Chapitre 2 : Le secret des ruines
Partie 1
« Que s’est-il passé ? » s’exclama Anjie.
En entrant dans les profondeurs des ruines, Anjie et les autres avaient trouvé un trou qui n’était pas là auparavant.
Ils avaient essayé de l’éclairer avec une lanterne, mais n’avaient rien vu à l’intérieur.
On aurait dit que le sol s’était effondré.
« Se pourrait-il qu’ils soient tombés d’ici ? » demanda Anjie.
En entendant les bruits de coups de feu provenant de l’intérieur du trou, Anjie s’était sentie mal à l’aise.
Jilk avait immédiatement commencé à se préparer à descendre.
« Je vais aller installer une corde dès que possible, » déclara Jilk.
Greg plaça sa lance sur son épaule et se prépara à descendre en disant : « J’irai là-bas tout seul. Il est probable que Marie et Baltfault sont là-dedans. Nous devons nous dépêcher de les aider. »
Livia avait de son côté exprimé ses intentions. « J-J’y vais aussi ! »
« Tu restes ici, » déclara Anjie.
« J’y vais aussi ! » s’exclama Livia.
Quand Anjie était sur le point de descendre, le chef du village est arrivé en courant en criant.
« Qu’est-ce que vous faites !? » s’écria le chef du village.
Anjie avait maintenu son attitude ferme envers le chef de village en colère. « Il y a un trou dans le sol. Il y a peut-être deux personnes à l’intérieur. Nous allons les rejoindre. »
« E-Euh… Je comprends. J’irai sous peu là-bas, alors attendez dehors, s’il vous plaît, » annonça le chef du village.
Comme il était inquiet pour Marie, Greg rejeta la suggestion du chef du village. « Il y a des combats en bas ! Que feriez-vous si quelque chose arrivait à Marie ? »
« Dans ce cas, vous devriez immédiatement retourner au village et en parler à une personne expérimentée, » déclara le chef.
Le chef du village tenait un fusil à la main alors qu’il descendait dans le trou.
Anjie se sentait mal à l’aise lors qu’elle le vit agir ainsi.
Comment se fait-il que ce chef de village ne soit pas du tout confus ? Se demanda Anjie.
Ils ne savaient même pas ce qui les attendait en bas.
Le chef du village s’était dirigé vers la zone où ils pouvaient entendre des coups de feu.
♥♥♥
Nous étions dans les couches souterraines des ruines.
Pendant que Luxon illuminait notre environnement, Marie et moi marchions le long d’un passage étroit.
« Je m’en souviens maintenant ! Il y avait des structures souterraines et le sous-sol de ces ruines était un endroit explorable, » déclarai-je.
Certains endroits du passage avaient été brisés au fil du temps, provoquant l’entrée de terre et de roches qui avaient bloqué un certain nombre de passages, transformant l’endroit en un véritable labyrinthe.
J’avais tourné ma tête et j’avais regardé dans la direction de Marie.
« As-tu utilisé la magie de guérison sur toi ? Tu marches trop lentement, » je m’étais plaint auprès d’une Marie boiteuse, alors que je devais réduire mon rythme de marche pour qu’il corresponde au sien.
Bien qu’irritée, Marie ne semblait pas s’en rendre compte.
« Ça fait un peu mal même après la guérison ! Marche plus lentement, » me demanda-t-elle en réponse.
« Livia pourrait aussi faire disparaître la douleur. C’est ce qui fait de toi une impostrice, » déclarai-je.
« Qu’est-ce que c’était que ça !? Tu as l’air stupide d’être si obsédé par elle juste parce qu’elle est un peu mignonne. Personne ne sera avec un Mob comme toi, » répliqua Marie.
« Malheureusement pour toi, j’ai fini par devenir très populaire auprès des filles malgré la tournure que ça prend. J’ai reçu une montagne d’invitations, » répliquai-je.
Les lettres n’étaient pas très agréables, mais Marie semblait vraiment frustrée par ma réaction lors de mon bluff.
J’avais encore une fois abordé un certain sujet.
« — pourquoi as-tu pensé à faire un harem inversé ? » lui demandai-je.
« As-tu une plainte à formuler ? Il serait humain que quelqu’un cherche un bonheur qu’il pourrait atteindre, » répondit Marie.
Le bonheur ? Est-ce pour ça que cette fille a tout pris à Livia ? Me demandai-je.
