mettre en colère comme ça ?
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Partie 3
Un problème était survenu dans la maison de Marie.
Marie était en vacances d’été en ce moment. Mais à cause de cela, elle devait s’occuper des cinq du matin au soir.
« Attendez ! Qui a mangé la soupe au déjeuner ? » cria Marie.
Marie, qui devait préparer le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, avait travaillé dur dès le matin pour préparer une grande marmite de soupe.
Elle pensait que la soupe pourrait tenir jusqu’au dîner — non, jusqu’au déjeuner s’il y en avait autant.
Léon sortait le matin, mais cela aurait dû aller même s’il y avait cinq étudiants de sexe masculin qui étaient de gros mangeurs dans ce manoir.
Elle ne trouvait pas non plus les autres aliments qu’elle avait préparés pour le déjeuner, comme du pain ou du jambon.
En outre, il y avait aussi des couverts qui semblaient avoir été utilisés et qui avaient été laissés sur la table.
Incroyable que cela arrive alors même que tout le monde aurait dû savoir que j’étais super occupée à nettoyer ce manoir depuis le matin !
Marie avait appris par Léon qu’Anjie et Livia allaient venir, alors elle s’était empressée de nettoyer le manoir.
Kyle — le demi-elfe qui était le serviteur personnel de Marie ainsi que Cara étaient aussi occupés à nettoyer le manoir.
C’était après un tel travail que Marie était finalement entrée dans la cuisine à midi et avait trouvé la place dans cet état.
Celui qui était venu avec un regard inquiet parce que Marie haussait la voix comme ça était Jilk qui semblait préparer le thé.
Il tenait une théière dans une main.
« Que se passe-t-il, Marie ? » demanda Jilk.
Marie avait pointé du doigt la cuisine d’une main tremblante lorsqu’elle avait vu Jilk.
« Qui est celui qui a mangé le déjeuner de tout le monde ? » demanda Marie.
Il ne restait même pas une heure avant qu’il ne soit midi.
Il serait difficile de préparer beaucoup de nourriture à partir de maintenant.
Il faudrait qu’elle fasse d’abord des courses.
Dans le pire des cas, une fois que les garçons auront fini de manger, elle pourrait devoir emmener Kyle et Cara au restaurant.
Cependant, elle ne pouvait pas pardonner à ceux qui mangeaient le déjeuner à leur guise.
En entendant cette question, Jilk avait eu l’air embarrassé sans aucun signe de culpabilité.
« Ah, ça. En fait, Greg a dit qu’il avait faim, » déclara Jilk.
« Je vois. — C’était donc Greg, » déclara Marie.
« Non. Nous avions aussi faim, alors nous avons tous les cinq cherché à manger. Et puis nous avons trouvé la marmite de soupe, donc bien que ce soit un peu inapproprié, nous avons sorti le jambon et le pain et nous avons nous-mêmes cuisiné. C’est parfois amusant de faire quelque chose comme ça, » déclara Jilk.
Marie regarda Jilk avec les yeux grands ouverts.
Elle réfléchissait à la façon de libérer la rage qui tourbillonnait dans son petit corps.
Mais, Jilk n’avait pas du tout remarqué comment elle se sentait.
Il avait osé prétendre qu’il suffisait de faire chauffer une soupe finie dans la cuisine et de couper du pain et du jambon pour que cela soit de la cuisine.
Comment peut-on appeler une telle chose de la cuisine? Qu’est-ce que tu comptes te faire pour ton déjeuner maintenant?
Marie réprima son désir de crier et elle demanda immédiatement à Jilk de rassembler les cinq garçons pour les gronder. « Jilk — rassemble tout le monde. J’avais tort. Maintenant que nous vivons dans ce manoir, j’aurais dû commencer par enseigner à tout le monde les bases. »
Elle avait honte d’elle-même qui pensait que ces cinq personnes devraient être capables de comprendre des choses aussi simples.
