Chapitre 8 : Départ
Table des matières
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Chapitre 8 : Départ
Partie 1
J’avais pris une grande respiration.
Je regardais en ce moment le paysage du lever du soleil depuis le toit du palais.
Quand l’air froid avait frappé mon corps, la froideur m’avait réveillé, dissipant la somnolence dans mes yeux.
De nombreux dirigeables venaient et repartaient de la capitale, continuant à évacuer les citoyens au cours de la nuit.
« Maître, la préparation de Partenaire est terminée, » déclara Luxon.
« Avec ça, la préparation du combat de notre camp est prête, hein ? » lui demandai-je en retour.
La capitale était dans le chaos alors que l’évacuation se poursuivait.
« Je souhaite que tout continue à progresser comme prévu, » continuai-je.
« — Les communications s’aggravent encore avec l’approche du monstre gigantesque. Quand mon corps principal se trouvera de l’autre côté du pays, je ne pourrai plus soutenir le maître que pour le strict minimum. Maître, est-ce que c’est vraiment correct ? » Luxon me le demanda encore une fois, afin de le confirmer.
Cette forme sphérique à un œil était une extension du corps principal de Luxon.
Si son lien avec le corps principal était coupé, ses capacités diminueraient quoiqu’il arrive.
La communication s’aggravait à cause du monstre gigantesque alors que nous ne pouvions même plus repérer l’ennemi comme avant.
En d’autres termes, nous ne savions pas comment la principauté bougeait en ce moment.
Ce que nous savions, c’est que le monstre gigantesque se dirigeait lentement vers la capitale.
Nous avions aussi envoyé des dirigeables du royaume en reconnaissance, mais nous n’en avions largement pas assez, en raison de nos effectifs si réduit.
« Nous avons aussi Livia et Anjie, donc c’est bon. Nous allons faire exploser les monstres avec leur pouvoir d’amour, » déclarai-je.
« L’amour, c’est ça ? Si quelque chose peut vraiment être fait avec de l’amour dans cette situation, je me demande alors quel est l’amour qui déborde dans le monde entier ? » demanda Luxon.
« Il n’y a aucune chance que je connaisse la réponse. On pourra réfléchir à quelque chose comme ça après avoir gagné, » déclarai-je.
« Plus important encore, est-ce que c’est vraiment bien ? Le maître a évité ces deux-là depuis, n’est-ce pas ? » me demanda Luxon.
À l’aide de la blague douteuse, j’avais appris que ces deux filles s’aimaient.
Je n’avais pas besoin d’être une nuisance pour elles en m’immisçant auprès d’elles.
« Comme je m’y attendais, c’était trop inattendu, même pour moi, pour que je puisse dire quelque chose, » déclarai-je.
« Il semblerait qu’elles ont cherché toutes les deux le maître après ça, » déclara Luxon.
« Ce n’est pas comme si je les évitais à cause de cette blague. Je ne veux pas les rencontrer maintenant, » répondis-je.
J’avais décidé d’aller à la guerre.
Maintenant qu’on en était arrivé à ce point, je devais moi aussi me résoudre.
« Je ne les rencontrerai pas parce que j’ai l’impression que ma détermination va s’émousser si je fais ça, c’est tout, » déclarai-je.
« Si seulement le maître disait ça honnêtement dès le début — ! Maître !! » s’exclama Luxon.
— Luxon regardait en ce moment vers le ciel.
***
Dans l’une des pièces du palais.
Le mentor de Léon se trouvait là.
Il préparait du thé depuis tôt le matin et le servait aux deux femmes qui étaient assises l’une en face de l’autre.
Les deux femmes étaient Milaine et Hertrude. Il y avait un air de tension venant de leur part.
« Princesse Hertrude, ne pouvez-vous pas arrêter cette guerre ? » demanda Milaine.
Hertrude avait répondu tout de suite après que Milaine ait dit ça. « C’est impossible. La principauté a travaillé des dizaines d’années jusqu’à aujourd’hui pour ce jour. Cette fois, c’est au tour de votre pays d’être piétiné. »
Milaine ferma les yeux en voyant le léger sourire sur le visage de Hertrude.
« Je comprends vos sentiments de vouloir blâmer que le royaume. Mais —, » répondit Milaine.
« Oh, avez-vous l’intention de me menacer ? C’est trop tard. La flûte magique que cette enfant a utilisée à invoquer les divinités gardiennes du ciel et de la mer de la principauté. Une fois l’ordre donné, elles ne s’arrêteront pas tant que l’ordre n’aura pas été exécuté. — Il est déjà trop tard. »
Cela n’aurait donc pas de sens même si elle était utilisée comme otage pour la négociation.
Quand Hertrude avait dit ça, Milaine avait secoué la tête.
Elle avait mis sur la table un très vieux document et un seul livre qu’elle avait apporté ici.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda Hertrude.
« Lisez d’abord celui-ci, » demanda Milaine en retour.
Le document que Hertrude avait alors lu datait de l’époque où la principauté venait de devenir indépendante.
Les actes de barbarie qui avaient été commis jusqu’à présent y étaient écrits.
