Chapitre 5 : Serment à l’Arbre Sacré
Partie 2
Pendant que Léon et les autres se disputaient.
Brad avait été appelé derrière l’école. Il jouait avec ses cheveux tout en étant entouré de garçons.
« J’ai essayé de venir parce que j’ai été appelé ici, mais quelles sont vos intentions en m’entourant comme ça ? » demanda Brad.
C’était Pierre qui avait appelé Brad à l’arrière de l’école.
« Vous, les nobles du troisième rang, vous vous pavanez dans la République, c’est une horreur, » déclara Brad.
Pierre avait sorti la langue en faisant une expression vulgaire. Brad avait poussé un petit soupir en voyant ça.
« Les nobles de la République sont encore plus belliqueux que le disent les rumeurs. Moi aussi, je dois réfléchir à ma propre position. Ce sera un problème international si je commence quelque chose avec quelqu’un lié aux six grands nobles, » déclara Brad.
Les acolytes de Pierre avaient gloussé en entendant ça.
Ils savaient que ce qu’ils faisaient deviendrait un problème. Mais ils le faisaient quand même en sachant cela.
Pierre ouvrit l’un de ses yeux et dits à Brad. « C’est intéressant, non ? Je m’occuperai personnellement de toi. »
« C’est toute une confiance que vous avez là, » déclara Brad.
« Faites-le, les gars ! » ordonna Pierre.
Brad avait tourné son regard vers les garçons qui l’entouraient. Les acolytes l’avaient attaqué avec les épées en bois qu’ils portaient.
Les acolytes avaient frappé avec leurs épées en bois sur Brad.
« Là-bas ! »
Mais Brad avait esquivé et poussé l’un des adversaires avec sa main.
L’adversaire avait trébuché juste à cause de ça.
« Bâtard, » s’écria l’un d’eux.
Brad se sentait exaspéré à l’intérieur de son cœur en voyant l’homme se lever.
Ces types sont-ils sérieux ? Ne font-ils peut-être que s’amuser ?
Les nobles du royaume de Hohlfahrt avaient comme ancêtres des aventuriers. De là, il y avait une coutume pour les enfants nobles de devenir aventuriers dès qu’ils étaient étudiants et entraînés en défiant le donjon dans la capitale.
Brad n’était pas du genre à se battre en première ligne, mais il était plus fort que les hommes de Pierre.
« Ce fils de pute ! » s’écria l’un des partisans.
Brad s’était servi de son genou pour frapper l’estomac d’un garçon qui l’avait attaqué par-derrière. Il avait ensuite arraché l’épée de bois du garçon pour repousser les hommes qui l’attaquaient.
C’était le résultat de son entraînement.
Il se sentait un peu heureux, mais il cacha son sentiment et regarda Pierre calmement.
« Voulez-vous toujours continuer ? »
« Tsk! Vous êtes trop faibles ! » s’écria Pierre.
Pierre criait sur les autres, mais de là où Brad se tenait, Pierre avait l’air encore plus faible que ces garçons.
« Je ne veux pas être trop dur. Qu’en dites-vous ? Il vaudrait mieux qu’on se retire tous les deux, » déclara Brad.
Brad avait essayé de régler cette affaire pacifiquement, mais Pierre avait pointé la main droite vers lui.
« T’es stupide ou quoi ? Tu crois que tu as gagné juste parce que tu es plus fort avec l’épée !? » demanda Pierre.
Les acolytes environnants pointèrent leurs paumes vers Brad.
« Boule de feu ! »
« Aiguille à glace ! »
« Boule d’énergie ! »
Ils avaient envoyé leur magie sur Brad l’un après l’autre.
Est-ce que ces gars sont sains d’esprit !?
Brad avait calmement réagi aux attaques, même s’il se sentait choqué à l’intérieur. En premier lieu, Brad était meilleur avec la magie qu’avec l’épée.
« Mur de terre. »
Quand Brad avait planté son épée de bois dans le sol, des murs de terre s’étaient dressés autour de lui. Les murs le protégèrent ainsi des attaques magiques.
Les acolytes sentirent la différence de force et ils demandèrent de l’aide en implorant de leurs regards.
« Vous êtes vraiment inutiles ! » déclara Pierre.
Brad essaya de calmer le Pierre enragé. « Finissons-en maintenant. La différence dans notre force est évidente. »
Brad était heureux à l’intérieur parce qu’il pouvait dire cette phrase qu’il voulait dire au moins une fois. Mais Pierre faisait un sourire étrange.
Quoi ?
Tandis que Brad maintenait sa garde, Pierre leva la main droite et son symbole brilla.
« Tu m’as mis en colère, faux nobles de pays tiers ! » s’écria Pierre.
Puis un cercle magique s’était formé sous Brad. Les murs de terre qu’il avait formés s’étaient effondrés.
« Quoi !? » s’écria Brad.
