Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Petite histoire 2 – Partie 3

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Petite histoire – La Route de Marie 2

Partie 3

Le jour de la fête de l’école.

« Bienvenue !! C’est bon marché. Jetez un coup d’œil ! »

Marie travaillait comme vendeuse d’un stand. Elle avait haussé la voix pour attirer la clientèle.

Nous faisions un stand de nourriture pour le festival de l’académie. 

Il s’agissait de la vente de beignets aux couleurs vives et aux garnitures colorées.

« Je ne pense pas avoir envie de manger quelque chose comme ça, » déclarai-je.

Je faisais frire des beignets. À côté de moi, Daniel et Raymond travaillaient dur.

« Léon, travaille correctement, » déclara Daniel.

« C’est vrai. C’est important pour le bien-être de Marie-san, » déclara Raymond.

Tous les deux avaient pitié de Marie et l’avaient aidée.

Et puis je continuais à faire des beignets.

Marie attirait les clients et vendait des beignets l’un après l’autre.

« Cette fille, elle est tout simplement incroyable, » murmurai-je.

Tantôt, elle était énergique, tantôt elle parlait doucement, tantôt elle racontait des histoires sanglotantes — elle avait utilisé toutes sortes de méthodes pour vendre beaucoup de beignets.

Luxon qui se cachait avait répondu à mon marmonnement. « Ne devrais-tu pas aussi apprendre d’elle ? »

« Je suis riche, donc je ne veux pas travailler, » répondis-je.

« Tu es le pire, » déclara Luxon.

« Je ne me déteste pas, même si je suis le pire, » répondis-je.

« Plutôt que dire ça, s’il te plaît, enlève les beignets de l’huile, » déclara Luxon.

« Oui, oui, oui, » répondis-je.

J’avais sorti les beignets comme Luxon me l’avait demandé. Certes, il semblerait que les beignets étaient déjà cuits.

« Maître, le deuxième beignet en partant de la droite ne répond pas à notre norme de produit. S’il te plaît, respecte correctement la recette, » déclara Luxon.

« Tu es trop bête. Je le mangerai à ma pause pour qu’il n’y ait pas de problème, d’accord ? » déclarai-je.

La voix de Marie résonna dans la zone pendant que je parlais avec Luxon. « Bienvenue !! »

***

C’était l’heure de la pause.

J’avais quitté le stand et je m’étais assis sur un banc avec les beignets défaillants à la main.

C’était un endroit où il n’y avait pas d’activités liées au festival académique, donc il y avait peu de gens ici et je pouvais me calmer.

J’étais venu ici seul pour finir les beignets ratés et j’avais ainsi déjeuné.

Marie ? Les beignets étaient populaires et elle n’arrêtait pas de rire. Elle continuait les ventes même maintenant.

J’étais vraiment impressionné par l’envie de cette fille de travailler à la main.

« Des beignets pour le déjeuner, hein ? J’en ai fait trop, je ne veux pas tous les manger, » déclarai-je.

« Il s’agit d’éliminer les produits défectueux. Ils viennent de la gaffe du maître, donc c’est tout à fait naturel, » répondit Luxon.

« Toi, tu me détestes, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Je n’aime pas le maître, mais je ne déteste pas non plus le maître, » répondit Luxon.

« C’est quoi cette réponse ? » demandai-je.

J’avais mangé lentement les beignets.

Les beignets avaient été fabriqués selon la recette que Luxon avait préparée. La qualité était excellente pour quelque chose fait par les étudiants.

« Ah, c’est vraiment délicieux, » déclarai-je.

« C’est bien, » répondit Luxon.

J’avais immédiatement fini de manger le premier beignet, et quand j’avais mordu à la seconde — une fille était passée devant moi.

Cette fille marchait avec le regard baissé. On aurait dit qu’elle était au plus profond de ses pensées.

Cette fille avait soudainement appuyé ses mains sur son ventre.

Peut-être parce qu’elle avait senti le doux parfum du beignet en passant devant moi, son estomac avait crié de manière mignonne avec un « Kuu ~ ».

Cette fille avait rougi et m’avait regardé. « Dites…, avez-vous entendu ? »

Normalement, un gentleman comme moi dira « Quoi ? » et fera semblant de ne pas avoir entendu, mais peut-être que je m’étais agité en voyant cette fille et j’avais hoché la tête.

« Ah, oui — n, non, je n’ai rien entendu ! » répondis-je.

Même si je m’étais corrigé en panique, c’était trop tard. Cette fille, Angelica Rafa Redgrave était devenue rouge et avait commencé à trouver des excuses.

« J’étais très occupée alors je n’ai pas eu le temps de déjeuner. Et d’ailleurs, aujourd’hui les gens qui sont avec moi ne sont pas là, donc…, » déclara Angelica.

Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire.

Mais, le regard d’Angelica-san était dirigé vers mon beignet et ne voulait pas se déplacer.

« En voulez-vous un peu ? » demandai-je.

Lorsque je lui avais offert les beignets restants, Angelica-san avait accepté même si elle avait l’air gênée.

« Moi, est-ce d’accord ? » demanda Angelica-san.

« Eh bien, oui, » répondis-je.

« Désolée. Je vous paierai plus tard avec de l’argent, » déclara Angelica-san.

« Ah, ce sont des produits qui ont échoué, donc ce n’est pas nécessaire, » répondis-je.

Quand j’avais dit cela, Angelica-san avait été surprise après avoir pris une bouchée avec sa petite bouche.

« Mais, c’est délicieux. Qu’entendez-vous par échec ? » demanda Angelica-san.

« Comme le fait que la taille est trop grande, ou peut-être trop petite, ce genre d’échec, » répondis-je.