Ce document ne concernait pas les actes de barbarie commis par le royaume, mais par la principauté.
« M-Mensonges. La principauté a combattu le royaume pour son indépendance en raison du traitement injuste de leur part ! C’est une contrefaçon, » cria Hertrude.
Milaine regarda Hertrude avec des yeux complètement exaspérés. « Donc vous avez été élevée en n’entendant que la jolie histoire. Vous êtes vraiment une princesse merveilleuse en tant que marionnette. »
L’histoire entre le royaume et la principauté était écrite dans le livre.
Le dirigeant de la principauté — un ancien archiduc du royaume de Holfault — était lié à un pays hostile au royaume et avait attaqué le royaume à plusieurs reprises.
Il avait pillé les territoires qu’il avait envahis sans la moindre pitié.
La puissance militaire de la maison de l’archiduc était considérable, de sorte que le royaume s’était retrouvé complètement dans une impasse.
Même s’il était simple d’écraser une seule maison archiducale, le royaume avait aussi d’autres ennemis dans les environs, de sorte qu’ils étaient incapables d’exercer leur pleine force.
À cause de cela, la famille de Brad, la Maison Field avait été nommé seigneur féodal de cette région pour protéger la frontière nationale.
« Ils préparèrent des installations militaires, assemblèrent des dirigeables et transformèrent l’île flottante en forteresse. C’était une énorme dépense de fonds et de matériel, » déclara Milaine.
Le royaume était en colère contre la maison de l’archiduc et les traitait non pas comme des serviteurs, mais comme un pays ennemi.
Quand la maison archiducale s’était présentée comme étant une principauté, ils ne pouvaient plus continuer leur pillage comme avant alors qu’ils étaient temporairement épuisés.
De plus, la Maison Field était en train de cibler la principauté.
En conséquence — la principauté essaya de rassembler ses forces militaires. Afin d’obtenir des pierres flottantes provenant d’une île flottante qui était encore habitée par des individus du royaume, ils avaient bombardé et détruit l’île.
Les pierres flottantes sont une ressource indispensable à la construction d’un dirigeable.
Pour la récupérer, ils avaient détruit une île flottante où vivaient des gens.
Le royaume et la Maison Field furent furieux et ils vainquirent les militaires de la principauté.
Après ça, le royaume demanda de payer des réparations de guerre, c’était ce qui était écrit dans le document que Hertrude détenait en ce moment.
« La principauté attaqua à nouveau le royaume, même après cela. Les dommages sont devenus réduits après qu’un seigneur féodal ait été placé là, mais la rancune ne s’est pas dissipée. Lorsque le royaume a attaqué la principauté auparavant, les soldats qui y marchaient étaient les gens qui vivaient dans les zones qui avaient été pillées par la principauté jusque-là, » déclara Milaine.
Elle ne disait pas que le royaume avait tout à fait raison, mais Milaine avait dit la vérité à Hertrude.
« La principauté aime vraiment piller le royaume, n’est-ce pas ? » déclara Milaine.
« C’est faux ! La principauté s’est battue pour son indépendance. C’est parce que le royaume nous a forcés à conclure un traité injuste ! » cria Hertrude.
« Nous n’avons exigé qu’une réparation. Bien que la principauté n’ait pas l’intention de payer du tout à ce moment-là. Ils ont perdu, alors ils ont payé à contrecœur. Est-ce la faute du royaume si leur vie est devenue difficile à cause de cela ? » demanda Milaine.
Le visage de Hertrude devint rouge et sa main bougea pour prendre une tasse, mais mon mentor bougea rapidement.
« Il semble que le thé soit devenu froid. Je vais en préparer un autre, » déclara le mentor.
Hertrude regarda le mentor d’un air frustré, mais Milaine lui avait déjà dit que c’était seulement elle qui parlait avec elle.
« Vous avez le devoir de savoir. Certes, le royaume a pillé le territoire de la principauté. Mais, c’est troublant que vous ayez oublié comment c’est arrivé à atteindre ce point, » déclara Milaine.
Hertrude était dans la confusion, mais le professeur tourna soudain son regard par la fenêtre.
Le son de la sirène retentissait, avertissant que l’ennemi était arrivé dans la capitale.
Milaine se leva de sa chaise.
« Ils sont plus rapides que prévu. »
Le professeur regarda Hertrude. « Sont-ils ici pour sauver Son Altesse ? »
« C’est possible. La flûte magique ne doit pas tomber entre leurs mains. Où est Léon ? » demanda Milaine.
« Partenaire est déjà en train de décoller. Monsieur Léon est sorti pour intercepter l’ennemi. Il est très fiable, » déclara le professeur.
Hertrude tremblait. Elle regardait en bas, incapable d’accepter le fait.
« Toutes les deux, veuillez m’excuser, » déclara le professeur
Le professeur avait fait plonger les deux femmes sur le sol.
Juste après, le bruit d’une explosion avait résonné dans le ciel de la capitale.
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Partie 2
Arroganz avait atterri sur le toit du palais.
J’avais immédiatement embarqué et j’avais reçu des explications de Luxon sur la situation.
« Ils nous ont eus. C’est une attaque-surprise du ciel, » déclara Luxon.