Elle aurait dû leur donner une bonne raclée dès le début.
Le temps était venu de faire face au problème qu’elle avait ignoré jusqu’à présent en raison des journées chargées d’études à l’étranger.
Marie le pensait, mais — .
« Hein ? Mais tout le monde est dehors en ce moment, » déclara Jilk.
— Il semblait que tous les autres que Jilk soient sortis.
« Ils sont sortis, dis-tu !? » s’écria Marie.
Même s’ils étaient très occupés à faire le ménage depuis le matin, ces gars se baladaient à la place — Marie avait atteint sa limite quand elle avait appris cela.
Jilk avait parlé à Marie pour la calmer en la voyant très agitée. « Marie, calme-toi. Il sera bientôt midi, n’as-tu pas faim en ce moment ? Je viens d’obtenir une sucrerie que je vais déguster avec du thé. Et si on les dégustait avant le déjeuner ? »
Marie était en colère, mais son estomac lui indiquait qu’elle avait également faim.
Marie avait pensé à manger quelque chose pour l’instant pour se calmer.
« Très bien. Malgré tout, y a-t-il vraiment des sucreries ici ? Les sucreries que Gr… Léon a apporté ont déjà été épuisées hier, » déclara Marie.
Marie avait failli dire « grand frère » avant de se corriger à mi-chemin.
Le hobby de Léon était le thé. Il achetait souvent des sucreries qui s’accordaient bien avec le thé.
Marie ne pouvait pas se plaindre parce qu’elle recevrait aussi ses restes, mais elle était aussi irritée de voir son grand frère toujours en train d’acheter des mets chers.
Cependant, c’était aussi Léon à lui seul qui les soutenait financièrement, elle ne pouvait donc pas se plaindre.
Marie était sortie de la cuisine et était entrée dans la salle à manger. Là, Jilk préparait déjà le thé.
Marie avait été choquée lorsqu’elle avait vu ce qui se trouvait sur la table.
« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Marie.
Il était normal qu’il y ait un service à thé et des sucreries alignés sur la table.
Cependant, la quantité de sucreries était trop importante.
Les boîtes de conserve en acier remplies des sucreries achetées étaient empilées.
Toutes les sucreries semblaient manifestement chères.
Jilk s’était mis à se vanter sans se rendre compte du choc que Marie avait subi.
« En fait, je viens aussi de rentrer de l’extérieur. Il se trouve que j’ai vu un joli service à thé là où je me rendais et que je l’ai acheté, alors j’ai aussi acheté les feuilles de thé et les sucreries qui correspondaient au service à thé, » déclara Jilk.
Un service à thé ? Des feuilles de thé ? Marie trembla lorsqu’elle avait appris que Jilk n’avait pas seulement acheté des sucreries, mais aussi ces choses-là.
« Les as-tu achetés ? Et l’argent ? » demanda Marie.
Bien sûr, elle donnait aussi à Jilk un peu d’argent de poche, mais elle ne l’avait jamais laissé avoir beaucoup d’argent.
Jilk avait l’air confus.
« Hein ? Ah, j’ai trouvé de l’argent en cherchant de la nourriture avec tout le monde, alors j’ai partagé l’argent avec les autres avant de sortir. C’est la base de la répartition de la récompense en fonction du nombre de personnes, » déclara Jilk.
Cette façon de penser était vraiment typique pour les descendants d’aventuriers — ce n’était pas ce que Marie pensait.
Traiter la recherche de nourriture de la même façon que la chasse au trésor et répartir le butin de guerre de façon égale — quand Jilk avait dit cela, Marie n’avait pas pu rire.
Après tout, s’il y avait une grosse somme d’argent à l’intérieur de ce manoir, ce serait l’argent de Marie.
Pour être plus précis, il s’agissait des frais de subsistance qu’elle recevait de Léon.
Marie était sortie en courant de la salle à manger et s’était précipitée dans la pièce où elle gardait l’argent.
