Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 4 – Chapitre 13 – Partie 2

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Chapitre 13 : Protagoniste insensible

Partie 2

Le lendemain, sur le lieu de la négociation avec Léon.

Albergue n’avait pas pu cacher son choc.

Fernand qui était à ses côtés s’inquiétait pour lui.

« Président par intérim, y a-t-il un problème ? » demanda Fernand.

« N-non, ce n’est rien, » répondit Albergue.

Il avait dit cela, tout en comprenant pourquoi Louise prêtait autant d’aide à quelqu’un du royaume.

L’apparence de Léon était exactement la même que celle de son fils s’il avait grandi jusqu’à cet âge.

C’était un jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux noirs et à l’air moyen qu’on pouvait trouver partout, mais son air lui rappelait son fils.

Il y avait tant de similitudes, mais Léon lui-même était impudent envers eux en tenant d’une main l’étui contenant la jeune pousse de l’arbre sacré.

« Eh, qu’est-ce que vous avez dit ? » demanda Léon.

Le visage de Lambert était rouge. Léon lui demandait de façon provocante de lui répondre.

« Ne m’obligez pas à le dire plus d’une fois ! Je dis que la Maison Faiviel a subi d’énormes dégâts parce que votre dirigeable se déchaînait. J’exige que vous payiez la compensation pour ces dommages, » déclara Lambert.

« Je ne vous entends pas ~, » déclara Léon.

Il agissait comme si les chefs des six grands nobles réunis ici n’avaient pas été présents.

Les autres têtes de famille avaient aussi l’air irritées. Mais ils se méfiaient de Léon qui était en possession de l’arbrisseau de l’arbre sacré.

— A-t-il entendu parler du jeune arbre sacré par Louise ? Se demanda Albergue.

Léon n’avait pas du tout l’air nerveux devant ceux qui possédaient la protection divine de l’arbre sacré.

Son attitude était-elle basée sur l’ignorance, ou était-ce parce qu’il était pleinement conscient de leur situation — Albergue ne pouvait pas décider ce qui était le cas ici.

Léon leur avait demandé avec l’étui sur sa main. « Au fait, on dirait que vous me demandez d’assumer la responsabilité, mais êtes-vous vraiment d’accord avec ça ? »

« C’était de toute évidence de votre faute ! » cria Lambert.

« Seigneur Lambert, nous devrions aussi écouter ce qu’il a à dire. Alors, comte Baltfault, est-ce que vous voulez dire par là qu’il est déplacé que nous vous demandions d’assumer la responsabilité ? » demanda Albergue.

Albergue avait fait taire Lambert, sinon la négociation n’aurait pas progressé.

« Avez-vous vraiment besoin de demander ? Nous avons été trompés pour être d’accord avec le serment de cet arbre sacré et notre prince héritier s’est retrouvé avec un collier maudit à la suite des méfaits de l’un des vôtres. De plus, on m’a volé mon dirigeable, et pourtant Pierre qui a fait tout ça et qui s’est même déchaîné avec le vaisseau n’a pas du tout été blâmé. Pourquoi est-ce à moi qu’on demande d’en prendre la responsabilité alors que c’est vous qui agissez comme vous le voulez depuis le début ? Et n’avez-vous pas oublié que c’est moi qui ai stoppé le déchaînement d’Einhorn ? C’est ce qu’ils appellent rendre le mal pour le bien, » déclara Léon.

Léon se plaignait sans cesse, mais il souriait tout le temps.

Il ne savait pas ce que ce jeune homme pensait à l’intérieur.

« — Eh bien, laissons de côté la prétention du public ici. Si vous faites de tout cela ma responsabilité, alors cela signifie que vous êtes prêts à en subir les conséquences, n’est-ce pas ? » demanda Léon.

« Conséquences que vous avez dites !? » demanda Lambert.

Lambert fit cesser la conversation, et les autres têtes de famille le regardèrent fixement pour le faire taire.

Léon continua son discours en souriant. « Vous avez subi une défaite écrasante en affrontant un seul vaisseau du royaume. Si vous en faites la responsabilité de Pierre, cela ne se terminera que par un incident honteux entre vous, mais si vous en faites ma responsabilité, cela ne signifie-t-il pas la fin de votre ridicule mythe d’invincibilité ? Les analyses de votre invincibilité dans les combats défensifs s’arrêteront là et tout le monde le saura très rapidement, vous pouvez en être assuré ! »

C’était Fernand qui avait réagi calmement à cette déclaration. « Je m’interroge à ce sujet. En réalité, vous n’avez pas combattu du tout à l’époque, et la bataille n’était pas non plus terminée. Elle a été arrêtée au milieu. Cette bataille était plus comme un match nul. »