« Mais ton radar n’a pas de problèmes, hein ? » demandai-je.
« J’ai mentionné que la communication est mauvaise. J’espère que tu me féliciteras d’avoir détecté l’attaque avant qu’elle n’ait eu lieu. Partenaire, on se dépêche, » déclara Luxon.
Partenaire décolla pour protéger le ciel de la capitale. J’avais attrapé la manette de contrôle d’Arroganz puis j’avais volé vers le ciel.
Le son de la sirène résonna dans la capitale.
« Combien sont-ils ? » demandai-je.
« Trente vaisseaux. Ce doit être une force détachée. Les dirigeables ont lâché des bombes en même temps qu’ils descendaient, » déclara Luxon.
Le barrage de balles et d’explosions que Partenaire avait lancé avait atteint les cibles. « J’en ai abattu, » annonça Luxon.
Des explosions avaient fleuri dans le ciel. De la fumée noire couvrait la capitale.
Le ciel avec un beau soleil matinal devint soudain comme un ciel nuageux.
« Maître, l’armée du royaume demande des ordres. Il semble que la sortie de l’équipe d’interception sera en retard, » déclara Luxon.
« Qu’ils donnent la priorité à l’évacuation. Toi et moi ferons quelque chose avec nos ennemis jusqu’à ce que nos alliés s’envolent, » déclarai-je.
« L’ennemi a déployé des Armures et des forces terrestres, » déclara Luxon.
J’avais serré fermement la manette de contrôle et j’avais sorti un fusil du conteneur sur le dos d’Arroganz.
J’avais capté les voix des pilotes d’armure de l’armée de la Principauté.
Des bruits s’étaient mêlés à la communication. C’était difficile à écouter.
« Le chevalier diabolique, il est sorti ! »
« Capitaine, une armure de cette taille se déplace si vite ! »
J’avais fixé mon objectif sur l’unité du capitaine et Arroganz avait appuyé sur la détente du fusil.
« Pas de problème. Ce type est un lâche qui ne peut même pas tuer un humain, hein ? »
La partie estomac de son Armure avait été touchée. Quand l’Armure avait explosé, les Armures environnantes paniquèrent.
« CAPTAIIIINEE ! »
« Ce type n’était-il pas un chevalier qui refuse de tuer !? »
Les ennemis avaient pointé leur fusil vers moi. En réponse, j’avais saisi fortement la manette de commande.
— Comment ça, refuser de tuer ?
J’avais persisté à ne pas tuer parce que la situation à la sortie éducative était toujours gérable pour moi d’une manière ou d’une autre.
Si vous venez m’attaquer jusqu’à la capitale, je ne peux pas continuer à ne plus tuer.
« C’est vous qui m’avez coincé jusqu’ici. Ne pensez pas du mal de moi, » criai-je.
J’avais esquivé les balles, et même si elles touchaient, elles étaient déviées par l’armure d’Arroganz.
J’avais équipé la main gauche d’une hache de combat et je l’avais profondément enfoncé dans une Armure qui passait à côté de moi.
Puis, j’avais donné un coup de pied sur une autre Armure qui s’était approchée, l’envoyant au loin, avant de préparer mon fusil et de viser la partie moteur d’un dirigeable qui descendait vers la capitale.
Quand j’avais appuyé sur la gâchette, la balle avait pénétré dans le dirigeable — un peu plus tard, toute énergie avait disparu dans le dirigeable.
Les soldats de la principauté se déplaçaient dans la confusion dans le ciel.
Je regardai ça depuis le moniteur.
« C’est le pire. C’est vraiment le pire. Si seulement vous ne veniez pas, je n’aurais pas besoin de faire quelque chose comme ça ! » criai-je.
« Le maître n’aurait pas besoin de se battre s’il s’enfuyait ? » déclara Luxon.
« Je me bats parce que je me sentirai encore plus mal en faisant ça ! Je hais le royaume, mais je hais encore plus la principauté ! Plutôt que de s’inquiéter du mariage, c’est quand même encore mieux ! » criai-je.
J’avais réduit mon envie de vomir et j’avais piloté Arroganz. Puis les ennemis autour de moi avaient convergé vers moi.
Mon doigt sur la détente trembla.
Des Armures arrivaient vers Arroganz.
« Arrêtez-le ! »
« Ce monstre ! »
« Ne défiez pas le chevalier diabolique seul ! Attaquez d’un seul coup ! »
Il semble que mon surnom soit celui d’un monstre et d’un chevalier diabolique. — Qu’est-ce que vous voulez dire par « monstre » ?
Le monstre, c’est vous, pour m’avoir fait faire quelque chose comme ça.
« Bande d’enfoirés, ne m’attaquez pas juste à cause d’un ressentiment injustifié ! » criai-je.
J’en avais détruit un autre et j’avais pointé mon fusil sur un dirigeable.
***
Le ciel de la capitale était devenu un champ de bataille.
Julian courait dans un couloir du palais.
« Jilk ! »
Il avait trouvé Jilk portant une combinaison de pilote.