Elle avait baissé sa garde parce que seules des connaissances vivaient dans ce manoir, alors elle avait caché l’argent ici sans le mettre dans quelque chose comme un coffre-fort.
La cachette était un tiroir de bureau qu’elle avait remodelé pour avoir une double couche de fond. Cette cachette avait été splendidement découverte et vidée à présent.
Le livre de comptes du ménage avait été placé sur le bureau. Elle avait écrit comment se débrouiller avec l’argent qu’elle avait reçu de Léon, mais — tout était devenu inutile.
« NoooOoooOOOOooooOoooooo !! » cria Marie.
Il ne restait pas un seul centime de l’argent.
Marie était tombée à genoux à cause du choc.
*Gan !* un si beau son avait retenti.
Celle qui avait remarqué le son et était venue était Noëlle qui portait un étui transparent où était conservé le jeune arbre sacré.
Elle passait juste devant la salle à ce moment-là.
« Marie-chan, qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Noëlle.
En voyant Noëlle se précipiter, Marie avait été prise de panique par autre chose.
Nyaaaa !! Pourquoi Noëlle est-elle encore dans le manoir alors même que j’avais entendu dire qu’aujourd’hui elle rentre chez elle !?
Anjie et Livia venaient du royaume.
C’est pourquoi Marie ne voulait pas que Noëlle reste dans ce manoir.
Parce que — Léon n’avait pas remarqué les sentiments de Noëlle.
Noëlle avait aidé Marie à se tenir debout avec l’étui du jeune arbre sous le bras.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu as même fait un cri si étrange, » déclara Noëlle.
« N-Non. Ce n’est rien. Il y avait juste un petit — ou plutôt un très gros — problème, » déclara Marie.
« Alors, c’est vraiment sérieux ! » déclara Noëlle.
« Je vais m’en occuper, alors c’est bon ! Plus important encore, pourquoi es-tu encore là ? N’as-tu pas dit qu’aujourd’hui tu rentrais chez toi ? » demanda Marie.
Marie pensait que Léon reviendrait bientôt en fonction de l’heure, elle voulait donc que Noëlle quitte rapidement le manoir.
Au départ, elle voulait dire la vérité à Noëlle — et la faire renoncer à Léon.
Mais Noëlle était trop gentille — elle ne pouvait pas le dire quand elle avait vu la façon dont elle regardait Léon.
Il y avait aussi le fait qu’elle était le personnage principal de la suite de ce jeu vidéo otome, et qu’elle était aussi poursuivie par un homme méchant en ce moment, alors Marie voulait la garder près d’elle.
Mais pour l’instant, le moment est mal choisi.
Pourquoi dois-je me donner autant de mal pour le bien de mon frère, hein ! Ce grand frère stupide, même s’il a dit lui-même « Je déteste les protagonistes idiots ». Il y a une limite même à être insensible !
Léon ne comprenait pas le moindre sentiment de Noëlle.
Bien qu’il soit son frère de sang — non, son frère de la vie précédente, cela lui faisait penser qu’il était pathétique.
Noëlle avait l’air timide.
« E-err, c’est parce que j’ai oublié de mettre cet enfant dans un endroit lumineux, » déclara Noëlle.
Noëlle tenait le jeune arbre sacré à deux mains. Son visage était doux.
Elle regardait le jeune arbre avec amour.
Pour Marie, il semblerait que le personnage principal et l’objet principal s’attiraient mutuellement.
« Je vois. Alors tu ferais mieux de te dépêcher — ah !? » s’exclama Marie.
Marie pensait à la façon de conduire Noëlle à l’extérieur du manoir, mais le jeune arbre sacré s’était mis à briller faiblement.
Puis le dos de la main droite de Noëlle s’était également mis à briller. Un symbole s’y était formé.
« Le symbole de la prêtresse » dont Marie se souvenait même dans sa mémoire défaillante au sujet de ce jeu vidéo otome s’y formait.