Léon tourna son regard vers Fernand qui bluffait et il montra le sourire de quelqu’un qui l’avait vu à travers lui. « Alors, n’hésitez pas à me mettre la responsabilité sur le dos. Ce sera la fin pour vous à ce moment-là. Combien de vaisseaux ont été abattus par un seul vaisseau ? Est-ce qu’il y a un seul de vos vaisseaux dont vous êtes si fiers, a-t-il réussi à égratigner l’Einhorn ? — De plus, qui vous a dit que le royaume n’a qu’un seul Einhorn à sa disposition en ce moment ? »

Fernand avait essayé de détendre l’atmosphère. « Vous avez un tempérament plutôt colérique, n’est-ce pas, monsieur le héros ? »

« Colérique ? Si j’étais vraiment une personne colérique, la maison Faiviel serait devenue une mer des flammes en ce moment même, » déclara Léon.

Albergue regarda brièvement Lambert serrer les mains dans la frustration avant de prendre la place de Fernand dans les négociations avec Léon. « Je comprends ce que vous voulez dire. Et qu’attendez-vous de nous ? »

« Pour commencer sur une bonne base, une compensation. Si vous ne pouvez pas préparer l’argent, je suis d’accord pour accepter des marchandises. Je rapporterai ce qui s’est passé cette fois-ci comme une simple querelle entre vous, alors vous devriez aussi inclure l’argent du silence en plus de l’indemnisation pour les dommages que nous avons reçus lors de cet incident. Bien sûr, vous devez aussi inclure des excuses officielles pour les mauvais traitements que nous avons subies depuis notre venue ici, » déclara Léon.

« — Je vois. »

Léon disait que « Je protégerai votre honneur et votre fierté. Alors, donnez-moi de l’argent ».

Lambert avait claqué le poing sur la table. « Ce salaud a dit ce qu’il voulait juste parce que je suis resté silencieux ! Nous n’avons jamais perdu contre Hohlfahrt jusqu’à présent ! »

Le sourire de Léon ne s’était toujours pas effondré. « Alors, la prochaine fois, cela sera pour de vrai, — Messieurs de la République, vous qui êtes soi-disant invaincue que dans les combats défensifs, on se reverra bientôt si c’est ce que vous voulez. Ah, si vous mettez la responsabilité sur moi, alors je suppose que vous aurez aussi une marque noire dans votre dossier défensif de bataille. Votre légendaire invincibilité sera finie avec ça, et le monde entier le saura ! »

Les expressions des membres de la République devenaient amères en entendant ces mots.

Si l’on savait qu’ils avaient perdu contre le royaume, d’autres pays les mépriseraient aussi.

Le démérite d’une telle chose serait immense.

De plus, maintenant qu’il y avait la possibilité que d’autres pays développent des dirigeables puissants, ils ne pouvaient plus facilement essayer de résoudre leur problème par la guerre.

Albergue considérait l’incident cette fois-ci comme une bonne occasion. Hmm, ce n’est pas mal. Et même, c’est pratique.

« — Très bien. Alzer vous préparera une compensation monétaire, » déclara Albergue.

Fernand protesta contre Albergue qui accepta facilement les conditions. « Président par intérim, avez-vous l’intention d’accepter sa demande telle quelle ? »

« La faute de l’incident, cette fois, revient à Alzer. Alzer s’excusera sincèrement, » déclara Albergue.

C’était une mauvaise décision en tant que président par intérim, mais personnellement Albergue voulait faire un bon usage de l’incident cette fois-ci.

— Pour son propre objectif.

Mais Albergue s’était excusé auprès de sa fille au fond de son cœur. Louise, tu dois te sentir comme ça aussi.

L’image du fils d’Albergue se superposait à celle de Léon devant lui. Il avait légèrement regretté que cela l’ait fait s’adoucir dans ses rapports avec lui.

Il ne pouvait pas critiquer sa fille comme ça.

Léon avait été surpris. « — Eh, allez-vous vraiment accepter mes conditions ? »

On aurait dit qu’il ne s’attendait pas à ce que toutes ses demandes soient acceptées.

« Est-ce surprenant ? » demanda Albergue.

« — Eh bien, ouais, » répondit Léon.

En voyant tout à l’heure l’attitude impudente de Léon, Albergue s’était dit que c’était peut-être l’attitude de base de Léon.

« Nous vous avons fait vivre une expérience désagréable pendant vos études ici. Toutes mes excuses. Aussi, ce n’est qu’une suggestion de ma part en tant qu’individu, mais —, » déclara Albergue.

 

***

Fernand s’approcha d’Albergue après la fin des négociations avec Léon.

« Président par intérim, le royaume va s’enhardir avec ça. S’il vous plaît, réfléchissez-y encore une fois, » déclara Fernand.