« Votre Altesse, tu es en sécurité ! »
Jilk avait ainsi couru vers Julian. Julian leva les yeux à l’extérieur de la fenêtre en faisant une expression vexée.
« Qu’est-ce que la principauté est en train de penser ? Quelle est la raison pour laquelle ils attaquent la capitale avec une force détachée ? » demanda Julian.
L’armée de la principauté était venue s’attaquer seule sans amener de monstres avec elle. Julian trouvait ça étrange. En réponse, Jilk avait déclaré ses pensées.
« Peut-être qu’ils essaient de reprendre Son Altesse Hertrude — et la flûte magique ? » demanda Jilk.
Julian avait frappé le mur avec sa main droite. Il n’avait même pas essayé de cacher son irritation.
« Qu’est-ce que Baltfault fait ? » demanda Julian.
« Il sort pour les intercepter. Votre Altesse, veuillez vous retirer, » déclara Jilk.
« Ne sois pas stupide. Je sors aussi, » déclara Julian.
Pendant qu’ils faisaient cela, Milaine et Hertrude — et le mentor apparurent avec des gardes royaux les protégeant.
Milaine déclara alors à Julian avec un ton sévère. « Tu n’as pas le droit. »
« Mère ? » Julian se retourna et demanda à Milaine d’être autorisée à sortir.
Il n’avait pas été en mesure de regarder tranquillement cette situation.
« Je vais aussi sortir. Mère et tout le monde devraient évacuer immédiatement, » déclara Julian.
« Julian, tu n’as pas la force de te battre. Et aussi, ton devoir est de survivre, » déclara Milaine.
« Jilk va se battre ! Me dis-tu de m’enfuir tout seul !? » demanda Julian.
« Oui, c’est exact. La seule chose que tu peux faire, c’est de t’enfuir, » répondit sa mère.
« Je ne te demande pas de me donner un dirigeable. Si tu me donnes seulement une armure —, » déclara Julian.
« Julian, il n’y a personne pour préparer une armure pour toi, » déclara sa mère.
« Alors, n’est-ce pas la même chose avec Jilk !? » demanda Julian.
Jilk aussi ne devrait pas posséder une armure comme lui.
« J’ai demandé à ma maison de me préparer une armure. Les trois autres sont aussi dans le même cas de figure. Votre Altesse, laisse-nous nous occuper du reste, » déclara Jilk.
Julian secoua avec impuissance la tête en entendant Jilk lui dire cela. « Pourquoi ? Pourquoi me trahissez-vous tous les quatre ? Nous avons parlé de notre coopération. Ces mots étaient-ils des mensonges ? Nous avons dit que nous protégerions Marie ensemble ! »
Milaine arrêta Julian quand il condamna Jilk qui regardait en bas. « Julian, il n’y a plus d’armure ni de dirigeable dans le palais. Tu n’as pas la force de te battre. Tu devrais obéir et évacuer avec nous maintenant. »
Il n’y avait pas d’armure pour Julian à utiliser parce que tous les armures et dirigeables en possession du palais avaient été envoyés.
Mais Julian se souvient d’une chose.
« Il y en a un ! Le dirigeable du duc devrait encore avoir des armures. J’ai entendu dire qu’ils recrutent des chevaliers. Si j’y vais tout de suite —, » déclara Julian.
« Te souviens-tu de ce que tu as fait à la Maison Redgrave ? Le duc n’est plus ton commanditaire. Jilk, l’armée ennemie descend. Fais vite si tu veux pouvoir faire une sortie, » déclara Milaine.
« Oui ! Ma reine, et Votre Altesse, je m’en vais, » déclara Jilk.
Quand Milaine avait dit « Que la fortune de la guerre soit avec vous » et l’avait vu partir, Julian s’était enfui de cet endroit.
***
L’intérieur du palais était dans le chaos.
Anjie courait en tirant la main de Livia.
Livia avait l’air anxieuse en regardant par la fenêtre.
« Pour qu’ils s’approchent de la capitale sans être détectés…, » déclara Anjie.
« Le bruit des appareils de communication est pire que d’habitude. Si Luxon n’avait pas pu les détecter, alors cela aurait été sans espoir pour nous. En tout cas, nous devons aller sur le bateau de la famille royale, » déclara Livia.
Anjie tourna son regard vers l’extérieur de la fenêtre et vit la silhouette de Partenaire.
Il protégeait le ciel de la capitale par lui-même.
Où est Léon en ce moment ?
Léon avait disparu après que les deux filles aient été reconnues par le navire de la famille royale.
Quand elles s’étaient renseignées, elles avaient appris qu’il avait l’air déprimé. Après cela, toutes les deux étaient devenues très occupées parce qu’elles avaient été choisies par le navire et elles n’avaient finalement pas pu rencontrer Léon.
Livia baissa les yeux.
« Est-ce que Léon en a eu assez de nous en nous voyant nous emporter comme ça ? » demanda Livia.
« Je, je ne pense pas que ce soit le cas, mais — non, c’était certainement notre faute. Mais, je n’aurais jamais pensé qu’il serait parti sans même nous donner une chance de nous excuser, » déclara Anjie.
Après cela, les robots que Luxon avait envoyés étaient arrivés et avaient commencé à réparer le navire de la famille royale.