Noëlle avait regardé cela avec surprise, mais son expression s’était ensuite progressivement adoucie. Ses joues rougissaient aussi légèrement.
Le sentiment de Marie avait dépassé la confusion et était allé droit dans le chaos.
Attends. Attends une seconde ! Même s’il y a encore des événements qui ne se sont pas produits, pourquoi le symbole de la prêtresse arriverait-il à cette heure ? Ou plutôt, avec ceci — se pourrait-il que le partenaire de Noëlle soit…
Noëlle fixait le dos de sa main droite tout en marmonnant joyeusement.
« Avec cela, si un écusson apparaissait également sur Léon — cela signifierait que nos cœurs sont connectés, n’est-ce pas ? » se demanda Noëlle à voix haute.
Marie s’était souvenue de quelque chose quand elle l’avait entendue murmurer cela.
M-Merde !! Je n’ai pas dit à Noëlle que le grand frère a le symbole du gardien !?
Les problèmes qu’ils avaient reportés jusqu’à présent se succédaient à un mauvais moment.
Marie avait envie de pleurer.
Et puis — .
« Je suis à la maison ~. Hein ? Où sont-ils tous ? »
— Une voix insouciante était venue de l’entrée.
C’était Léon.
Noëlle avait fait une expression stupéfaite, puis elle avait quitté la pièce en tirant sur la main de Marie.
« Marie-chan, il vaut mieux que tu te reposes pour l’instant, » déclara Noëlle.
« Oui. Oui, je suis déjà à la limite maintenant, » déclara Marie.
Léon était rentré à la maison au pire moment possible.
Marie était déjà — à sa limite en tout.
Que va-t-il se passer maintenant ?
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Partie 4
Après que Noëlle ait amené Marie dans sa chambre, elle était allée voir Léon avec le récipient du jeune arbre entre les mains.
Si un symbole apparaissait également sur Léon — cela signifierait aussi que l’amour de Noëlle s’était confirmé.
La maison Lespinasse, où la prêtresse apparaissait et qui représentait aussi les sept grands nobles du passé, possédait une légende à laquelle ils croyaient depuis longtemps.
La légende disait que le jeune homme qui possédait la force digne d’être le gardien et la prêtresse tomberait amoureux l’un de l’autre.
Elle avait été incrédule face à cette légende quand elle était petite.
Après tout, elle vivait dans un monde où le mariage politique était monnaie courante.
Il n’était pas naturel qu’une telle légende existe.
En même temps — elle pensait aussi que cela serait bien qu’une telle légende soit réellement vraie.
Et maintenant, le souhait de Noëlle pourrait se réaliser.
Noëlle avait descendu les escaliers tout en étreignant la boîte.
« Je t’en prie. Jeune arbre-chan — réaliser mon souhait, » déclara Noëlle.
Le mystérieux étudiant étranger venu du royaume — Léon.
Pour Noëlle, Léon était une existence fiable.
Son courage quand il s’agissait de se battre contre les six grands nobles était également étonnant, mais sa force qui lui avait permis de gagner contre eux était aussi étonnante.
Il avait aussi une personnalité assez problématique, mais — Noëlle ne détestait pas Léon.
Il l’aidait quand elle était dans le pétrin.
Il avait une bouche un peu mauvaise, mais c’était un homme avec une largeur d’esprit.
Noëlle était née noble, mais elle avait principalement été élevée comme roturière.
De ce fait, son sens des valeurs était plus proche de celui d’un roturier que d’un noble.
Pour cette Noëlle, ce serait formidable si elle pouvait sortir avec Léon normalement.
Elle se sentait en paix quand elle était avec lui, et elle voulait aussi être avec lui pour toujours à partir de maintenant.
Noëlle aimait Léon.
Mais — quand elle était descendue de l’escalier, il y avait une autre voix qui n’appartenait pas à Léon et qui venait de l’entrée.