« Tu dis que ça fait du bien de frapper les autres pour ton propre bonheur ? Excuse-toi auprès de Livia, » déclarai-je.
Marie déplaça ses yeux vers le bas tout en grommelant dans le passage sombre. « Qu’est-ce que t’en sais ? Je n’ai pas eu la chance d’avoir une fortune dans ma vie antérieure. Qu’y a-t-il de mal à vivre ma seconde vie comme je l’entends ? Il s’agit de moi ! Je veux juste être heureuse. »
Ses méthodes étaient si impitoyables que je ne pouvais même pas rire.
Elle avait cinq idiots qui s’accrochaient à elle, et pour empirer les choses, elle avait fait une erreur irréversible.
« Tu gênes Livia et tu fais du mal à Anjie. Tu es la pire, » déclarai-je.
Juste après ça, un Luxon rougeoyant se mit à parler. « On pourrait dire la même chose de toi, Maître. En un sens, tu m’as cherché et tu m’as volé à Olivia, Maître. De plus, tu as dit quelque chose du genre : “Ça fait du bien de frapper ces cinq-là devant le public !” »
En entendant cela, Marie m’avait critiqué cette fois-ci. « Tu es le pire. Tu n’as pas le droit de critiquer les gens. »
« Je ne veux pas entendre ça de ta bouche ! C’est toi qui m’as causé des ennuis ! Qu’est-ce que tu comptes faire pour la bataille finale ? Si tu foires, le royaume perdra, » déclarai-je.
Dans ce jeu, Hertrude devait utiliser un objet appelé « flûte magique » pour invoquer le dernier boss.
Actuellement, Hertrude et la flûte magique étaient sous le contrôle du royaume, donc il était peu probable que le dernier boss apparaisse, mais — j’étais quand même inquiet.
« Je peux trouver une solution en utilisant mon pouvoir de Sainte, » répliqua Marie.
« Hein ? Avec seulement le pouvoir de la Sainte ? Que vas-tu faire pour le pouvoir de Livia ? » demandai-je.
« Qu’est-ce que tu racontes ? Le pouvoir de cette fille est le pouvoir de la Sainte, non ? » demanda Marie.
« Non, c’est…, » commençai-je.
Mais Luxon avait interrompu notre conversation. « Maître, l’une de mes suspicions vient d’obtenir une réponse. »
Quand Luxon m’avait dit ça, toute la zone était soudain devenue lumineuse, m’obligeant à plisser les yeux.
Il s’était avéré que notre environnement était éclairé par des appareils d’éclairage. En regardant autour de nous, il semblait que nous étions dans une grande pièce.
« Franchement, lâchez-moi un peu ! » m’exclamai-je.
« Ack! »
— J’étais mécontent pendant que Marie était choquée.
Dans la grande pièce se trouvaient des capsules cylindriques remplies de liquide et, à l’intérieur, il y avait des silhouettes ressemblant à des humains.
Il y avait des elfes qui nous attendaient, pointant des fusils et des armes de poing sur nous.
Je me tenais à l’avant pour couvrir Marie tout en pointant mon propre fusil.
Il y avait une montagne de choses que j’avais besoin d’entendre de cette fille, donc ce ne serait pas bien qu’elle meure ici.
L’un des elfes pointant une arme sur nous, leur représentant, nous avait fait un sourire étrange.
« Vous êtes arrivés au commencement de la terre de l’humanité. C’est très agréable d’avoir un homme et une femme humains, et pendant que j’y suis, c’est étrange d’être ici, n’est-ce pas ? Vous êtes des échantillons de laboratoire parfaits, » déclara l’un d’eux.
Des échantillons de laboratoire ? En regardant les elfes, il y en avait qui portaient aussi des robes blanches.
Ce comportement et cette façon de parler étaient semblables à ceux d’un savant fou.
« Est-ce vous qui avez fait ces monstres ? » demandai-je.
S’il s’agissait de véritables monstres, ils auraient disparu lorsqu’ils avaient été tués, mais les créatures du sous-sol n’avaient pas fait la même chose.
En d’autres termes, ce que j’avais tué jusqu’à présent n’était pas des monstres.
L’elfe mâle, semblable à un représentant, avait répondu en pointant son arme sur moi. « Vous êtes certainement rapide à saisir la situation. Je ne pensais pas que vous seriez capables de faire cette supposition. »
Le mâle avait doucement touché une capsule avec sa main.