Ils avaient ouvert la porte et étaient entrés avant de commencer la réparation. Cela avait causé un énorme vacarme.
Elles pouvaient entendre les bruits de bombardements et d’explosions qui se poursuivaient sans interruption depuis le ciel de la capitale.
Mon père et mon frère ne sont pas là. Le moment est mal choisi.
Les dirigeables qui avaient décollé pour protéger le ciel du palais s’étaient montrés.
Trois de ces vaisseaux étaient des dirigeables que le duc avait laissés derrière lui pour protéger Anjie.
Ils étaient prêts à emmener Anjie pour qu’elle s’échappe quand le moment sera venu.
Julian était apparu devant Anjie et Olivia, respirant fort et les épaules relevées.
Anjie regardait par la fenêtre et ne l’avait remarqué que lorsqu’il était déjà tout près.
« Votre Altesse, que faites-vous dans ce genre d’endroit !? S’il vous plaît, fuyez vite, » déclara Anjie.
Anjie lui proposa de se dépêcher et d’évacuer. En réponse, Julian inclina la tête.
« Anjelica, j’ai une requête. Je veux emprunter l’atout militaire que vous avez — la flotte du duc, » demanda Julian.
Livia n’arrivait pas à suivre la situation. Elle regardait cela avec perplexité.
Anjie fut surprise un moment, mais elle se calma immédiatement et secoua la tête.
« Ce sont mes gardes du corps, et non pas mes subordonnés. Celui qui peut les commander est seulement mon père ou mon frère — ou peut-être Léon. Je ne peux pas les plier à votre demande, » déclara Anjie.
La frustration était apparue sur le visage de Julian, même s’il n’arrêtait pas de faire sa demande.
« Alors, c’est correct même si ce n’est qu’une seule armure. Je ne veux pas être lâche, » déclara Julian.
Julian inclina la tête en disant qu’il ne voulait pas fuir le champ de bataille. Anjie avait fermement nié ses paroles.
« Vous ne devez pas le faire. Votre Altesse, veuillez évacuer avec nous, » déclara Anjie.
Julian leva le visage en réponse aux paroles d’Anjie. « Me détestez-vous parce que j’ai trahi vos sentiments ? Est-ce pour ça que vous ne voulez pas me prêter votre force, hein ? »
Anjie avait remarqué quelque chose en entendant les paroles de Julian. Je me demande pourquoi — je ne ressens plus aucune haine ou frustration.
Son inquiétude envers Léon était plus forte que son désir de vengeance.
En même temps, elle voulait rapidement voir le visage de Léon.
« Si vous me l’aviez demandé bien avant ça, alors c’est la vérité que je vous détestais, Votre Altesse. Mais maintenant, je suis amoureuse de Léon. Je n’ai aucun ressentiment envers Votre Altesse, » déclara Anjie.
Quand Anjie avait dit cela avec un sourire, Julian avait été captivé par son visage.
Il allait dire quelque chose, mais les chevaliers du duc les trouvèrent et coururent vers eux.
« Ma dame, vous êtes là ! »
Anjie leur avait immédiatement donné des ordres. « Nous allons nous diriger vers le sous-sol à partir d’ici. Faites aussi venir Son Altesse avec nous. »
« Oui — ! »
Les chevaliers encerclèrent Julian, puis ils commencèrent à évacuer vers le hangar souterrain.
Livia avait saisi la main d’Anjie.
« Est-ce que ça va ? Que, euh…, » demanda Livia.
« Ne fais pas attention à ça. Je vais bien. J’ai l’impression d’être libéré de beaucoup de choses, » déclara Anjie.
Anjie avait dit ça en souriant. Julian avait baissé les yeux en voyant ça.
Livia regarda Julian et lui demanda. « Qu’est-ce qu’il y a ? »
Julian avait souri en autodérision. « C’est la première fois que je vois Anjelica sourire comme ça. — C’est tout. »
Anjie pouvait entendre ces paroles de Julian, mais elle n’y prêtait même pas attention et s’inquiétait pour Léon. Léon, reviens quoiqu’il arrive.
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Partie 3
Sur un dirigeable de la principauté.
Il y avait la silhouette de Garrett sur le pont.
« Tu te mets encore en travers du chemin, chevalier diabolique ! Je me suis porté volontaire pour diriger la force d’attaque-surprise parce que je pensais que tu ne viendrais absolument pas ! »
Il pensait que Léon n’apparaîtrait pas parce qu’il était emprisonné par le royaume, alors il avait été agité par l’attaque d’Arroganz.
Il avait entendu dire que Partenaire et Arroganz ne pouvaient être déplacés que par Léon.
Garrett avait immédiatement jugé que dans ce cas, c’était Léon qui les contrôlait.
« Nous devons récupérer la flûte magique avant que la force principale n’arrive ! » déclara Garrett.
La force principale se déplaçait avec le monstre gigantesque dont on disait qu’il était la divinité gardienne du ciel.
L’endroit où le monstre était apparu était loin de la capitale et il y avait aussi le défaut de la lenteur de déplacement de la divinité gardienne, de sorte que la force principale n’était toujours pas arrivée dans la capitale.