C’était une voix de fille.
« Bon sang, j’ai été surprise d’apprendre que tu vivais avec Marie. C’est donc ce qui s’est réellement passé. Mais si c’était le cas, ne vaudrait-il pas mieux que tu nous le dises plus tôt ? »
Il y avait une fille qui portait une robe rouge.
Elle se tenait très près de Léon. Noëlle l’avait remarqué quand elle avait vu le regard de la fille vers lui.
— Eh ?
L’apparence de la jeune fille donnait une impression un peu stricte, mais elle regardait Léon avec un regard vraiment gentil.
Il y avait une autre fille de l’autre côté.
Cette fille avait eu une réaction complètement opposée à celle de l’autre fille, mais Noëlle pouvait voir une couleur de jalousie dans ses yeux.
Elle enlaçait le bras de Léon.
« C’est exact. Léon, sais-tu à quel point nous étions inquiètes ? »
Elle était en colère, mais en même temps elle faisait tout pour être gâtée par Léon.
Et Léon lui-même les acceptait.
« Désolé. Il y avait beaucoup d’agitation ici et cela ne s’est finalement calmé que récemment. J’aurais dû vous contacter toutes les deux plus tôt, » répondit Léon.
Le regard que Léon posait sur les deux femmes était vraiment gentil.
Il ne l’avait jamais regardée avec de tels yeux.
Quand Léon avait remarqué Noëlle, il s’était adressé à elle comme d’habitude.
« Hein ? Ne rentrais-tu pas chez toi aujourd’hui ? Oups, j’ai oublié de les présenter. Ces deux-là sont mes fiancées. Il s’agit d’Anjie et de Livia, » déclara Léon.
Ce fut un fait amer pour Noëlle.
Ainsi, il ne l’avait jamais traitée comme une femme dès le départ.
Depuis qu’elle le connaissait, elle n’avait même jamais entendu parler de ses fiancées.
Quoi!? Donc, c’est juste moi qui m’excitais de mon côté.
Noëlle avait immédiatement affiché un visage souriant et avait salué les deux filles avec éclat. « Ravi de vous rencontrer ! Je m’appelle Noëlle. Jusqu’à présent, je me suis occupée de tout le monde ici. Plus important encore, Léon. Si vous avez deux fiancées aussi belles, ne serait-ce pas mauvais pour moi de vivre ici ? Vous serez mal compris. »
Elle avait agi de manière à ce que les deux filles ne se méprennent pas sur la relation entre elle et Léon.
Anjie lui avait souri. « J’ai entendu ce qui s’est passé. Cela doit être dur pour vous. »
Anjie avait affiché un air de sympathie envers Noëlle. Elle avait peut-être entendu ce qui s’était passé avec Loïc.
Mais Livia avait l’air d’avoir remarqué quelque chose.
Mais elle ne l’avait pas montré dans son attitude. « Euh, je suis Olivia. Merci de vous être occupé de Léon. »
« Je suis celle qui a été aidée par lui, alors ne vous en faites pas, » Noëlle leur parlait avec un sourire, mais à l’intérieur, elle voulait disparaître d’ici tout de suite.
Noëlle s’était dirigée vers Léon et lui avait remis le conteneur avec le jeune arbre.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Léon avait l’air perplexe en demandant ça.
Elle ne pouvait pas pardonner cela.
Mais, celle qu’elle ne pouvait pas pardonner le plus était elle-même.
« Désolée, je rentre chez moi maintenant, » déclara Noëlle.
Elle avait retenu ses larmes et avait quitté le manoir.
Elle avait quitté le manoir et avait couru chez elle en pleurant.
Elle était retournée dans la maison qu’elle avait quittée depuis longtemps. À l’intérieur, sa petite sœur Lelia était également à la maison et l’appelait, mais elle l’ignora et entra dans sa chambre. Elle s’était ensuite immédiatement jetée sur son lit et avait enterré son visage dans l’oreiller.