Fernand était jeune et extrêmement compétent, mais il avait un fort sentiment patriotique.

À cause de cela, il avait été sensible dans l’affaire qui avait désavantagé la République.

« Nous devrions fermer les yeux sur cette petite perte. Nous venons d’obtenir une bonne occasion de réformer notre prise de conscience, » déclara Albergue.

« Prise de conscience ? » demanda Fernand.

« L’idée que nous serons toujours prospères en nous appuyant sur l’arbre sacré est ancienne, » déclara Albergue.

Fernand avait été choqué. « Monsieur le Président par intérim, votre déclaration n’est-elle pas tout à l’heure trop controversée ? »

« Qu’est-ce qui est controversé à ce sujet ? L’évaluation des pays étrangers à l’égard d’Alzer qui s’est complètement appuyé sur l’arbre sacré tout en les regardant de haut est terrible, et c’est de notre faute. En même temps, notre sentiment de danger envers les pays étrangers est trop laxiste, » déclara Albergue.

Fernand aussi semblait avoir une idée de ce que disait Albergue. Il n’avait pas été en mesure de se défendre.

« Il semble que vous invitiez cette personne à votre manoir, mais est-ce que ça ira vraiment ? C’est un homme qui se battrait même avec nous, » déclara Fernand.

« Il est en possession de l’arbrisseau de l’arbre sacré. J’aimerais avoir un autre angle de négociation avec lui, » déclara Albergue.

« C’est certainement nécessaire, mais il n’est pas nécessaire que ce soit le président par intérim qui s’en occupe personnellement, n’est-ce pas ? » demanda Fernand.

« Je m’intéresse aussi personnellement à lui, » déclara Albergue.

Il avait énuméré diverses raisons, mais il voulait personnellement parler à Léon.

Il continue d’apparaître dans mon esprit même si je sais qu’il n’est pas mon fils. Est-ce parce qu’ils se ressemblent autant que ça ?

Albergue se souvient de son fils.

 

***

J’avais été invité à venir au manoir de la Maison Rault plusieurs jours après les négociations.

Les réparations pour moi avaient été payées immédiatement alors qu’Alzer menait également des négociations avec le royaume de Hohlfhart effectué par l’intermédiaire des fonctionnaires des deux pays. Ce serait marrant que Roland soit accablé de travail à cause de ça, alors je n’avais pas touché du tout à ce côté-là.

La Maison Rault était même allée jusqu’à me préparer un dirigeable pour m’emmener sur leur territoire — dans leur forteresse sur leur île flottante pour un dîner.

C’était une ville forteresse. L’ambiance était différente de celle de l’ancien territoire de Lespinasse.

« Cet endroit semble appartenir au roi d’un pays, » j’avais murmuré ça.

Luxon qui se camouflait me murmura à l’oreille. « — Maître, je crois que le risque d’assassinat est faible, mais ne baisse pas ta garde. »

Luxon enquêtait sur l’immense château pendant qu’on attendait dans la salle d’attente.

Il avait fait des recherches approfondies pour déterminer si les aliments qui seraient servis étaient empoisonnés ou non. Le résultat — il semblait que Léon était vraiment invité juste pour un dîner.

« Est-ce qu’ils essaient de me séduire parce qu’ils désirent l’arbrisseau de l’arbre sacré ? » demandai-je.

« C’est la plus probable des possibilités. Il semble qu’ils envisagent aussi l’échange de technologie. — Cependant, la situation semble étrange malgré tout, » déclara Luxon.

« Étrange ? Y a-t-il un problème ? » demandai-je.

« Les serviteurs qui voyaient le visage du maître s’agitent. Beaucoup de serviteurs vétérans sont particulièrement agités, » déclara Luxon.

Le serviteur qui m’avait fait visiter était aussi comme ça.

Il avait l’air vraiment surpris.

« Louise avait également l’air surprise lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois. À l’époque, elle m’a demandé de l’appeler “Onee-chan” ou quelque chose comme ça, » déclarai-je.

« Est-ce quelqu’un qui a ce genre de hobby ? » demanda Luxon.

« Si elle veut vraiment devenir ma grande sœur, j’espère pouvoir échanger Jenna avec elle, » déclarai-je.

J’avais versé des larmes quand je m’étais souvenu de ma petite sœur biologique qui devait avoir des difficultés en ce moment dans le royaume.

Si je pouvais vraiment l’échanger avec Louise, j’étais sûr que je dirais instantanément « On change, s’il vous plait ».

Un serviteur était venu m’informer que la préparation était terminée pendant que je parlais avec Luxon.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

4 commentaires :

  1. merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre.
    Au faite, Jenna est la grande Sœur de Léon pas sa petite sœur.
    Celui après Léon, c’est son innocent petit frère Colin.

  3. Merci pour le chapitre.

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