Brad prit position avec son épée en bois, paniqué. Puis les racines de l’arbre proche s’étaient envolées du sol vers Brad.
Son épée de bois avait été brisée quand il s’était défendu contre les racines. Puis une anomalie s’était produite quand il avait essayé d’utiliser la magie.
« Tsk! Lance de Feu ! »
Les racines des arbres pouvaient être brûlées par la flamme — c’était la pensée de Brad, mais sa magie ne s’était pas activée.
« P-Pourquoi !? » s’écria Brad.
Il n’avait pas fait d’erreur avec sa magie. C’était plutôt comme si sa magie avait été arrêtée par un facteur extérieur.
Les racines de l’arbre s’étaient enroulées autour de la cheville de Brad et l’avaient soulevé.
Brad avait fini par être pendu à l’envers. Il avait essayé de s’enfuir d’une façon ou d’une autre, mais les racines de l’arbre se resserraient autour de sa cheville de sorte qu’il ne pouvait pas s’échapper.
« Merde ! Bon sang ! » s’écria Brad.
Il était entouré par les acolytes de l’autre, les épées de bois dans les mains et Pierre dont la main droite brillait.
Ils souriaient autour de Brad.
Brad leva les bras et les croisa pour protéger son corps tout en étant suspendu la tête en bas comme ça.
Pierre posa sa main sur son front tandis que son autre main montrait Brad du doigt et rit.
« Tu ne peux plus faire le fier, maintenant, n’est-ce pas ? Ah ! Tu as besoin d’une punition supplémentaire pour avoir agi avec arrogance comme ça. Je vais foutre en l’air ton visage ! »
Brad se sentait mortifié à l’intérieur, même s’il ne l’avait pas montré sur son visage.
C’est mauvais. Marie — Julian — tout le monde, je vais causer des problèmes à tout le monde, pardonnez-moi.
Pendant un instant, il se demanda ce que Léon ferait dans ce genre de situation. En pensant cela, il s’était un peu amusé de voir qu’il souriait.
Pierre avait crié à ce moment-là. « Faites-le ! »
***
Au manoir de Marie.
Le manoir qui leur avait été préparé était grand et avait aussi un jardin. C’était très luxueux.
Mais, malheureusement, Marie et les autres individus du royaume étaient en train d’être punis.
Seul le nombre minimum de serviteurs avait été préparé afin d’entretenir le manoir. Aucun des domestiques ne vivait dans le manoir pour fournir constamment leur aide. Tous ne venaient travailler que quelques heures par jour avant de rentrer chez eux.
Tous les domestiques seraient déjà rentrés chez eux le soir venu. À cause de cela, des choses comme le dîner devraient être préparées par leurs propres efforts.
Kyle préparait la vaisselle dans la salle à manger. Là, Greg, qui avait faim, attendait le dîner en plaçant sa joue sur la table.
« Kyle, le dîner n’est pas encore fini ? J’ai déjà faim, » déclara Greg.
Greg ennuyait Kyle depuis quelque temps déjà en disant « j’ai faim » fréquemment. Cela avait exaspéré Kyle.
« Alors, aide-moi, s’il te plaît, » répliqua Kyle.
« Je ne peux pas. J’ai tellement faim que je ne peux pas bouger, » répliqua Greg.
Kyle voulait frapper le visage de Greg, mais il avait enduré et avait regardé la cuisine.
Les voix de Marie et Cara venaient de là.
« Fais bouillir beaucoup de pâtes ! » ordonna Marie.
« Oui, Lady Marie ! » déclara Cara.
« Bon sang ! Tout le monde est dans cette période de croissance où ils mangent tous comme des trous sans fond ! » s’écria Marie.
C’était beaucoup de travail de préparer la nourriture parce qu’il y avait huit personnes dans leur période de croissance ici.
Mais les hommes à commencer par Julian n’avaient pas voulu aider.
Kyle était la seule exception.
Kyle soupira.
Greg lui avait posé des questions sur les autres membres qui n’étaient pas entrés dans la salle à manger. « Où sont les autres ? »
« Julian et Jilk sont dans leur chambre à se préparer pour demain. Ils sont discrets et diligents. Quant à Chris, il a dit qu’il allait s’entraîner dans le jardin parce qu’il n’a rien à faire, » répondit Marie.
Même si ce serait mieux s’il aidait s’il avait autant de temps libre.
Kyle s’était retenu d’exprimer son vrai sentiment. Eh bien, ces gens ont été élevés comme de jeunes maîtres de part en part. Pour eux, il est naturel que les domestiques fassent ce genre de travail.
Kyle pensait qu’il était inutile d’attendre quoi que ce soit d’eux. C’est alors qu’il entendit un vacarme à l’entrée.
La porte s’ouvrit brutalement et la voix de Chris résonna dans le manoir. « Tout le monde, des ennuis ! »
Même Marie était venue depuis la cuisine en entendant cette voix tendue.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.