« V-Vraiment ? C’est déjà assez délicieux, » déclara Angelica-san.

Angelica-san s’était assise à côté de moi et avait mangé les beignets avec un regard ravi.

« Les gens qui m’accompagnent ne me laissent pas manger quelque chose comme ça. C’est vraiment agréable à manger, » déclara Angelica-san.

Angelica — la dame noble avec le rôle de méchante dans ce jeu vidéo otome.

Mais, cette fille n’avait pas l’air d’une mauvaise personne.

Marie l’avait dit.

Le personnage principal qui avait volé le fiancé d’une autre personne était bien plus une mauvaise personne.

— Mais, cette fille avait aussi essayé de faire la même chose, n’est-ce pas ? Bien qu’elle ait complètement échoué à la fin.

Quand j’avais regardé Angelica-san, elle avait l’air un peu triste.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Non, ce n’est rien. Les beignets sont délicieux. Je vais prendre congé, Baltfault-dono, » déclara Angelica-san.

Angelica-san s’était levée avec un sourire et était partie. Elle connaissait mon nom.

« Je suis une personne célèbre, hein ? » murmurai-je.

Luxon avait répondu à mon marmonnement. « Le maître n’était pas au courant ? »

***

La deuxième journée du festival s’était terminée.

Marie avait compté ses gains.

« Comme prévu de l’académie où les riches se sont inscrits. Les beignets s’envolent des étagères, même si le prix de chacun d’entre eux est ridiculement élevé, » déclara Marie.

S’il était compté en yens japonais, un beignet serait vendu entre 300 et 500 yens.

Malgré cela, les beignets avaient été vendus en grand nombre et elle avait pu en tirer un profit considérable.

Marie était de bonne humeur.

« Si j’ai cet argent, je ne m’inquiéterai pas pour mes frais de subsistance demain. Oups, les agents de recouvrement vont prendre cet argent si je ne le cache pas, » déclara Marie.

Marie avait mis l’argent dans sa poche pour qu’on ne lui enlève pas l’argent cette fois-ci.

Après ça, une étudiante était venue avec ses disciples derrière elle.

La jeune fille avait tressé ses cheveux et ils formaient des anneaux des deux côtés. Elle avait amené beaucoup d’esclaves demi-humains qu’on appelait des serviteurs exclusifs avec elle.

Son maquillage était épais et l’odeur de son parfum piquait le nez — cette étudiante dégageait une mauvaise vibration.

« Vous êtes Marie de la Maison Lafan, n’est-ce pas ? »

Marie était confuse parce que quelqu’un avec qui elle n’avait pas l’habitude de s’associer lui parlait.

« Qui, qui êtes-vous ? » demanda Marie.

« Votre attitude envers votre supérieur est inacceptable. Avez-vous l’intention de dire que vous ne connaissez pas la Maison du Comte d’Offley ? »

Marie se souvient de sa connaissance du jeu quand elle avait entendu ce nom.

Oui, le nom de cette fille est apparu dans ce jeu.

Pas question !? Pourquoi s’en prend-elle à moi !?

La Maison d’Offley, une maison qui avait acquis le statut de maison noble alors qu’ils avaient été avant ça une ancienne famille de marchands.

C’était une maison d’un noble maléfique qui était lié aux pirates de l’air dans ce jeu vidéo otome.

Ces pirates des airs seraient impliqués dans un événement important au milieu du jeu. Cette fille était un personnage qui s’impliquait avec le personnage principal, qu’elle le veuille ou non, mais elle parlait à Marie pour une raison quelconque.

« Avez-vous des affaires avec moi ? » Marie avait parlé modestement.

La fille de la Maison d’Offley lui répondit. « Vous n’avez rien entendu ? Votre maison et la mienne seront liées par le mariage. Mon grand frère et vous, vous allez vous marier. »

« — Haa ? » s’exclama Marie.

Marie était étonnée d’entendre cela.

« Je suis troublée même si vous me le dites si soudainement. Je n’ai jamais entendu parler de ça, » déclara Marie.

Mais la jeune fille avait montré une attitude indifférente. « Votre opinion n’a pas d’importance. Votre maison a dit qu’ils vous feraient vous marier. Aussi, il semble que vous vous associez avec les nobles démunis, mais arrêtez ça dès maintenant. Je ne veux pas que ma réputation tombe ainsi à cause de vous. »

« Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? » demanda Marie.

« Ça veut dire exactement ce que c’est. On dirait que vous vous joignez au groupe des nobles démunis et que vous vous rapprochez aussi de cet arriviste de Baltfault, n’est-ce pas ? Je vous dis que c’est gênant, alors arrêtez, » déclara l’autre.

Qu’est-ce que cette fille a mal compris ?

Marie pensait cela, mais la jeune fille n’y pensa pas et continua à parler.

« Vous allez épouser mon grand frère. — Dommage que vous ne puissiez pas épouser Baltfault, » déclara-t-elle.

La jeune femme de la Maison d’Offley lui avait envoyé un sourire méchant. Marie avait prédit ce qu’elle pensait.

Cette fille, elle est heureuse de voir le malheur des autres.

D’après son attitude et la conversation, Marie avait jugé que la fille était un type qui aimait rabaisser inutilement les autres.

« Moi, moi et ce type, Léon, on n’est pas comme ça, » Marie avait dit cela et avait détourné le visage.

La jeune femme de la maison de comte s’était alors moquée. « Bien alors. Ce que je veux dire, c’est que d’autres personnes me mépriseront aussi si vous vous entendez bien avec les nobles pauvres de la campagne. Pensez-y bien si vous allez vous marier dans notre maison. — Je vous avais prévenu. »

Marie regarda la fille partir et réfléchit.

Ma seconde vie — est terminée.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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