« Cette flûte magique est un objet précieux pour invoquer la divinité gardienne de la terre. Nous ne pouvons pas perdre —, » déclara Garrett.
Ce n’était pas Hertrude, mais la flûte magique que Garrett voulait récupérer.
C’était un trésor de la principauté. Cela affecterait son avenir si elle restait perdue.
C’est pour cela qu’il avait dit de force « Nous allons sauver Hertrude » et avait emprunté trente navires à Hertrauda pour lancer une attaque-surprise contre la capitale.
Un officier à proximité parla à Garrett. « Comte, dix navires ont déjà été détruits. Les armures sont également abattues l’une après l’autre. »
« Je le sais rien qu’en regardant ! Ce chevalier diabolique, renonçant à sa politique de non-tuerie comme ça, n’a pas l’orgueil d’un chevalier ! À ce rythme, si ce type vient ici…, je ne peux pas mourir dans ce genre d’endroit ! » déclara Garrett.
Garrett décida immédiatement de battre en retraite, mais il était déjà trop tard.
Le pont du dirigeable — Arroganz — était apparu devant lui.
Une voix était venue de l’armure. « C’est donc ça le vaisseau amiral. »
Garrett s’était couvert le visage des deux mains devant la bouche du canon.
Le conteneur d’Arroganz s’ouvrit et les missiles qui s’y trouvaient furent tirés vers le dirigeable.
« DANS CE GENRE D’ENDROITTTTTTT ! »
La conscience de Garrett s’était arrêtée au moment où Arroganz avait appuyé sur la détente.
***
Sur l’un des sites d’évacuation de la capitale.
C’était Clarisse qui protégeait les gens qui essayaient d’embarquer dans les dirigeables.
Elle donnait des ordres pour les faire monter à bord des dirigeables.
Elle aidait les réfugiés à embarquer dans les dirigeables appartenant à la Maison Atlee afin de pouvoir s’échapper de la capitale.
« Protégez les réfugiés quoiqu’il arrive ! »
Ils accueillaient les réfugiés en toute hâte, mais l’armée de la principauté continuait à faire pression avec acharnement.
Les chevaliers et les soldats construisaient des barricades au niveau du sol et ripostaient, mais ils se faisaient repousser.
Les élèves qui savaient comment monter des motos se battaient contre l’armée de l’air de la Principauté dans les airs. Le sol et le ciel étaient bruyants.
Les armures qui protégeaient Clarisse au sol pouvaient être vues se faire détruire par les armures de la principauté.
Clarisse songea à se rendre, mais l’ennemi lança impitoyablement une attaque sur les dirigeables.
Elle avait utilisé un mégaphone en panique pour informer l’adversaire, mais — . « Attendez, ces vaisseaux ne sont pas des vaisseaux de guerre ! Il y a des réfugiés à l’intérieur ! »
« Ce n’est pas grave même si ce sont des réfugiés. Mourrez pour vous racheter de vos péchés, bande de monstres du royaume, » lui répliqua-t-on.
Clarisse grinça des dents, frustrée par la réponse de l’ennemi.
« Vous tous, vous êtes aussi les mêmes alors que vous agissez violemment comme bon vous semble ! »
Puis une armure — apparu devant le pont.
Elle avait fait pivoter la hache qu’elle tenait et avait fait une entaille au plafond.
L’armure avait ensuite élargi de force l’entaille et était entrée. Puis un rire vulgaire en était sorti. « Il y a une femme ici ! En plus, c’est une femme noble ! »
Clarisse avait eu des sueurs froides à cause de la mauvaise prémonition qu’elle avait eue.
Parce qu’elle savait ce qui arriverait à une femme capturée sur le champ de bataille, son corps tremblait à l’idée qu’il lui arriverait la même chose après cela.
L’armure avait tendu la main vers Clarisse. Les équipages voisins tiraient avec leur fusil, et même à ce moment-là, le blindage de l’armure avait dévié les balles.
« Il n’y a aucune chance que ce genre de tirs faiblards me blesse. Expie tes péchés avec ton corps ! » déclara l’homme de la principauté.
Au moment où la main de l’armure avait presque atteint Clarisse, l’armure avait été violemment arrachée de la zone.
Il y avait la silhouette d’Arroganz juste à côté qui le tenait avec sa main gauche.
Il pointa le fusil que sa main droite tenait vers l’unité ennemie et appuya sur la détente.
La balle avait percé l’estomac de l’armure et les mouvements de l’ennemi s’étaient arrêtés, puis une voix était venue de l’armure qu’Arroganz tenait dans sa main. « Lâche-moi ! Toi — . »
Elle se débattait avec acharnement, bien qu’elle n’ait pas réussi à s’éloigner d’Arroganz même à ce moment-là.
L’onde de choc avait été déchaînée depuis la main gauche d’Arroganz. Le pilote de l’armure se tut alors.
L’armure fut jetée et Arroganz partit immédiatement vers le champ de bataille suivant. Clarisse avait vu ses forces l’abandonner avant de pousser un petit soupir. L’armure qui avait été jetée était tombée par terre.