À l’intérieur il y avait une grande fleur — et au centre de la fleur il y avait un visage humain.
C’est troublant. C’est plus effrayant qu’un monstre, pensai-je.
« Vous avez mis les pieds dans ces ruines, le domaine d’un dieu où la vie est créée. Vous, les humains, ne le comprenez probablement pas, mais il y a longtemps, il y avait une civilisation plus avancée que ce que vous voyez aujourd’hui. Ce n’était pas des humains sauvages, mais des elfes. Ces ruines en sont la preuve. »
Les ruines, où la vie avait été créée, résidaient dans l’île où ils vivaient. Et à partir de là, ils disent que les elfes avaient créé les humains ici.
L’elfe s’était mis à rire alors que je n’avais pas répondu.
« Ne comprenez-vous pas ? C’est tout ce que vous, les humains, valez. Nos ancêtres ont créé de nombreuses formes de vie ici. Parmi eux, il y avait les humains, une race inférieure, » déclara l’elfe.
En réponse à la déclaration de l’elfe…
« Impossible ! Ce genre de scénario n’existait pas, » s’exclama Marie.
— Marie était étonnée. Ou plutôt, elle ne l’avait pas cru.
En laissant cela de côté, l’idée que des elfes aient créé des monstres ici il y a longtemps me donna des frissons.
Quand je m’étais tourné vers Luxon, il avait bougé son œil dans le déni.
Il semblerait que cela dépassait aussi les informations qu’avait Luxon.
L’elfe n’arrêtait pas de parler. « Nous reprendrons le monde qui a été volé par les humains. Ensuite, les elfes emmèneront toutes les races, les guideront, et le monde retrouvera sa forme légitime. Pour cela, vous deviendrez tous notre précieux sacrifice. Quel genre d’expériences devrions-nous mener en premier ? Oh d’accord — . »
Luxon interrompit l’elfe, qui était si imbu de lui-même. « C’est incorrect. Cette installation était dirigée par des humains, et ceux qu’ils ont créés —, c’était vous, les elfes. »
J’avais incliné la tête avec confusion quand Luxon avait soudainement affirmé cela.
Jusqu’à il y a peu, cette chose avait beaucoup de questions sur les elfes, alors pourquoi ce changement d’attitude ?
Marie avait attrapé mes vêtements et avait tiré plusieurs fois, en levant les yeux vers Luxon.
« Hé, quel genre de familier est-ce ? » demanda Marie.
« C’est Luxon, un objet de triche. Tu devrais savoir ce que c’est, non ? » demandai-je.
« Je n’en étais pas si sûre. Ou plutôt, les articles de triche sont injustes. Laisse-moi m’en servir, » déclara Marie.
« Tu es vraiment tout un numéro toi, tu sais ça ? » demandai-je.
Les expressions des elfes se déformaient.
« Qu’est-ce que vous en savez ? Les humains nous créent ? Même pour une blague, je ne peux pas rire de ça, » répliqua le chef du groupe.
« J’ai accédé à l’IA dormant dans cette pièce. Grâce à un échange d’informations, j’ai découvert que cette île était impliquée dans un tabou — un site expérimental, » déclara Luxon.
En réponse à ce que Luxon avait déclaré, un grand bruit électronique avait retenti dans la pièce.
C’était une voix différente de celle de Luxon, une voix plus proche de celle d’une femme. « C’est exact. Les elfes sur cette île sont ceux qui sont devenus sauvages après avoir été créés ici. »
« Il y a d’autres IA que toi, Luxon ? » demandai-je.
Bien que j’aie regardé autour de moi, je n’avais pas trouvé la silhouette de cette IA.
« En effet. Je suis en mode hibernation depuis longtemps. Tout bien considéré, c’est une chance de rencontrer quelqu’un comme vous qui avez les gènes des anciens humains. C’est la preuve que notre combat n’a pas été inutile, » répliqua l’autre IA.
L’elfe jeta un coup d’œil autour de lui, paniqué par la voix électronique.
« Q-Qui est là !? Qui dirait de tels mensonges ! Nous, les elfes, nous sommes des êtres qui surpassons les humains. Nous avons des durées de vie plus longues et sommes bien plus capables d’utiliser la magie ! » s’écria l’elfe.