L’armure présentait un trou à travers l’estomac et elle était devenue immobile — cette façon de se battre qui ne pensait pas à se retenir avait permis à Clarisse de voir comment Léon se forçait.
« Léon — alors tu t’es résolu…, » et puis elle chuchota d’un air inquiet.
***
« Lady Deirdre, s’il vous plaît, échappez-vous ! »
Des réfugiés affluaient dans le manoir de la Maison Roseblade se trouvant dans la capitale.
Les chevaliers étaient au centre d’armure volante et se battaient dans le ciel tandis que les dirigeables tiraient avec leurs canons les uns sur les autres.
Les dirigeables qui avaient été abattus étaient tombés sur la capitale. Les incendies et les fumées se répandaient partout.
Deirdre avait déclaré aux chevaliers qui la protégeait.
« Vous me dites de m’enfuir ? Si je m’enfuis ici, je ne pourrai pas montrer mon visage à mon père et à mon frère qui se battent pour protéger notre territoire, » déclara Deirdre.
« Ma dame n’est pas un chevalier ! Il n’y a personne qui vous condamnera même si vous vous enfuyez ! » déclara un chevalier.
Les chevaliers étaient devenus désespérés, mais Deirdre les avait ignorés et avait donné un ordre. « Envoyez les dirigeables de notre maison ! Peu importe de quel type de dirigeable il s’agit. Évacuez les citoyens immédiatement. »
« Ma dame montera aussi à bord de ce dirigeable, n’est-ce pas !? » demanda l’un des chevaliers.
« Oui, je vais monter à bord — dans le dernier dirigeable qui restera, » répondit Deidre.
« MA DAME, VOUS ÊTES UNE IDIOTE ! » Le chevalier avait crié en courant pour transmettre l’ordre de Deirdre.
Les armures voyantes de la Maison Roseblade qui protégeaient le ciel au-dessus du manoir s’éloigneraient parce que des ennemis s’approchaient de là, les interceptant.
Une partie des armures de l’armée de la principauté frappait à fond les demeures des nobles.
Puis quelques armures de la principauté percèrent la défense des armures des gardes et plusieurs d’entre elles atterrirent dans le jardin du manoir.
Les réfugiés avaient alors couru partout en se dispersant comme des bébés-araignées. Deirdre était furieuse.
L’une des armures de la principauté pointait son arme vers les réfugiés.
« Ce n’est pas quelque chose qu’un chevalier peut faire ! » cria Deirdre.
« Qu’est-ce que vous faites ma dame !? » demanda l’un des chevaliers.
Les chevaliers avaient couru vers Deirdre pour lui permettre de s’échapper.
Le chevalier de la principauté rétorqua. « Vous n’avez pas le droit de nous dire ça ! Le royaume s’effondrera de toute façon. Même si je vous tue tous maintenant, cela veut seulement dire que vous mourrez plus tôt que les autres ! »
L’armure de la principauté pointait son canon vers Deirdre. « Toi, garce, supplie pour ta vie ! »
Deirdre avait peur et ne pouvait plus bouger, mais elle avait agi avec courage. « Mendier pour sa vie ne convient pas à une fille de la Maison Roseblade. Vous avez l’intention de me tuer de toute façon, n’est-ce pas ? Alors, faites-le maintenant ! »
« Madame, ne provoquez pas l’ennemi ! » demanda l’un de ses gardes.
L’individu à l’intérieur de l’armure de la principauté était enragé par l’attitude têtue de Deirdre et sur le point d’appuyer sur la détente — il avait été abattu d’en haut à droite.
L’armure de la principauté s’était effondrée, sans force.
Quand Deirdre leva les yeux vers le ciel, les armures de la garde se précipitaient vers sa position — derrière elles, une armure avec un conteneur sur son dos s’éloignait.
« Oh, il ne me salue même pas, n’est-ce pas ? Quelle personne détestable ! » déclara Deirdre.
Le chevalier se tapa la poitrine en disant. « Ma dame, s’il vous plaît, n’agissez pas avec tant de bravoure pendant que vos jambes tremblent. Allez, évacuons vite. »
« Att-Attendez un peu ! — Je ne peux pas bouger, » déclara Deirdre.
Le chevalier poussa un long soupir, puis il prêta son épaule à Deirdre et la conduisit dans le manoir.
***
Dans le cockpit.
J’avais vomi dans le sac à vomi un nombre de fois dont je me souvenais même plus.
L’odeur perçante du suc gastrique était dégoûtante.
L’armée descendante de la principauté se déchaînait à l’intérieur de la capitale.
« Rendez-vous, c’est tout. Pourquoi vous déchaînez-vous ? La bataille est déjà décidée, » déclarai-je.
J’avais écrasé le vaisseau amiral.
Même si j’avais abattu leur chef, ils avaient continué leur opposition.
Ils doivent penser qu’ils seront tués de toute façon même s’ils se rendent.
Une partie de l’armée de la principauté s’était rendue, mais l’armée du royaume ne l’avait pas acceptée et les avait tués.
La fumée montait de partout dans la capitale en raison de la guerre urbaine.