L’IA avait très clairement annoncé la vérité. « La longévité est juste présente pour pouvoir se battre plus longtemps. Ce serait gênant de les voir mourir trop rapidement. La maîtrise de la magie est encore une fois un choix de design. Cependant, il semble qu’il y ait eu une baisse de qualité par rapport aux premiers elfes qui ont été produits. »
Pendant que les elfes étaient confus, le mâle devant nous était en colère, alors que son visage devenait d’un rouge foncé.
Il tremblait en tournant les yeux partout, se demandant peut-être où pointer son arme.
« Ne plaisante pas avec moi ! Il n’y a rien de vrai là-dedans. Nous sommes —, » s’écria l’homme.
Sentant une présence par-derrière, je m’étais retourné pour y trouver le chef du village.
Cependant, il semblait étrange.
« Qu’est-ce que vous foutez ? » Le chef du village, qui criait, avait pointé une arme sur nous.
« Oh, chef du village, hein ? » s’exclama Marie.
Le chef du village avait pointé son fusil sur Marie, qui pensait qu’il était venu ici pour nous sauver.
Luxon semblait comprendre quelque chose. « Je vois. Donc le chef du village était aussi impliqué dans ces ruines. »
Le chef du village avait alors donné l’ordre aux elfes paniqués. « Débarrassez-vous de ces individus ici. Faites croire aux autres qu’ils ont été tués par des formes de vie artificielles. »
Les elfes commencèrent à se resaisir en réponse aux paroles du chef du village.
Après avoir touché un panneau de commande, le fluide à l’intérieur des capsules avait été drainé, ce qui avait permis la libération des formes de vie artificielles.
« Dois-je les féliciter d’être capables de faire fonctionner l’équipement ? » demanda Luxon.
J’avais tenu fermement mon fusil, prêt à tirer, à côté d’un Luxon calme.
« Allez-vous donc nous tuer pour détruire des preuves ? Il semble que les elfes aient aussi des cœurs extrêmement vils, » déclarai-je.
Le chef du village me regarda et sourit. « Un humain ne devrait pas être arrogant. Les êtres inférieurs comme vous devraient s’incliner devant nous ! »
L’IA s’était plainte. « Quelle bêtise — cela a été jugé comme un état d’urgence ! Cela sera donc traité. »
Immédiatement après avoir annoncé ça, des armes étaient apparues des murs, visant les formes de vie artificielles. Elles avaient été instantanément tuées.
Les elfes avaient été effrayés par l’événement soudain — et sans laisser passer l’occasion, j’avais tiré dans l’épaule du chef du village avec mon fusil.
« Argh ! » s’écria le chef du village.
De son côté, le chef du village avait lâché son fusil, alors j’avais réduit la distance entre nous et je l’avais frappé au visage avec la crosse de mon arme.
Les elfes s’étaient tournés vers moi et avaient crié. « Oh, ouvrez le feu ! »
Alors que des balles et de la magie étaient envoyées vers nous, Marie était devenue à bout de nerfs. « Je n’en peux plus ! »
En pensant à quel point elle était ennuyeuse, j’avais donné un ordre à Luxon. « Fais-le. »
« Vous ne serez pas capable de blesser le Maître, » répliqua Luxon.
Toutes les balles et la magie avaient été repoussées par un mur de lumière qui était apparue autour de nous.
En pointant mon fusil vers le chef du village, j’avais regardé les elfes.
Réalisant que leurs fusils et leur magie n’avaient aucun effet, les elfes avaient arrêté leur attaque et s’étaient figés.
« Voulez-vous toujours essayer ? De tels elfes sages et de grandes classes s’intéressent-ils à l’esthétique de la destruction ? » demandai-je.
Sachant qu’ils ne pouvaient pas gagner, les elfes avaient jeté leurs armes et levé les mains.
« Maîtrisez tout le monde. Toi aussi, donne un coup de main, » ordonnai-je.
« Hé ! Malgré ce qu’il paraît, je suis toujours une sainte. Je suis ta supérieure ! » répliqua Marie.
« Et si je t’explosais la cervelle ? Cela serait-il de la destruction de preuves, n’est-ce pas ? » demandai-je.
Je n’avais pas l’intention d’aller jusqu’au bout, mais en menaçant Marie, elle avait froncé les sourcils.
« Pas la peine d’être si en colère. Je ferai ce que tu dis, alors ne tire pas, » répliqua Marie.
— Elle aurait pu dire ça depuis le début.
Merci pour le chapitre.
Enfin il sort son côté Macho ^^ ( résonnable uniquement sur Marie )
Merci pour ce chapitre.