Les dirigeables et les armures de la principauté tombaient et détruisaient les bâtiments, transformant l’environnement en une mer de feu.
« Nous devrons envoyer une équipe de secours après nous être occupés de cela. Ceux qui ne veulent pas m’obéir doivent quand même travailler, » déclarai-je.
« Même eux travailleront si c’est pour le bien de leur lieu de naissance, » répondit Luxon.
Je m’étais essuyé la bouche et j’avais regardé autour de moi.
« Où est le prochain champ de bataille ? » J’avais demandé à Luxon, mais le moment semblait venu.
« Maître, on dirait qu’il est temps. D’ici, je ne peux donner qu’un minimum de soutien, » déclara Luxon.
Sa voix était comme d’habitude, mais il avait l’air de s’excuser.
« Je vois. Travaille dur là-bas, » déclarai-je.
« Est-ce vraiment bon ? » demanda Luxon.
« Ça ne me dérange pas, alors pars. Je ne peux que te le demander de toute façon, » déclarai-je.
Luxon m’avait regardé avec son seul œil, puis il avait hoché la tête une fois et avait bougé son œil.
« La réparation du vaisseau de la famille royale est terminée. J’ai attaché une IA différente de la mienne pour te soutenir. Veille à consulter cette IA au cas où quelque chose arriverait, » déclara Luxon.
« Une IA différente de la tienne ? » demandai-je.
« Oui. Aussi, n’oublie pas de ne pas être négligent — si c’est sans espoir, ba — ts — en —, » le son électronique était mélangé au bruit avant qu’il ne puisse finir de parler. Et puis la voix de Luxon avait changé légèrement par rapport à d’habitude.
Même si ça devrait être la même voix électronique, ça sonnait comme une personne différente pour moi. « Le lien avec le corps principal est coupé. »
Je me sentais un peu mal à l’aise d’entendre la tonalité mécanique, mais j’avais tout de même remis mon bras sur la manette.
« Je compte sur toi, Partenaire, » murmurai-je.
***
Luxon était entre la terre flottante et la mer.
La lumière du soleil était bloquée par la terre. L’espace restreint était sombre.
La colonne d’eau qui s’étendait de la mer était l’eau de mer qui était en train d’éroder la terre.
À part cela, il y avait aussi plusieurs bras qui ressemblaient à des tentacules perçant la terre depuis la mer.
Un grand visage humain émergeait de la surface de la mer.
Ce monstre qui ressemblait à une île était le gigantesque monstre qu’on appelait la divinité gardienne de la mer.
Dirigeable — le vaisseau spatial Luxon mesurait plus de 700 mètres.
Même ce Luxon avait l’air petit comparé à ce monstre.
Quel énorme monstre !
Luxon glissa seul sous la terre et resta devant le monstre qu’on appelait la divinité gardienne de la mer. Il était calme.
Eh bien, il n’y a aucun problème à le vaincre continuellement.
Lorsque le canon principal du Luxon avait déclenché un jet de lumière, les bras qui poignardaient dans le sol avaient tous été coupés et transformés en fumée noire.
Quand les yeux du grand visage virent Luxon, les tentacules sortirent l’un après l’autre de la mer et s’empêtrèrent autour de Luxon.
« Ne me touche pas. »
Après avoir dit cela, des canons laser étaient apparus sur la coque de couleur grise l’un après l’autre.
Les lasers qui avaient été tirés par les bouches des canons avaient dégagé les tentacules.
Puis un dispositif pour missile était sorti de la coque. Il avait tiré un seul missile.
Il avait causé une grosse explosion en frappant, ce qui avait soufflé plus loin le monstre gigantesque.
La fumée noire qui s’échappait du monstre s’étendait pour couvrir la vue environnante.
Il se régénère progressivement. Donc les informations du maître ne sont pas fausses.
Quand les tentacules étaient apparus de la surface de la mer une fois de plus, Luxon avait tiré à travers eux l’un après l’autre.
La surface de la mer brilla à une grande échelle lorsque le monstre qui ressemblait à un calamar à visage humain montra sa silhouette devant Luxon.
En voyant cette silhouette, Luxon avait tiré sur lui avec son canon principal et cela s’était transformé en fumée noire une fois de plus.
Il ne semble pas que vous serez capable d’atteindre votre objectif tant que je serai là.
Le problème était l’autre — la divinité gardienne du ciel. Il n’avait pas été capable de faire face à cela.
Il ne pouvait laisser ça qu’à Léon et Partenaire.
Il répéta son attaque contre l’ennemi qui semblait se régénérer ou peut-être ressusciter. Luxon scella ainsi complètement les mouvements de l’ennemi.
« Je ne perdrai certainement pas, mais c’est aussi impossible de gagner. Le problème, c’est l’autre monstre de l’autre côté — le taux de survie du maître diminue plus que prévu, » déclara Luxon.
Luxon avait commencé à améliorer Schwert — la moto aérienne de Léon dans l’usine à l’intérieur de lui.
« Schwert, tu renaîtras pour le bien du maître, » déclara Luxon.
Luxon faisait ainsi face au monstre gigantesque dans l’espace entre la terre et la mer.